Création d’entreprise : le ministère des Outre-mer et l’Adie unissent leurs forces

Dans une convention signée cet été, le ministère des Outre-mer et l’Adie confirment leur volonté de renforcer l’accompagnement proposé aux porteurs de projets et aux jeunes entreprises ultramarines.

Développer le microcrédit pour faire reculer le chômage en Outre-mer : c’est l’ambition d’une récente convention, signée cet été par le ministère des Outre-mer et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie).

À la clé, une subvention d’un montant de 1,8 million d’euros, ayant pour objectif de renforcer l’activité de la structure associative et d’améliorer l’accompagnement des entrepreneurs et des porteurs de projets dans les territoires d’Outre-mer.

Rendre l’entrepreneuriat accessible à tous

Dans le détail, ce soutien financier supplémentaire devrait notamment amener l’association à étoffer ses dispositifs d’appui pour en faire bénéficier jusqu’à 15 000 porteurs de projets en 2022 en Outre-mer (contre 7 300 en 2018). L’enjeu ? Optimiser les moyens mis en œuvre et permettre aux personnes éloignées du marché de l’emploi d’accéder aux financements nécessaires pour créer leur entreprise.


Précision : afin que les créateurs d’entreprise puissent démarrer leur nouvelle activité dans les meilleures conditions, le plafond du microcrédit a récemment été rehaussé, passant de 10 000 € à 12 000 € dans les territoires ultramarins.

Grâce au soutien du ministère de l’Outre-Mer, l’Adie prévoit notamment d’ouvrir 6 nouvelles antennes associatives dans les territoires d’Outre-mer au cours des prochaines années.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.outre-mer.gouv.fr

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Entrepreneuriat au féminin : l’Observatoire BNP Paribas fait le point !

Motivations, attentes, freins : récemment dévoilée, la 2 édition de l’Observatoire BNP Paribas dresse un état des lieux détaillé de l’entrepreneuriat au féminin en France.

Quelles sont les attentes et les difficultés rencontrées par les créatrices d’entreprise en France ? Une interrogation à laquelle la 2e édition de l’Observatoire BNP Paribas de l’entrepreneuriat au féminin tend à répondre. L’occasion, également, de mettre l’accent sur ce qui distingue encore aujourd’hui les porteuses de projets de leurs homologues masculins.

L’entrepreneuriat comme un engagement sociétal

Selon les résultats publiés, pas moins de 60 % des femmes entrepreneures (contre 51 % des hommes créateurs d’entreprise) voient l’aventure entrepreneuriale comme une forme d’engagement pour changer la société. 37 % se lancent pour gagner en autonomie (contre 49 % des entrepreneurs) et 35 % pour donner plus de sens à leur vie. 36 % des entrepreneures déclarent néanmoins avoir peur de ne pas dégager assez de revenus et 18 % de manquer de confiance en elles (contre 6 % seulement des entrepreneurs masculins).

Force est de constater, par ailleurs, que les réseaux professionnels sont toujours largement sous-exploités : moins de 50 % des femmes entrepreneures déclarent ainsi en faire partie, alors que 71 % d’entre elles perçoivent ces réseaux comme des lieux privilégiés d’échanges et d’information. Seules 10 % des entrepreneures y voient, en revanche, un espace pour faire du business proprement dit, alors que ce chiffre monte à 23 % du côté des hommes chefs d’entreprise.

Enfin, côté ressources, les entrepreneures privilégient encore l’autofinancement, notamment au moment de créer leur entreprise (73 %). En phase de développement (au bout de 3 à 5 ans d’activité), elles sont, par ailleurs, 36 % à se servir de leur trésorerie et 21 % à piocher dans leurs propres économies. En effet, si le financement bancaire connaît une évolution à la hausse (19 % en 2019 contre 10 % en 2018), plus de 6 entrepreneures sur 10 estiment toujours que leurs homologues masculins ont plus de facilités à obtenir des financements de la part des banques… Autant dire qu’il reste encore du chemin à parcourir.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.group.bnpparibas

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Levées de fonds : la French Tech affiche un nouveau record

L’écosystème French Tech ne cesse de surprendre. D’après les derniers chiffres publiés, les jeunes entreprises tricolores ont ainsi levé près de 2,8 milliards d’euros au premier semestre 2019.

