Aider les créateurs d’entreprise à amorcer leur transition écologique

L’ADEME et le réseau associatif Initiative France vont unir leurs forces pour aider les créateurs et repreneurs d’entreprise à mieux intégrer la dimension environnementale dans leurs projets.

Provenance des matières premières, sélection des fournisseurs, possibilités de recyclage, consommation d’énergie… Autant de paramètres, parmi bien d’autres, qu’il s’agit d’intégrer dans le montage d’un projet entrepreneurial pour maîtriser son impact environnemental et s’assurer, bien en amont, d’une gestion responsable des ressources naturelles.

Pour accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprise dans cette démarche nécessaire mais pas toujours évidente,

l’Agence de la transition écologique (ADEME)

et

le réseau associatif Initiative France

ont récemment signé une convention de partenariat.

Quatre leviers d’action au service d’un objectif commun

Désormais, les 214 antennes d’Initiative France pourront ainsi s’appuyer sur l’expertise de l’ADEME pour aider les porteurs de projets à concilier de manière optimale le développement de leur activité et la responsabilité environnementale qui leur incombe.

Un objectif qui devrait, en pratique, mobiliser plusieurs leviers d’action, à savoir :– l’intensification des échanges entre les entités régionales de l’ADEME et les associations du réseau Initiative France pour mettre à profit leurs savoir-faire respectifs ;– une meilleure intégration de la dimension environnementale dans l’évaluation des projets entrepreneuriaux financés et accompagnés par Initiative France ;– la formation et la sensibilisation des salariés et des bénévoles du réseau Initiative France face aux différents enjeux liés à la transition écologique ;– un engagement renforcé en faveur de la transition écologique des TPE-PME dans le cadre du plan France Relance et en vue d’une reprise économique pérenne.

Une démarche commune au service d’une « montée en compétences écologique » qui, selon l’ADEME, « repose sur la synergie entre les deux partenaires et la complémentarité de leurs expertises, outils et méthodes ». Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.ademe.fr

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Le Salon des Entrepreneurs Nantes 2020 se réinvente et se digitalise

Face aux contraintes imposées par la situation sanitaire, le Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire adoptera, cette année, un format entièrement dématérialisé.

C’est une expérience inédite qui sera proposée, cette année, aux participants du Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire. Et pour cause, puisque l’édition 2020 – qui se tiendra les mardi 24 et mercredi 25 novembre prochains – se déroulera entièrement en ligne.

Un format novateur induit par les contraintes sanitaires du moment qui, toutefois, ne changera en rien la vocation originale de l’évènement : celle d’offrir un concentré d’informations, de conseils et d’expertises autour de nombreux sujets phares en div avec l’entrepreneuriat.

De l’aide, de l’inspiration et des réponses concrètes

À ce titre, c’est une thématique souvent primordiale – et plus que jamais en phase avec l’actualité – qui sera placée au cœur de cette 13e édition de la manifestation : l’importance du réseau et de l’entraide. Un enjeu de taille qui sera notamment abordé à travers une série de conférences et d’ateliers (que les participants pourront suivre via le portail en ligne), mais aussi par l’intermédiaire d’une animation de networking digital, accessible à toute personne intéressée par le sujet.


Bon à savoir : des consultations individuelles, offrant aux porteurs de projets la possibilité d’échanger avec des experts issus de l’écosystème entrepreneurial pour bénéficier de conseils personnalisés, seront par ailleurs proposées.

Malgré le format exceptionnel de cette année, la participation au Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire restera entièrement gratuite. Pour recevoir une invitation, il suffit de s’inscrire

via le formulaire en ligne dédié à cet effet

.

Pour en savoir plus et participer à l’édition 2020 de l’évènement, rendez-vous sur :

www.salondesentrepreneurs.com

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Crise sanitaire : France Active mobilisera 100 M€ supplémentaires

Pour répondre à la crise sanitaire et favoriser l’émergence de nouveaux projets entrepreneuriaux, le réseau associatif France Active va débloquer près de 100 M€ supplémentaires sur 2020 et 2021.

Fidèle à son engagement auprès des entrepreneurs de l’Économie sociale et solidaire (ESS), l’association France Active a récemment annoncé la mobilisation d’une enveloppe budgétaire supplémentaire de près de 100 M€ sur la période 2020-2021.

