Des webinaires pour apprendre à entreprendre

BGE, le réseau d’aide à la création d’entreprise et aux projets entrepreneuriaux, propose 3 webinaires sur des thématiques fondamentales afin de mettre le pied à l’étrier à ceux qui veulent se lancer.

Pour accompagner les porteurs de projet qui ne savent pas par où et comment commencer, le réseau BGE, spécialisé dans les questions entrepreneuriales depuis 40 ans, propose des webinaires afin de les aider à créer leur propre entreprise. Ces webinaires seront notamment l’occasion de donner la parole à des créateurs accompagnés par le réseau. Le 22 mars 2024, le premier webinaire sera consacré au thème « Impact, innovation, enjeux du territoire : l’utilité sociale de l’entrepreneuriat », avec l’intervention d’entrepreneurs qui ont placé leurs valeurs au cœur de leur démarche entrepreneuriale.

Les compétences nécessaires pour réussir

Ensuite, le 29 mars, le thème retenu sera « Suis-je fait pour entreprendre ? ». Ce webinaire abordera l’importance de l’adéquation entre la personne et le projet entrepreneurial, ainsi que les compétences nécessaires pour réussir en tant que chef d’entreprise.

Enfin, le troisième webinaire aura lieu le 5 avril sur le sujet « Création d’entreprise : construire un modèle économique solide ». Il passera de l’étude de marché à l’élaboration d’un business plan robuste et évoquera comment surmonter les défis et adapter sa stratégie pour prospérer, même dans les moments d’incertitude. La participation à ces webinaires se fait sur inscription.

Pour en savoir plus :

www.bge.asso.fr/

© Les Echos Publishing 2024

30 jours pour dire « OUI à la franchise »

Du 8 mars au 8 avril 2024 se tient la 5 édition du programme « 30 jours, je dis OUI à la franchise ». Pendant un mois, le programme propose aux femmes porteuses de projet des événements pour s’informer sur la franchise et échanger avec des femmes franchisées.

La plate-forme www.reconversionenfranchise.com, dédiée à la reconversion des femmes et à la franchise, propose depuis 5 ans l’événement « 30 jours, je dis OUI à la franchise ». Au programme : des conférences en ligne sur la création d’entreprise, la franchise, le financement, la découverte de métiers, des retours d’expériences de femmes franchisées, des rendez-vous coachings gratuits, des conseils d’experts…

Des prix de 2 500 à plus de 6 500 €

Le programme permet aussi d’accéder gratuitement à Franchise Expo PARIS qui se tient du 16 au 18 mars. Enfin, il organise également le concours « Un métier, une enseigne », dédié aux femmes porteuses de projet en capacité de démontrer leur motivation d’entreprendre en franchise. Les prix s’échelonnent d’une valeur de 2 500 à plus de 6 500 € sous la forme de prestations conseils et d’accompagnements ou d’ateliers en ligne (étude de marché, analyse du DIP et du contrat de franchise, conseil sur le plan de financement, conseils sur le réseautage, accès au Forum Action Elles à Paris, etc.).

Pour en savoir plus :

www.reconversionenfranchise.com

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Nouveau baromètre sur l’entrepreneuriat féminin en 2024

Proposé par la start-up Tiime, un baromètre s’intéresse à la répartition hommes/femmes dans la création d’entreprise. Les résultats révèlent une tendance vers l’équilibre paritaire, mais un certain manque de confiance en soi des femmes.

Si les motivations pour entreprendre sont largement partagées par les hommes et les femmes, avec l’autonomie, la liberté, l’indépendance et l’épanouissement, des différences apparaissent ensuite. Ainsi, selon le baromètre de Tiime, les hommes privilégient l’augmentation de la rémunération (38 %) alors que les femmes aiment la flexibilité des horaires (48 %). Et du côté des freins à l’entreprenariat, le baromètre pointe le manque de reconnaissance et de légitimité chez les femmes (30 %, contre seulement 17 % chez les hommes). 75,7 % d’hommes et 65,2 % de femmes se disent tout de même épanouis dans leur profession.

