Financement des start-up : la mixité progresse

Le Boston Consulting Group (BCG) vient de publier sa deuxième édition du baromètre consacrée aux conditions d’accès au financement des femmes créatrices de start-up. Elle montre que des actions mises en place commencent à produire leurs effets.

Il y a un peu plus d’un an, SISTA, un collectif de femmes pour imposer la mixité dans l’économie numérique, et le Conseil national du numérique (CNNum) signaient une charte prévoyant des actions en faveur des femmes start-upeuses à destination des fonds signataires de la Charte. Parmi leurs objectifs : que plus de fonds soient déployés auprès de start-up fondées par des femmes. Selon le 2e baromètre du BCG, il semble que la charte commence à porter ses fruits. En effet, en un an, la part des start-up fondées par des femmes (ou des équipes mixtes) a gagné 4 points pour atteindre 21 %. L’écart moyen de financement s’est réduit de 8 % entre les équipes fondatrices masculines et féminines. Et les fonds signataires sont 3 fois plus nombreux à prendre en compte le genre dans les dossiers d’investissements qui leur sont proposés.

En revanche, les start-up fondées par des équipes exclusivement masculines représentent toujours plus de 90 % des fonds levés en 2020. Alors pourtant que les start-up fondées ou co-fondées par des femmes rapportent 2,5 fois plus que celles fondées exclusivement par des hommes ! Il reste donc encore du chemin à parcourir pour réduire les inégalités d’accès au financement des start-up.

Pour consulter le rapport :

www.bcg.com/fr

© Les Echos Publishing 2021

Un concours pour soutenir les projets bio

Pour la 3 année consécutive, le Natexbio Challenge récompensera des porteurs de projets en faveur de la bio et des solutions innovantes liées à la transformation ou à la distribution de produits bio.

Même si le secteur du bio en France se développe de plus en plus, Natexbio, la Fédération des entreprises de transformation et de distribution de produits biologiques et écologiques, veut donner un coup de pouce aux créateurs qui se lancent et innovent dans ce domaine. Et pour donner de la visibilité à ces nouveaux projets, elle a créé le concours Natexbio Challenge, un tremplin pour les porteurs de projets bio innovants qui leur permettra d’accélérer le développement de leur entreprise et d’accéder au réseau Natexbio.

Dix projets seront ainsi sélectionnés et auditionnés devant un jury de professionnels. Ces projets seront évalués en fonction d’un certain nombre de critères tels que l’originalité, l’innovation et l’écoconception du projet bio proposé, la pertinence de la proposition de valeurs pour le consommateur ou encore l’impact sociétal et social de l’entreprise.

Les trois lauréats remporteront une subvention qui les aidera à concrétiser leur projet (15 000 € pour le 1er prix, 6 000 € pour le 2e et 4 000 € pour le 3e). Ils auront également à leur disposition un stand lors de la prochaine édition du salon Natexpo, qui se déroulera du 24 au 26 octobre 2021 à Paris, et bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par la fédération.

Pour participer, le dossier de candidature doit être finalisé en ligne avant la date limite du 31 mars 2021.

Pour en savoir plus :

https://natexbiochallenge.com/

© Les Echos Publishing 2021

Agropole récompense la création d’entreprise innovante dans l’agroalimentaire

Pour sa 28 édition, le concours national Agropole alloue 60 000 € de dotation pour des projets innovants de création d’entreprise dans le domaine de l’agroalimentaire, qu’il s’agisse de production, de process ou de services agroalimentaires.

Depuis 1994, le concours national Agropole récompense l’innovation agroalimentaire. Cette année, 10 000 € seront remis à chaque lauréat, un stand au SIAL (Salon international de l’alimentation) aux 2 premiers, une visibilité dans la presse professionnelle et nationale, une prestation d’analyse sensorielle d’une valeur maximale de 2 400 € TTC réalisée par Agrotec, et un accompagnement juridique par EY (cabinet d’audit financier et de conseil).

Pour participer, il faut être un créateur d’entreprise ou une TPE ou une PME agroalimentaire innovante de moins de 3 ans au 30 avril 2021. La sélection porte principalement sur le caractère novateur et la vocation industrielle du projet, sa viabilité économique, la qualité du produit, du process ou du service, ainsi que sur la qualité entrepreneuriale des candidats et de leur motivation.

