Quels sont les secteurs porteurs pour les start-up ?

Même si la technologie fait désormais partie de notre quotidien, Speedinvest, un fonds d’investissement européen spécialisé dans l’early stage, a identifié trois secteurs particulièrement porteurs pour la Tech de demain.

La technologie se développe partout et rapidement, y compris dans des secteurs d’activité où l’on s’y attend le moins, répondant ainsi à de nouveaux besoins. Pour Speedinvest, trois secteurs se distinguent tout de même particulièrement pour les années à venir. Le premier est celui du Climate Tech. Les start-up de ce secteur devront placer l’écologie au cœur de leur développement pour trouver des solutions réduisant l’impact du changement climatique. Elles pourront ainsi agir sur les constructions, la réduction des déchets, la consommation d’énergie…

Révolution industrielle et technologies de rupture

Autre secteur à fort potentiel de développement : l’Industrial Tech. Avec la crise sanitaire, il est apparu que l’industrie française était encore peu digitalisée, vieillissante, voire en retard sur les questions de transition écologique. Les futures start-up devront proposer des procédés innovants pour entraîner une nouvelle révolution industrielle en termes de solutions de robotique, intelligence artificielle, traçabilité des données…

Enfin, pour Speedinvest, la Deep Tech sera également un secteur clé à l’avenir. Présentes dans la santé, la physique chimie ou les sciences des matériaux, les start-up proposent des technologies dites de « rupture », nécessitant parfois des années de recherche et des investissements importants, qu’il s’agisse d’intelligence artificielle, de physique quantique ou encore de séquençage génétique.

Pour en savoir plus :

www.speedinvest.com

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Tout comprendre du marché de la reprise d’entreprise

Une masterclass est proposée aux entrepreneurs qui envisagent de reprendre une entreprise, le 7 octobre prochain de 16h15 à 17h, dans le cadre de la 7 édition de Bpifrance Inno Génération.

La reprise d’entreprise peut séduire certains profils d’entrepreneurs, notamment parce qu’elle présente plusieurs avantages par rapport à la création pure, comme par exemple celui de reprendre une structure existante dont la notoriété est déjà faite et celui d’avoir une base sur laquelle travailler pour analyser ce qui fonctionne, ce qu’il faut améliorer voire supprimer. Ou encore d’avoir une meilleure visibilité sur les perspectives de développement. Toutefois, elle nécessite d’être vigilant sur certains points, notamment lors du choix de la structure à reprendre. Un accompagnement est alors pertinent.

Comment dénicher les « bonnes affaires » ?

Dans le cadre de son événement Inno Génération, qui rassemblera créateurs d’entreprises, grands groupes, startuppers, TPE, PME, ETI, etc. autour de 400 ateliers, conférences et masterclass, BPIFrance propose aux porteurs de projets intéressés par la reprise d’entreprise de s’inscrire à la session « Tout comprendre du marché de la reprise d’entreprise ». Animée par Damien Noël, associé fondateur du cabinet Fusacq, elle permettra de mieux comprendre la reprise et tentera de répondre aux questions suivantes : Quel est le marché de la reprise d’entreprise aujourd’hui ? Y a-t-il tant d’entreprises à reprendre comme on nous le laisse entendre ? Pourquoi un dirigeant vend-il son entreprise et quelles sont les sociétés à reprendre ? Où les trouver et comment dénicher les « bonnes affaires » ?

Pour s’inscrire à la masterclasse :

big.bpifrance.fr

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Intégrer l’incubateur Atomic Labs

Créé en novembre 2020 par Contentsquare, l’Atomic Labs accompagne les jeunes start-up en phase de création. Il vient de dévoiler ses 10 dernières recrues. Comment postuler et quels sont les profils retenus ?

Le programme Atomic Labs Incubate de Contentsquare, société spécialisée dans l’Expérience Analytics, vise à aider les porteurs d’idées innovantes à développer leur projet en adéquation avec le marché de leurs produits. Les start-up choisies vont pouvoir bénéficier d’un mentorat à la fois technique (par des experts R&D et l’équipe produit) et commercial (vente/marketing) ainsi que d’un sponsor exécutif (au sein de l’équipe dirigeante de Contentsquare ou de celle d’un partenaire). Un programme personnalisé leur sera proposé pour répondre à leurs besoins stratégiques. Et elles pourront accéder au vaste réseau de cdivts et de partenaires de Contentsquare.

Pour postuler, il s’agit dans un premier temps de

remplir une fiche de projet en ligne

. Les projets retenus sont ceux qui disposent d’un siège en France, évoluent dans les domaines du Martech, Retail, ou Social Impact et sont menés par une équipe de fondateurs ambitieuse possédant une première version du produit réalisée pour formaliser l’idée.

