Créateurs d’entreprise : un appel à projets autour du savoir-faire

Lancé par le réseau associatif Initiative France, un nouvel appel à projets s’adresse aux entrepreneurs ayant choisi de valoriser une expertise particulière dans le domaine de l’artisanat ou de l’industrie.

Encourager les projets entrepreneuriaux qui conjuguent avec succès la fabrication à haute valeur ajoutée, le talent et l’innovation : c’est l’objectif d’un nouvel appel à projets récemment lancé par le réseau associatif Initiative France.

Baptisé « 

Savoir-faire demain

 », cet appel à projets s’inscrit dans le cadre du dispositif « Initiative Remarquable » et vise, à ce titre, à valoriser les créations ou les reprises d’entreprises basées sur une expertise artisanale ou industrielle rare, historique, innovante, de renom ou de proximité.


Précision : à travers le dispositif Initiative Remarquable, initié en 2013, le réseau associatif matérialise sa volonté de promouvoir « l’entrepreneuriat de demain », intégrant notamment les notions de responsabilité et d’impact positif sur le territoire.

Valoriser une démarche sociale, environnementale, territoriale et sociétale

Artisanat, métiers d’art, industrie, innovation, tourisme, loisirs, commerce… L’appel à projets s’adresse aux entrepreneurs de tous horizons. Avec, toutefois, un prérequis : celui d’être (ou d’avoir été) accompagné par une association faisant partie du réseau d’Initiative France.

Dans le détail, les participants sélectionnés pourront ainsi se voir remettre l’une des quatre distinctions attribuées par le jury (Jeune, Innovation & engagement, Entrepreneure de demain, Ambition & territoires), dotées chacune de 4 000 €, et bénéficier d’une visibilité renforcée auprès des réseaux et des partenaires d’Initiative France.

Enfin, les entrepreneurs qui le souhaitent auront également la possibilité d’engager une demande pour

obtenir le label « Initiative Remarquable 2021 »

, dont l’ambition consiste à valoriser la démarche sociale, environnementale, territoriale et sociétale des projets soutenus.

L’appel à projets « Savoir-faire demain » est ouvert jusqu’au 14 mars 2021. Les candidatures peuvent être déposées directement en ligne,

via une plate-forme dédiée

.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Créations d’entreprises : une fin d’année 2020 sous le signe du repli

Après une légère augmentation au mois de novembre (+0,5 %), le nombre de créations d’entreprises a chuté en décembre 2020 : -4,2 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres de l’Insee.

C’est une année difficile pour la création d’entreprises qui se termine, sans grande surprise, sur une tendance mitigée. D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 80 691 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de décembre 2020 : -4,2 % par rapport au mois de novembre, tous types d’entreprises confondus. À ce titre, si les baisses les plus fortes concernent les activités de transport et d’entreposage (-10,7 %), les créations ont, en revanche, sensiblement augmenté dans les activités industrielles (+13,0 %), et notamment dans l’industrie manufacturière (+10,5 %).

+16,3 % sur les 3 derniers mois

Au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période octobre-novembre-décembre, les chiffres témoignent, au contraire, d’une tendance globale nettement plus dynamique : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 16,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont +16,8 % pour les créations d’entreprises individuelles et +14,8 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).

+4,0 % sur les 12 derniers mois

Enfin, contre toute attente, la tendance est également à la hausse sur les 12 derniers mois : le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période ayant, en effet, continué de s’accélérer. Malgré la crise sanitaire et sociale, l’Insee constate ainsi une augmentation de 4,0 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une évolution marquée notamment par une hausse importante des créations d’entreprises individuelles (+5,6 %), qui se voit toutefois atténuée par une légère baisse du côté des créations de sociétés (-0,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Création d’une micro-entreprise : les démarches en ligne se fluidifient

Dans le cadre de l’évolution du site autoentrepreneur.urssaf.fr, la procédure dédiée aux (futurs) micro-entrepreneurs qui souhaitent déclarer le lancement de leur activité a récemment connu quelques changements.