2019 sera-t-elle l’année de tous les records ? Rien n’est impossible, au regard des derniers chiffres publiés ! En effet, si les jeunes pousses de la French Tech avaient levé 3,65 milliards d’euros en 2018, le premier semestre 2019 enregistre d’ores et déjà un montant de près de 2,8 milliards d’euros mobilisés : l’équivalent d’une progression de 32 % par rapport à la même période de l’année dernière. Une tendance qui, si tant est qu’elle se confirme, pourrait permettre aux start-up tricolores de lever jusqu’à 5,5 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2019.

La France en deuxième position à l’échelle européenne

Dans le détail, ce montant de 2,8 milliards d’euros mobilisés sur les 6 premiers mois de l’année correspond à un total de 361 opérations réalisées, ces dernières se composant de la manière suivante : 96 levées de fonds de moins d’un million d’euros, 171 opérations se situant entre un et 5 millions d’euros, 60 entre 5 et 20 millions d’euros, 29 entre 20 et 100 millions d’euros et, enfin, 5 méga-levées de fonds d’au moins 100 millions d’euros.

Une évolution particulièrement dynamique qui s’observe également au Royaume-Uni, où l’écosystème start-up affiche des levées de fonds d’un montant global de 5,3 milliards d’euros pour ce premier semestre 2019. À l’échelle européenne, la France se situe ainsi en deuxième position derrière le leader anglais et devant l’Allemagne, où les levées de fonds menées par les jeunes entreprises de la tech n’ont pas dépassé les 2,5 milliards d’euros sur la même période.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.lafrenchtech.com

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Commerces et TPE en zone rurale, ce petit guide est pour vous !

Publié par le ministère de l’Économie et des Finances, un nouveau guide pratique vise à accompagner les commerces et les petites entreprises ayant choisi de s’implanter loin des grandes villes.

Si les commerces et les petites entreprises animent les régions rurales, force est de constater que le choix de cette localisation ne facilite guère leur installation, ni leur développement. C’est pourquoi le ministère de l’Économie et des Finances a récemment publié un petit guide à destination de celles et ceux qui constituent le tissu économique local. L’objectif ? Mieux accompagner les entrepreneurs ruraux dans leurs démarches et faciliter l’accès aux différentes aides adaptées à leur situation.

Des offres de services et des conseils essentiels

Créer ou reprendre une entreprise, effectuer une première embauche, faire connaître son activité sur le web, surmonter des difficultés financières… Il existe de nombreux dispositifs d’aide spécifiquement conçus pour épauler les porteurs de projets dans ces moments souvent cruciaux. Or, si l’offre existe bel et bien, encore faut-il savoir en profiter, y compris en identifiant les programmes et les interlocuteurs les plus à même de répondre aux besoins des entrepreneurs !

Une problématique à laquelle le petit guide du ministère de l’Économie et des Finances entend répondre. Divisé en plusieurs chapitres, il offre un aperçu complet des offres de services proposées notamment par les organismes publics (Bpifrance, Chambres de Métiers et de l’Artisanat, Chambres de Commerce et d’Industrie…), tout en apportant aux porteurs de projets des conseils essentiels pour accomplir leurs démarches administratives.

Pour en savoir plus et consulter le petit guide gratuit, rendez-vous sur : www.entreprises.gouv.fr

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La région Nouvelle-Aquitaine se mobilise pour l’entrepreneuriat féminin

Porter la part des créatrices d’entreprises à 45 %, c’est l’objectif du Plan d’Action régional pour l’entrepreneuriat des femmes en Nouvelle-Aquitaine, lancé en juin 2018. Aujourd’hui, un premier bilan s’impose.

En Nouvelle-Aquitaine, seules 35 % des créations d’entreprises sont portées par des femmes. Bien que supérieur à la moyenne nationale de 28 %, ce taux reste largement insuffisant. C’est en partant de ce constant que la région Nouvelle-Aquitaine avait lancé, en juin 2018, son Plan d’Action régional (PAR) pour l’entrepreneuriat des femmes.


Rappel : co-signé par la Région, l’État, Bpifrance, BNP Paribas et la Caisse d’Épargne, le PAR projette de porter, en trois ans, la part des femmes créatrices d’entreprises à 45 %.