L’ambition ? Accompagner les porteurs de projets impactés par la crise sanitaire pour les aider à atteindre leurs objectifs, malgré les difficultés économiques du moment, et favoriser l’émergence de nouvelles activités, créatrices d’emplois et de div social, pouvant contribuer aussi bien au développement des territoires qu’à la protection de l’environnement.

Renforcer les dispositifs existants pour surmonter la crise

Pour rappel, au lendemain du premier confinement, en mai dernier, France Active avait déjà fait le pari d’étoffer son dispositif d’accompagnement « Pacte Relance » à travers la mise en place d’un nouveau prêt sans intérêts, baptisé « Relève Solidaire », pouvant s’élever jusqu’à 100 000 €.

En pratique, la nouvelle enveloppe de 100 M€ aura ainsi vocation à venir compléter les dispositifs déjà existants pour permettre à 500 entrepreneurs, dès la fin de l’année, et à près de 1 500 entrepreneurs, d’ici fin 2021, de bénéficier d’un accompagnement dédié (orientation vers les aides existantes, diagnostic de leur situation et de leurs besoins, soutien de partenaires utiles à leur projet…). Sans oublier que France Active prévoit également de renforcer son programme « Place de l’Émergence » pour financer, en 2021, plus de 100 entrepreneurs en phase de démarrage.


Bon à savoir : en parallèle, une trentaine d’entreprises en cours de développement seront accompagnées grâce au fonds d’amorçage déployé par le réseau associatif. Elles pourront ainsi bénéficier d’un appui financier compris entre 50 000 et 200 000 €.

Pour en savoir plus et connaître le détail des engagements du réseau associatif face à la crise sanitaire, rendez-vous sur :

www.franceactive.org

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French Tech 120 : les candidatures pour la 2 édition sont ouvertes

Les start-up tricolores qui souhaitent participer à la 2 édition du programme French Tech 120, déployé par le gouvernement français, ont jusqu’au 6 décembre 2020 pour déposer leur candidature.

Soutenir activement le développement des start-up les plus prometteuses à travers un accompagnement personnalisé : c’est la promesse du programme French Tech 120, déployé par le gouvernement français à travers la Mission French Tech. Lancé en septembre 2019 avec l’appui de Bpifrance, le dispositif a récemment amorcé sa 2e édition en ouvrant l’appel à candidatures pour recruter sa promotion 2021.


Précision : si le programme French Tech 120 cible en priorité les jeunes entreprises ayant déjà atteint un certain stade de maturité, il tend également à favoriser, par répercussion, la dynamique de l’écosystème entrepreneurial tricolore dans son ensemble.

Un appui sur-mesure et une visibilité renforcée

À l’issue d’un processus de sélection qui s’étalera jusqu’au mois de décembre, 120 entreprises lauréates seront désignées pour bénéficier, pendant une durée d’un an, d’un appui sur-mesure. À la clé, notamment : des conseils d’experts, une visibilité renforcée ainsi qu’une offre de services spécifiques proposée par les administrations et services publics partenaires.

Les candidatures pour la 2e édition du programme French Tech 120 sont ouvertes jusqu’au 6 décembre 2020. Les jeunes entreprises intéressées par le dispositif pourront déposer leurs dossiers par voie dématérialisée

via la plate-forme demarches-simplifiees.fr

. L’instruction sera réalisée conjointement par la Mission French Tech et Bpifrance, sans intervention d’un jury. La liste des start-up sélectionnées sera, quant à elle, dévoilée au mois de janvier 2021.

Pour en savoir plus sur le programme French Tech 120, rendez-vous sur :

www.lafrenchtech.com

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Covid-19 : une prime exceptionnelle pour les entrepreneurs des quartiers

Pour atténuer l’impact de la crise sanitaire sur les porteurs de projets issus des quartiers prioritaires, le gouvernement a récemment annoncé la mise en place d’une prime d’urgence exceptionnelle.

