Un webinaire pour créer son entreprise dans le secteur de l’ESS

L’Avise, Agence d’ingénierie pour entreprendre autrement, propose un webinaire à tous ceux qui veulent entreprendre dans l’économie sociale et solidaire (ESS) le mardi 23 février. L’objectif : découvrir les étapes clés et les ressources pour se lancer.

Créée en 2002, l’Avise a pour mission de développer l’ESS et l’innovation sociale en France, en accompagnant les porteurs de projet et en contribuant à structurer un écosystème favorable à leur développement. Elle propose notamment des outils, l’animation de communautés d’acteurs des territoires ou encore des programmes d’accompagnement dédiés. C’est dans cette optique qu’elle propose un séminaire en ligne le mardi 23 février 2021 de 17h à 18h.

Spécialement conçu pour les personnes ayant une idée ou un projet d’utilité sociale, il devrait permettre de prodiguer de bons conseils sur les premiers pas pour monter son projet. Au programme, il sera notamment question des étapes-clés du parcours d’un entrepreneur social, et des dispositifs d’accompagnement et de financement dédiés aux projets ESS. Un retour d’expérience d’une structure d’accompagnement spécialisée ESS (type incubateur de projets) sera également proposé.

Pour s’inscrire au webinaire,

connectez-vous sur le site de l’Avise

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Le Covid-19 entraîne une baisse des transactions d’entreprise

En 2020, les transactions d’entreprise ont diminué de 25 %, principalement en raison du contexte sanitaire, selon un rapport récent. Mais tout n’est pas négatif : les demandes sont plus nombreuses et les candidats plus solides.

Selon un rapport du réseau national de conseil en cession et reprise de commerces et entreprises, Michel Simond, sur la première moitié de l’année, de nombreuses rétractations en matière de cession et de reprise d’entreprises ont eu lieu compte tenu du confinement. Puis, de juin à octobre 2020, les transactions sont reparties à la hausse avec une progression de +77 % du nombre de compromis signés par rapport à 2019, ce qui ne rattrape toutefois pas le retard puisque l’année 2020 s’est terminée avec -25 % de transactions par rapport à 2019.

Autre enseignement du rapport : le prix médian de cession des PME a augmenté, passant de 214 000 € en 2019 à 220 000 € en 2020 (+2,6 %). Mais cette augmentation ne concerne pas tous les secteurs d’activité. En sont principalement bénéficiaires les commerces de bricolage, jardinage et de distribution alimentaire (+7 %) eu égard aux confinements. En revanche, les entreprises de la culture, de l’évènementiel et du prêt-à-porter sont les plus touchées (-15 %).

Dans le groupe Michel Simond, les demandes de reprises ont augmenté de 10 % par rapport à 2019, le plus souvent par des cadres en reconversion qui possèdent des fonds importants (en progression de 6 %) : 250 000 € en moyenne pour les cessions de commerces, 550 000 € en moyenne pour les autres cessions. Parallèlement, le nombre de cédants a diminué de 27 %… Un effet positif qui doit permettre aux entreprises de maintenir leur valorisation !

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100 millions d’euros pour les start-up de la Fintech

Gestionnaire de fonds d’investissement spécialisés dans l’innovation, Bpifrance va consacrer cette année 100 M€ à la Fintech, ces start-up technologiques qui concurrencent les acteurs traditionnels de la banque et de la finance.

Plates-formes de financement participatif, outils de gestion de portefeuille en ligne, solutions de paiement sur mobiles… les Fintech sont partout et développent leurs offres bancaires et financières innovantes à toute allure. Selon le baromètre annuel France Fintech, elles ont levé près de 830 M€ en 2020 malgré la crise sanitaire, soit une hausse de 18,5 % par rapport à 2019.

À ce titre, Bpifrance, déjà investi dans 12 Fintech, souhaite accélérer son action d’accompagnement en fonds propres dans les entreprises technologiques de la finance avec la mise à disposition d’une enveloppe de 100 M€, via ses fonds Digital Venture et Large Venture.

L’objectif consiste à aider des entrepreneurs français, porteurs de projets ambitieux, qui proposent des solutions de services bancaires, assurance, projets blockchain ou encore gestion des risques aux institutions financières, aux entreprises ou aux particuliers. Et à contribuer ainsi à leur essor pour leur permettre de se positionner comme des leaders du secteur.

