Émergence Île-de-France : 9 mois pour accompagner les entrepreneurs engagés

Proposé par le réseau France Active, le programme Émergence Île-de-France a pour objectif d’accompagner les porteurs de projets à fort impact social via des ateliers et des séances de coaching.

9 mois pour accompagner de manière personnalisée des projets de création d’entreprise à fort impact social sur les 7 départements de petite et grande couronne en Île-de-France (Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val d’Oise, Val-de-Marne et Yvelines) : c’est l’ambition du dispositif Émergence, initié par le réseau associatif France Active.

Entièrement gratuit pour les participants, le programme demande toutefois un vrai investissement de leur part en termes de temps et de motivation afin qu’ils puissent tirer le meilleur profit des différents formats (ateliers, séances de coaching, rencontres…) qui leur sont proposés.

4 thématiques phares, des rencontres et des échanges

En pratique, si le programme imaginé par France Active s’articule ainsi autour de 4 thématiques centrales (l’ancrage territorial, le modèle économique, la gouvernance et l’utilité sociale), il permet également aux participants de rencontrer des financeurs et des acteurs socio-économiques du territoire. L’occasion, pour les porteurs de projets accompagnés, de valider leurs idées à travers une étude d’opportunité, de faisabilité et de financement, d’échanger avec des pairs et d’étoffer leurs compétences techniques, y compris en matière de gestion.

L’appel à candidatures pour l’édition 2021 du programme Émergence Île-de-France est ouvert de mi-janvier jusqu’à fin février. La sélection des participants par le jury France Active aura lieu en mars, pour un démarrage des séances collectives et individuelles courant avril.


Précision : pour être éligibles, les projets doivent donner lieu à des implantations d’entreprise sur le territoire francidiv (hors Paris), avoir vocation à générer des emplois et défendre une approche sociale et engagée.

Pour en savoir plus et télécharger le dossier de candidature, rendez-vous sur :

www.emergence-idf.fr

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L’Accélérateur du Numérique : comment saisir les opportunités du web ?

Soutenu par Bpifrance, le nouveau dispositif « L’Accélérateur du Numérique » propose un programme de formation gratuit pour aider les porteurs de projets à développer leur activité en ligne.

Initier un programme éducatif en ligne, gratuit et accessible à toute personne souhaitant créer une entreprise ou développer une activité déjà existante grâce au web : c’est l’ambition affichée par « L’Accélérateur du Numérique », nouveau dispositif de formation lancé par Amazon Academy avec le soutien de

Bpifrance

.

Destiné à accompagner pas à pas tous les porteurs de projets, quel que soit leur stade de développement et leur secteur d’activité, le programme couvre un large éventail de sujets, du marketing à la logistique, en passant par le choix de la stratégie de vente la mieux adaptée.

Un programme de formation 100 % en ligne

Accessible

sur simple inscription

, le dispositif permettra notamment aux participants de se familiariser avec les enjeux clés de la vente en ligne, tels que la création d’un site e-commerce ou la distribution via une place de marché, de s’initier aux stratégies de développement sur les réseaux sociaux ou encore d’en apprendre davantage sur la construction d’une marque dans l’univers numérique.

En pratique, trois formats pédagogiques différents sont ainsi proposés aux participants : la formation en ligne (cursus éducatif de plusieurs heures, divisé en différents modules thématiques), les webinaires (formations diffusées en direct et animées par des experts du numérique) et les bootcamps (programmes intensifs de 5 jours, pouvant rassembler jusqu’à 100 participants en ligne).


Précision : pour répondre au mieux aux besoins individuels des participants, le programme de formation s’adapte à différents niveaux d’expérience, avec un tronc commun généraliste et des formations complémentaires plus spécialisées.

Pour en savoir plus sur le dispositif L’Accélérateur du Numérique et connaître le programme de formation proposé, rendez-vous sur :

www.accelerateur-du-numerique.fr

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Je Deviens Entrepreneur : une formation gratuite pour les porteurs de projet

D’une durée de deux semaines, le programme « Je Deviens Entrepreneur » proposé par l’Adie constitue un équivalent au stage de préparation à l’installation. Il est entièrement pris en charge par les collectivités territoriales et l’État.