La création d’une micro-entreprise fait peau neuve sur

www.autoentrepreneur.urssaf.fr

 ! Dorénavant, à la suite d’une récente évolution du site web, les porteurs de projets qui souhaitent déclarer leur début d’activité doivent d’abord

créer leur compte personnel

avant de pouvoir entamer la suite du parcours. Et pour cause, puisque l’accès au formulaire de création d’une micro-entreprise est désormais réservé aux internautes connectés à l’environnement sécurisé du portail en ligne.

Plus de simplicité pour le suivi des dossiers

Une fois leur espace personnel créé, les (futurs) micro-entrepreneurs pourront alors, selon la nature de leur activité, accéder au centre de formalités des entreprises (CFE) dédié et effectuer leur demande d’exonération de début d’activité (Acre) auprès de l’Urssaf.


Rappel : l’exonération de début d’activité permet aux créateurs d’une micro-entreprise de bénéficier, sous certaines conditions, de taux réduits pour le calcul de leurs cotisations sociales. Et ce pendant une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans.

Par ailleurs, si les créateurs d’une micro-entreprise devaient, auparavant, patienter plusieurs semaines avant de pouvoir accéder à leur compte en ligne, le nouveau parcours offre désormais

une plus grande fluidité au niveau du suivi des dossiers

. Ainsi, les (futurs) entrepreneurs ont la possibilité de consulter, à tout moment, l’avancement de leur demande et d’être automatiquement avisés par email de leur affiliation à l’Urssaf.

Une fois cette nouvelle étape franchie, ils pourront alors s’appuyer sur leur compte en ligne pour bénéficier de l’ensemble des services proposés (déclaration du chiffre d’affaires, paiement des cotisations et contributions sociales, téléchargement d’attestations et de justificatifs, consultation de l’historique des déclarations, échanges avec l’Urssaf via une messagerie sécurisée…).

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.autoentrepreneur.urssaf.fr

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Malgré la crise sanitaire et sociale, les Français gardent l’envie d’entreprendre !

Selon un récent sondage réalisé par OpinionWay pour Go Entrepreneurs, un Français sur cinq se déclare prêt à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale malgré les difficultés du contexte actuel.

Même en période de crise économique, sanitaire et sociale, l’entrepreneuriat garde son attrait : c’est ce qui ressort d’

un récent sondage

, réalisé par l’institut OpinionWay pour le compte de

Go Entrepreneurs

 (manifestation organisée par Les Échos-Le Parisien Événements). Selon les chiffres publiés, pas moins de 21 % des Français (soit 11 millions de personnes) se disent, en effet, désireux de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte en 2021.

Loin d’être effrayés par les difficultés du contexte actuel, 25 % des sondés considèrent, au contraire, que la crise est justement une opportunité pour faire preuve d’audace… Autant dire que l’aventure entrepreneuriale ne cesse de faire rêver et que de nombreuses idées pourraient voir le jour dans un futur proche !

Des projets bien préparés, sur le point d’aboutir

Dans le détail, 34 % des entrepreneurs potentiels (+3 points par rapport à la précédente édition du baromètre) déclarent avoir un projet bien préparé, qu’ils souhaitent concrétiser à court terme. L’équivalent, donc, de 3,7 millions de projets prêts à débuter.

À ce titre, 22 % des candidats à la création d’entreprise pensent réaliser leur projet dans moins d’un an, 36 % dans un à deux ans et 42 % dans plus de deux ans. Autrement dit, près de 6,2 millions de Français pourraient donc sauter le pas et créer leur entreprise dans les deux prochaines années.

Enfin, les résultats du sondage confirment que l’entrepreneuriat a toujours la cote auprès des jeunes, et ce même avant leur entrée sur le marché du travail. Parmi les étudiants, pas moins de 36 % expriment ainsi l’envie de devenir entrepreneurs en 2021.


Bon à savoir : l’étude « Les Français, leur envie d’entreprendre et de développer leur entreprise » a été réalisée du 5 au 6 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 1 008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Pour en savoir plus et consulter le détail du sondage, rendez-vous sur :

www.opinion-way.com

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Du 1 au 5 février 2021, l’Adie donne rendez-vous aux entrepreneurs !