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Un nouvel outil gratuit de coaching en ligne pour créer son entreprise

Parce que l’entrepreneuriat doit rester accessible à tous, l’Adie propose sur son site une nouvelle solution gratuite pour préparer son projet d’entreprise, inspirée de son offre d’accompagnement en présentiel.

L’association Adie accompagne depuis plus de 30 ans les petits porteurs de projet, défendant la philosophie que tout le monde peut créer son entreprise, même sans capital, même sans diplôme, à partir du moment où il peut avoir accès au crédit et à un accompagnement professionnel, personnalisé, fondé sur la confiance, la solidarité et la responsabilité.

Fidèle à ses idées, et parce que la crise sanitaire ne facilite pas les rencontres physiques, l’Adie vient de lancer un outil accessible gratuitement « Je construis mon projet », inspiré de son offre de formation certifiante « Je deviens entrepreneur », délivrée habituellement par ses conseillers en présentiel.

Ainsi, 4 rubriques sont proposées (« Définir mon projet », « Faire mon étude de marché », « Chiffrer mon projet », « Gérer mes démarches administratives ») qui peuvent être traitées dans l’ordre qui convient le mieux au créateur. Chacune donne accès à des tests, des fiches pratiques, des vidéos, des informations à compléter, pour construire le projet et parfaire ses connaissances sur la création d’entreprise.

Développée avec un soutien de la Fédération Nationale des Banques Populaires et la contribution d’Axa, la Fondation Orange et la Fondation FDJ, cette plate-forme peut être utilisée depuis n’importe quel support : un ordinateur, une tablette ou un smartphone.

Pour accéder à l’espace de coaching gratuit de l’Adie :

https://www.adie.org/mon-projet-d-entreprise/

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Lancement de la phase d’incubation du programme French Tech Tremplin

Après une phase de sélection parmi près de 800 candidatures, 200 entrepreneurs vont pouvoir démarrer l’incubation de leur entreprise dans le cadre du programme French Tech Tremplin.

Pour construire un écosystème d’innovation technologique pérenne et compétitif en France, il est nécessaire de faire émerger des profils divers ayant des expériences variées. Pourtant aujourd’hui, trop de potentiels sont freinés par des obstacles socio-économiques tels que le manque de financements, de formations ou de réseau, entraînant une sous-représentation de certaines catégories de personnes dans « la tech ».

C’est le cas, par exemple, des femmes, qui constituent seulement 12 % des créateurs de start-up, ou encore des personnes issues des quartiers prioritaires où l’attrait pour la tech est plus faible de 30 % par rapport aux autres quartiers.

Pour que la transformation numérique soit un enjeu d’inclusion et d’égalité, le gouvernement a lancé le programme French Tech Tremplin, doté de 15 M€, permettant d’accompagner les personnes sous-représentées ou issues de milieux défavorisés dans la création de leur entreprise innovante.

Cette année, ce sont donc 200 lauréats qui vont bénéficier d’un an d’accompagnement dans l’un des 113 incubateurs ou accélérateurs partenaires du programme répartis sur toute la France, d’une bourse de 30 000 € destinée au développement de leur entreprise ainsi que de l’opportunité de rencontres et d’échanges avec les acteurs de la French Tech.

Pour en savoir plus :

https://lafrenchtech.com/fr/la-france-aide-les-startups/tremplin/

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La création d’entreprise toujours aussi dynamique en France en 2020

Alors que la France a subi deux confinements coup sur coup l’an dernier, qui ont fortement affecté l’activité économique, les derniers chiffres de Bpifrance laissent apparaître que la création d’entreprise est restée dynamique, avec une hausse du nombre de créations par rapport à 2019.

La crise sanitaire n’aura pas entamé la motivation des futurs entrepreneurs ! C’est en tout cas ce que démontrent les chiffres de l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance Création pour l’année 2020. Selon la dernière publication consacrée à « l’Evolution de la création d’entreprise en France sur longue période : janvier 2000-décembre 2020 », le nombre de créations d’entreprise a, en effet, globalement augmenté entre mars et décembre 2020 par rapport à la même période en 2019, à hauteur de +4 %.

Plus précisément, si l’on excepte les trois mois d’arrêt d’activité liée au confinement sanitaire qui ont conduit à un recul des créations d’entreprises (-20 % en mars par rapport à mars 2019, -49 % en avril, -24 % en mai), la reprise a été forte et continue : +20 % dès le mois de juin 2020 (par rapport à juin 2019), +16 % en juillet, +21 % en août et +27 % en septembre.

