Le gouvernement veut accélérer son soutien au développement, à la maturation et à l’exportation des savoir-faire français dans les secteurs de l’AgriTech et de la FoodTech. Pour accompagner les start-up innovantes, il vient de lancer « la French AgriTech ».
200 M€ vont être consacrés sur 5 ans aux start-up des secteurs FoodTech et AgriTech au travers d’appels à projets dans le cadre du 4e programme d’investissements d’avenir pour 2021-2025. Les deux premiers seront lancés dès septembre sur les thématiques « Innover pour réussir la transition agroécologie » et « Répondre aux besoins alimentaires de demain ». Bpifrance accompagnera également les entreprises via des financements dédiés qui sont déjà passés de 80 M€ par an à 135 M€ depuis l’an dernier, soit près de 700 M€ qui seront accordés d’ici 5 ans.
Objectif : 30 nouvelles start-up par an
Le gouvernement s’appuiera également sur le savoir-faire de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), qui a déjà accueilli 212 start-up depuis 1999. L’Institut devrait augmenter ce nombre pour atteindre environ 30 nouvelles start-up accompagnées par an grâce à un accroissement de ses moyens financiers. Enfin, l’État souhaite également appuyer des initiatives de dispositifs de collecte et d’exploitation de données issues des exploitations et des outils connectés, pour massifier ces informations et les rendre plus facilement exploitables pour le monde agricole.
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Second Souffle, l’association qui accompagne les entrepreneurs en difficulté, propose de célébrer en septembre le mois de la Femme Entrepreneure. Au programme : témoignages, partages d’expériences et pistes de rebond pour celles qui veulent se lancer.
C’est la 2e année que se tient cet évènement consacré aux femmes entrepreneures, porteuses de projet ou en phase de réflexion sur leur vie professionnelle.
Plusieurs ateliers leur sont proposés par Second Souffle et différents partenaires, notamment des webinars pour promouvoir la création d’entreprise au féminin. Des témoignages de femmes chef d’entreprise seront également diffusés sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter) tout au long du mois de septembre.
Une journée pour apprendre à rebondir
Le 24 septembre 2021 sera entièrement consacré au thème « 24h pour rebondir » spécial « rebondir au féminin ». Un salon virtuel réunissant 22 intervenantes permettra de découvrir et discuter gratuitement avec les réseaux d’accompagnement, les réseaux d’échanges et plus largement avec toutes celles qui font bouger les lignes (Force Femmes, Femmes des territoires, Action’elles, FCE France Femmes chefs d’entreprise, Mampreneures Mamans cheffes d’entreprise, Business O Féminin, Bouge Ta Boîte, Bouge Ton Groupe, Salesforce France Women’s Network, Le Club des Entrepreneuses de Pôle emploi, Boost au Féminin, APEC, Entre’Elles, Cyberelles…).
Pour en savoir plus :
https://secondsouffle.org/
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Même si la technologie fait désormais partie de notre quotidien, Speedinvest, un fonds d’investissement européen spécialisé dans l’early stage, a identifié trois secteurs particulièrement porteurs pour la Tech de demain.
La technologie se développe partout et rapidement, y compris dans des secteurs d’activité où l’on s’y attend le moins, répondant ainsi à de nouveaux besoins. Pour Speedinvest, trois secteurs se distinguent tout de même particulièrement pour les années à venir. Le premier est celui du Climate Tech. Les start-up de ce secteur devront placer l’écologie au cœur de leur développement pour trouver des solutions réduisant l’impact du changement climatique. Elles pourront ainsi agir sur les constructions, la réduction des déchets, la consommation d’énergie…
Révolution industrielle et technologies de rupture
Autre secteur à fort potentiel de développement : l’Industrial Tech. Avec la crise sanitaire, il est apparu que l’industrie française était encore peu digitalisée, vieillissante, voire en retard sur les questions de transition écologique. Les futures start-up devront proposer des procédés innovants pour entraîner une nouvelle révolution industrielle en termes de solutions de robotique, intelligence artificielle, traçabilité des données…
Enfin, pour Speedinvest, la Deep Tech sera également un secteur clé à l’avenir. Présentes dans la santé, la physique chimie ou les sciences des matériaux, les start-up proposent des technologies dites de « rupture », nécessitant parfois des années de recherche et des investissements importants, qu’il s’agisse d’intelligence artificielle, de physique quantique ou encore de séquençage génétique.
Pour en savoir plus :
www.speedinvest.com
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Une masterclass est proposée aux entrepreneurs qui envisagent de reprendre une entreprise, le 7 octobre prochain de 16h15 à 17h, dans le cadre de la 7 édition de Bpifrance Inno Génération.
