Un accélérateur pour les start-up du secteur spatial

Amazon Web Services (AWS) lance son accélérateur à destination des start-up du domaine spatial pour les aider à résoudre les défis de l’industrie spatiale. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 21 avril.

Baptisé AWS Space Accelerator, ce programme propose de soutenir les entreprises pendant quatre semaines pour les aider dans leur recherche et développement ainsi que dans leur croissance via la plateforme AWS. Celle-ci fournira des ressources techniques, commerciales et de mentorat aux 10 start-up sélectionnées pour cette première session qui se tiendra en juin prochain.

Ce programme est monté en collaboration avec Seraphim, un groupe d’investissement du secteur du spatial. Outre l’accompagnement de quatre semaines, il prévoit l’attribution de crédits à dépenser sur AWS Activate, pour des montants pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars.

Pour postuler, les jeunes pousses ont jusqu’au 21 avril 2021, quel que soit leur stade de développement. Seront privilégiées celles qui ont une mission bien définie et une position unique, qui travaillent sur des technologies destinées au spatial ou sur des données spatiales (observation de la Terre, électronique, robotique, lancement et livraison d’engins spatiaux, matériel et logiciels destinés aux engins spatiaux, opérations de fabrication et de lancement de lancement…).

Pour postuler, cliquer

ici

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Un guichet unique électronique pour les formalités de création d’entreprise

Le guichet unique électronique pour la réalisation des formalités des entreprises, créé par la loi Pacte de 2019, est en place depuis le 1 avril 2021. Il se substituera à terme aux centres de formalités des entreprises (CFE).

Lorsqu’il s’agit de réaliser les formalités pour créer son entreprise (ou encore pour modifier sa situation juridique ou la radier), différents organismes sont concernés, qu’il s’agisse des chambres de commerce et d’industrie, des greffes des tribunaux de commerce, des chambres d’agriculture, des chambres de métiers et de l’artisanat, de l’Urssaf ou encore des services des impôts des entreprises. Jusqu’à présent, ces formalités devaient être accomplies auprès d’un CFE (Centre de formalités des entreprises). Pour simplifier et moderniser ces démarches administratives, la loi Pacte du 22 mai 2020 a choisi de remplacer les CFE existants par un seul organisme sous forme de guichet unique électronique. Ce guichet sera l’interface entre les déclarants et les différents organismes destinataires des informations ainsi collectées.

C’est l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) qui a été choisi comme opérateur et gestionnaire du guichet, lancé officiellement le 1er avril dernier. Un décret du 18 mars 2021 prévoit une période de transition jusqu’au 31 décembre 2022. Et au 1er janvier 2023, seul l’INPI sera compétent pour recevoir les formalités des entreprises relatives à la création, à la modification de situation et à la cessation d’activité des entreprises, les CFE ne seront plus aptes à s’occuper de ces formalités.

Pour accéder au guichet :

https://www.guichet-entreprises.fr/fr


Décret n° 2021-300 du 18 mars 2021, JO du 21

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Start-up, dépassez le « clash du cash » !

WeLike, premier Réseau de financement de l’innovation de France, propose un webinaire réservé aux entrepreneurs et à leurs investisseurs sur le thème du cash, et plus précisément sur les clés du succès pour une levée de fonds réussie.

Bien sûr, le cash reste le nerf de la guerre pour une start-up. Mais selon WeLike, l’entrepreneur doit viser plus loin et l’investisseur doit l’accompagner plus près. Pour réussir, il faut allier à la fois la chance, le travail, une bonne vision entrepreneuriale et un bon suivi de l’investissement. C’est pour développer ce point de vue que le réseau propose un webinaire « Entrepreneurs V Investisseurs : Dépasser le clash du cash » le jeudi 8 avril 2021, de 16h30 à 17h30, par visioconférence sur simple inscription.

