À l’occasion du concours « Innover à la campagne », ce sont 10 entrepreneurs qui ont été récompensés pour leur projet innovant, à impact positif sur les territoires et l’environnement et au fort potentiel de croissance.
Initié par Milan Presse et Better Life Factory, avec pour partenaire le réseau Initiative France, le concours « Innover à la campagne » a attiré près de 200 candidatures d’entrepreneurs, issus de secteurs variés. L’objectif était de valoriser les porteurs de projets qui ont choisi de rester vivre à la campagne, là où ils ont grandi, ou de quitter les grandes villes pour entreprendre où ils avaient envie de vivre. Ce concours veut mettre en avant l’histoire de ces porteurs de projets issus de différents domaines pour montrer qu’il est possible de créer des projets innovants loin des grandes métropoles. Et pourquoi pas susciter des vocations. Les lauréats vont bénéficier d’une médiatisation de leur projet à travers les médias partenaires, d’une mise en relation avec un mentor de grande entreprise et d’une participation à une rencontre regroupant toutes les entreprises nominées.
Ont ainsi été récompensées : Sabi Agri (agroéquipements électriques pour les agriculteurs aux pratiques agroécologiques), Ferme des 3 soleils (fruits secs bio), Les Jardins de Brenne (microferme en permaculture), Aromacomtois (Huiles essentielles bio de résineux du Jura), Le Mouton Givré (sac isotherme éco-responsable), Garoma (huiles essentielles bio), Locagourmand (valorisation de matières agricoles locales), Village vivant (achat de locaux vacants, rénovation et location à des entreprises de l’innovation sociale), Lainamac (laine), Distillerie du Bel air (huiles essentielles et hydrolats bio).
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Cette année, le salon Vivatech se tiendra du 16 au 19 juin à la fois en présentiel, avec plus de 500 exposants à Paris Expo Porte de Versailles, mais aussi en distantiel avec la mise en place d’un large dispositif digital innovant.
C’est le plus gros salon de la tech en Europe. Pour sa nouvelle édition, contexte sanitaire oblige, Vivatech se déroulera pour partie dans un hall de Paris Expo Porte de Versailles d’une superficie de 25 000 m². Mais aussi en digital avec la mise en place de plusieurs outils digitaux innovants. Ainsi, des chaînes de conférences proposeront de suivre en direct les moments forts du salon. Des salles de networking virtuelles permettront des rencontres, et 500 innovations seront modélisées en 3D-AR (augmented reality) pour pouvoir être présentées au public. Sans compter 3 multiplex qui seront réalisés depuis l’Asie du Sud-Est, l’Amérique du Nord et l’Afrique pour découvrir d’autres écosystèmes de la tech.
Trois journées seront réservées aux professionnels, et l’une au grand public (le samedi), avec en toile de fond cette année, le rôle de la tech dans la lutte contre le changement climatique et la question de l’inclusion dans l’univers des start-up. À cette occasion sera lancé le « Tech for good score », un outil digital qui permet de mesurer l’impact social et écologique des entreprises de la tech pour rendre accessible leur engagement réel.
Pour en savoir plus :
https://vivatechnology.com/
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Orange Ventures, le fonds corporate de capital-risque du groupe Orange, annonce qu’il va débloquer 30 millions d’euros pour des start-up engagées pour l’environnement, l’inclusion ou l’aide aux personnes.
Créé en début d’année, Orange Ventures lance son premier projet d’investissement dédié aux start-up œuvrant pour le climat (efficacité énergétique et développement durable), l’inclusion (problématiques de l’accès à l’emploi) et l’aide aux personnes (autonomie des seniors, soutien aux personnes en situation d’handicap, etc.).
Ce sont 30 millions d’euros qui vont ainsi être accordés à une quinzaine de start-up françaises ou européennes ayant un impact positif sur l’un de ces trois domaines, chacune étant dotée de 750 000 € à 3 M€.
Pour participer, les jeunes pousses doivent répondre à un certain nombre d’indicateurs qui permettront de sélectionner les start-up les plus en adéquation avec le profil recherché (intérêt financier, ambitions, potentiel en termes d’employabilité et de création d’économies durables ainsi qu’en matière de tonnes de CO2 économisées…). Outre l’enveloppe financière, les start-up lauréates bénéficieront des expertises internes d’Orange Ventures et de son carnet d’adresses pour nouer des partenariats commerciaux avec les cdivts du groupe.
Les start-up intéressées peuvent déposer leur projet sur le site d’Orange Ventures :
https://ventures.orange.com/contact/
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Comme chaque année depuis 20 ans, des créateurs d’entreprises des quartiers prioritaires vont être mis en lumière lors du concours Talent des cités, notamment pour l’impact de leur activité en termes de créations d’emplois et de lien social sur le quartier.
