Microcrédit professionnel : relèvement du plafond d’emprunt

Utilisé par de nombreux créateurs pour lancer leur entreprise, le microcrédit vient de faire l’objet d’un décret qui relève la limite maximale du montant d’emprunt à 17 000 € sur tout le territoire national.

L’observatoire de la micro-finance définit le microcrédit comme « un outil de développement économique et social, permettant aux personnes de faibles ressources porteuses d’un projet personnel de bénéficier de prêts que leur refuse le système banquier traditionnel ». Proposé par des organismes comme l’Adie ou Créa-Sol, cette alternative au crédit bancaire ne pouvait pas jusqu’à présent représenter plus de 12 000 € d’emprunt.

Bilan positif de l’expérimentation

Une expérimentation menée depuis 4 ans dans les territoires d’outre-mer, qui relevait le plafond de 12 000 à 15 000 €, a pris fin en août. Un rapport d’évaluation de cette expérimentation ayant établi un bilan positif, il a été décidé de maintenir le dispositif en augmentant encore le plafond sur tout le territoire national. Ainsi, les établissements de crédit, les associations sans but lucratif et les fondations reconnues d’utilité publique habilitées à accorder des microcrédits professionnels sont désormais autorisés à délivrer des microcrédits professionnels pouvant atteindre la somme de 17 000 €.


Décret n° 2024-1123 du 4 décembre 2024

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Kivala gère l’accès aux immeubles

Kivala optimise le contrôle des accès des immeubles grâce à une solution de gestion innovante, connectée et personnalisable comprenant une platine tactile installée à l’entrée du bâtiment et une application mobile avec diverses fonctionnalités.

En moyenne, un appartement reçoit 3 visiteurs par semaine (livreurs, ouvriers, infirmiers…). Ainsi, pour un immeuble moyen de 20 logements, cela représente plus de 3 000 visiteurs externes chaque année, qui possèdent ainsi le code d’accès de l’immeuble. Ce chiffre important laisse entrevoir les risques encourus à cause de ce manque de sécurité. Kivala propose de générer des codes d’accès à usage unique pour un immeuble. « Cette innovation offre aux résidents la possibilité d’encadrer les entrées des différents visiteurs d’une copropriété (livreurs, cdivts, travaux…), explique son créateur, Jonathan Lascar. Je suis père de deux jeunes enfants et je réside dans une copropriété, j’ai été confronté de manière récurrente à des problématiques de sécurité et de gestion des accès. Suite au constat de hausse du vandalisme dans les parties communes (vol de colis, vol de vélos), les résidents de ma copropriété ne se sentaient plus en sécurité. Les codes d’accès étaient trop largement diffusés. Ces expériences du quotidien m’ont incité à fonder Kivala en 2023. Son objectif : proposer une solution efficace pour sécuriser les bâtiments résidentiels et faciliter la gestion des livraisons. »

Création de codes personnalisés instantanément

Kivala a donc développé une solution hardware (la platine de contrôle des accès qui s’installe à la place de l’ancien interphone ou de l’ancien clavier à code) et une solution software, une application mobile qui offre diverses fonctionnalités : validation de l’ouverture de la porte d’entrée, même à distance ; communication par visio avec les visiteurs ; création de codes personnalisés instantanément, à usage limité ou non ; traçabilité des entrées avec notification des activités (enfant bien rentré de l’école, passage de l’infirmière…). Pour les syndics de copropriété, une interface en ligne permet de gagner du temps en créant, modifiant et supprimant des utilisateurs. « L’enjeu était de garantir une stabilité au niveau des différents codes d’accès générés par les résidents et une sécurité sur l’usage. » Aujourd’hui, le concept, récompensé par le Grand Prix de la Copro 2024 lors du salon de la Copropriété et de l’Habitat 2024, a déjà séduit près de 2 000 utilisateurs et plus de 80 immeubles parisiens qui sont désormais équipés. L’entreprise prépare son déploiement en région dans toutes les grandes villes de France.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 300 000 € investis pour le développementUn conseil : il est essentiel de rencontrer les différents acteurs (concurrence, partenaires, cdivts) pour vous assurer du caractère innovant de votre offre.Un contact : Jonathan Lascar, www.kivala.io/

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Semper Invicta, des équipements anti-agression élégants

Créée en 2021, l’entreprise Semper Invicta développe des solutions de sécurité et des produits d’auto-défense, discrets, innovants et de qualité, afin de garantir une protection fiable et élégante pour tous.