Faire une étude de marché, développer son réseau relationnel et professionnel, calculer son chiffre d’affaires prévisionnel, trouver ses premiers cdivts, choisir son statut juridique… Autant de sujets, parmi d’autres, qui sont abordés lors de

la formation « Je Deviens Entrepreneur » proposée par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie)

.

Des ateliers collectifs organisés dans toutes les régions de France

D’une durée de 35 heures minimum, ce programme se présente sous forme d’ateliers collectifs et s’étale sur une période de deux semaines. Il s’adresse à toute personne ayant un projet de création d’entreprise, quel que soit le secteur (commerce, artisanat, bâtiment, service, conseil, activités artistiques…) et sans aucune exigence de formation ou d’expérience professionnelle préalable.


Bon à savoir : le programme « Je Deviens Entrepreneur » constitue un équivalent au stage de préparation à l’installation (SPI). 100 % prise en charge par les partenaires de l’Adie, à savoir les collectivités territoriales et l’État, la formation est accessible gratuitement pour les participants.

Animé par les équipes de l’Adie avec le soutien de plusieurs intervenants externes, le programme fait appel à des supports pédagogiques variés (vidéos, quiz, jeux…) et favorise une interactivité forte entre les participants. À l’issue de la formation, chaque porteur de projet aura ainsi non seulement acquis la méthodologie nécessaire pour créer, piloter et développer son entreprise, mais pourra également bénéficier de nombreux services proposés par l’Adie (coaching personnalisé, prêts d’honneur…).

Les séances de formation « Je Deviens Entrepreneur » sont organisées tout au long de l’année par les antennes locales de l’association présentes dans les différentes régions de France. Pour en savoir plus et connaître les prochains ateliers proposés près de chez vous, rendez-vous sur :

www.adie.org

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Bilan Acoss : près d’un indépendant sur deux est un auto-entrepreneur

D’après un récent bilan publié par l’Acoss, la hausse continue du nombre de travailleurs indépendants en France résulte principalement de la mise en place du statut d’auto-entrepreneur.

L’Acoss, caisse nationale du réseau des Urssaf, a récemment publié

un bilan portant sur la situation des travailleurs indépendants en France

. Et le verdict est sans appel : si, depuis une dizaine d’années, le nombre d’indépendants n’a cessé de croître, ceci s’explique avant tout par la création du statut d’auto-entrepreneur en 2008.

Ainsi, si on dénombrait 2,6 millions de travailleurs indépendants en 2009, leur nombre se situait autour de 3,6 millions fin 2019, avec une croissance annuelle moyenne de +3,3 %.

Une population majoritairement masculine

Fin 2019, selon les chiffres publiés par l’Acoss, les auto-entrepreneurs représentaient près d’un indépendant sur deux (47,6 %). 68,4 % d’entre eux étaient, par ailleurs, économiquement actifs, avec un chiffre d’affaires positif généré sur l’année.

Quant au profil des travailleurs indépendants, les statistiques témoignent d’une population majoritairement masculine (61,6 %), d’un âge moyen de 45 ans et exerçant principalement dans le secteur médical, le BTP, la restauration, le conseil ou encore l’industrie.


Précision : en moyenne, les auto-entrepreneurs sont plus jeunes (41 ans) que les travailleurs indépendants « classiques » (48 ans).

Des écarts de revenus importants

En 2018, pas moins de 85,6 Md€ de revenus ont été déclarés par l’ensemble des travailleurs indépendants, pour une moyenne de 28 553 € sur l’année. Un chiffre qui, comme le précise l’Acoss, cache toutefois des écarts importants : en effet, si le revenu moyen des travailleurs indépendants classiques atteint un montant de 41 969 €, il se limite à 5 593 € seulement pour les auto-entrepreneurs.