Des aides et ressources pour les femmes

Le baromètre présente également différentes aides et ressources disponibles pour les entrepreneuses, comme par exemple la garantie Égalité femmes, proposée par France Active pour faciliter l’accès au crédit bancaire. Ou encore Wow’energy, un programme soutenant les cheffes d’entreprises à tous les stades de développement, ainsi que la Journée des Entrepreneuses, organisée annuellement à Paris avec des conférences, des ateliers et des opportunités d’échange pour les femmes entrepreneuses.

Pour consulter le baromètre :

www.tiime.fr/infographie-entrepreneuriat-feminin

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Légère baisse des créations d’entreprises en 2023

1 051 500 entreprises ont été créées l’an dernier en France. Un chiffre en repli de 1 % par rapport à 2022.

En 2023, 1 051 500 entreprises ont été créées en France, soit 10 500 de moins qu’en 2022. Un repli d’à peine 1 % qui traduit une stabilisation des créations après les 5 ans de fortes hausses enregistrées entre 2016 et 2020. Pour rappel, le niveau de créations de 2023 « est près de deux fois supérieur à celui de 2015 », précise l’Insee dans

son étude

. Plus en détail, on note toutefois que cette stabilité est en partie portée par une progression, plus modérée qu’en 2022 mais toujours présente, des créations de microentreprises (+3 %). À l’inverse, le nombre de nouvelles sociétés s’inscrit en repli de 8 % sur un an et celui des nouvelles entreprises « classiques » de 6 %. Au total, les micro-entreprises ont représenté 63 % des créations de 2023. Pour mémoire, elles comptaient pour moins de la moitié des entreprises (48 %) lancées en 2017.

Un recul dans de nombreux secteurs

Le nombre de créations d’entreprises a reculé dans la majorité des secteurs. Et c’est dans l’immobilier (-12 % par rapport à 2022), un secteur plombé par la hausse des taux d’intérêt, que le recul est le plus notable. On note aussi le repli de 8 % des créations dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques. Un secteur qui, en 2022, avec une hausse de 15 %, était le premier contributeur à l’ensemble des créations. Un recul « de 15 700 créations qui provient du fort reflux des créations dans les activités de conseil (conseil en relations publiques et communication, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion), activités rassemblant la moitié des créations du secteur et exercées très majoritairement sous le régime du micro-entrepreneur », expliquent les auteurs de l’étude.

Le volume des créations d’entreprises s’inscrit également en baisse de 8 % dans la construction (contre +4 % en 2022), de 9 % dans la santé humaine et l’action sociale – un recul particulièrement vif chez les sage-femmes et les infirmières exerçant sous la forme d’entreprise individuelle classique – et de 6,9 % dans les activités financières et d’assurance.

En revanche, le secteur des activités de services administratifs et de soutien, porté par l’essor du nettoyage des bâtiments et des « petits travaux » destinés aux entreprises comme aux particuliers voit son nombre de créations d’entreprises augmenter de 17 % (contre +23 % en 2022). On observe également une progression dans le transport et l’entreposage (+6 %, après -35 % en 2022), dans les activités d’information et de communication (+8 %) et dans l’industrie (+5 %). Un essor « essentiellement dû à la production d’énergie photovoltaïque et aux incitations fiscales pouvant l’accompagner », conclut l’Insee.

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Un chiffre d’affaires moyen de 55 754 € après 3 ans d’activité

Le réseau associatif BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale viennent de dévoiler les résultats d’une étude menée auprès de 6 000 entrepreneurs pour mieux comprendre leurs parcours et savoir comment les accompagner.

Être accompagné par un professionnel constitue le meilleur gage de réussite du créateur d’entreprise. Pour bien répondre aux attentes des entrepreneurs, BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont réalisé une enquête avec deux objectifs à la clé : illustrer la réalité entrepreneuriale et ses mutations et tenter de définir des familles d’entrepreneurs. Ainsi, sur les 6 000 entrepreneurs sondés qui ont été accompagnés par BGE, 32 % se sont immatriculés à l’issue du programme d’accompagnement. Leurs principales motivations : la recherche d’indépendance (37 %), le souhait d’être utile (21 %), augmenter ses revenus et créer son propre emploi (14 %).

L’entrepreneuriat perçu comme une bonne expérience

Les femmes s’immatriculent plus que les hommes (33 %, contre 25 %). 41 % de ceux qui se lancent ont un niveau bac +4 (28 % ont un niveau CAP). Plus de la moitié des immatriculations s’effectuent dans le secteur du BTP (53 %). Viennent ensuite la logistique et les transports (41 %), la santé (40 %) et les activités liées à la transition écologique (20 %).