Au programme : marché du capital-innovation, process de levée de fonds, prise de parole en public, business model et business plan, pacte d’actionnaires et valorisation, fiscalité de l’entrepreneuriat…

Pour s’inscrire au webinaire,

cliquez ici

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Ma Cycloentreprise accompagne les entrepreneurs qui lancent leur business à vélo

On peut être entrepreneur et soucieux de l’impact de son activité sur l’écologie. C’est à eux que s’adressent l’Adie et Les Boîtes à Vélo France en proposant un programme gratuit pour conseiller et financer ceux qui optent pour la cyclomobilité.

Le programme Ma Cycloentreprise, porté par Eni Gas & Power France, est issu d’un appel à programmes du ministère de la Transition écologique pour développer des formes de mobilité alternatives. Il s’appuie sur deux associations : Les Boîtes à Vélo, qui promeuvent le travail et l’entrepreneuriat à vélo, et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), qui finance et accompagne des créateurs d’entreprise qui n’ont pas accès au crédit bancaire. Leur objectif est d’agir en faveur de l’environnement en facilitant le passage au vélo des entrepreneurs et des candidats à la création d’entreprise qui, pour leur activité, ont besoin d’effectuer des trajets professionnels courts. Il peut s’agir d’entreprises de nettoyage de locaux, d’organisation de teambuildings, de traiteurs itinérants ou encore de paysagistes…

Des formations gratuites sont ainsi dispensées régulièrement et gratuitement dans 15 villes de France (Angers, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lille, Rouen, Orléans, Tours, Montpellier, Toulouse, Marseille, Lyon, Grenoble, Strasbourg et Paris). Un suivi personnalisé est ensuite proposé pour le choix du matériel adapté aux usages professionnels. Et des financements (via l’accès à un micro-crédit et à une prime) peuvent être accordés pour acheter un vélo et une remorque, par exemple.

Pour en savoir plus :

https://macycloentreprise.fr/

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Financement des start-up : la mixité progresse

Le Boston Consulting Group (BCG) vient de publier sa deuxième édition du baromètre consacrée aux conditions d’accès au financement des femmes créatrices de start-up. Elle montre que des actions mises en place commencent à produire leurs effets.

Il y a un peu plus d’un an, SISTA, un collectif de femmes pour imposer la mixité dans l’économie numérique, et le Conseil national du numérique (CNNum) signaient une charte prévoyant des actions en faveur des femmes start-upeuses à destination des fonds signataires de la Charte. Parmi leurs objectifs : que plus de fonds soient déployés auprès de start-up fondées par des femmes. Selon le 2e baromètre du BCG, il semble que la charte commence à porter ses fruits. En effet, en un an, la part des start-up fondées par des femmes (ou des équipes mixtes) a gagné 4 points pour atteindre 21 %. L’écart moyen de financement s’est réduit de 8 % entre les équipes fondatrices masculines et féminines. Et les fonds signataires sont 3 fois plus nombreux à prendre en compte le genre dans les dossiers d’investissements qui leur sont proposés.

En revanche, les start-up fondées par des équipes exclusivement masculines représentent toujours plus de 90 % des fonds levés en 2020. Alors pourtant que les start-up fondées ou co-fondées par des femmes rapportent 2,5 fois plus que celles fondées exclusivement par des hommes ! Il reste donc encore du chemin à parcourir pour réduire les inégalités d’accès au financement des start-up.

Pour consulter le rapport :

www.bcg.com/fr

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Un concours pour soutenir les projets bio

Pour la 3 année consécutive, le Natexbio Challenge récompensera des porteurs de projets en faveur de la bio et des solutions innovantes liées à la transformation ou à la distribution de produits bio.

Même si le secteur du bio en France se développe de plus en plus, Natexbio, la Fédération des entreprises de transformation et de distribution de produits biologiques et écologiques, veut donner un coup de pouce aux créateurs qui se lancent et innovent dans ce domaine. Et pour donner de la visibilité à ces nouveaux projets, elle a créé le concours Natexbio Challenge, un tremplin pour les porteurs de projets bio innovants qui leur permettra d’accélérer le développement de leur entreprise et d’accéder au réseau Natexbio.