Un parapluie pour parer aux jets d’objets contondants, une doudoune pare-balles, un pull anti-lacération, un sac à dos pare-balles… Semper Invicta s’est spécialisé dans la vente d’accessoires et de vêtements dédiés à la protection et l’auto-défense des personnes qui peuvent être sujettes à des violences. « C’est à partir du constat que les équipements de haute protection permettaient rarement l’élégance et la discrétion, que j’ai créé Semper Invicta », explique Charles Yvon, son fondateur. Son premier produit, ParaPactum, une arme de défense aux allures de parapluie de luxe, facilement déployable, permettant de repousser la foule, de tenir à distance d’éventuels agresseurs, de parer les lancers d’objets dangereux, décliné en version pare-balles, rencontre un franc succès qui l’incite à développer d’autres produits de défense. Avec cette envie toujours de préserver les emplois en France pour assurer la pérennité de l’économie nationale et la préservation des savoir-faire d’excellence : « Nous contactons des entreprises françaises reconnues pour leur savoir-faire et associons notre connaissance du secteur de la sécurité. Les produits développés correspondent aux attentes des opérationnels avec qui nous échangeons. »

Collaborer avec des partenaires renommés

S’en suit donc le développement d’une doudoune pare-balles qui protège contre les armes de poing jusqu’au 44 Magnum et offre une protection anti-perforations par arme blanche de niveau KR1. Ou encore d’un pull du quotidien contre les lacérations de couteaux et objets tranchants. « Les institutions françaises sont très intéressées par nos produits mais les délais de règlement sont longs et les budgets serrés. » Malgré tout, l’activité est prospère. « L’entreprise collabore avec des partenaires renommés (Tricots Saint-James, Pangolin Défense…) pour développer des articles combinant tradition et technologie moderne. » L’entreprise a remporté plusieurs distinctions : le Milipol Innovation Award dans la catégorie Équipement individuel, protection des premiers intervenants ; ou encore le 1er prix innovation Start up à Expoprotection. « Nous exportons nos produits dans le monde entier, 60 % de notre chiffre d’affaires se fait à l’export ». L’entreprise souhaite continuer à développer de nouveaux produits anti-couteaux et pare-balles discrets pour étoffer sa gamme, et se faire connaître dans les salons et la presse. « À plus long terme, nous aimerions remplacer les pulls des uniformes de la police, pompiers, gendarmerie par nos pulls anti-lacérations, et produire à grande échelle pour réduire nos prix de vente. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 4 partenaires reconnus « Entreprise du Patrimoine Vivant » travaillent avec Semper InvictaUn conseil : foncez !Un contact : Charles Yvon, https://semper-invicta.fr/

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Toujours plus de créations d’entreprise dans les métiers d’art

Le dernier baromètre de l’artisanat ISM/MAAF révèle que les créations d’entreprises de métiers d’art sont à leur niveau le plus haut depuis 3 ans, avec une moyenne de 18 000 créations chaque année.

Les métiers d’art attirent toujours plus de créateurs d’entreprise. C’est ce qui ressort du baromètre ISM-MAAF qui s’intéresse à la dynamique de l’artisanat au travers des créations d’entreprise et des formations en apprentissage à l’échelle nationale et dans les régions. Selon cette étude, il y a en France, fin 2024, quelque 120 000 entreprises artisanales dans les métiers d’art et de création, avec en moyenne 18 000 créations chaque année dans les principaux secteurs. Le baromètre explique ces bons résultats notamment par la réforme du régime de micro-entrepreneur, mais aussi par la période de crise sanitaire propice à la révélation de nouvelles vocations.

Perpétuer traditions et savoir-faire séculaires

Les micro-entrepreneurs représentent ainsi 82 % des artisans indépendants du secteur (95 % chez les bijoutiers). Le plus grand nombre d’emplois salariés se trouve dans le secteur de la fabrication de charpentes et menuiseries (+4 %) et dans d’autres métiers du bois (fabrication de meubles/ébénisterie, fabrication d’objets en bois). De nombreux métiers d’art et de création sont implantés dans le Sud de la France, notamment dans les départements ruraux comme le Lot, l’Ariège, les Hautes-Alpes ou encore la Creuse, mais les premières régions d’implantation restent la Nouvelle-Aquitaine et la Corse. Certaines filières continuent à être liées à leur territoire, perpétuant traditions et savoir-faire séculaires : la bijouterie-joaillerie en Île-de-France, la facture d’orgues dans le Grand-Est, la fabrication de sièges en Nouvelle-Aquitaine…

Pour consulter le baromètre :

https://infometiers.org/

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Deblock, le compte courant qui intègre un portefeuille cryptos

Fondé par 4 anciens cadres, Deblock veut moderniser les services bancaires en intégrant les nouvelles technologies financières. Leur plate-forme permet ainsi d’acheter et de vendre ses cryptos directement depuis un compte courant classique.

