Evvest : la plateforme d’investissement qui place les femmes au centre

Engagée pour l’émancipation financière des femmes, la plateforme d’épargne Evvest propose des solutions automatisées et personnalisées d’investissement pour les aider à gérer et à faire fructifier leur épargne.

Evvest est une plateforme d’investissement innovante dédiée à l’autonomisation financière des femmes. « Elle répond aux besoins spécifiques des femmes dans la gestion de leur patrimoine en offrant des solutions d’épargne et un accompagnement sur mesure », explique Anne-Laure Frischlander-Jacobson, sa fondatrice. « L’objectif est de permettre à chaque femme de prendre le contrôle de son avenir économique, avec des outils financiers adaptés à ses réalités et de contribuer à leur autonomie économique. » Un abonnement permet d’accéder à des conseils, des formations, des ateliers, ainsi qu’à une communauté et un réseau d’experts. Cette idée de créer Evvest est née lors de ses fonctions de direction en Asset Management. « Nous avions travaillé sur la plus grande étude réalisée sur l’investissement et les femmes. Le constat était alarmant. Les femmes n’investissaient pas et cela contribuait à encore plus d’inégalité patrimoniale. C’était évident que la finance ne s’adressait pas aux femmes, qu’il était temps de le faire et de les accompagner comme il se doit ».

Comprendre le besoin réel des femmes

Pour comprendre le besoin réel des femmes et en quoi il est différent de celui des hommes, Anne-Laure réalise un sondage auprès d’un échantillon de femmes. « Il m’est apparu évident que la problématique était de répondre à la charge mentale de la femme en offrant une gestion automatisée, simplifiée et en toute confiance ». Elle sous-traite la technologie, cherche des financements pour le projet et constitue une équipe. Mais la thématique des femmes est parfois mal comprise. « Il a fallu expliquer à certain l’importance d’une approche distincte pour cibler ce public non encore adressé ». L’activité, tout juste lancée, démarre bien. « Nous avons pour ambition d’être plus qu’une plateforme traditionnelle d’épargne. Nous souhaitons être de vrais acteurs du changement. Pour cela nous souhaitons à la fois créer de la valeur avec l’innovation technologique en intégrant les solutions d’Open banking et d’agrégation pour un conseil sur mesure. Nous souhaitons également créer des produits qui répondent à certaines valeurs notamment éthiques en forte demande de la part de femmes ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Frais de 0,85 % à 1,35 % (selon les profils de gestion), soit moitié moins qu’une banque traditionnelleUn conseil : « Il faut rompre avec l’idée que l’entreprenariat c’est la liberté. Lancer une entreprise c’est donner vie à une conviction profonde. Il faut accepter les difficultés et les frustrations d’avoir tout à faire soi-même au départ. »Un contact : Anne-Laure Frischlander-Jacobson,

evvest.fr

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Bpifrance s’engage auprès des cédants et repreneurs d’entreprises

La banque publique d’investissement Bpifrance lance un grand Plan Transmission pour accompagner cédants et repreneurs d’entreprises dans leur projet et augmenter le nombre d’opérations en France.

Les enjeux d’une transmission d’entreprise réussie sont nombreux, qu’il s’agisse de maintenir les emplois, de continuer à créer de la valeur ou encore de préserver un savoir-faire. Or de nombreuses entreprises vont être à transmettre dans les prochaines années. En effet, 41 % des dirigeants de PME en France indiquent leur intention de céder leur entreprise dans les 5 prochaines années. Pour accompagner ce mouvement sans perdre de vue les enjeux qui y sont liés,

Bpifrance

a choisi de placer la transmission au cœur de sa stratégie.