Une trentaine d’actions soutenues et 90 structures mobilisées

Si l’objectif peut paraître ambitieux, force est de constater que le PAR, doté d’une enveloppe de 850 000 €, a déjà permis de soutenir une trentaine d’actions en faveur de l’entrepreneuriat féminin, portées par des acteurs locaux associatifs ou des réseaux d’accompagnement tels que les chambres consulaires, les centres des droits des femmes, ou encore les plates-formes Initiative France.

En effet, pas moins de 90 structures se sont d’ores et déjà mobilisées pour lever les freins et accompagner les entrepreneures dans la concrétisation de leurs projets.


Bon à savoir : les actions initiées en milieu rural ou dans les quartiers défavorisés bénéficient, au même titre que celles encourageant la création ou la reprise d’entreprise dans des secteurs encore très masculins (comme le numérique, par exemple), d’un soutien particulier.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.nouvelle-aquitaine.fr

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Entrepreneuriat : l’Adie s’engage pour lutter contre le gâchis de talents

Du 7 au 11 octobre 2019, l’Adie propose une série d’évènements ayant pour objectif de faire barrage aux préjugés et d’encourager toutes celles et tous ceux qui envisagent de créer leur entreprise.

Lutter contre les freins psychologiques et défendre la conviction que tout le monde peut devenir entrepreneur : du lundi 7 au vendredi 11 octobre 2019, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) propose une série d’évènements organisés dans toute la France et dédiés à toutes celles et tous ceux qui voudraient sauter le pas et créer leur entreprise.

Lever les barrières pour lutter contre le gâchis de talents

Trop vieux, trop jeune, pas assez d’argent, pas assez diplômé… force est de constater que les préjugés ont la peau dure, y compris dans le monde entrepreneurial ! De quoi décourager bon nombre de personnes qui souhaiteraient créer leur entreprise, mais y renoncent à cause des idées reçues.

Un constat qui a amené l’Adie à proposer, cette année encore, une série d’évènements de sensibilisation ayant pour objectif d’aider les futurs entrepreneurs à aller au bout de leurs envies. Ateliers thématiques, forums, journées portes ouvertes… Pendant 5 jours, plus de 300 manifestations seront proposées à Paris et en région. Sans oublier les nombreuses webconférences, accessibles sur simple inscription en ligne, offrant un regard à la fois informatif et didactique sur la création d’entreprise.

Pour en savoir plus et découvrir le programme détaillé de la semaine contre le gâchis de talents, prochainement organisée par l’Adie, rendez-vous dès à présent sur : www.adie.org

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Les créations d’entreprises peinent à reprendre leur élan en août 2019

Après un mois de juillet déjà marqué par une stabilité presque totale, la tendance s’est confirmée en août : les créations d’entreprises n’ont évolué que de + 0,2 % par rapport au mois précédent.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 67 985 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’août 2019 : + 0,2 % par rapport au mois de juillet, tous types d’entreprises confondus. Une quasi-stabilité qui s’explique, selon l’Institut, par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 1,3 %), accompagnée d’un repli – peu marqué, lui aussi – du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 0,9 %).

Une augmentation importante par rapport à 2018

C’est une évolution clairement plus dynamique qui se dessine, en revanche, sur le moyen terme. Pour la période juin-juillet-août, les chiffres témoignent, en effet, d’une accélération sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 15,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 22,6 % pour les micro-entrepreneurs, + 13,2 % pour les entreprises individuelles classiques et + 6,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

Même tendance sur les 12 derniers mois, pendant lesquels le nombre cumulé d’entreprises créées a également continué de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 15,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 25,9 %), mais aussi par une accélération non négligeable des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 9,8 %) et une progression du côté des créations de sociétés (+ 6,9 %).

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Le Salon des Entrepreneurs Marseille s’apprête à souffler sa 5 bougie

Le rendez-vous est pris ! L’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur se tiendra les 22 et 23 octobre prochains au Palais des Congrès de Marseille Chanot.

À vos agendas ! Pendant deux jours, les mardi 22 et mercredi 23 octobre prochains, le Palais des Congrès de Marseille Chanot accueillera l’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur. Organisée par Les Échos Solutions, la manifestation – qui fêtera alors ses 5 ans d’existence – proposera, une fois de plus, un concentré d’expertises autour de l’entrepreneuriat.