44 % des créateurs d’entreprise sont satisfaits de leur chiffre d’affaires. Après 3 ans d’activité, le CA moyen (tous statuts confondus) s’élève à 55 754 € et à près de 75 000 € après plus de 4 ans d’activité. Quel que soit le chiffre d’affaires réalisé, l’entrepreneuriat est perçu comme une bonne expérience par 96 % des répondants, qui se réengageraient dans cette voie si c’était à refaire pour 83 % d’entre eux.

Pour consulter l’étude :

https://www.bge.asso.fr/

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Portrait-robot de l’entrepreneuse innovante en France

Une étude récente dresse le portrait des entrepreneuses innovantes en France. Elle révèle des parcours parfois compliqués, mais aussi des leviers qui les ont poussées à se lancer.

Alors que, malgré leur prédominance dans la population active, les femmes sont sous-représentées dans l’entrepreneuriat, particulièrement dans les créations de start-up, le cabinet de conseil Roland Berger, Willa, spécialiste de l’entrepreneuriat féminin, et France Digitale ont lancé une étude pour mieux connaître celles qui se décident à sauter le pas pour l’entrepreneuriat innovant et identifier les obstacles qu’elles ont à franchir. L’objectif final étant d’élaborer des recommandations concrètes pour rendre les parcours entrepreneuriaux plus paritaires.

Pas un choix de carrière initial

L’étude nous apprend par exemple que 44 % des femmes se lancent dans l’entrepreneuriat en attendant d’avoir 10 ans d’expérience, contre 25 % des hommes. Et que l’entrepreneuriat n’est souvent pas un choix de carrière initial. 28 % vont dans cette voie pour faire suite à une démission, un licenciement ou une rupture conventionnelle.

Parmi les propositions qui émergent, il est question notamment d’inviter les structures d’accompagnement à accentuer la formation de leurs équipes sur les sujets ayant trait aux biais de genre, ou encore de créer des fonds spécifiques pour financer des projets plus divers.

Pour télécharger l’étude :

www.rolandberger.com

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Déploiement de nouveaux « Bus de l’Entrepreneuriat »

Destinés à favoriser l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), 11 nouveaux « Bus de l’Entrepreneuriat » vont sillonner davantage de régions pour toucher toujours plus de porteurs de projets.

Lancés en 2021 par Bpifrance dans le cadre du programme Entrepreneuriat Pour Tous, en partenariat avec la Caisse des Dépôts et l’État, les « Bus de l’Entrepreneuriat » vont à la rencontre des habitants des QPV pour leur faire découvrir les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise et les encourager à recourir à leurs services. L’objectif étant d’assurer l’égalité d’accès à ces services dans tous les territoires et de faciliter l’identification des talents dans les QPV. 10 bus itinérants sont déjà en service et couvrent près de 260 quartiers de la politique de la ville, dans 6 régions différentes. Plus de 7 300 personnes ont ainsi pu être accueillies et près de 2 300 porteurs de projet orientés vers des acteurs locaux de l’accompagnement à la création.

Plus de 190 nouveaux quartiers touchés

Afin de renforcer l’axe entrepreneurial du plan « Quartiers 2030 », il a été décidé de déployer 11 nouveaux « Bus de l’Entrepreneuriat ». Ces bus seront affectés aux régions Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Bretagne, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Outre-mer. Ils toucheront plus de 190 quartiers de la politique de la ville, soit plus de 670 000 habitants.

Bpifrance facilitera parallèlement le partage de bonnes pratiques afin de capitaliser sur les expériences de chacun.

Pour en savoir plus :

https://bpifrance-creation.fr/

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Quel soutien de l’Assurance chômage dans la création d’entreprise ?

L’Unédic est partenaire de Bpifrance Création dans le cadre de l’édition 2023 de l’Indice entrepreneurial français sur le volet « demandeurs d’emploi ». L’objet de cette collaboration : explorer le rôle de l’Assurance chômage dans le parcours des entrepreneurs.