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Créateurs, informez-vous avec l’Adie

Du 4 au 8 octobre prochains, l’Adie proposera à nouveau partout en France des évènements gratuits pour encourager, informer et conseiller les créateurs d’entreprise, en particulier les jeunes, sur les financements alternatifs au crédit bancaire.

Tout le monde peut créer son entreprise, même sans diplôme, et sans capital, quel que soit son âge. C’est le leitmotiv de l’Adie, l’Association pour le droit à l’initiative économique, qui compte quelque 160 agences réparties sur toute la France pour accompagner et aider financièrement les porteurs de projet d’entreprises. Elle propose notamment un accès au micro-crédit (maximum 10 000 € au taux de 7,45 % remboursable en 6 à 36 mois) pour les personnes qui se sont vu refuser un prêt dans le système bancaire traditionnel.

Et pendant une semaine (du 4 au 8 octobre prochains), elle mettra en place avec ses partenaires des ateliers thématiques, des forums, des journées portes ouvertes, des cafés créateurs, des webconférences, partout en France, pour sensibiliser les personnes sur l’entrepreneuriat et le rendre accessible au plus grand nombre.

Pour en savoir plus :

www.adie.org

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Le Concours i-Nov finance les projets innovants

Le Concours i-Nov, lancé par l’État via le Programme d’investissements d’avenir (PIA), permet de soutenir les projets de recherche, de développement et d’innovation des start-up françaises. La 8 édition vient de s’ouvrir.

Le gouvernement vient d’annoncer le lancement de la 8e vague du concours i-Nov. Les candidatures sont ouvertes aux start-up jusqu’au 5 octobre 2021 pour des projets de recherche, de développement et d’innovation, dont les coûts totaux se situent entre 600 000 € et 5 M€. Les lauréats pourront obtenir un cofinancement allant jusqu’à 45 % des montants. Mais pour cela, ces projets doivent s’intégrer dans l’une des 10 thématiques visées, à savoir :– Santé – Outils de modélisation et de simulation numérique pour le développement de biomédicaments– Santé – Dispositifs médicaux innovants avec une composante hardware– Adaptation de l’agriculture au changement climatique et gestion des aléas– Numérique Deep tech– French Fab – Industrie du futur– Économie circulaire y compris recyclage des métaux critiques– Performance environnementale des bâtiments– Adaptation des territoires au changement climatique– Réduction de l’empreinte environnementale du numérique– Transformer les industries culturelles et créatives et l’évènementiel par le numérique.

Pour candidater, rendez-vous sur :

www.bpifrance.fr/nos-appels-a-projets-concours/appel-a-projets-concours-dinnovation-i-nov

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Weepo, une plate-forme pour se lancer en portage

À la fois souple et sécurisant, le portage salarial est une possibilité pour créer son activité. Mais basé sur une relation à trois, il peut parfois paraître complexe à mettre en place. Weepo propose une plate-forme pour faciliter l’opération.

Vous voulez lancer votre activité, mais vous hésitez encore à créer une entreprise ? Le portage salarial est peut-être fait pour vous. À mi-chemin entre le statut d’entrepreneur et celui de salarié, il permet de développer une activité professionnelle indépendante via une relation tripartite : les cdivts règlent les prestations à une société de portage qui reverse au travailleur indépendant les sommes sous forme de salaire, dans le cadre d’un contrat de travail, moyennant le paiement d’une commission.

Pour simplifier la mise en place de ce processus et diminuer le temps passé par le travailleur indépendant en interactions administratives avec le cdivt et l’entreprise de portage, Weepo a imaginé le portage salarial « nouvelle génération » : tous les process sont automatisés pour garantir un fonctionnement simple et rapide via une plate-forme où collaborent les différents intervenants. Ce qui permet, en outre, une plus grande transparence dans les coûts. Cette start-up, qui est reconnue comme la première EPS labellisée French Tech et comme Jeune Entreprise Innovante, est incubéee chez Station F et soutenue par Bpifrance.

Pour en savoir plus :

https://weepo.fr/

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La micro-entreprise pour se lancer dans l’entrepreneuriat

À l’occasion de la 7 édition de Bpifrance Inno Génération (BIG), le 7 octobre prochain, une Masterclass animée par l’Adie sera consacrée à la micro-entreprise. L’occasion de mieux connaître ce statut, idéal pour lancer son activité.

Le Bpifrance Inno Génération est le plus grand rassemblement business d’Europe. Il propose pendant une journée des ateliers et conférences à destination des entrepreneurs sur des thématiques variées (relance, climat, deeptech, création d’entreprise, international, innovation). Cette année, une Masterclass sera consacrée spécialement à la micro-entreprise, et plus précisément à son fonctionnement et son intérêt pour tester son idée et se lancer dans l’entrepreneuriat. Selon Bpifrance, en effet, le statut de la micro-entreprise est peu risqué. Il permet d’exercer son activité indépendante facilement, de façon régulière ou ponctuelle, en minimisant les démarches et les coûts.