Un nouveau dispositif de prêt sans garantie

Ainsi, la banque publique souhaite notamment aider les cédants qui n’ont pas encore défini de projet de transmission en raison d’un manque de temps ou de difficultés à identifier un repreneur. Pour cela, elle met à leur disposition deux rubriques éditoriales dédiées sur son site internet : « Je cède mon entreprise » et « Je veux reprendre une entreprise », elle enrichit son catalogue de formations à leur attention et elle va déployer des actions de sensibilisation et des événements régionaux. Elle va également étayer son outil Mon Pass Créa en 2025 d’un parcours dédié au cédant. Enfin, elle entend présenter, dans les prochains mois, un nouveau dispositif national de prêt sans garantie qui permettra de financer la reprise des PME et ETI.

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Zéro Biodéchet : une solution innovante au service des déchets de cuisines

Avec ses technologies innovantes, Zéro Biodéchet veut révolutionner la gestion des déchets des professionnels de la restauration, hôtellerie, EHPAD, cantines, écoles et des collectivités publiques.

Zéro Biodéchet s’est spécialisée dans la gestion écologique des déchets notamment avec une technologie innovante permettant de transformer en 24 heures des biodéchets en eau non polluante après une fermentation-décomposition totale grâce à un procédé par microbiotes. « C’est lorsque j’ai entendu que le tri des biodéchets allait devenir obligatoire notamment chez les professionnels en janvier 2024, que je me suis interrogée, étant Coréenne, sur les solutions techniques qu’utilisait à ce sujet la Corée. Car ce pays est un champion du tri depuis plus de 20 ans », explique Yejin Mulot, la fondatrice de Zéro Biodéchet. Elle commence alors à faire une étude marché des constructeurs coréens les plus sérieux qui pouvaient proposer les dernières innovations techniques. « Une fois le meilleur fabricant choisi j’ai négocié un contrat d’exclusivité d’importation en France ». Elle optimise alors cette technologie grâce à un partenariat avec un laboratoire français spécialisé en microbiotes et l’appui de son mari, directeur d’une entreprise de matériel ostréicole. Ensemble ils adaptent la machine au marché français, qui est capable de décomposer entièrement les déchets alimentaires tels que les retours de service, les restes de nourriture, les épluchures, le poisson ou le pain grâce à des microbiotes naturels.

Un partenariat avec les installateurs d’équipement de cuisine

Tout juste commercialisée, cette technologie suscite l’intérêt. « L’innovation comportant de nombreux avantages par rapport aux solutions existantes comme les broyeurs déshydrateurs ou les composts, qui sont plus énergivores avec des désagréments en terme d’odeurs et de chaleurs, nous avons de nombreux contacts arrivant de divers secteurs où sont produits des biodéchets. Plusieurs collectivités nous contactent pour leur présenter notre solution afin de pouvoir guider les restaurateurs et hôteliers de leur région. Les restaurants et hôtels demandent eux-mêmes à essayer notre machine au sein de leur établissement avant de passer commande ». Présenté en novembre 2024 au salon EQUIPHOTEL, le concept a remporté beaucoup de succès. Yejin veut continuer à faire connaître cette solution partout en France grâce à une collaboration avec les revendeurs/installateurs spécialisés dans l’équipement de cuisine. « Je souhaiterai également reproduire ce modèle économique dans un autre pays européen ayant une obligation de tri cherchant une solution durable ».

Fiche de l’entreprise

– Un chiffre : 50 000 euros en fonds propres ont été investis pour importer les machines, les présenter au salon Equip hotel à Paris et réaliser les supports marketing.
– Un conseil : « Restez éveillé, quand la société change ! »
– Un contact : Yejin Mulot,

zerobiodechet.fr

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CréaScope : un nouvel outil pour diagnostiquer son projet entrepreneurial

Depuis janvier 2025, France Travail expérimente, dans trois régions et pour 6 mois, une nouvelle prestation, dénommée CréaScope, qui permet à un demandeur d’emploi d’établir un diagnostic de son projet entrepreneurial de création/reprise d’entreprise avec un expert.