Organisée partout en France et sur internet, l’édition 2021 des Rendez-Vous de l’Adie propose de nombreux ateliers gratuits et tout particulièrement dédiés aux porteurs de projets.

Une semaine d’ateliers pour se lancer ! Si l’année 2020 a été synonyme d’incertitudes et de craintes pour la majorité des Français, leur envie d’entreprendre n’a pourtant pas faibli. Ainsi, pour accompagner les porteurs de projets en cette période si particulière et leur permettre de démarrer leur future activité dans des conditions aussi favorables que possibles, l’association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et ses partenaires se sont mobilisés pour proposer, du 1er au 5 février 2021, une série d’ateliers gratuits.

Des thématiques en phase avec l’actualité

Organisée sur l’ensemble du territoire français et en ligne, cette nouvelle édition des « Rendez-vous de l’Adie » offrira aux participants l’opportunité de faire mûrir leurs projets entrepreneuriaux tout en se posant les bonnes questions, y compris pour garder le cap dans un contexte peu prévisible et marqué par le changement.

Quel statut choisir pour faire face aux éventuelles fluctuations de l’activité ? Comment anticiper les différents risques liés à la pandémie ? Comment diversifier ses canaux de vente ? Comment développer son activité en ligne ? Autant de sujets, plus que jamais d’actualité, qui seront abordés lors des nombreuses rencontres qui se tiendront au fil de la semaine.

Enfin, comme tous les ans, les participants auront l’occasion d’échanger aussi bien avec des partenaires de l’association qu’avec des entrepreneurs ayant déjà franchi le pas pour concrétiser leurs projets. De quoi partager leurs expériences… et leurs envies de création !

Pour en savoir plus sur les différents ateliers proposés dans le cadre de l’édition 2021 des Rendez-vous de l’Adie, rendez-vous dès à présent sur :

www.adie.org

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Émergence Île-de-France : 9 mois pour accompagner les entrepreneurs engagés

Proposé par le réseau France Active, le programme Émergence Île-de-France a pour objectif d’accompagner les porteurs de projets à fort impact social via des ateliers et des séances de coaching.

9 mois pour accompagner de manière personnalisée des projets de création d’entreprise à fort impact social sur les 7 départements de petite et grande couronne en Île-de-France (Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val d’Oise, Val-de-Marne et Yvelines) : c’est l’ambition du dispositif Émergence, initié par le réseau associatif France Active.

Entièrement gratuit pour les participants, le programme demande toutefois un vrai investissement de leur part en termes de temps et de motivation afin qu’ils puissent tirer le meilleur profit des différents formats (ateliers, séances de coaching, rencontres…) qui leur sont proposés.

4 thématiques phares, des rencontres et des échanges

En pratique, si le programme imaginé par France Active s’articule ainsi autour de 4 thématiques centrales (l’ancrage territorial, le modèle économique, la gouvernance et l’utilité sociale), il permet également aux participants de rencontrer des financeurs et des acteurs socio-économiques du territoire. L’occasion, pour les porteurs de projets accompagnés, de valider leurs idées à travers une étude d’opportunité, de faisabilité et de financement, d’échanger avec des pairs et d’étoffer leurs compétences techniques, y compris en matière de gestion.

L’appel à candidatures pour l’édition 2021 du programme Émergence Île-de-France est ouvert de mi-janvier jusqu’à fin février. La sélection des participants par le jury France Active aura lieu en mars, pour un démarrage des séances collectives et individuelles courant avril.


Précision : pour être éligibles, les projets doivent donner lieu à des implantations d’entreprise sur le territoire francidiv (hors Paris), avoir vocation à générer des emplois et défendre une approche sociale et engagée.

Pour en savoir plus et télécharger le dossier de candidature, rendez-vous sur :

www.emergence-idf.fr

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L’Accélérateur du Numérique : comment saisir les opportunités du web ?