Jean Meyer, Adriana Restrepo, Aaron Beck et Mario Eguiluz ont lancé en avril 2024, le premier compte courant qui accepte aussi les cryptos. « Vous avez votre compte courant et votre vrai portefeuille crypto dans la même application », explique Claire Balva, directrice stratégie chez Deblock. Les particuliers peuvent ainsi acquérir des cryptomonnaies – Bitcoin, Ethereum ou autres actifs numériques – de manière sécurisée et transparente, directement depuis leur compte bancaire personnel Deblock. La start-up a été créée par des anciens de la fintech Revolut qui ont souhaité rapprocher le monde bancaire et le monde crypto. « Ils sont partis du constat que les banques freinent l’accès à la crypto, refusant parfois des virements entrants ou sortants vers des plates-formes. Les néobanques actuelles, bien qu’elles offrent de l’exposition aux cryptos, ne permettent pas de rapatrier ou d’envoyer des cryptos vers d’autres portefeuilles. Deblock est ainsi la première fintech qui s’est bâtie sur deux piliers : euros et cryptos. »

Un portefeuille qui prend en charge plusieurs blockchains

Pour lancer leur concept, le premier enjeu est d’ordre réglementaire. « Deblock est agréée à la fois par la Banque de France et l’Autorité des Marchés Financiers, cela a nécessité des compétences d’ordre réglementaire et financier importantes en interne. Le défi a aussi été technique : nous voulions une application intuitive, qui rassemble un compte courant du quotidien (IBAN français, cartes VISA, virements instantanés…) mais aussi un véritable portefeuille crypto, qui prend en charge plusieurs blockchains. Cela a nécessité un effort technologique important. » Pour être le plus indépendant possible, ils ne travaillent pas avec un BaaS (Bank as a Service) tiers mais sont membre direct de SEPA et du réseau VISA. « Nous avons aussi développé notre propre système de KYC, plus performant et moins cher que les outils disponibles sur le marché. » Le démarrage est déjà prometteur : « Nous avons dépassé les 200 000 téléchargements de l’application en 6 mois. Avec la hausse des marchés cryptos, nous constatons une augmentation des besoins des utilisateurs pour acheter et vendre facilement leurs cryptos. » À court terme, l’entreprise souhaite développer des fonctionnalités supplémentaires, notamment le nombre de devises disponibles. « À moyen et long terme, nous tablons surtout sur notre expansion géographique, notamment en Europe. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 200 000 téléchargements de l’applicationUn conseil : la clé réside dans l’association avec les bonnes personnes : la complémentarité et la bonne entente entre les profils est le ciment d’une bonne équipe.Un contact : Claire Balva, https://deblock.com/fr-FR

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Plus d’un million d’entreprises ont été créées en 2023

1 051 500 entreprises ont été créées en 2023. Un chiffre quasiment stable sur un an qui fait la part belle aux micro-entreprises.

Selon

les derniers chiffres de l’Insee

, 1 051 500 d’entreprises ont été créées en France en 2023. Un chiffre en très léger repli (-1 %) par rapport à 2022. Sans surprise, 63 % de ces nouvelles structures sont des micro-entreprises, sachant que la création de ce type de structure ne se traduit pas toujours par le démarrage d’une activité économique. L’Insee rappelle ainsi que « près d’un tiers des micro-entrepreneurs immatriculés au 1er semestre 2018 n’avaient réalisé aucun chiffre d’affaires dans les 2 ans suivant leur immatriculation ».

Avec 26 % des créations, les sociétés arrivent en second choix. On note ici que la société par actions simplifiée (SAS) reste le statut privilégié (66 % des sociétés créées) devant les SARL. Des SARL dont la part de créations de sociétés est passé de 63 % en 2013 à 27 % en 2023.

Les entreprises individuelles, de leur côté, étaient préférées par 11 % des créateurs en 2023.