France Travail entend continuer à promouvoir l’entrepreneuriat et à soutenir les créateurs d’entreprise. À ce titre, elle teste, depuis le début du mois de janvier, un nouveau dispositif, appelé Créascope, destiné à aider les demandeurs d’emploi à établir un diagnostic de viabilité de leur projet entrepreneurial. Trois régions ont été retenues pour ce test grandeur nature, à savoir la Bretagne, la Martinique et la Nouvelle Aquitaine.

Un entretien de 3 heures

Ce dispositif prend la forme d’un entretien, d’une durée de 3 heures environ, qui se déroule individuellement avec un expert d’un réseau de la création d’entreprise. Il permet d’évaluer la situation du porteur de projet, ses compétences, ses motivations, ses contraintes, etc., ainsi que la faisabilité du projet, les caractéristiques de l’offre, l’état du marché, ou encore les aspects financiers et juridiques. À l’issue de cet entretien, le porteur de projet dispose alors de toutes les cartes en main pour décider de poursuivre ou non son projet. Si c’est le cas, il sera orienté vers les bons interlocuteurs.

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Magma Energy : Donner une seconde vie aux équipements agricoles

Magma Energy propose une solution complète pour faciliter les échanges au sein de la filière agricole de la méthanisation : méthaniseurs et agriculteurs peuvent y acheter, vendre ou échanger des équipements qu’ils n’utilisent plus ou souhaitent remplacer.

Magma Energy est la première centrale d’achats dédiée aux producteurs de biogaz venant majoritairement du monde agricole. « L’objectif est de centraliser et standardiser les besoins de plusieurs installations pour réduire leur coût d’exploitation, explique Thierry Gahamanyi, fondateur de l’entreprise. Magma Energy accompagne les producteurs en direct ou via une plateforme en ligne dédiée aux achats de fourniture et de services liés à la méthanisation ». C’est grâce à son expertise du monde énergétique combiné à une proximité du monde agricole que Thierry a créé Magma Energy en 2020 après plusieurs années en tant que responsable d’achats de la filière méthanisation de GRDF et une thèse à HEC (Paris/Doha). « La production du gaz renouvelable (biogaz) est portée majoritairement (80 %) par le monde agricole, cette profession qui nous nourrit, qui subit une précarité des revenus et qui travaille à 200 %. Du coup il fallait mettre en place un concept pour que la production de cette énergie propre soit la plus simple possible en baissant les couts d’acquisition et en facilitant l’exploitation des unités ».

Cibler des exploitations vieillissantes

Sélectionné pour le concours de startup Plug & Start organisé par la Technopole de l’Aube Champagne, le projet est incubé au sein d’un structure d’accompagnement et dans un environnement innovant. « La difficulté a été d’affronter la pandémie COVID et l’arrêt de plusieurs projets au lancement. Ça m’a poussé à revoir mon business model et à le rendre plus résidivt, en ciblant majoritairement des projets en exploitation (plus de 1 500 à dates) qui sont vieillissantes et qui ont des besoins d’optimisation et des pièces de rechange ».

Une stratégie payante puisque l’activité est en croissance. « Notre chiffre d’affaires est quasiment multiplié par deux depuis la création et cela ne devrait pas s’arrêter. Nous avons déjà pu accompagner plus de 250 producteurs de biogaz en France. Et l’activité se développe à l’export : Suisse, Belgique, Tunisie… ». L’entreprise veut consolider ses parts de marché sur la France et continuer à se développer l’international. « Nous voulons aussi proposer des offres toujours plus innovantes tout en conservant l’agilité d’une structure à taille humaine. Nous intégrons de l’intelligence artificiel aussi bien dans le parcours cdivt que dans l’optimisation des process internes ».