Sans surprise, l’Acoss constate enfin qu’il n’est pas rare que le travail indépendant se cumule avec une activité salariée dans le secteur privé. Ainsi, fin 2019, 15,5 % des indépendants étaient également salariés : la part de pluriactifs s’établissant à 6,5 % pour les travailleurs indépendants classiques et à 21,4 % pour les auto-entrepreneurs.

Pour consulter le bilan Acoss dans son intégralité, rendez-vous sur :

www.acoss.fr

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Constitution de sociétés : du nouveau pour le tarif des annonces légales 2021

À compter du 1 janvier 2021, le tarif de publication des annonces légales concernant la constitution de certaines sociétés commerciales et celle de sociétés civiles sera déterminé de manière forfaitaire.

Les tarifs de publication des annonces légales et judiciaires ont été fixés pour 2021.

À ce titre, un changement important est à signaler en matière de constitution de sociétés. En effet, jusqu’alors, le coût de publication d’une annonce légale relative à la constitution d’une société était établi sur la base d’un tarif à la ligne. À compter du 1er janvier 2021, ce ne sera plus le cas pour certaines sociétés commerciales et pour les sociétés civiles puisque le tarif d’une annonce légale relative à leur constitution deviendra forfaitaire.

Ce tarif forfaitaire sera le suivant :– Société anonyme (SA) : 395 € HT (473 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société par actions simplifiée (SAS) : 197 € HT (236 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : 141 € HT (169 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société en nom collectif (SNC) : 219 € HT (263 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société à responsabilité limitée (SARL) : 147 € HT (176 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société à responsabilité unipersonnelle (EURL) : 124 € HT (149 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société civile (à l’exception des sociétés civiles à objet immobilier) : 221 € HT (266 € HT à la Réunion et à Mayotte) ;– Société civile à objet immobilier (SCI) : 189 € HT (227 € HT à la Réunion et à Mayotte).


Précision : le coût des annonces légales relatives à la constitution de sociétés d’une autre forme que celles mentionnées ci-dessus (par exemple, les sociétés en commandite simple et les sociétés en commandite par actions) demeure déterminé selon un tarif à la ligne.

Le tarif des autres annonces légales et judiciaires reste inchangé pour 2021.


Arrêté du 7 décembre 2020, JO du 9

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5 webinaires thématiques et gratuits pour apprendre à entreprendre

Le réseau associatif BGE proposera prochainement une série de 5 webinaires en ligne, abordant des enjeux essentiels autour de la création d’entreprise. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes.

Comment trouver une bonne idée pour lancer sa future entreprise ? Quelle méthodologie pour réussir la phase de démarrage ? Comment « raconter » son entreprise pour servir ses objectifs commerciaux ? Quelle stratégie adopter pour fédérer une communauté autour de son projet ? Et pourquoi est-il si important de savoir (bien) s’entourer ? Autant de questions, parmi d’autres, qui seront abordées à travers 5 webinaires thématiques et gratuits, organisés en début d’année prochaine par le réseau d’accompagnement BGE.

Conseils pratiques et retours d’expérience

Du vendredi 8 janvier 2021 au vendredi 5 février 2021, à raison d’un rendez-vous par semaine, les internautes participants auront ainsi l’occasion de se familiariser avec de nombreux enjeux essentiels autour de la création d’entreprise. Au programme : des conseils pratiques, proposés par les experts du réseau BGE, mais aussi des témoignages et des retours d’expérience, partagés par des entrepreneurs ayant bénéficié de l’appui du réseau associatif pour se lancer. L’occasion de faire le plein d’informations, d’étoffer son réseau et d’acquérir des clés de compréhension complémentaires pour concrétiser son projet entrepreneurial dans les meilleures conditions !

Les inscriptions pour les 5 webinaires thématiques organisés par le réseau BGE sont d’ores et déjà ouvertes. Pour y participer, il suffit de

se connecter à la plate-forme dédiée

et de sélectionner le (ou les) rendez-vous de son choix parmi les différents créneaux proposés.