Une centaine de conférences et quelques nouveautés

Cette année encore, pas moins de 11 000 visiteurs et plus de 120 partenaires et exposants sont attendus pour ce 5e volet de l’évènement qui poursuit son ambition de multiplier les innovations et d’attirer un public de plus en plus nombreux. Pas moins de 100 conférences et ateliers pratiques, 8 parcours thématiques et 8 débats d’actualité seront ainsi proposés : de quoi permettre aux participants de faire le plein d’informations pour lancer leur activité, faire décoller leur business et développer leur réseau !


Bon à savoir : depuis son lancement en 2015, la manifestation a permis à plus de 40 000 entrepreneurs d’être accompagnés dans la création, l’implantation et le développement de leur activité.

Et ce n’est pas tout ! Parmi les nouveautés d’ores et déjà annoncées pour cette édition 2019, on citera notamment l’animation « Meet your success », proposée dans l’espace Networking, qui offrira à ceux qui le souhaitent la possibilité de se faire coacher par un entrepreneur aguerri. De même, un nouvel espace thématique, baptisé « Diagnostic Communication », permettra aux jeunes chefs d’entreprise d’être conseillés dans la création et la communication de leur marque.

La participation au Salon des Entrepreneurs est toujours gratuite. Pour en savoir plus et télécharger votre badge d’accès, rendez-vous sur : www.salondesentrepreneurs.com

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Explorer la piste de la création d’entreprise avec l’appui de Pôle emploi

Proposé par Pôle emploi, le dispositif Activ’Créa vise à donner aux demandeurs d’emploi les moyens de s’interroger sur la création d’entreprise, voire de faire naître une idée.

Amener les demandeurs d’emploi à réfléchir à la création ou à la reprise d’une entreprise comme une opportunité de reprise d’activité : c’est l’ambition du programme Activ’Créa, proposé par Pôle emploi avec le soutien de l’Union européenne. Son objectif ? Faire émerger des projets entrepreneuriaux et permettre aux personnes qui le souhaitent de définir – ou d’affiner – leurs idées.

Un entretien individuel et un accompagnement sur-mesure

En pratique, le programme Activ’Créa comporte plusieurs étapes : pour commencer, un entretien individuel, qui consiste non seulement à mesurer le degré de motivation du porteur de projet, mais aussi à analyser ses atouts et ses contraintes face à l’aventure entrepreneuriale. Si les premiers éléments laissent penser qu’il est opportun de poursuivre sur cette voie, le futur entrepreneur pourra ensuite bénéficier d’un accompagnement sur-mesure. Le but ? L’amener à formaliser son idée à travers un plan d’action pouvant lui permettre de concrétiser son projet.


Bon à savoir : en France, une entreprise sur trois est créée par un demandeur d’emploi.

D’une durée de 3 mois maximum, le dispositif Activ’Créa est ouvert à tous les demandeurs d’emploi, qu’ils soient indemnisés ou non. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.pole-emploi.fr

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Le Prêt de Développement Outre-mer devient accessible aux jeunes entreprises

Récemment signée par le ministère des Outre-mer et Bpifrance, une nouvelle convention de partenariat a notamment pour objectif de faire évoluer les dispositions du Prêt de Développement.

Proposer aux jeunes entreprises ultramarines un outil de financement leur permettant de couvrir leurs dépenses matérielles et immatérielles (études, prospection, formation, recherche…) et les accompagner dans la gestion de leurs besoins en fonds de roulement : signée cet été par le ministère des Outre-mer et Bpifrance, une nouvelle convention de partenariat vise à améliorer le soutien apporté aux entrepreneurs implantés dans les Départements et régions d’outre-mer, dans les Collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie.

Un geste important en faveur des entreprises de moins de 3 ans

En pratique, cette nouvelle convention de partenariat prévoit notamment une extension du Prêt de Développement, le rendant accessible aux entreprises de moins de 3 ans, ainsi qu’une augmentation du montant maximum pouvant être accordé aux sociétés de plus de 3 ans, désormais fixé à 750 000 € (au lieu de 300 000 € auparavant).

Mais ce n’est pas tout ! En pratique, l’extension du prêt aux jeunes entreprises et la revalorisation du montant maximal pour les entreprises plus anciennes seront également complétées par d’autres mesures ayant pour ambition d’aider les entrepreneurs ultramarins à développer leur activité. Parmi elles, le déploiement d’un outil subventionnel piloté par Bpifrance visant à favoriser l’innovation, ainsi que la mise en place d’une offre spécifique en matière de mobilisation de créances.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bpifrance.fr

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