La reprise d’entreprise peut séduire certains profils d’entrepreneurs, notamment parce qu’elle présente plusieurs avantages par rapport à la création pure, comme par exemple celui de reprendre une structure existante dont la notoriété est déjà faite et celui d’avoir une base sur laquelle travailler pour analyser ce qui fonctionne, ce qu’il faut améliorer voire supprimer. Ou encore d’avoir une meilleure visibilité sur les perspectives de développement. Toutefois, elle nécessite d’être vigilant sur certains points, notamment lors du choix de la structure à reprendre. Un accompagnement est alors pertinent.
Comment dénicher les « bonnes affaires » ?
Dans le cadre de son événement Inno Génération, qui rassemblera créateurs d’entreprises, grands groupes, startuppers, TPE, PME, ETI, etc. autour de 400 ateliers, conférences et masterclass, BPIFrance propose aux porteurs de projets intéressés par la reprise d’entreprise de s’inscrire à la session « Tout comprendre du marché de la reprise d’entreprise ». Animée par Damien Noël, associé fondateur du cabinet Fusacq, elle permettra de mieux comprendre la reprise et tentera de répondre aux questions suivantes : Quel est le marché de la reprise d’entreprise aujourd’hui ? Y a-t-il tant d’entreprises à reprendre comme on nous le laisse entendre ? Pourquoi un dirigeant vend-il son entreprise et quelles sont les sociétés à reprendre ? Où les trouver et comment dénicher les « bonnes affaires » ?
Pour s’inscrire à la masterclasse :
big.bpifrance.fr
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Créé en novembre 2020 par Contentsquare, l’Atomic Labs accompagne les jeunes start-up en phase de création. Il vient de dévoiler ses 10 dernières recrues. Comment postuler et quels sont les profils retenus ?
Le programme Atomic Labs Incubate de Contentsquare, société spécialisée dans l’Expérience Analytics, vise à aider les porteurs d’idées innovantes à développer leur projet en adéquation avec le marché de leurs produits. Les start-up choisies vont pouvoir bénéficier d’un mentorat à la fois technique (par des experts R&D et l’équipe produit) et commercial (vente/marketing) ainsi que d’un sponsor exécutif (au sein de l’équipe dirigeante de Contentsquare ou de celle d’un partenaire). Un programme personnalisé leur sera proposé pour répondre à leurs besoins stratégiques. Et elles pourront accéder au vaste réseau de cdivts et de partenaires de Contentsquare.
Pour postuler, il s’agit dans un premier temps de
remplir une fiche de projet en ligne
. Les projets retenus sont ceux qui disposent d’un siège en France, évoluent dans les domaines du Martech, Retail, ou Social Impact et sont menés par une équipe de fondateurs ambitieuse possédant une première version du produit réalisée pour formaliser l’idée.
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Du 4 au 8 octobre prochains, l’Adie proposera à nouveau partout en France des évènements gratuits pour encourager, informer et conseiller les créateurs d’entreprise, en particulier les jeunes, sur les financements alternatifs au crédit bancaire.
Tout le monde peut créer son entreprise, même sans diplôme, et sans capital, quel que soit son âge. C’est le leitmotiv de l’Adie, l’Association pour le droit à l’initiative économique, qui compte quelque 160 agences réparties sur toute la France pour accompagner et aider financièrement les porteurs de projet d’entreprises. Elle propose notamment un accès au micro-crédit (maximum 10 000 € au taux de 7,45 % remboursable en 6 à 36 mois) pour les personnes qui se sont vu refuser un prêt dans le système bancaire traditionnel.
Et pendant une semaine (du 4 au 8 octobre prochains), elle mettra en place avec ses partenaires des ateliers thématiques, des forums, des journées portes ouvertes, des cafés créateurs, des webconférences, partout en France, pour sensibiliser les personnes sur l’entrepreneuriat et le rendre accessible au plus grand nombre.
Pour en savoir plus :
www.adie.org
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Le Concours i-Nov, lancé par l’État via le Programme d’investissements d’avenir (PIA), permet de soutenir les projets de recherche, de développement et d’innovation des start-up françaises. La 8 édition vient de s’ouvrir.
Le gouvernement vient d’annoncer le lancement de la 8e vague du concours i-Nov. Les candidatures sont ouvertes aux start-up jusqu’au 5 octobre 2021 pour des projets de recherche, de développement et d’innovation, dont les coûts totaux se situent entre 600 000 € et 5 M€. Les lauréats pourront obtenir un cofinancement allant jusqu’à 45 % des montants. Mais pour cela, ces projets doivent s’intégrer dans l’une des 10 thématiques visées, à savoir :– Santé – Outils de modélisation et de simulation numérique pour le développement de biomédicaments– Santé – Dispositifs médicaux innovants avec une composante hardware– Adaptation de l’agriculture au changement climatique et gestion des aléas– Numérique Deep tech– French Fab – Industrie du futur– Économie circulaire y compris recyclage des métaux critiques– Performance environnementale des bâtiments– Adaptation des territoires au changement climatique– Réduction de l’empreinte environnementale du numérique– Transformer les industries culturelles et créatives et l’évènementiel par le numérique.