Dix projets seront ainsi sélectionnés et auditionnés devant un jury de professionnels. Ces projets seront évalués en fonction d’un certain nombre de critères tels que l’originalité, l’innovation et l’écoconception du projet bio proposé, la pertinence de la proposition de valeurs pour le consommateur ou encore l’impact sociétal et social de l’entreprise.

Les trois lauréats remporteront une subvention qui les aidera à concrétiser leur projet (15 000 € pour le 1er prix, 6 000 € pour le 2e et 4 000 € pour le 3e). Ils auront également à leur disposition un stand lors de la prochaine édition du salon Natexpo, qui se déroulera du 24 au 26 octobre 2021 à Paris, et bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par la fédération.

Pour participer, le dossier de candidature doit être finalisé en ligne avant la date limite du 31 mars 2021.

Pour en savoir plus :

https://natexbiochallenge.com/

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Agropole récompense la création d’entreprise innovante dans l’agroalimentaire

Pour sa 28 édition, le concours national Agropole alloue 60 000 € de dotation pour des projets innovants de création d’entreprise dans le domaine de l’agroalimentaire, qu’il s’agisse de production, de process ou de services agroalimentaires.

Depuis 1994, le concours national Agropole récompense l’innovation agroalimentaire. Cette année, 10 000 € seront remis à chaque lauréat, un stand au SIAL (Salon international de l’alimentation) aux 2 premiers, une visibilité dans la presse professionnelle et nationale, une prestation d’analyse sensorielle d’une valeur maximale de 2 400 € TTC réalisée par Agrotec, et un accompagnement juridique par EY (cabinet d’audit financier et de conseil).

Pour participer, il faut être un créateur d’entreprise ou une TPE ou une PME agroalimentaire innovante de moins de 3 ans au 30 avril 2021. La sélection porte principalement sur le caractère novateur et la vocation industrielle du projet, sa viabilité économique, la qualité du produit, du process ou du service, ainsi que sur la qualité entrepreneuriale des candidats et de leur motivation.

Les candidatures sont soumises à un jury composé de grands noms de l’agroalimentaire, de la distribution et de l’accompagnement à la création d’entreprise comme Bonduelle, Fleury Michon, Sodexo, Leclerc, ou encore Bpifrance.

La date limite d’inscription est fixé au 30 avril 2021. Après une phase de sélection, les 6 finalistes seront présentés fin septembre devant le jury au Sénat.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le

site d’Agrople

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Un incubateur pour les entrepreneurs de banlieue

AirStarter est un programme d’incubation qui propose accompagnement et formation aux entrepreneurs des banlieues. Son objectif : valoriser l’aspect innovant et la diversité des profils au sein des quartiers populaires.

Parce que l’entrepreneuriat est un tremplin vers la réussite professionnelle et l’épanouissement personnel mais qu’il rencontre de nombreux obstacles dans les quartiers populaires, Time2Start, spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs, a choisi de lancer AirStarter, un programme d’incubation en ligne, spécifique pour les entrepreneurs des banlieues.

Ce programme permet en amont de bénéficier d’un diagnostic des besoins de l’entrepreneur (stade d’avancement du projet, problématiques, situation, besoins…) afin de créer une interface personnalisée avec des parcours d’accompagnements précis. L’entrepreneur pourra alors accéder à des vidéos et des challenges pour avancer sur son projet. Un outil de suivi intégré permettra de voir son évolution. En fonction de son engagement, il pourra ensuite solliciter différents conseils (consultants seniors, expert-comptable ou juridique, coach business ou développement personnel, expert métier digital, communication…). Des formations sont également proposées pour apprendre aux porteurs de projet à structurer leur projet.