Les candidatures sont soumises à un jury composé de grands noms de l’agroalimentaire, de la distribution et de l’accompagnement à la création d’entreprise comme Bonduelle, Fleury Michon, Sodexo, Leclerc, ou encore Bpifrance.

La date limite d’inscription est fixé au 30 avril 2021. Après une phase de sélection, les 6 finalistes seront présentés fin septembre devant le jury au Sénat.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le

site d’Agrople

© Les Echos Publishing 2021

Un incubateur pour les entrepreneurs de banlieue

AirStarter est un programme d’incubation qui propose accompagnement et formation aux entrepreneurs des banlieues. Son objectif : valoriser l’aspect innovant et la diversité des profils au sein des quartiers populaires.

Parce que l’entrepreneuriat est un tremplin vers la réussite professionnelle et l’épanouissement personnel mais qu’il rencontre de nombreux obstacles dans les quartiers populaires, Time2Start, spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs, a choisi de lancer AirStarter, un programme d’incubation en ligne, spécifique pour les entrepreneurs des banlieues.

Ce programme permet en amont de bénéficier d’un diagnostic des besoins de l’entrepreneur (stade d’avancement du projet, problématiques, situation, besoins…) afin de créer une interface personnalisée avec des parcours d’accompagnements précis. L’entrepreneur pourra alors accéder à des vidéos et des challenges pour avancer sur son projet. Un outil de suivi intégré permettra de voir son évolution. En fonction de son engagement, il pourra ensuite solliciter différents conseils (consultants seniors, expert-comptable ou juridique, coach business ou développement personnel, expert métier digital, communication…). Des formations sont également proposées pour apprendre aux porteurs de projet à structurer leur projet.

Pour en savoir plus, reendez-vous sur le site de

Time2Start

.

© Les Echos Publishing 2021

Créations d’entreprises : les villes les plus dynamiques

Souhaitant réaliser un panorama des conséquences de la crise sanitaire, Legalstart a étudié la dynamique économique des 50 plus grandes villes de France en 2020, permettant ainsi de dresser un état des lieux des communes qui tirent leur épingle du jeu.

À partir des données disponibles sur Infogreffe.fr, Legalstart s’est intéressé aux informations des 50 plus grandes villes françaises, avant et pendant la crise sanitaire. Pour chaque ville, une balance des créations et des fermetures d’entreprises a été établie pour obtenir un solde pour 1 000 habitants, permettant ainsi de classer les villes les plus dynamiques en 2020. Globalement, sur l’ensemble des 50 villes étudiées, même si le nombre de créations d’entreprise a chuté pendant le premier confinement, il s’est redressé sur le reste de l’année. Et le nombre de fermetures d’entreprises a connu parallèlement un ralentissement, donnant au final une balance positive. C’est le cas, par exemple, de Marseille (+14 % de créations, -48 % de fermetures par rapport à 2019), de Lyon (+13 % de créations, -46 % de fermetures), d’Aix-en-Provence (+7 % de créations et -20 % de fermetures) ou encore d’Amiens (+12 % de créations, -1 % de fermetures).

Plusieurs villes enregistrent tout de même une augmentation du nombre de fermetures d’entreprises avec une diminution du nombre de créations d’entreprises par rapport à l’année précédente. C’est le cas notamment de Strasbourg (-12 % de créations, +41 % de fermetures), de Reims (-15 % de créations, +112 % de fermetures), de Saint-Etienne (-10 % de créations, +12 % de fermetures) ou encore de Toulon (-20 % de créations, +86 % de fermetures).

Enfin, certaines villes enregistrent soit à la fois une diminution du nombre de créations et de fermetures, soit une augmentation des deux. C’est notamment le cas, par exemple, de Toulouse (-12 % de créations, -12 % de fermetures), ou de Limoges (+1 % de créations, +24 % de fermetures).

Au final, si l’on observe le solde pour 1 000 habitants, Lyon arrive en tête du classement suivie d’Aix-en-Provence, puis de Créteil. Tandis que Nîmes, Reims et Saint-Denis occupent les dernières places.