Pour en savoir plus et s’inscrire :

https://www.bpifrance.fr/nos-evenements/bpifrance-inno-generation-le-7-octobre-2021

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L’envie d’entreprendre toujours présente chez les étudiants

Alors que la crise sanitaire et économique sévit depuis plusieurs mois, l’envie d’entreprendre est toujours présente chez les jeunes. C’est ce que démontre une étude publiée par le CIC et le Moovjee consacrée à la vision qu’ont les étudiants de l’entrepreneuriat.

Selon l’étude réalisée par l’institut OpinionWay pour Moovjee et CIC publiée en juin dernier, 42 % des étudiants sondés déclarent vouloir un jour créer ou reprendre une entreprise. 70 % pensent d’ailleurs le faire rapidement après la fin de leurs études. Pour 91 %, il est en effet difficile de mener de front entrepreneuriat et cours. Leurs atouts pour créer résident principalement dans leur capacité de travail (44 %), leur autonomie (38 %) et leur enthousiasme (37 %), pour compenser leur manque de moyens financiers (64 %), d’expérience (49 %) et de confiance du marché (37 %).

Leur volonté d’entreprendre provient principalement de leur besoin de s’engager et d’agir pour un monde et une économie plus durables, qu’il s’agisse d’égalité femmes-hommes (34 %), de bien-être au travail (32 %) ou de lutte contre le réchauffement climatique (26 %). 79 % pensent que créer son entreprise est un moyen efficace pour changer l’économie.

49 % voient tout de même l’entrepreneuriat comme une prise de risques, mais pour 49 % qu’il est aussi source d’opportunités. Enfin, 4 étudiants sur 6 connaissent le mentorat et 16 % pensent qu’il est nécessaire d’être aidé d’un entrepreneur pour avancer dans leur démarche.

Pour consulter l’étude :

www.cic.fr

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Quel financement pour les créations de TPE en France ?

L’Observatoire du Financement des Entreprises vient de diffuser son dernier rapport sur les fonds propres des TPE et PME françaises. On y apprend notamment que les schémas de financement varient fortement selon la nature du projet.

Le rapport de l’Observatoire, relayant une enquête d’Initiative France, indique que le plan de financement d’une entreprise en reprise est près de deux fois plus élevé (167 500 €) qu’en création (91 000 €). Il est composé en moyenne de 24 % d’apport personnel (ou de love money), 8 % de prêt d’honneur et 68 % de prêt bancaire.

Mais globalement le rapport note que les entreprises françaises doivent renforcer leurs fonds propres, c’est un facteur important de résistance à la crise. Près d’une TPE sur 5 présente des fonds propres négatifs ou nuls, et cette fragilisation est plus marquée pour les entreprises de moins de 18 mois d’existence. Le rapport rappelle également que les petites structures confrontées à des besoins de consolidation de leurs apports pour obtenir un prêt bancaire peuvent bénéficier de prêts d’honneur et d’un accompagnement spécifique par des réseaux d’accompagnement à la création et la reprise d’entreprise.

Pour consulter le rapport :

https://mediateur-credit.banque-france.fr

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Les femmes de plus en plus nombreuses à vouloir entreprendre

Selon le 2 baromètre international Veuve Clicquot sur l’entrepreneuriat féminin, la crise n’a en rien modifié la volonté des femmes d’entreprendre. Au contraire ! Et leur objectif est clair : gagner de l’argent.

Si l’on pensait que la crise sanitaire allait freiner les velléités de création d’entreprise chez les femmes, c’est raté. Selon le baromètre Veuve Cliquot réalisé en ligne entre novembre 2020 et janvier 2021 dans 17 pays (France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, États-Unis, Canada, Mexique, Nigéria, Afrique du Sud, Japon, Hong Kong, Corée du Sud, Australie), elles sont 38 % à souhaiter entreprendre, soit +10 % par rapport à 2019. Un tiers d’entre elles pensent même au contraire que la crise a renforcé leur envie de monter leur boîte ! Du point de vue motivations, elles citent en premier lieu gagner de l’argent (30 %), puis gagner en reconnaissance sociale (27 %) et donner du sens à leur vie professionnelle (22 %).

Elles reconnaissent tout de même être confrontées à certaines difficultés, notamment la conciliation vie professionnelle/vie personnelle. Et elles déplorent aussi l’absence des femmes dans certains secteurs comme la tech, où elles ne sont que 2 % à percer…

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