Pour en savoir plus, reendez-vous sur le site de

Time2Start

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Créations d’entreprises : les villes les plus dynamiques

Souhaitant réaliser un panorama des conséquences de la crise sanitaire, Legalstart a étudié la dynamique économique des 50 plus grandes villes de France en 2020, permettant ainsi de dresser un état des lieux des communes qui tirent leur épingle du jeu.

À partir des données disponibles sur Infogreffe.fr, Legalstart s’est intéressé aux informations des 50 plus grandes villes françaises, avant et pendant la crise sanitaire. Pour chaque ville, une balance des créations et des fermetures d’entreprises a été établie pour obtenir un solde pour 1 000 habitants, permettant ainsi de classer les villes les plus dynamiques en 2020. Globalement, sur l’ensemble des 50 villes étudiées, même si le nombre de créations d’entreprise a chuté pendant le premier confinement, il s’est redressé sur le reste de l’année. Et le nombre de fermetures d’entreprises a connu parallèlement un ralentissement, donnant au final une balance positive. C’est le cas, par exemple, de Marseille (+14 % de créations, -48 % de fermetures par rapport à 2019), de Lyon (+13 % de créations, -46 % de fermetures), d’Aix-en-Provence (+7 % de créations et -20 % de fermetures) ou encore d’Amiens (+12 % de créations, -1 % de fermetures).

Plusieurs villes enregistrent tout de même une augmentation du nombre de fermetures d’entreprises avec une diminution du nombre de créations d’entreprises par rapport à l’année précédente. C’est le cas notamment de Strasbourg (-12 % de créations, +41 % de fermetures), de Reims (-15 % de créations, +112 % de fermetures), de Saint-Etienne (-10 % de créations, +12 % de fermetures) ou encore de Toulon (-20 % de créations, +86 % de fermetures).

Enfin, certaines villes enregistrent soit à la fois une diminution du nombre de créations et de fermetures, soit une augmentation des deux. C’est notamment le cas, par exemple, de Toulouse (-12 % de créations, -12 % de fermetures), ou de Limoges (+1 % de créations, +24 % de fermetures).

Au final, si l’on observe le solde pour 1 000 habitants, Lyon arrive en tête du classement suivie d’Aix-en-Provence, puis de Créteil. Tandis que Nîmes, Reims et Saint-Denis occupent les dernières places.

Pour consulter les résultats :

https://www.legalstart.fr/

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Un sommet pour « Entreprendre au Féminin »

La troisième édition du sommet « Entreprendre au Féminin » a lieu en ce moment et durera jusqu’au 14 mars 2021. Au programme : 27 conférences en ligne pour prouver aux femmes que tout est possible !

« Le meilleur atout pour un entrepreneur, c’est d’être entouré, écouté, et compris par les bonnes personnes ! », selon Morgane Février, organisatrice de ce sommet virtuel francophone pour les femmes entrepreneures.

Depuis mars 2019, elle propose chaque année, sur 10 jours, trois conférences par jour, accessibles gratuitement en ligne une fois l’inscription finalisée, sur des sujets ayant trait au business, mais aussi à la famille ou encore au bien-être. Ainsi, par exemple, parmi les thèmes annoncés cette année, on trouve des conférences consacrées à « Prendre soin de soi quand on est maman et businesswoman », « La force de l’intelligence collective pour booster son activité entrepreneuriale », « Comment faire le tri quand on a trop d’idées ? », « Oser tout lâcher et suivre son ambition » ou encore « Comment passer de mère de famille rangée à entrepreneure libre ? »

L’objectif est de rassembler car être entrepreneure, indépendante, coach, consultante, ou experte dans un domaine d’activité est très souvent synonyme de solitude. De se connecter également, pour pouvoir travailler ensemble, co-créer, rencontrer des futures partenaires, des associées. Et d’apprendre grâce à internet qui permet de partager ses connaissances. De quoi inspirer et mettre le pied à l’étrier pour celles qui hésitent encore à se lancer !

Pour en savoir plus :

www.entreprendre-au-feminin.com

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