Aujourd’hui, en France, la moitié des appareils ménagers qui sont jetés sont réparables. Et ils sont souvent jetés parce que la réparation coûte trop cher. Pour répondre à cette problématique, Geoffroy Malaterre a créé Spareka. L’objectif : démocratiser la réparation en montrant que tout le monde peut le faire s’il est bien guidé !
Pendant plusieurs décennies, les consommateurs ont été habitués à acheter, puis à jeter quand ça ne marchait plus, plus rarement à réparer. Ce qui dans ce cas était perçu comme trop compliqué pour le faire soi-même. Aujourd’hui, à l’inverse, les notions de recyclage, de réparation, d’économie circulaire font – ou refont ! – leur apparition. Les consommateurs veulent de plus en plus réparer eux-mêmes quand c’est possible. C’est pour accompagner ce mouvement que s’est développé Spareka. «
En 2006, Geoffroy avait déjà créé une entreprise, spécialisée dans la vente de télécommandes de portails électriques aux particuliers. «
Spareka rencontre un vrai succès, à tel point que des grandes enseignes comme Leroy Merlin ou des fabricants ont choisi de devenir partenaires pour y orienter leurs cdivts en recherche d’explications. Elle intervient également dans les collèges pour sensibiliser les jeunes à la réparation. Et leur outil de diagnostic est publié sur le site de la campagne gouvernemental « Nos objets ont plein d’avenirs ».
Dans les prochains mois, l’entreprise devrait lever des fonds pour encore améliorer la technologie de ses diagnostics, et se développer à l’étranger.
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