Une prime exceptionnelle de 1 500 € pour aider 5 000 entrepreneurs à garder le cap malgré la crise sanitaire : récemment dévoilée par Nadia Hai, ministre de la Ville, cette nouvelle enveloppe financière (dont le montant global s’élèvera donc à 7,5 M€) sera dédiée aux porteurs de projets installés dans les quartiers prioritaires de politique de la ville (QPV) et aura vocation à venir compléter les dispositifs de soutien déjà existants (fonds de solidarité, prêts d’honneur…). L’objectif étant d’offrir un appui supplémentaire à ces entrepreneurs qui se reposent, pour la très grande majorité d’entre eux, uniquement sur leurs ressources personnelles pour développer leur projet.


À noter : selon

une étude Bpifrance publiée en juin 2020

, 32 % des entrepreneurs implantés dans un quartier dit « prioritaire » rencontrent des difficultés d’accès aux services bancaires. Seuls 22 % des créateurs d’entreprise issus d’un QPV ont ainsi bénéficié d’un crédit bancaire pour financer leur projet, contre 29 % au niveau national.

Lancement d’un appel à manifestation d’intérêt

En pratique, pour s’assurer que la distribution de la nouvelle prime se déroule dans les meilleures conditions, le gouvernement a choisi de lancer un appel à manifestation d’intérêt ouvert aux réseaux d’accompagnement et de financement de la création d’entreprise. Quant aux conditions d’attribution de cette aide exceptionnelle (qui, selon les informations déjà communiquées, ne devrait s’adresser qu’aux entreprises sans salariés), des précisions sont encore à venir.

Pour en savoir plus et connaître les moyens complémentaires mobilisés par le gouvernement pour soutenir l’emploi dans les quartiers prioritaires, rendez-vous sur :

www.cohesion-territoires.gouv.fr

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Entrepreneuriat technologique : Initiative France et France Digitale unissent leurs forces

Pour développer encore davantage l’accompagnement des porteurs de projets du secteur numérique, les associations Initiative France et France Digitale ont récemment signé une convention de partenariat.

Accélérer la transformation numérique de l’économie française et favoriser l’émergence de jeunes entreprises travaillant sur des projets en div avec les nouvelles technologies : c’est l’objectif d’une nouvelle convention de partenariat, récemment signée par les associations

Initiative France

et

France Digitale

. Un rapprochement qui se traduira, en pratique, par la mise en place de plusieurs actions conjointes, ayant pour ambition de créer de nouvelles synergies et de renforcer encore davantage le soutien apporté aux entrepreneurs.

Une collaboration déployée à plusieurs niveaux

Concrètement, Initiative France sera ainsi amenée à identifier les porteurs de projets du numérique qui pourront bénéficier du programme French Tech Tremplin, soutenu par France Digitale et la French Tech Grand Paris, dont le but consiste à épauler des entrepreneurs en situation « fragile » (ressortissants des quartiers prioritaires, refugiés, bénéficiaires des minimas sociaux…).


Bon à savoir : les porteurs de projets participant au programme French Tech Tremplin seront également intégrés au parcours de financement et d’accompagnement de l’association Initiative France du territoire sur lequel ils créent leur entreprise.

De son côté, France Digitale mobilisera son réseau d’experts du numérique et de l’entrepreneuriat technologique pour aider les associations du réseau Initiative France à monter en compétences dans l’accompagnement des entrepreneurs issus de l’écosystème numérique.

Enfin, les experts de France Digitale seront également invités à s’engager, en tant que bénévoles au sein des associations Initiative France, pour participer aux comités qui octroient les prêts d’honneur, mais aussi pour intervenir comme « marraines ou parrains » aux côtés des porteurs de projets soutenus.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Créateurs d’entreprise en 2018 : 61 % ont adopté le régime de micro-entrepreneur

Dans une récente publication statistique, l’Insee analyse le profil des créateurs d’entreprise ayant démarré leur activité au premier semestre 2018 en adoptant le statut de micro-entrepreneur.

En 2018, 420 000 créateurs d’entreprise ont choisi le régime de micro-entrepreneur pour lancer leur activité, l’équivalent de 61 % des créations d’entreprises enregistrées sur l’année : c’est ce qui ressort d’

une récente étude Insee Première

, portant sur les immatriculations de micro-entreprises au premier semestre 2018. Selon l’institut, 57 % des micro-entrepreneurs ayant démarré leur activité au cours de cette période se sont ainsi lancés à titre d’activité principale (soit 3 points de plus qu’en 2014), tandis que 43 % d’entre eux ont choisi de concrétiser leur projet sous forme d’activité de complément.