La construction à la peine

Le nombre de créations d’entreprises a reculé de 8 % dans le secteur de la construction (-7 600 créations sur un an). « Ce recul est particulièrement marqué pour les sociétés, nombreuses au sein de ce secteur (39 %), et affecte la plupart des activités, notamment les travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, les travaux de menuiserie bois et PVC, et la construction de maisons individuelles », précisent les auteurs de l’étude. Un coup de froid sur le bâtiment qui s’accompagne d’un repli de 12 % des créations dans les activités de marchands de biens immobiliers en 2022 (-5 200 créations).

On note également un recul de 9 % du nombre de créations dans le secteur de la santé. Un recul qui affecte « en particulier les activités des infirmiers et des sages-femmes, exercées sous forme d’entreprises individuelles classiques », précise l’Insee qui rappelle qu’une partie de ce ralentissement s’explique par un retour à la normale suite au surplus de créations enregistré les années précédentes du fait de la crise sanitaire.

Côté hausse, l’Insee a enregistré 14 100 créations supplémentaires (+17 %) dans les activités de services administratifs et de soutien aux entreprises, principalement dans l’entretien et le nettoyage des bâtiments (contre +23 % en 2022). Les créations d’entreprises ont également augmenté dans le transport et l’entreposage (+6 %), dans l’informatique et la communication (+8 %) et dans l’industrie (+5 %). L’essor de ce dernier secteur « est essentiellement dû à la production d’énergie photovoltaïque et aux incitations fiscales pouvant l’accompagner : ainsi, 16 500 nouvelles entreprises individuelles classiques ont été enregistrées dans ce secteur en 2023 », précisent les auteurs de l’étude.

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Un Institut pour promouvoir l’entrepreneuriat populaire

Le nouvel institut de recherche et d’études « Maria Nowak », du nom de la fondatrice de l’Adie disparue il y a 2 ans, se donne pour mission de promouvoir, de perpétuer et d’approfondir sa pensée sur le droit à l’initiative économique et le microcrédit.

En 1989, Maria Nowak, disparue il y a 2 ans, avait fondé l’Adie en France, l’Association pour le droit à l’initiative économique, dont le but est de permettre aux personnes qui n’ont pas accès au système bancaire traditionnel de créer leur propre entreprise, grâce au microcrédit accompagné. Dans la lignée de la vision et des valeurs de Maria Nowak, l’Institut qui porte son nom entend faire progresser la connaissance scientifique et la compréhension de ce qu’est l’entrepreneuriat populaire.

L’impact de l’entrepreneuriat populaire

Organisme à vocation de recherche et d’étude, mais aussi de promotion de l’entrepreneuriat populaire auprès des pouvoirs publics et des médias, l’Institut Maria Nowak souhaite mobiliser sur ce thème. Ses travaux serviront à identifier les conditions du développement de l’entrepreneuriat populaire ainsi qu’à mettre en évidence son impact économique et ses effets, notamment en matière de cohésion sociale, de développement territorial ou encore de lutte contre le changement climatique.

Pour en savoir plus :

www.adie.org

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« Mon Conseil Urssaf » sécurise les démarches des créateurs

« Mon Conseil Urssaf » est un nouveau service de l’Urssaf qui permet d’accéder rapidement aux services et informations nécessaires pour bien comprendre et appliquer la réglementation liée à la protection sociale, notamment quand on démarre son activité d’indépendant.

La réglementation sociale n’est pas toujours facile à comprendre surtout lorsqu’on démarre son entreprise. En cas de question ou de doute, il est possible de se renseigner directement auprès de l’Urssaf grâce au service « Mon Conseil Urssaf ». Ce dispositif permet d’accéder à un ensemble de solutions gratuites pour accompagner l’entrepreneur dans ses démarches afin d’éviter qu’il ne se trompe.

Des réponses qui engagent l’Urssaf

Concrètement, Mon Conseil Urssaf est destiné aux employeurs, aux travailleurs indépendants et aux auto-entrepreneurs. Il permet d’obtenir des réponses écrites aux questions (questions juridiques, rescrit social), qu’elles soient d’ordre général ou spécifiques. Ces réponses engagent la responsabilité de l’Urssaf et permettent de s’y référer en cas de contrôle.


À noter : dans une logique de prévention, l’Urssaf propose aussi un listing des erreurs fréquemment commises au cours des démarches. Pour y accéder, il suffit de s’inscrire.

Pour en savoir plus :

www.urssaf.fr/accueil/services/mon-conseil-urssaf.html

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Linkbycar traite les données provenant de voitures connectées

La plate-forme Linkbycar collecte, agrège et analyse les données de véhicules de diverses marques, facilitant ainsi le développement de services pour l’assurance auto, la gestion de flotte, la maintenance et l’assistance, sans boîtiers supplémentaires.

