Mimbus donne une nouvelle dimension à l’apprentissage

Faciliter et même développer l’apprentissage de métiers manuels grâce aux nouvelles technologies, voici l’idée maligne de la start-up Mimbus.

Alors que l’apprentissage est depuis plusieurs années l’un des fers de lance des gouvernements successifs et du patronat, qu’il fait souvent figure de clé de voûte de la lutte contre le chômage, force est de constater que les chiffres ne sont pas bons. La révolution annoncée de l’apprentissage n’a pas encore eu lieu… mais cela pourrait bien changer sous l’impulsion d’initiatives comme celle lancée par Mimbus.

La start-up développe des solutions innovantes basées sur de nouvelles technologies pour l’apprentissage des métiers manuels. Elles sont basées sur des simulateurs virtuels spécifiquement mis au point pour répondre aux besoins de la formation professionnelle. « Ces outils permettent un apprentissage du geste professionnel plus efficace, plus rentable et plus attrayant et sont couplés à la seule plate-forme de suivi en temps réel de l’apprentissage des métiers manuels », expliquent les créateurs, Laurent Da Dalto et David Sanchez.

Les formateurs, clé d’un apprentissage efficace, y trouvent une sorte d’assistant leur permettant de contrôler et d’analyser la progression de chaque élève. Ils peuvent également personnaliser entièrement leurs exercices pour s’adapter aux besoins de l’apprentissage qu’ils désirent mettre en œuvre.

Secteur du bâtiment, soudeur, chaudronnier, conducteur d’engin : chaque métier (une vingtaine pour le moment) a un outil spécifique. Par exemple, Simspray, un simulateur dédié aux métiers de la peinture, permet aux entreprises d’économiser jusqu’à 50 % de ses coûts de formation en rendant celui-ci plus simple, plus fluide, plus rapide. Les élèves peuvent, en effet, s’entraîner de façon ludique à exécuter le geste technique adéquat avant de passer à la pratique réelle en ayant déjà acquis les compétences qui leur permettront de réaliser un travail précis.

Chaque simulateur vise dans son domaine à réduire les coûts de formation, à diminuer les risques d’accidents et à rendre la formation professionnelle plus attirante aux yeux des jeunes.

Créé en 2011, Mimbus couvre aujourd’hui 20 métiers, dispose d’une antenne aux États-Unis, et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros en 2017. Preuve de cette belle réussite, Mimbus a remporté le concours RMC PME Bougeons-Nous de la catégorie export.

Fiche de l’entreprise

Le conseil : réalité virtuelle et plus globalement nouvelles technologies ont de belles cartes à jouer pour booster le secteur du bâtiment et des métiers dits manuels. Pour investir ce créneau, l’association de compétences techniques, numériques et d’expertise de ces métiers est précieuse !
Le chiffre : Mimbus est présent dans 50 pays
Le contact :

www.mimbus.com

© Les Echos Publishing 2017