Organisé par le réseau d’accompagnement et d’aide à la création d’entreprise BGE, à l’initiative du ministère chargé de la Ville et de Bpifrance, le concours Talents des Cités a été créé pour valoriser les initiatives et les réussites entrepreneuriales dans les quartiers prioritaires de la ville. Cette année encore, il récompensera une trentaine de porteurs de projet ayant installé leur activité ou ayant le projet de créer une entreprise dans un tel quartier. Les lauréats régionaux se verront remettre des dotations de 1 000 à 2 000 €. Quant aux lauréats nationaux, ils recevront des dotations pouvant aller jusqu’à 7 000 € ou bénéficieront d’une campagne de visibilité média.
Pour candidater, le créateur doit être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise et remplir une demande de participation avant le 13 juin sur la plate-forme Talents des Cités. Tous seront évalués sur leur parcours, leur motivation, leur profil entrepreneurial mais aussi sur leur viabilité économique et l’impact de leur activité sur le quartier (créations d’emplois et de div social).
Pour s’inscrire :
https://talentsdescites.plateformecandidature.com/
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SkillValue, société spécialisée dans le recrutement sur le marché des nouvelles technologies, propose aux start-up un service gratuit pour faciliter leur accès aux meilleurs freelances tech.
Pas toujours facile pour une start-up de trouver le bon profil tech, surtout lorsqu’il s’agit de faire appel au freelancing. Et une fois trouvé, comment être sûr de ses compétences techniques ? Pourtant, travailler avec des collaborateurs freelances compétents est devenu aujourd’hui incontournable. SkillValue, qui dispose d’une plate-forme d’évaluation rassemblant de nombreux freelances tech d’Europe, lance une initiative destinée à soutenir les start-up à la recherche de profils IT en leur proposant un service gratuit. L’occasion pour elle de promouvoir le recours aux freelances, un mode de collaboration qui a explosé cette année avec la crise.
Comme le rappelle Alexandre Vallin, Directeur Général de SkillValue, « un grand nombre de top développeurs travaillent en freelance. Pour bien les recruter, les start-up ont besoin d’accéder à une base qualifiée et de tester leurs compétences techniques. C’est ce que propose SkillValue avec ce service gratuit ». L’entreprise va donner un libre accès à sa base de freelances et accorder la possibilité de réaliser jusqu’à 20 tests techniques par mois sur sa plate-forme d’évaluation. Elle s’engage également à offrir la première semaine de prestations du freelance sélectionné pour la première mission.
Pour en savoir plus :
https://skillvalue.com/fr/
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Pour s’adapter au contexte sanitaire, le célèbre Salon des Entrepreneurs, renommé Go Entrepreneurs, propose cette année une expérience 100 % digitale. Rendez-vous les 9 et 10 juin sur le site internet du salon.
C’est l’évènement incontournable des créateurs, start-up et dirigeants d’entreprises. Pour sa 28e édition, Go Entrepreneurs n’en finit pas d’innover : cette année, il se tient entièrement en digital, en direct depuis le siège du Groupe Les Echos-Le Parisien. Et il ne perd pas de vue son objectif habituel : permettre aux visiteurs d’accélérer leurs projets grâce à des moments d’échanges exclusifs.
Sont ainsi au programme : des conférences live avec des témoignages inspirants de dirigeants d’entreprise, des business meetings avec des experts pour faire le point sur ses projets et obtenir des bons conseils, du networking pour nouer de nouveaux contacts et échanger sur ses problématiques, des marathons pitch pour suivre des présentations publiques de projets à impact et peut-être s’en inspirer… Et bien sûr, comme tous les ans, de nombreuses personnalités du monde de l’entrepreneuriat, du sport et de la politique partageront leur vision du monde économique.
Au total, ce sont 48 heures de live en immersion dans le monde de l’entrepreneuriat, partagées avec près de 50 000 entrepreneurs. Rendez-vous derrière vos écrans les 9 et 10 juin prochains de 9h à 19h, après inscription gratuite sur le site :
https://event.go-entrepreneurs.com/paris2021
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Dans la perspective du salon Money 20/20 de septembre 2021 à Amsterdam (Pays-Bas), où plusieurs milliers d’acteurs de la FinTech seront réunis, Business France lance un appel à candidatures afin d’y exposer 11 start-up sous le pavillon France.
Money 20/20 est un évènement dédié à l’industrie du paiement et des services financiers associés, qui se tiendra cette année du 21 au 23 septembre. Investisseurs et médias s’y pressent pour rencontrer plus d’un millier de start-up, venues de plus d’une centaine de pays. Cette année encore, Business France lance un appel à candidatures à destination des start-up du secteur pour représenter la France.
11 jeunes entreprises innovantes françaises seront ainsi sélectionnées sur dossier. Les candidats doivent être des FinTech, à l’origine de solutions bancaires ou destinées au paiement, en BtoB ou BtoC. Elles auront la chance de pouvoir échanger avec d’autres professionnels, de découvrir les dernières solutions, voire de conclure de nouveaux contrats et rencontrer des partenaires ou investisseurs. Elles bénéficieront d’un espace personnalisable, d’une campagne de communication, d’un programme de rendez-vous ciblés avec les acteurs néerlandais, luxembourgeois, britanniques et irlandais, d’une aide à la préparation en ligne et en amont du salon ainsi que d’une sensibilisation à l’environnement des affaires des Pays-Bas plus particulièrement.