Pour consulter les résultats :

https://www.legalstart.fr/

© Les Echos Publishing 2021

Un sommet pour « Entreprendre au Féminin »

La troisième édition du sommet « Entreprendre au Féminin » a lieu en ce moment et durera jusqu’au 14 mars 2021. Au programme : 27 conférences en ligne pour prouver aux femmes que tout est possible !

« Le meilleur atout pour un entrepreneur, c’est d’être entouré, écouté, et compris par les bonnes personnes ! », selon Morgane Février, organisatrice de ce sommet virtuel francophone pour les femmes entrepreneures.

Depuis mars 2019, elle propose chaque année, sur 10 jours, trois conférences par jour, accessibles gratuitement en ligne une fois l’inscription finalisée, sur des sujets ayant trait au business, mais aussi à la famille ou encore au bien-être. Ainsi, par exemple, parmi les thèmes annoncés cette année, on trouve des conférences consacrées à « Prendre soin de soi quand on est maman et businesswoman », « La force de l’intelligence collective pour booster son activité entrepreneuriale », « Comment faire le tri quand on a trop d’idées ? », « Oser tout lâcher et suivre son ambition » ou encore « Comment passer de mère de famille rangée à entrepreneure libre ? »

L’objectif est de rassembler car être entrepreneure, indépendante, coach, consultante, ou experte dans un domaine d’activité est très souvent synonyme de solitude. De se connecter également, pour pouvoir travailler ensemble, co-créer, rencontrer des futures partenaires, des associées. Et d’apprendre grâce à internet qui permet de partager ses connaissances. De quoi inspirer et mettre le pied à l’étrier pour celles qui hésitent encore à se lancer !

Pour en savoir plus :

www.entreprendre-au-feminin.com

© Les Echos Publishing 2021

La French Tech, premier écosystème de l’UE en termes de levées de fonds

Avec 620 levées de fonds réalisées en 2020 par les start-up françaises pour un montant total de 5,4 milliards d’euros, l’Hexagone devient le premier écosystème d’Europe, devant l’Allemagne.

Ces bons résultats ont été annoncés par le secrétaire d’État au numérique : pour la première fois, la France passe devant l’Allemagne et devient le premier écosystème tech de l’Union européenne (UE) ! Il faut dire que la France a été le premier pays européen à présenter un plan d’urgence de 4 Md€ à destination des start-up, complété en juin dernier par un plan d’aide d’1,2 Md€, soit plus de 7 Md€ au total investis dans le secteur du numérique, via le dispositif France Relance porté par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.

Et les résultats sont là : non seulement trois nouvelles licornes ont émergé (des entreprises valorisées à plus de 1 Md$), à savoir Contentsquare, Mirakl et Voodoo, mais, plus globalement, tout l’écosystème en a profité. Ainsi, entre 2019 et 2020, les levées de fonds ont augmenté de 7 % en France (contre -14 % en Allemagne), et les chiffres pour les levées de fonds, d’un montant de plus de 50 M€, sont en progression de 89 % !

© Les Echos Publishing 2021

Lancement du Prêt d’honneur Création-Reprise

La Bpifrance propose, depuis quelques jours, un nouveau dispositif destiné à renforcer les fonds des porteurs de projet de création, développement ou reprise d’entreprise suivis par un opérateur d’accompagnement.

Pour aider les porteurs de projet dans le cadre de leur création ou de reprise d’une entreprise, Bpifrance met en place un dispositif destiné à couvrir leurs besoins. Concrètement, il s’agit d’accéder à un prêt d’honneur à taux zéro (sans garantie sur les actifs de l’entreprise ou du dirigeant), d’une durée de 1 à 7 ans (avec un différé d’amortissement modulable entre 0 et 18 mois), d’un montant compris entre 1 000 et 80 000 €. Son coût est réduit au minimum : pas de frais de dossier, pas d’assurance décès PTIA exigée, pas de pénalité de remboursement anticipé.