Fiche de l’entreprise

– Un chiffre : 850 produits peuvent être achetés via notre plateforme en ligne
– Un conseil : « Se lancer et de bien s’entourer. Surtout ne pas se fixer des limites (The Sky Is The Limit) »
– Un contact : Thierry Gahamanyi,

magma-energy.net

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Nouvelle édition du « Be a boss Women Tour »

Pour sa 11 édition, le « Be a boss Women Tour » permet, comme chaque année, aux femmes porteuses d’un projet ou déjà entrepreneures d’assister à un forum régional et de présenter leur projet pour concourir aux « Be a Boss Awards ».

Le « 

Be a boss Women Tour

 », c’est à la fois un forum et un concours qui se tient tous les ans en région (Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Hauts-de-France, Île-de-France, Sud, Antilles-Guyane, Grand-Est). Pour y participer, il suffit de s’inscrire. Le forum régional permet d’échanger avec d’autres femmes entrepreneures de sa région, de rencontrer des experts de l’accompagnement et de découvrir des projets portés par des femmes.

30 000 € en espace média

Organisé à l’occasion de chaque forum en région, ce concours permet de sélectionner deux finalistes qui assisteront à la journée de clôture parisienne. Lors de cette journée de clôture, et à l’issue d’un dernier pitch, le jury sélectionnera les trois lauréates des Be a boss Awards. Chacune recevra une dotation de 30 000 € en espace média, à consommer dans les supports partenaires, et une invitation dans l’émission radio « Les Vraies Voix qui font bouger la France ». Des dotations pourront également être offertes en région aux deux finalistes.

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LivingPackets : des emballages de livraison réutilisables et sécurisés

Des services d’expédition sécurisés avec des emballages réutilisables et intelligents, c’est ce que propose LivingPackets aux entreprises et particuliers qui veulent réduire leurs déchets et optimiser leur logistique.

LivingPackets propose des services d’expédition sécurisés avec des emballages réutilisables et intelligents, simples d’utilisation. « Notre emballage The Box est disponible à la location, sans investissement, détaille Denis Mourrain, Directeur des opérations et cofondateur de LivingPackets. Elle est née de la prise de conscience croissante des impacts environnementaux dus à l’emballage à usage unique. La grande majorité des consommateurs ont désormais intégré cet enjeu, et souhaite disposer de solutions simples et vertueuses. Avec son affichage d’étiquette inviolable et son système de verrouillage, notre colis The Box intègre tous les services d’un emballage, de la logistique et de sécurité. Notre plateforme permet aux cdivts de suivre leurs expéditions et de recevoir des alertes en temps réel. Et nos services permettent aux entreprises de mieux gérer leurs expéditions, de résoudre leur sinistralité et de créer des services de circulation durables ». Les emballages THE BOX sont réutilisables plusieurs centaines de fois, éco-conçus et recyclables. Cette innovation vient en outre d’être validée par l’IATA (International Air Transport Association).

60 brevets internationaux déposés

Le développement de cette solution a demandé des recherches approfondies sur les matériaux et la technologie. « Six années de R&D et près de 60 brevets internationaux ont été nécessaires. Si l’accès au financement initial et la transformation des réseaux logistiques ont été difficiles, la législation joue en notre faveur. Elle évolue progressivement pour faciliter la réutilisation et la récupération. Nous observons une attention de plus en plus forte des entreprises pour des solutions durables, poussées par les attentes des consommateurs et par une prise de conscience des enjeux écologiques ». LivingPackets constate en effet une augmentation de la demande pour ses solutions, « et grâce à des partenariats stratégiques, nous avons élargi notre réseau de cdivts, y compris des entreprises de e-commerce. Nos produits sont plébiscités par des acteurs majeurs comme SFR et Louis Vuitton ». À court terme, l’entreprise prévoit d’élargir sa gamme de produits et de renforcer sa présence sur le marché B2C. « À plus long terme, notre objectif est de devenir un acteur majeur dans le domaine des emballages durables et d’étendre notre modèle à l’international. Nos emballages et services sont visibles dans près de 135 pays ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : près de 5 millions de kilomètres ont été parcourus par les emballages The BoxUn conseil : « La qualité essentielle de tout entrepreneur est de rester résidivt et ouvert aux feedbacks. Les défis et les échecs font partie du processus entrepreneurial, et chaque retour d’expérience est une opportunité d’apprendre et d’ajuster sa voie vers le succès. »Un contact : Denis Mourrain,

fr.livingpackets.com

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Les tarifs des annonces légales en hausse en 2025