Linkbycar s’est spécialisée dans le traitement intelligent des données de véhicules connectés, et offre ainsi une visibilité complète sur l’état des véhicules. « Notre plate-forme propose des solutions de maintenance prédictive, ainsi que du profilage des types de conduite et de consommation, pour les compagnies d’assurance et les gestionnaires de flottes, explique Charles Cagnon, expert en analyse de données et en data science, confondateur de Linkbycar. Concrètement, elle permet de développer des services d’assurance personnalisés adaptés aux profils de conduite grâce à une meilleure évaluation des risques, de détecter des accidents et de reconstituer précisément les faits, ou encore de géolocaliser des véhicules volés, grâce à des données intégrées en temps réel. » Fondée en 2021 par 4 ingénieurs apportant chacun une expertise indispensable au développement du produit (Ahmed Soumare, architecte logiciel et commercial, Saidou Soumare, architecte cloud et responsable produit, Éric Navarro, architecte logiciel, et Charles Cagnon, ingénieur en data science), la start-up est née d’un contact commun : « Nous avons remarqué que les données transmises par les véhicules n’étaient pas exploitées au-delà des constructeurs automobiles. Nous avons rapidement vu le potentiel immense pour les professionnels de l’assurance, la gestion de flotte et la maintenance de véhicules. Notre plate-forme permet à ces acteurs d’utiliser ces données pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques. »

Ajuster la stratégie en fonction des retours

L’idée est présentée lors de salons professionnels comme Vivatech, pour valider leur approche avec les acteurs du marché et ajuster la stratégie en fonction des retours. « Cette démarche a confirmé l’existence d’un besoin fort pour notre solution, ce qui nous a encouragés à développer un produit minimum viable (MVP), que nous avons ensuite amélioré itérativement en fonction des retours de nos cdivts. » L’activité de Linkbycar est aujourd’hui en pleine expansion. « Chaque jour, nous découvrons de nouvelles opportunités. L’équipe s’est grandie pour atteindre 12 membres. Et nous bénéficions du soutien de deux nouveaux investisseurs, Ethias Ventures et LeanSquare, qui nous permettent d’accélérer notre développement et de saisir des opportunités significatives sur le marché européen de la mobilité connectée. » À court terme, les fondateurs veulent renforcer leur équipe technique et commerciale, et accélérer le développement de la plate-forme. « À long terme, nous voulons devenir le leader européen du traitement des données de véhicules connectés. Pour y parvenir, nous nous engageons à continuer d’innover et à développer des partenariats stratégiques qui enrichiront notre offre et étendront notre portée sur le marché européen. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 1,4 million d’euros de levée de fonds récenteUn conseil : il est crucial de développer votre produit ou service en cycles continus d’amélioration, basés sur les retours constants des utilisateurs. Cela permet non seulement d’affiner l’offre en fonction des besoins réels du marché, mais aussi de maintenir et de renforcer les relations avec les cdivts.Un contact : Charles Cagnon, www.linkbycar.com

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Un guide pour réussir dans l’e-commerce

Le Réseau Entreprendre publie un guide gratuit pour accompagner les entrepreneurs à chaque étape de leur stratégie de e-commerce, de l’analyse de marché à la stratégie logistique en passant par l’identité de marque.

Avec une valeur dépassant les 160 Md€ et un marché en constante progression, le e-commerce présente de nombreux avantages : une boutique accessible en continu, une extension du territoire de vente, une visibilité accrue via les marketplaces, un accès à des marchés internationaux… Pour accompagner les entrepreneurs qui voudraient se lancer dans cette voie, le réseau Entreprendre s’est allié à Amazon pour réaliser un guide complet sur le e-commerce, téléchargeable gratuitement.

Se démarquer dans des marchés concurrentiels

Agrémenté de nombreux conseils pratiques, d’astuces et d’exemples concrets, ce guide se présente comme une feuille de route pour savoir comment réussir le démarrage de sa boutique en ligne, maîtriser sa chaîne de valeur (compétitivité et rentabilité), développer sa présence en ligne (identité de marque et stratégie de marketing digital), utiliser la donnée pour piloter son e-commerce, anticiper et préparer l’avenir de son e-commerce ou encore développer son personal branding.

Pour télécharger le guide :

www.reseau-entreprendre.org

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