Précision : 63 % des micro-entrepreneurs en activité de complément déclarent qu’ils n’auraient pas créé d’entreprise sans ce régime, contre 48 % de ceux en activité principale.

Dans le détail, l’exercice en activité principale est le plus fréquent dans le secteur de la construction (74 %), suivi par les activités de services aux ménages (63 %) et le commerce (60 %). Le micro-entrepreneuriat sous forme d’activité de complément est, quant à lui, majoritaire dans les arts, spectacles et activités récréatives (56 %), l’enseignement (54 %), les transports (52 %) et la santé humaine et l’action sociale (51 %).

Les micro-entrepreneurs, une population de plus en plus jeune

Autre enseignement de l’étude : 38 % des micro-entrepreneurs immatriculés au premier semestre 2018 étaient des (anciens) salariés du secteur privé, 26 % des chômeurs, 13 % des étudiants ou scolaires (contre 6 % en 2014) et 5 % des agents de la fonction publique.


À noter : sur la période observée, 36 % des micro-entrepreneurs avaient moins de 30 ans au moment de concrétiser leur projet (contre 30 % en 2014) et 45 % étaient diplômés de l’enseignement supérieur (contre 41 % quatre ans auparavant).

Quant à la part des femmes parmi les nouveaux micro-entrepreneurs, l’Insee souligne qu’elle se situe toujours à 37 % : une valeur stable par rapport à 2014. Avec, toutefois, des clivages sectoriels très marqués : les créatrices étant, en effet, très présentes dans la santé humaine et l’action sociale (82 % des immatriculations enregistrées) et les services aux ménages (71 %), mais quasiment absentes de la construction (2 %) et des transports (6 %).

Internet et les réseaux sociaux au cœur de l’activité

Communiquer, rechercher des informations, gérer des formalités administratives, passer des commandes, envoyer des devis, explorer des nouveaux marchés… D’après les chiffres publiés par l’institut, pas moins de 86 % des micro-entrepreneurs se sont appuyés sur des services numériques, et notamment le web, lors du démarrage de leur activité.


Précision : 43 % des micro-entrepreneurs s’étant lancés au premier semestre 2018 déclarent qu’ils utilisent les réseaux sociaux pour leur travail (contre 31 % en 2014).

Enfin, un nouveau micro-entrepreneur sur six ayant démarré son activité au cours de la période observée travaille par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation : une démarche encore plus fréquente dans le secteur des transports, où elle concerne près de deux entrepreneurs sur trois.

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaire, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Un nouveau parcours d’accompagnement pour les créateurs d’entreprise franciliens

Proposé par le réseau d’incubateurs La Ruche et Pôle Emploi Île-de-France, le nouveau dispositif « Parcours Créateurs » s’adresse aux demandeurs d’emploi qui souhaitent lancer leur activité.

Renforcer l’employabilité et faire émerger de nouveaux projets au sein des territoires prioritaires : c’est l’objectif d’un

nouveau dispositif d’accompagnement

imaginé par le réseau d’incubateurs La Ruche et Pôle Emploi Île-de-France.

Baptisé « Parcours Créateurs », il s’adresse aux demandeurs d’emploi porteurs d’un projet de création d’activité (entreprise, association, travail indépendant) dans la région Île-de-France et aura pour ambition de venir compléter les différentes actions de soutien menées par les agences Pôle Emploi locales. L’objectif ? Donner aux (futurs) entrepreneurs les clés nécessaires pour transformer leurs idées en projets concrets, porteurs de sens et créateurs de valeur économique.

Un programme décliné en trois étapes

En pratique, le nouveau parcours d’accompagnement se composera de trois étapes successives : une première, d’abord, qui se déroulera entre novembre et décembre 2020, et qui se traduira par une dizaine d’ateliers organisés dans toute la région pour permettre aux participants de cadrer leurs projets. Une deuxième, ensuite, étalée sur une période de trois mois (janvier – mars 2021), qui prendra la forme d’un suivi personnalisé à distance, grâce à une plateforme en ligne. Une troisième, enfin, qui permettra aux participants d’échanger avec des acteurs de l’accompagnement et du financement dans le cadre d’une demi-journée de rencontres prévue entre mars et mai 2021.