Pour en savoir plus et découvrir le programme détaillé, rendez-vous sur :

www.bge.asso.fr

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Légère augmentation des créations d’entreprises au mois de novembre

Résilientes malgré le contexte incertain, les créations d’entreprises ont continué d’augmenter légèrement en novembre 2020, avec une hausse de +0,9 % par rapport au mois précédent.

Si les effets du deuxième confinement ont lourdement pesé sur de nombreux secteurs économiques, l’envie d’entreprendre, elle, ne tarit pas ! C’est du moins ce qui ressort des dernières statistiques publiées par l’Insee. Selon l’institut, pas moins de 84 295 créations d’entreprises ont ainsi été enregistrées en novembre 2020 en France, soit +0,9 % par rapport au mois d’octobre, tous types d’entreprises confondus. Les hausses les plus significatives concernant, en l’occurrence, les activités de construction (+16,5 %, particulièrement pour les travaux d’installation électrique dans les locaux) ainsi que les activités d’information et de communication (+7,6 %).

+19 % sur les 3 derniers mois

Sur la période septembre-octobre-novembre, les chiffres publiés par l’Insee témoignent, une fois de plus, d’une augmentation sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises par rapport au même trimestre de l’année dernière : l’institut fait ainsi état d’une hausse de 19 %, tous types d’entreprises confondus (dont +21,9 % pour les entreprises individuelles et +10,4 % pour les sociétés).


Précision : de nouveau, c’est le secteur « transports et entreposage » et, plus précisément, les activités de poste et de courrier qui, du fait du développement des services de livraison à domicile, contribuent le plus à cette hausse constatée.

+4,5 % sur les 12 derniers mois

C’est également une évolution dynamique que l’on observe sur les 12 derniers mois, avec une augmentation de +4,5 % par rapport aux 12 mois précédents. Et ce, malgré une évolution assez contrastée selon les différents types d’entreprises. Dans le détail, l’Insee constate ainsi une augmentation notable des créations d’entreprises individuelles (+7,4 %), qui se voit toutefois atténuée par une baisse du côté des créations de sociétés (-3,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Salon des Entrepreneurs Nantes : une édition 2020 à revivre en ligne

La 13 édition du Salon des Entrepreneurs Nantes s’est tenue en novembre dernier dans un format 100 % numérique. Les moments forts de l’évènement sont désormais accessibles en replay.

Face aux contraintes imposées par la situation sanitaire, le Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire s’est tenu, cette année, sous une forme inédite. Entièrement dématérialisé, l’évènement était, en effet, accessible aux participants par le seul biais de son site internet.

Un format novateur, donc, pour cette 13e édition de la manifestation entrepreneuriale nantaise, placée sous le signe de deux notions plus que jamais d’actualité : l’importance du réseau et de l’entraide.

De nombreux contenus accessibles gratuitement en ligne

Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la possibilité de suivre la manifestation en direct, le portail numérique du Salon des Entrepreneurs propose désormais une sélection de contenus vidéo, accessibles en replay.

En consultant la page dédiée à cet effet

, les internautes intéressés par des thématiques en div avec l’écosystème entrepreneurial peuvent ainsi accéder à de nombreux contenus enrichissants. Grâce aux filtres proposés sur le site, ils ont ensuite la possibilité d’orienter leurs recherches pour cibler, par exemple, une thématique (création d’entreprise, digital, financement…), un organisme partenaire ou encore un format (workshop, conférence, talk) précis.


Bon à savoir : pour consulter les différentes ressources en ligne et visionner les contenus de son choix, il suffit de se connecter à son compte en ligne ou, le cas échéant, de s’inscrire gratuitement

grâce au formulaire dédié à cet effet

.

Autant de ressources utiles pour faire le plein d’informations, de conseils et d’expertises… en attendant la prochaine édition de l’évènement,

qui se dévoilera alors sous une nouvelle identité

. Avec une promesse d’ores et déjà formulée : celle d’offrir une expérience toujours plus riche, plus immersive et plus connectée.