En 2025, les tarifs des annonces légales facturées au caractère augmentent légèrement. Et la liste des annonces légales faisant l’objet d’une tarification au forfait est quelque peu modifiée.

Les tarifs de publication des annonces légales ont été fixés pour 2025. Rappelons que désormais ces tarifs sont déterminés selon le nombre de caractères que comporte l’annonce et non plus en fonction du nombre de lignes. Et ils varient selon les départements. Un certain nombre d’annonces sont toutefois facturées au forfait.

Les tarifs au caractère

En augmentation par rapport à 2024, le tarif HT du caractère est fixé en 2025 à :

– 0,193 € dans les départements de l’Aisne, de l’Ardèche, des Ardennes, de la Drôme, de l’Isère, de l’Oise, du Rhône, de la Somme et de l’Yonne ;

– 0,204 € dans les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime ;

– 0,225 € dans les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et du Val-d’Oise ;

– 0,237 € à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;

– 0,208 € à La Réunion et à Mayotte ;

– 0,183 € dans les autres départements et collectivités d’outre-mer.

Il est fixé à 0,187 € dans tous les autres départements.

Un tarif forfaitaire pour les annonces des sociétés

Constitution de société

Les avis de constitution des sociétés sont, quant à eux, facturés selon un forfait. Ce forfait augmente en 2025. Il est fixé comme suit :

– société anonyme (SA) : 395 € (462 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– société par actions simplifiée (SAS) : 197 € (231 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : 141 € (165 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– société en nom collectif (SNC) : 218 € (257 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– société à responsabilité limitée (SARL) : 147 € (171 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : 123 € (146 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– société civile (à l’exception des sociétés civiles à objet immobilier) : 220 € (260 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– société civile à objet immobilier (SCI) : 189 € (221 € à La Réunion et à Mayotte).


Précision : le coût des annonces légales relatives à la constitution des groupements agricoles d’exploitation en commun (Gaec) et des sociétés d’une autre forme que celles mentionnées ci-dessus (notamment, les sociétés en commandite simple, les sociétés en commandite par actions et les sociétés d’exercice libéral) reste fixé au nombre de caractères, selon le tarif de droit commun.

Modifications statutaires

Les annonces concernant les modifications statutaires suivantes (en augmentation par rapport à 2024) sont facturées comme suit en 2025 :

– nomination et cessation de fonction du commissaire aux comptes des sociétés commerciales et civiles ; modification de la durée des sociétés commerciales et civiles ; transfert du siège des sociétés commerciales (y compris les SE) et civiles ; nomination et cessation de fonction des dirigeants des sociétés commerciales et civiles : 108 € (125 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– changement de l’objet social (sociétés commerciales et civiles) ; nomination d’un administrateur judiciaire dans les sociétés commerciales et des sociétés civiles ; modification du capital des sociétés commerciales et civiles : 135 € (156 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– transformation des sociétés commerciales (y compris transformation d’une SA en SE ou d’une SE en SA) et des sociétés civiles ; mouvements d’associés des sociétés commerciales, des sociétés civiles et des associations d’avocats ; changement de la dénomination des sociétés commerciales et civiles : 197 € (227 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– décision des associés de ne pas dissoudre une SARL ou une société par actions en cas de capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social : 82 € (92 € à La Réunion et à Mayotte).