Soutenu par Bpifrance, le nouveau dispositif « L’Accélérateur du Numérique » propose un programme de formation gratuit pour aider les porteurs de projets à développer leur activité en ligne.

Initier un programme éducatif en ligne, gratuit et accessible à toute personne souhaitant créer une entreprise ou développer une activité déjà existante grâce au web : c’est l’ambition affichée par « L’Accélérateur du Numérique », nouveau dispositif de formation lancé par Amazon Academy avec le soutien de

Bpifrance

.

Destiné à accompagner pas à pas tous les porteurs de projets, quel que soit leur stade de développement et leur secteur d’activité, le programme couvre un large éventail de sujets, du marketing à la logistique, en passant par le choix de la stratégie de vente la mieux adaptée.

Un programme de formation 100 % en ligne

Accessible

sur simple inscription

, le dispositif permettra notamment aux participants de se familiariser avec les enjeux clés de la vente en ligne, tels que la création d’un site e-commerce ou la distribution via une place de marché, de s’initier aux stratégies de développement sur les réseaux sociaux ou encore d’en apprendre davantage sur la construction d’une marque dans l’univers numérique.

En pratique, trois formats pédagogiques différents sont ainsi proposés aux participants : la formation en ligne (cursus éducatif de plusieurs heures, divisé en différents modules thématiques), les webinaires (formations diffusées en direct et animées par des experts du numérique) et les bootcamps (programmes intensifs de 5 jours, pouvant rassembler jusqu’à 100 participants en ligne).


Précision : pour répondre au mieux aux besoins individuels des participants, le programme de formation s’adapte à différents niveaux d’expérience, avec un tronc commun généraliste et des formations complémentaires plus spécialisées.

Pour en savoir plus sur le dispositif L’Accélérateur du Numérique et connaître le programme de formation proposé, rendez-vous sur :

www.accelerateur-du-numerique.fr

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Je Deviens Entrepreneur : une formation gratuite pour les porteurs de projet

D’une durée de deux semaines, le programme « Je Deviens Entrepreneur » proposé par l’Adie constitue un équivalent au stage de préparation à l’installation. Il est entièrement pris en charge par les collectivités territoriales et l’État.

Faire une étude de marché, développer son réseau relationnel et professionnel, calculer son chiffre d’affaires prévisionnel, trouver ses premiers cdivts, choisir son statut juridique… Autant de sujets, parmi d’autres, qui sont abordés lors de

la formation « Je Deviens Entrepreneur » proposée par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie)

.

Des ateliers collectifs organisés dans toutes les régions de France

D’une durée de 35 heures minimum, ce programme se présente sous forme d’ateliers collectifs et s’étale sur une période de deux semaines. Il s’adresse à toute personne ayant un projet de création d’entreprise, quel que soit le secteur (commerce, artisanat, bâtiment, service, conseil, activités artistiques…) et sans aucune exigence de formation ou d’expérience professionnelle préalable.


Bon à savoir : le programme « Je Deviens Entrepreneur » constitue un équivalent au stage de préparation à l’installation (SPI). 100 % prise en charge par les partenaires de l’Adie, à savoir les collectivités territoriales et l’État, la formation est accessible gratuitement pour les participants.

Animé par les équipes de l’Adie avec le soutien de plusieurs intervenants externes, le programme fait appel à des supports pédagogiques variés (vidéos, quiz, jeux…) et favorise une interactivité forte entre les participants. À l’issue de la formation, chaque porteur de projet aura ainsi non seulement acquis la méthodologie nécessaire pour créer, piloter et développer son entreprise, mais pourra également bénéficier de nombreux services proposés par l’Adie (coaching personnalisé, prêts d’honneur…).

Les séances de formation « Je Deviens Entrepreneur » sont organisées tout au long de l’année par les antennes locales de l’association présentes dans les différentes régions de France. Pour en savoir plus et connaître les prochains ateliers proposés près de chez vous, rendez-vous sur :

www.adie.org

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Bilan Acoss : près d’un indépendant sur deux est un auto-entrepreneur

D’après un récent bilan publié par l’Acoss, la hausse continue du nombre de travailleurs indépendants en France résulte principalement de la mise en place du statut d’auto-entrepreneur.