Et malgré le second confinement, la fin d’année confirme cette tendance avec une hausse de 13 % de créations en octobre 2020, +18 % en novembre et +19 % en décembre.

Cette dynamique s’observe dans toutes les régions, excepté en Martinique et en Corse. Et elle concerne principalement le secteur du transport et entreposage, le commerce et l’hébergement-restauration.

Pour consulter les chiffres de l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance Création :

cliquez ici

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Créateurs d’entreprise : un appel à projets autour du savoir-faire

Lancé par le réseau associatif Initiative France, un nouvel appel à projets s’adresse aux entrepreneurs ayant choisi de valoriser une expertise particulière dans le domaine de l’artisanat ou de l’industrie.

Encourager les projets entrepreneuriaux qui conjuguent avec succès la fabrication à haute valeur ajoutée, le talent et l’innovation : c’est l’objectif d’un nouvel appel à projets récemment lancé par le réseau associatif Initiative France.

Baptisé « 

Savoir-faire demain

 », cet appel à projets s’inscrit dans le cadre du dispositif « Initiative Remarquable » et vise, à ce titre, à valoriser les créations ou les reprises d’entreprises basées sur une expertise artisanale ou industrielle rare, historique, innovante, de renom ou de proximité.


Précision : à travers le dispositif Initiative Remarquable, initié en 2013, le réseau associatif matérialise sa volonté de promouvoir « l’entrepreneuriat de demain », intégrant notamment les notions de responsabilité et d’impact positif sur le territoire.

Valoriser une démarche sociale, environnementale, territoriale et sociétale

Artisanat, métiers d’art, industrie, innovation, tourisme, loisirs, commerce… L’appel à projets s’adresse aux entrepreneurs de tous horizons. Avec, toutefois, un prérequis : celui d’être (ou d’avoir été) accompagné par une association faisant partie du réseau d’Initiative France.

Dans le détail, les participants sélectionnés pourront ainsi se voir remettre l’une des quatre distinctions attribuées par le jury (Jeune, Innovation & engagement, Entrepreneure de demain, Ambition & territoires), dotées chacune de 4 000 €, et bénéficier d’une visibilité renforcée auprès des réseaux et des partenaires d’Initiative France.

Enfin, les entrepreneurs qui le souhaitent auront également la possibilité d’engager une demande pour

obtenir le label « Initiative Remarquable 2021 »

, dont l’ambition consiste à valoriser la démarche sociale, environnementale, territoriale et sociétale des projets soutenus.

L’appel à projets « Savoir-faire demain » est ouvert jusqu’au 14 mars 2021. Les candidatures peuvent être déposées directement en ligne,

via une plate-forme dédiée

.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Créations d’entreprises : une fin d’année 2020 sous le signe du repli

Après une légère augmentation au mois de novembre (+0,5 %), le nombre de créations d’entreprises a chuté en décembre 2020 : -4,2 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres de l’Insee.

C’est une année difficile pour la création d’entreprises qui se termine, sans grande surprise, sur une tendance mitigée. D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 80 691 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de décembre 2020 : -4,2 % par rapport au mois de novembre, tous types d’entreprises confondus. À ce titre, si les baisses les plus fortes concernent les activités de transport et d’entreposage (-10,7 %), les créations ont, en revanche, sensiblement augmenté dans les activités industrielles (+13,0 %), et notamment dans l’industrie manufacturière (+10,5 %).

+16,3 % sur les 3 derniers mois

Au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période octobre-novembre-décembre, les chiffres témoignent, au contraire, d’une tendance globale nettement plus dynamique : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 16,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont +16,8 % pour les créations d’entreprises individuelles et +14,8 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).

+4,0 % sur les 12 derniers mois

Enfin, contre toute attente, la tendance est également à la hausse sur les 12 derniers mois : le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période ayant, en effet, continué de s’accélérer. Malgré la crise sanitaire et sociale, l’Insee constate ainsi une augmentation de 4,0 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une évolution marquée notamment par une hausse importante des créations d’entreprises individuelles (+5,6 %), qui se voit toutefois atténuée par une légère baisse du côté des créations de sociétés (-0,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Création d’une micro-entreprise : les démarches en ligne se fluidifient

Dans le cadre de l’évolution du site autoentrepreneur.urssaf.fr, la procédure dédiée aux (futurs) micro-entrepreneurs qui souhaitent déclarer le lancement de leur activité a récemment connu quelques changements.