L’Assurance chômage propose deux dispositifs aux créateurs d’entreprise : l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) et le cumul de l’allocation d’aide au retour à l’emploi avec les revenus non-salariés perçus (ARE entrepreneurs). Le premier consiste en un versement de capital, l’autre d’un revenu de remplacement en fonction des revenus de l’activité non-salariée. Pour mieux connaître l’utilisation qui est faite de ces deux accompagnements, l’Unédic s’est associée à Bpifrance Création dans le cadre des informations fournies pour l’Indice entrepreneurial français (IEF).

4 Md€ de financement en 2022

Selon les derniers chiffres de l’IEF, la moitié des chefs d’entreprise (51 %) déclarent avoir été inscrits à Pôle emploi lors de leur dernière création ou reprise d’entreprise en 2022. 98 000 allocataires ont demandé à bénéficier de l’ARE entrepreneurs et 51 000 de l’ARCE, portant le nombre de bénéficiaires à 236 000 allocataires pour l’ARE et 71 000 pour l’ARCE cette année-là. Les dépenses d’indemnisation pour les créateurs et repreneurs d’entreprises se sont ainsi élevées à plus de 4 Md€.

Pour consulter les chiffres :

https://www.unedic.org/publications/chefs-d-entreprise-et-assurance-chomage-premiers-elements

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Des aides pour les travailleurs indépendants

Pour les personnes qui veulent exercer seul leur activité, en indépendant, Bpifrance vient de publier une fiche récapitulant les principaux dispositifs d’aide qui leur sont consacrés ainsi que les sources d’information fiables et pertinentes.

Solo, free-lance, professionnel libéral, artisan, commerçant… tous sont des travailleurs indépendants. Ils exercent leur activité seul, de manière indépendante, en leur nom et pour leur propre compte, et ils supportent seul le risque économique de leur activité. Ils sont affiliés, en principe, au régime de protection sociale des travailleurs indépendants (sauf s’ils choisissent d’exercer en SASU et sont alors considérés comme assimilés salariés). Et comme le rappelle la banque publique d’investissement Bpifrance, des aides existent pour les aider à se lancer, lesquelles peuvent prendre différentes formes selon la situation du bénéficiaire.

Accompagnement et soutien financier

Pour favoriser la création d’activités, de nombreux dispositifs d’accueil et d’accompagnement des créateurs et repreneurs existent sur tout le territoire, et dont Bpifrance a fait le relevé. Outre un accompagnement, il est possible pour les indépendants d’obtenir également un soutien financier. C’est le cas, par exemple, de l’ARCE, une aide financière accordée par France Travail correspondant à 60 % du reliquat de leurs droits à l’assurance chômage, ou encore du Prêt d’honneur solidaire, à taux zéro pour les demandeurs d’emplois, jeunes et autres porteurs de projet remplissant certaines conditions. Là aussi, Bpifrance se fait le relai des conditions à remplir et des interlocuteurs à contacter.

Pour en savoir plus :

https://bpifrance-creation.fr

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2 édition de l’Annuaire des incubateurs et accélérateurs de l’ESS

Réalisé par l’association Avise, l’Annuaire des incubateurs et accélérateurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) et de l’innovation sociale doit aider les entrepreneurs de ces secteurs à choisir l’accompagnement le plus adapté à leurs besoins.

Depuis 20 ans, l’Avise entend faire de l’économie sociale et solidaire (ESS) et de l’innovation sociale un moteur pour rendre notre économie plus durable, plus soutenable et plus humaine. Elle anime notamment un réseau national de 130 acteurs de l’accompagnement à la création de projets d’ESS et d’innovation sociale (générateurs de projets, incubateurs, plates-formes d’innovation sociale, couveuses, espaces de travail…), qui proposent près de 200 dispositifs d’accompagnement. ET pour aider les porteurs de projet à choisir le bon accompagnement selon le stade de développement de leur projet et leur territoire d’implantation, elle propose un annuaire recensant les membres de ce réseau.

Des ressources utiles

Cet annuaire propose d’abord une présentation chiffrée de l’ESS en France, des ressources utiles pour les porteurs de projets de l’ESS et un schéma avec les différentes catégories de dispositifs d’accompagnement existant selon le stade d’avancement du projet. Puis, chaque accompagnateur est présenté sous forme de fiche avec ses contacts, ses caractéristiques et ses programmes. Les structures sont classées selon leur périmètre d’intervention : la France, les 13 régions de métropole et les Outre-mer.

Pour télécharger l’annuaire :

www.avise.org

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