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Entrepreneuriat et quartiers prioritaires : Initiative France renforce son action

Le réseau associatif Initiative France a été choisi par le ministère de la Ville pour distribuer une prime exceptionnelle à 1 100 entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Limiter les effets néfastes de la crise sanitaire et redonner confiance aux entrepreneurs ayant choisi de créer leur activité dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) : c’est l’objectif d’une prime exceptionnelle octroyée par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) et l’Agence nationale de la Cohésion des territoires (ANCT) au nom du ministère de la Ville.

Engagé de longue date dans l’accompagnement des porteurs de projets issus des QPV, le réseau associatif Initiative France aura, à ce titre, pour mission d’identifier 1 100 entrepreneurs pouvant bénéficier de cet appui financier attribué par l’État.

Une enveloppe de 1 500 € par projet soutenu

En pratique, après une analyse de situation effectuée par les associations du réseau d’Initiative France, chaque projet entrepreneurial sélectionné se verra ainsi attribuer une prime exceptionnelle d’un montant de 1 500 €. Cette aide financière – qui viendra compléter les dispositifs d’urgence déjà mis en place au profit des entreprises en difficulté – sera alors versée dès la fin de l’année 2020 et jusqu’au 1er trimestre 2021.


Précision : si cette prime exceptionnelle de 1 500 € devrait, en priorité, bénéficier aux entreprises déjà soutenues par Initiative France, elle pourra également être sollicitée par d’autres porteurs de projets remplissant les critères d’attribution et intéressés par l’accompagnement du réseau.

Enfin, avec le soutien de l’État, des collectivités territoriales et de Bpifrance, Initiative France mènera, en 2021, une série d’actions ciblées. L’ambition ? Faciliter l’accès à la création d’entreprise en renforçant l’accompagnement des futurs entrepreneurs issus des QPV pour leur permettre d’obtenir les financements nécessaires à la réalisation de leur projet.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Accélération significative des créations d’entreprises au 3 trimestre 2020

L’Observatoire Bpifrance fait état d’une hausse sensible du nombre de créations d’entreprises enregistrées au 3 trimestre 2020 en France : +22 % par rapport à la même période en 2019.

Après un 2e trimestre marqué par le choc économique de la crise sanitaire (-18 % par rapport au 2e trimestre 2019), le 3e trimestre 2020 a clairement inversé la tendance : +22 % sur trois mois, c’est l’augmentation significative constatée par l’Observatoire Bpifrance après avoir comparé le nombre de créations d’entreprises enregistrées en France sur la période juillet-août-septembre 2020 avec les données relevées sur la même période en 2019.

Dans le détail, pas moins de 229 018 nouvelles entreprises ont ainsi vu le jour au 3e trimestre de cette année (contre 188 491 un an auparavant), portant le nombre de créations enregistrées depuis janvier 2020 à 599 885 (contre 600 939 pour les 9 premiers mois de 2019).

Une hausse dans tous les secteurs et dans toutes les régions

Quant aux tendances sectorielles, l’Observatoire Bpifrance précise que tous les secteurs d’activité ont été concernés par la progression constatée au 3e trimestre 2020. Selon les chiffres dévoilés, certains secteurs « moteurs » (le transport et l’entreposage, l’immobilier, le commerce ainsi que la réparation automobile) affichent même une croissance supérieure aux +22 % constatés au niveau national.

Autre enseignement : toutes les régions de France ont connu une accélération du nombre de créations d’entreprises au 3e trimestre 2020. Une évolution dynamique dont la Réunion (+36,3 %), la Guadeloupe (+28,2 %), l’Île-de-France (+25,6 %), le Grand Est (+24,5 %), la Normandie (+24,2 %), la Bourgogne-Franche-Comté (+23,8 %) ainsi que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (+22,4 %) ont été les locomotives, avec une croissance supérieure à la moyenne nationale.


Précision : même la plus faible hausse (+11 % pour la Martinique) témoigne d’une accélération significative des créations d’entreprises sur la période observée.

Pour en savoir plus et consulter les données complémentaires publiées par l’Observatoire Bpifrance, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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