Pour postuler jusqu’au 28 mai 2021 :
https://extranet-btob.businessfrance.fr/prg-29205
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Le programme Les Entrep’, réseau national d’entraînement et de découverte à la création d’entreprise gratuit pour les jeunes qui veulent révéler leur potentiel entrepreneurial, remettra ses trophées le 27 mai en direct sur YouTube.
Malgré la crise, les jeunes continuent de s’intéresser à l’entrepreneuriat. La preuve avec les e-Trophées France Les Entrep’ 2021, qui récompensent des projets prometteurs de jeunes âgés de moins de 30 ans ayant bénéficié gratuitement d’un entraînement à la création d’entreprise grâce au programme Les Entrep’.
Ce 27 mai prochain à 17h sur la chaîne YouTube Les Entrep’, 15 équipes régionales vont devoir pitcher le projet qu’ils ont développé lors de leurs 5 mois de parcours. Tous ont déjà remporté le Trophée de leur antenne régionale en mars-avril, après avoir été coachés de novembre à mars par des professionnels de la création d’entreprise et guidés par des chefs d’entreprise en activité devenus leur parrain ou marraine.
Un jury de professionnels remettra le Trophée à l’équipe lauréate. Sachant que le public connecté pourra également voter en direct pour un prix « Coup de Cœur du Public ».
Pour en savoir plus :
www.lesentrep.fr
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Le French Tech Green 20 veut faire pousser des champions français de la technologie et de la transition écologique via un accompagnement personnalisé en incubateur. 20 start-up viennent d’être choisies pour la première promotion.
Accélérer le développement en France et à l’international de start-up qui deviendront, à terme, la vitrine de l’innovation responsable française, c’est l’enjeu du French Tech Green 20.
Ce programme leur permettra de bénéficier d’une visibilité renforcée et d’un accompagnement des services de l’État, notamment des financements, un développement international, des recrutements, des formations aux diverses règlementations en vigueur, des aides en achat public ainsi que l’accès à des experts et un accompagnement sur les enjeux de la green tech.
Parmi les 200 candidatures reçues, 20 viennent d’être choisies sur différents critères, notamment leur impact environnemental ou leur capacité à se développer rapidement et à grande échelle, par un jury composé d’experts. Elles sont positionnées sur des secteurs divers et pour moitié situées hors Île-de-France : Algama (microalgues alimentaires), BeFC (électricité à partir de papiers et d’enzymes), DeepKi (accompagnement dans la transition environnementale de parc immobilier), DualSun (panneaux hybrides photovoltaïques thermiques), Entech Smart Energies (intelligence des réseaux électriques), Hello Watt (plate-forme pour maîtriser ses consommations et ses factures d’énergie), Kayrros (analyse de données dans le domaine énergétique), Lactips (polymère sans plastique biosourcé et biodégradable), Lhyfe (hydrogène propre), Greenly (mesure de l’empreinte carbone des particuliers et des entreprises), Matter’up (bétons bas carbone à base d’argile crue), Metron (plate-forme d’intelligence énergétique), NamR (analyse des données du bâti français pour aider à la décision et évaluer les risques), Neoplants (plante modifiée génétiquement pour dégrader les composés organiques volatils nocifs), Ombrea (ombrières protégeant les plantes des aléas climatiques), Poly to Poly (place de marché entre industriels de la plasturgie et du recyclage), Spareka (pièces détachées), Toopi (valorisation de l’urine humaine en produits pour l’agriculture et l’industrie), Urban Canopee (corolles géantes pour ombrager les villes) et Waga Energy (injection dans le réseau de gaz de méthane issu des décharges).
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Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) vient de publier une étude révélant les premiers impacts de la crise du Covid-19 sur l’entrepreneuriat féminin.
Le constat est sans appel : selon une récente étude du Crédoc, la situation financière des indépendantes s’est plus particulièrement dégradée en cette période de crise sanitaire et elles ont plus souvent arrêté leur activité que les hommes. Alors qu’elles ne représentent que 40 % des créateurs d’entreprises, elles avaient déjà plus de difficulté à concilier vie privée/vie professionnelle et à accéder à des rémunérations similaires à leurs homologues masculins ou à une plus large palette de secteurs. La crise a encore fragilisé cet état des lieux. 57 % des entrepreneures déclarent que les revenus de leur foyer ont baissé suite à la crise sanitaire, contre 50 % des hommes à leur compte, et seulement 30 % de la population dans son ensemble. 63 % des indépendantes (qu’elles aient ou non des enfants) déclarent avoir cessé toute activité professionnelle pendant le 1er confinement. Un taux deux fois plus élevé que celui observé en moyenne chez les actifs (33 %) et chez les hommes à leur compte (30 %).
La crise du Covid-19 laisse craindre une dégradation durable de la situation des entrepreneures qui indiquent une baisse de l’attrait pour ce statut de 5 points, notamment pour sa moindre protection. Il est remplacé par le télétravail qui s’est fortement développé ces derniers mois et qui donne le sentiment d’avoir plus de souplesse et de flexibilité au travail.
Pour consulter l’étude :
www.credoc.fr
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