La Banque de France vient de publier un document sur la situation financière des start-up en 2021 et constate que, malgré le contexte économique, leur chiffre d’affaires 2021 a bondi de 30 % sur un an et leurs effectifs de 19 % par rapport à 2020.
Pour établir son rapport sur la situation financière des start-up en 2021, la Banque de France a collecté les bilans de 1 747 start-up dont le chiffre d’affaires était supérieur à 750 000 € en 2020 et en 2021, en excluant dès le départ les entreprises de plus de 15 ans (critère utilisé par le programme FT 120 / Next 40) et celles qui emploient plus de 500 salariés (plafond d’obtention du prêt innovation du Fonds Européen d’Investissement).
Premier enseiggement : les représentants légaux de ces start-up ont, en moyenne, 44 ans et seuls 9 % d’entre eux sont des femmes. Lorsqu’il s’agit d’une personne physique, le principal associé détient en moyenne 39 % du capital.
Une trésorerie préservée
Malgré un contexte économique difficile de post-Covid, les start-up se portent bien. Outre l’augmentation de leur chiffre d’affaires et de leurs effectifs, les jeunes pousses bénéficient, en effet, d’un renforcement de la présence des investisseurs en fonds propres (+58 %) et du financement bancaire (+10 %) sur cette période. Les start-up préservent ainsi leur trésorerie qui se situe à presque 12 Md€ fin 2021 (+46 %). Sur les 1 747 start-up étudiées, seules 4 ont fait l’objet d’une procédure judiciaire en 2021, soit 0,2 %.
Pour consulter le rapport de la Banque de France :
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