Pour candidater, rendez-vous sur :
www.bpifrance.fr/nos-appels-a-projets-concours/appel-a-projets-concours-dinnovation-i-nov
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À la fois souple et sécurisant, le portage salarial est une possibilité pour créer son activité. Mais basé sur une relation à trois, il peut parfois paraître complexe à mettre en place. Weepo propose une plate-forme pour faciliter l’opération.
Vous voulez lancer votre activité, mais vous hésitez encore à créer une entreprise ? Le portage salarial est peut-être fait pour vous. À mi-chemin entre le statut d’entrepreneur et celui de salarié, il permet de développer une activité professionnelle indépendante via une relation tripartite : les cdivts règlent les prestations à une société de portage qui reverse au travailleur indépendant les sommes sous forme de salaire, dans le cadre d’un contrat de travail, moyennant le paiement d’une commission.
Pour simplifier la mise en place de ce processus et diminuer le temps passé par le travailleur indépendant en interactions administratives avec le cdivt et l’entreprise de portage, Weepo a imaginé le portage salarial « nouvelle génération » : tous les process sont automatisés pour garantir un fonctionnement simple et rapide via une plate-forme où collaborent les différents intervenants. Ce qui permet, en outre, une plus grande transparence dans les coûts. Cette start-up, qui est reconnue comme la première EPS labellisée French Tech et comme Jeune Entreprise Innovante, est incubéee chez Station F et soutenue par Bpifrance.
Pour en savoir plus :
https://weepo.fr/
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À l’occasion de la 7 édition de Bpifrance Inno Génération (BIG), le 7 octobre prochain, une Masterclass animée par l’Adie sera consacrée à la micro-entreprise. L’occasion de mieux connaître ce statut, idéal pour lancer son activité.
Le Bpifrance Inno Génération est le plus grand rassemblement business d’Europe. Il propose pendant une journée des ateliers et conférences à destination des entrepreneurs sur des thématiques variées (relance, climat, deeptech, création d’entreprise, international, innovation). Cette année, une Masterclass sera consacrée spécialement à la micro-entreprise, et plus précisément à son fonctionnement et son intérêt pour tester son idée et se lancer dans l’entrepreneuriat. Selon Bpifrance, en effet, le statut de la micro-entreprise est peu risqué. Il permet d’exercer son activité indépendante facilement, de façon régulière ou ponctuelle, en minimisant les démarches et les coûts.
Pour en savoir plus et s’inscrire :
https://www.bpifrance.fr/nos-evenements/bpifrance-inno-generation-le-7-octobre-2021
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Alors que la crise sanitaire et économique sévit depuis plusieurs mois, l’envie d’entreprendre est toujours présente chez les jeunes. C’est ce que démontre une étude publiée par le CIC et le Moovjee consacrée à la vision qu’ont les étudiants de l’entrepreneuriat.
Selon l’étude réalisée par l’institut OpinionWay pour Moovjee et CIC publiée en juin dernier, 42 % des étudiants sondés déclarent vouloir un jour créer ou reprendre une entreprise. 70 % pensent d’ailleurs le faire rapidement après la fin de leurs études. Pour 91 %, il est en effet difficile de mener de front entrepreneuriat et cours. Leurs atouts pour créer résident principalement dans leur capacité de travail (44 %), leur autonomie (38 %) et leur enthousiasme (37 %), pour compenser leur manque de moyens financiers (64 %), d’expérience (49 %) et de confiance du marché (37 %).
Leur volonté d’entreprendre provient principalement de leur besoin de s’engager et d’agir pour un monde et une économie plus durables, qu’il s’agisse d’égalité femmes-hommes (34 %), de bien-être au travail (32 %) ou de lutte contre le réchauffement climatique (26 %). 79 % pensent que créer son entreprise est un moyen efficace pour changer l’économie.
49 % voient tout de même l’entrepreneuriat comme une prise de risques, mais pour 49 % qu’il est aussi source d’opportunités. Enfin, 4 étudiants sur 6 connaissent le mentorat et 16 % pensent qu’il est nécessaire d’être aidé d’un entrepreneur pour avancer dans leur démarche.
Pour consulter l’étude :
www.cic.fr
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