La création d’une micro-entreprise fait peau neuve sur

www.autoentrepreneur.urssaf.fr

 ! Dorénavant, à la suite d’une récente évolution du site web, les porteurs de projets qui souhaitent déclarer leur début d’activité doivent d’abord

créer leur compte personnel

avant de pouvoir entamer la suite du parcours. Et pour cause, puisque l’accès au formulaire de création d’une micro-entreprise est désormais réservé aux internautes connectés à l’environnement sécurisé du portail en ligne.

Plus de simplicité pour le suivi des dossiers

Une fois leur espace personnel créé, les (futurs) micro-entrepreneurs pourront alors, selon la nature de leur activité, accéder au centre de formalités des entreprises (CFE) dédié et effectuer leur demande d’exonération de début d’activité (Acre) auprès de l’Urssaf.


Rappel : l’exonération de début d’activité permet aux créateurs d’une micro-entreprise de bénéficier, sous certaines conditions, de taux réduits pour le calcul de leurs cotisations sociales. Et ce pendant une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans.

Par ailleurs, si les créateurs d’une micro-entreprise devaient, auparavant, patienter plusieurs semaines avant de pouvoir accéder à leur compte en ligne, le nouveau parcours offre désormais

une plus grande fluidité au niveau du suivi des dossiers

. Ainsi, les (futurs) entrepreneurs ont la possibilité de consulter, à tout moment, l’avancement de leur demande et d’être automatiquement avisés par email de leur affiliation à l’Urssaf.

Une fois cette nouvelle étape franchie, ils pourront alors s’appuyer sur leur compte en ligne pour bénéficier de l’ensemble des services proposés (déclaration du chiffre d’affaires, paiement des cotisations et contributions sociales, téléchargement d’attestations et de justificatifs, consultation de l’historique des déclarations, échanges avec l’Urssaf via une messagerie sécurisée…).

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.autoentrepreneur.urssaf.fr

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Malgré la crise sanitaire et sociale, les Français gardent l’envie d’entreprendre !

Selon un récent sondage réalisé par OpinionWay pour Go Entrepreneurs, un Français sur cinq se déclare prêt à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale malgré les difficultés du contexte actuel.

Même en période de crise économique, sanitaire et sociale, l’entrepreneuriat garde son attrait : c’est ce qui ressort d’

un récent sondage

, réalisé par l’institut OpinionWay pour le compte de

Go Entrepreneurs

 (manifestation organisée par Les Échos-Le Parisien Événements). Selon les chiffres publiés, pas moins de 21 % des Français (soit 11 millions de personnes) se disent, en effet, désireux de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte en 2021.

Loin d’être effrayés par les difficultés du contexte actuel, 25 % des sondés considèrent, au contraire, que la crise est justement une opportunité pour faire preuve d’audace… Autant dire que l’aventure entrepreneuriale ne cesse de faire rêver et que de nombreuses idées pourraient voir le jour dans un futur proche !

Des projets bien préparés, sur le point d’aboutir

Dans le détail, 34 % des entrepreneurs potentiels (+3 points par rapport à la précédente édition du baromètre) déclarent avoir un projet bien préparé, qu’ils souhaitent concrétiser à court terme. L’équivalent, donc, de 3,7 millions de projets prêts à débuter.

À ce titre, 22 % des candidats à la création d’entreprise pensent réaliser leur projet dans moins d’un an, 36 % dans un à deux ans et 42 % dans plus de deux ans. Autrement dit, près de 6,2 millions de Français pourraient donc sauter le pas et créer leur entreprise dans les deux prochaines années.

Enfin, les résultats du sondage confirment que l’entrepreneuriat a toujours la cote auprès des jeunes, et ce même avant leur entrée sur le marché du travail. Parmi les étudiants, pas moins de 36 % expriment ainsi l’envie de devenir entrepreneurs en 2021.


Bon à savoir : l’étude « Les Français, leur envie d’entreprendre et de développer leur entreprise » a été réalisée du 5 au 6 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 1 008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Pour en savoir plus et consulter le détail du sondage, rendez-vous sur :

www.opinion-way.com

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