Très souvent utilisés par les professionnels nomades, les Wi-Fi publics n’offrent pas toujours la garantie de naviguer en toute sécurité.
Dans les gares, les aéroports ou encore les restaurants, il est souvent possible de se connecter à des réseaux Wi-Fi le plus souvent mis à disposition du public gratuitement par les gestionnaires des lieux. Un accès très pratique que n’hésitent pas à utiliser les Français, particuliers comme professionnels, pour naviguer sur Internet, gérer leur courriel, voire se connecter aux serveurs de l’entreprise. Une récente enquête de l’éditeur Norton faisait ainsi apparaître que 9 Français sur 10 avaient recours à ce type de service et que 69 % d’entre eux étaient persuadés que cela ne faisait peser aucun risque sur leurs données.
Des risques de piratage
Sans tomber dans la paranoïa, il est cohérent de ne pas faire totalement confiance à un réseau Wi-Fi public. Pourquoi ? D’abord parce que l’on ignore si le réseau sur lequel on va se connecter est bien celui du lieu dans lequel on se trouve (surtout si l’ordinateur ou le smartphone est paramétré pour se connecter automatiquement sur le Wi-Fi le plus proche). Ensuite, il est difficile de savoir si le réseau offre un niveau de sécurité satisfaisant. Enfin, étant donné qu’il est accessible à un très grand nombre de personnes, il devient plus vulnérable aux attaques qu’un réseau d’entreprise.
La conduite à tenir
Pour limiter les risques de piratage lorsque l’on se connecte à un Wi-Fi public, un certain nombre de précautions doivent être prises. La Cnil vient d’ailleurs de mettre en ligne une fiche très pédagogique sur ce sujet. Quatre points de vigilance doivent être respectés :
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