Bon à savoir : au total, 200 demandeurs d’emploi seront accompagnés de novembre 2020 à mai 2021 grâce au dispositif « Parcours Créateurs ».

Les personnes intéressées par le nouveau parcours d’accompagnement peuvent d’ores et déjà déposer leur candidature directement en ligne,

via le formulaire dédié

.

Pour en savoir plus et connaître le détail des actions proposées, rendez-vous sur :

www.la-ruche.net/parcours-pole-emploi

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Exonération de CET : une prolongation pour les créateurs d’entreprise ?

Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit d’étendre l’exonération temporaire de contribution économique territoriale (CET) dont peuvent bénéficier les créateurs d’entreprise.

Accélérer le redressement de l’économie française en favorisant la création d’entreprise et les investissements fonciers productifs : c’est l’objectif que contribue à atteindre

l’article 42 du projet de loi de finances pour 2021

qui prévoit une prolongation facultative de l’exonération de contribution économique territoriale (CET) en cas de création d’entreprise.

Rappelons que la contribution économique territoriale (CET) est un impôt qui est venu remplacer la taxe professionnelle sur les équipements et biens mobiliers. Elle est composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).


Précision : ce nouveau dispositif fiscal serait applicable aux créations d’entreprises intervenues à compter du 1er janvier 2021.

Une délibération préalable des collectivités territoriales

Dans le détail, le projet de loi prévoit notamment de prolonger de trois ans la durée au cours de laquelle les entreprises nouvellement créées pourraient bénéficier d’une exonération temporaire de CET.


Rappel : actuellement, les entrepreneurs bénéficient d’une exonération temporaire de CET pour l’année civile de la création de leur nouvelle activité (voire, sous certaines conditions, pour les deux années suivantes dans le cas d’une création sous le régime de la micro-entreprise).

En pratique, cette nouvelle exonération temporaire pourrait prendre effet à compter de l’année qui suit celle de la création de l’entreprise. Sous condition, toutefois, d’une délibération préalable de la collectivité territoriale concernée.

Mais attention, contrairement à d’autres avantages fiscaux, cette prolongation de l’exonération de CET ne serait pas accordée de façon automatique. En effet, les jeunes entreprises souhaitant en bénéficier devront en faire la demande (dans les délais prévus par l’article 1477 du CGI) auprès du service des impôts dont elles relèvent.


Art. 42, projet de loi de finances pour 2021

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Augmentation des créations d’entreprises au mois de septembre

Pour le cinquième mois consécutif, les créations d’entreprises affichent une hausse, avec une progression de +2,3 % entre août et septembre 2020, selon l’Insee.

La dynamique se confirme et se poursuit ! Selon l’Insee, pas moins de 83 825 créations d’entreprises ont été enregistrées en septembre 2020 en France, soit +2,3 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Selon l’institut, la hausse la plus forte concerne les activités d’enseignement, de santé et d’action sociale (+9,4 %), qui se positionnent avant les secteurs de la restauration (+5,1 %) et du soutien aux entreprises (+4,5 %).

+21,5 % sur les trois derniers mois

Sur la période juillet-août-septembre, les chiffres publiés par l’Insee témoignent également d’une forte augmentation du nombre cumulé de créations d’entreprises par rapport au même trimestre de l’année dernière : l’institut fait état d’une hausse de 21,5 %, tous types d’entreprises confondus (dont +23,7 % pour les entreprises individuelles et +15,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

+4,3 % sur les 12 derniers mois

C’est également une hausse que l’on observe sur les 12 derniers mois, avec une augmentation de +4,3 % par rapport aux 12 mois précédents, et ce malgré une évolution plutôt contrastée selon les différents types d’entreprises. Dans le détail, l’Insee constate, en effet, une augmentation notable des créations d’entreprises individuelles (+6,8 %), qui se voit toutefois atténuée par une baisse du côté des créations de sociétés (-2,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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