La crise : sortir par le haut ou par le bas ?

Vous risquez de perdre votre entreprise, d’être privé de vos revenus, peut-être même de votre maison. Votre famille se retrouve dans l’insécurité. Las de vivre ces tensions permanentes, vous pensez même perdre votre conjoint en cours de route. Bref, vous vous dites « je perds tout si je ne redresse pas la situation ».


Vous pensez qu’il existe une seule issue ? En réalité, il vous faut envisager deux sorties : une sortie par le haut (redressement de l’entreprise) et une sortie par le bas (la liquidation d’entreprise).

Bien souvent, en raison des enjeux, beaucoup de chefs d’entreprise se refuseront à envisager sérieusement et méthodiquement la liquidation. Ils n’envisageront que la sortie par le haut.

C’est une erreur pour trois raisons :

1 | Soyons clairs : même si la situation est cruelle, à partir d’un certain seuil vous ne ferez que vous épuisez à retarder l’inévitable… en creusant un peu plus votre situation. Beaucoup espère le miracle, le client et le soutien bancaire providentiels. Mais tout comme les miracles, la probabilité de réalisation est aussi importante que celle de gagner au loto. En tant que capitaine lucide et conscient de vos responsabilités, si la situation est trop compromise, il vous faut avant tout sortir par le bas en limitant la casse. Il vous sera plus facile de redémarrer votre vie par la suite.

2 | On a coutume de dire que les meilleurs chefs d’entreprise ont déjà vécu au moins une liquidation. Beaucoup de chefs d’entreprise ont tout perdu au point qu’aux Etats-Unis, les banques sont plus confiantes lorsque vous avez déjà vécu cette expérience ! La faillite fait malheureusement parti du métier du chef d’entreprise. Il y gagne à chaque fois en expérience et … même si l’expérience est douloureuse voire très douloureuse !

3 | Le plus important, c’est qu’en travaillant sur la sortie par le bas, vous limiterez les dégâts pour vous et votre famille. Vous conserverez de l’énergie et peut-être même des opportunités pour votre futur. (par exemple, vous faire embaucher par d’anciens fournisseurs connaissant vos qualités professionnelles…).

En tant que capitaine lucide et responsable, il vous reste à répondre à deux questions :

  • Est ce qu’il est encore temps de sauver mon entreprise ?
  • Est-ce que mes ressources sont suffisantes pour redresser la barre ?

Rappelez-vous : c’est vous le responsable, c’est vous le décisionnaire.
Nous ne faisons que vous aider dans votre démarche mais nous ne prenons pas les décisions à votre place ni n’endossons votre responsabilité.

Nous sommes des professionnels du redressement de l’entreprise.

Troisième point essentiel : Redonner de l’agilité à votre entreprise en situation d’urgence