L’Acoss, caisse nationale du réseau des Urssaf, a récemment publié

un bilan portant sur la situation des travailleurs indépendants en France

. Et le verdict est sans appel : si, depuis une dizaine d’années, le nombre d’indépendants n’a cessé de croître, ceci s’explique avant tout par la création du statut d’auto-entrepreneur en 2008.

Ainsi, si on dénombrait 2,6 millions de travailleurs indépendants en 2009, leur nombre se situait autour de 3,6 millions fin 2019, avec une croissance annuelle moyenne de +3,3 %.

Une population majoritairement masculine

Fin 2019, selon les chiffres publiés par l’Acoss, les auto-entrepreneurs représentaient près d’un indépendant sur deux (47,6 %). 68,4 % d’entre eux étaient, par ailleurs, économiquement actifs, avec un chiffre d’affaires positif généré sur l’année.

Quant au profil des travailleurs indépendants, les statistiques témoignent d’une population majoritairement masculine (61,6 %), d’un âge moyen de 45 ans et exerçant principalement dans le secteur médical, le BTP, la restauration, le conseil ou encore l’industrie.


Précision : en moyenne, les auto-entrepreneurs sont plus jeunes (41 ans) que les travailleurs indépendants « classiques » (48 ans).

Des écarts de revenus importants

En 2018, pas moins de 85,6 Md€ de revenus ont été déclarés par l’ensemble des travailleurs indépendants, pour une moyenne de 28 553 € sur l’année. Un chiffre qui, comme le précise l’Acoss, cache toutefois des écarts importants : en effet, si le revenu moyen des travailleurs indépendants classiques atteint un montant de 41 969 €, il se limite à 5 593 € seulement pour les auto-entrepreneurs.

Sans surprise, l’Acoss constate enfin qu’il n’est pas rare que le travail indépendant se cumule avec une activité salariée dans le secteur privé. Ainsi, fin 2019, 15,5 % des indépendants étaient également salariés : la part de pluriactifs s’établissant à 6,5 % pour les travailleurs indépendants classiques et à 21,4 % pour les auto-entrepreneurs.

Pour consulter le bilan Acoss dans son intégralité, rendez-vous sur :

www.acoss.fr

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Constitution de sociétés : du nouveau pour le tarif des annonces légales 2021

À compter du 1 janvier 2021, le tarif de publication des annonces légales concernant la constitution de certaines sociétés commerciales et celle de sociétés civiles sera déterminé de manière forfaitaire.

Les tarifs de publication des annonces légales et judiciaires ont été fixés pour 2021.

À ce titre, un changement important est à signaler en matière de constitution de sociétés. En effet, jusqu’alors, le coût de publication d’une annonce légale relative à la constitution d’une société était établi sur la base d’un tarif à la ligne. À compter du 1er janvier 2021, ce ne sera plus le cas pour certaines sociétés commerciales et pour les sociétés civiles puisque le tarif d’une annonce légale relative à leur constitution deviendra forfaitaire.

Ce tarif forfaitaire sera le suivant :– Société anonyme (SA) : 395 € HT (473 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société par actions simplifiée (SAS) : 197 € HT (236 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : 141 € HT (169 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société en nom collectif (SNC) : 219 € HT (263 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société à responsabilité limitée (SARL) : 147 € HT (176 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société à responsabilité unipersonnelle (EURL) : 124 € HT (149 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société civile (à l’exception des sociétés civiles à objet immobilier) : 221 € HT (266 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société civile à objet immobilier (SCI) : 189 € HT (227 € HT à la Réunion et à Mayotte).


Précision : le coût des annonces légales relatives à la constitution de sociétés d’une autre forme que celles mentionnées ci-dessus (par exemple, les sociétés en commandite simple et les sociétés en commandite par actions) demeure déterminé selon un tarif à la ligne.

Le tarif des autres annonces légales et judiciaires reste inchangé pour 2021.


Arrêté du 7 décembre 2020, JO du 9

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