Ce prêt d’honneur s’adresse à toutes les personnes physiques résidentes fiscales françaises qui veulent créer, développer ou reprendre une entreprise, à condition qu’elles bénéficient déjà d’un prêt d’honneur de leur opérateur d’accompagnement, qu’elles soient actionnaire de leur entreprise (et pas seulement représentant légal), et qu’elles ne soient pas être inscrites au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers.

Il peut concerner tout type d’entreprise : sociétés de capitaux, entreprises individuelles, micro-entreprises… (sauf associations, fondations et SCI), sous réserve qu’elles ne fassent pas l’objet d’une procédure collective d’insolvabilité.


À noter : certains secteurs d’activités sont exclus (exportation, agriculture, pêche et aquaculture, promotion et location immobilière ou intermédiation financière).

Ce prêt doit être demandé auprès de l’un des réseaux d’accompagnement et de financement agréés par Bpifrance (Adie, Initiative France ou Réseau Entreprendre).

© Les Echos Publishing 2021

Lancement du programme « Les ambitieuses Tech for Good »

Pour la quatrième année consécutive, La Ruche, réseau national d’incubateurs d’entreprises, recrute des femmes entrepreneures portant un projet dans les nouvelles technologies, pour son programme « Les ambitieuses Tech for good ».

Parce que les femmes ne sont que 9 % des entrepreneurs dans le secteur des nouvelles technologies, alors qu’elles sont près de 70 % à considérer l’entrepreneuriat comme plus épanouissant que le salariat, La Ruche veut réduire les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’innovation. Elle a lancé, il y a 4 ans, un programme d’accompagnement pour les femmes venant de toute la France : « Les ambitieuses Tech for good ».

Pour y participer, outre être une femme, il faut proposer une solution innovante à développer, répondre à un enjeu de société majeur et avoir réalisé sa preuve de concept. Les candidatures sont à envoyer avant le 24 mars 2021.

Les femmes présélectionnées pourront suivre 2 jours de formation gratuite pour travailler leur stratégie de développement, à Paris en avril. Puis, au moins 10 lauréates seront retenues pour bénéficier d’un programme de 9 mois afin d’approfondir leur projet. Ce programme leur permettra non seulement d’accéder à l’espace de travail collaboratif et spécialisé dans l’entrepreneuriat responsable, mais aussi de pouvoir être suivies en ligne avec accès à la communauté d’entraide numérique développée par La Ruche. Et surtout d’intégrer le programme d’accélération sur-mesure assuré par La Ruche qui comprend des sessions de mentorat, des jours de workshop, des mises en relation avec des experts et une préparation intensive pour passer du business plan à la levée de fonds. Un prix « coup de pouce » est également remis à la fin de l’accélération. De quoi booster son projet !

Pour en savoir plus :

https://la-ruche.net/

© Les Echos Publishing 2021

Une aide pour favoriser la création en territoire ultramarin

Mis en place par le gouvernement dans le cadre du plan de relance, le Projet initiative jeunes (PIJ) doit permettre de soutenir la création ou la reprise d’entreprises par des jeunes de 18 à 30 ans dans les territoires ultra-marins.

Le Projet Initiative Jeunes (PIJ) consiste en une aide financière qui peut aller jusqu’à 9 378 €, exonérée de charges sociales et fiscales, selon les caractéristiques du projet et du nombre de personnes physiques bénéficiaires. Cette aide est versée en deux fois : une première partie (maximum 80 %) au moment de la création ou de la reprise de l’entreprise, la seconde 6 mois plus tard. Elle peut être consacrée notamment au financement de formations ou de conseils nécessaires à la mise en œuvre et au développement du projet considéré via des organismes spécialisés (ADIE, Initiative France, France Active, Boutiques de gestion, couveuses d’entreprises, organismes locaux, consulaires, etc.).

Pour en bénéficier, il faut avoir entre 18 et 30 ans, et porter un projet de création ou de reprise d’une entreprise dont le siège et l’établissement principal se situent dans un département d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon).

La demande se fait par dossier auprès de la

Direccte

, préalablement à la création ou à la reprise de l’entreprise.


À noter : l’aide est cumulable avec d’autres aides à la création ou la reprise d’entreprise, comme l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) ou l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce).

© Les Echos Publishing 2021