Liquidation de sociétés

Enfin, les annonces concernant les liquidations de société (en augmentation par rapport à 2024) sont facturées comme suit en 2025 :

– acte de nomination des liquidateurs amiables des sociétés civiles et commerciales : 152 € (179 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– avis de clôture de la liquidation amiable des sociétés commerciales et civiles : 110 € (128 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– jugement d’ouverture d’une procédure collective (sauvegarde, redressement et liquidation judiciaires, rétablissement professionnel) : 65 € (77 € à La Réunion et à Mayotte) ;

– jugement de clôture d’une procédure collective (sauvegarde, redressement et liquidation judiciaires, rétablissement professionnel) : 36 € (42 € à La Réunion et à Mayotte).


Attention : les annonces relatives à plus d’une des modifications de cette liste font l’objet d’une tarification au caractère.

Comme auparavant :

– une réduction de 50 % s’applique pour les annonces publiées dans le cadre d’une procédure collective, sauf celles relatives aux jugements d’ouverture et de clôture de la procédure, et pour les annonces faites dans le cadre du transfert universel du patrimoine professionnel de l’entrepreneur individuel ;

– une réduction de 70 % s’applique pour les annonces faites par des personnes bénéficiant de l’aide juridictionnelle.

Les modifications en 2025

Les annonces suivantes, qui étaient facturées au forfait l’an dernier, repassent en tarification au caractère en 2025 :

– modification de la date d’ouverture et de clôture de l’exercice social ;

– modification de la date de commencement d’activité ;

– résiliation du bail commercial ;

– cession d’actions des sociétés commerciales et cession de parts sociales des sociétés civiles.

À l’inverse, les annonces suivantes, qui étaient facturées au caractère, deviennent soumises à un tarif forfaitaire :

– modification du capital des sociétés commerciales et civiles ;

– décision des associés de ne pas dissoudre une SARL ou une société par actions en cas de capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social ;

– modification de la durée des sociétés commerciales et civiles.



Arrêté du 16 décembre 2024, JO du 22

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Une formation en ligne pour apprendre à financer son projet de création

Le réseau d’entraide pour les créatrices d’entreprise « Femmes des Territoires » propose une formation gratuite en ligne jusqu’au 28 février, consacrée au thème « Je finance mon projet ».

Parce qu’un projet bien préparé et bien financé est la garantie du succès, le réseau Femmes des Territoires entend accompagner les créatrices au travers de formations en ligne. Celle actuellement proposée,

« Je finance mon projet »

, est destinée aux femmes qui souhaitent créer ou développer leur entreprise et qui s’interrogent sur le financement de leur projet. Elle met à leur disposition des vidéos d’experts, un forum de discussion, des témoignages d’entrepreneures, mais aussi des ressources techniques en comptabilité et en finance ainsi que des quizz pour tester ses connaissances.

Parler d’argent sans tabou

La formation aborde des thèmes comme : comment transformer une idée en projet concret, parler d’argent sans tabou, fixer ses prix et vendre au juste prix, générer des revenus, accéder aux bons réseaux et bénéficier des meilleures ressources. Soit, en tout, cinq séquences de 2 heures chacune, à suivre à son propre rythme. Aucun pré-requis n’est nécessaire pour participer à la formation, laquelle est accessible jusqu’au 28 février sur simple inscription.

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Coucou Visio simplifie les appels vidéo pour les seniors

Pour répondre aux besoins des seniors se sentant exclus du numérique et isolés socialement, Coucou Visio propose de moderniser des objets familiers, sans équipements supplémentaires complexes, afin de passer des appels vidéo facilement.

En France, 3,6 millions de seniors sont exclus du numérique, accentuant leur isolement. C’est pour répondre à ce besoin, qu’après plus de trois ans de recherche et de développement, Coucou Visio a conçu un procédé technologique breveté qui connecte le téléphone fixe à la télévision pour passer des appels vidéo en toute simplicité. « Coucou Visio donne des fonctions supplémentaires à la télé et au téléphone fixe pour que les personnes éloignées de la technologie puissent passer des appels vidéo aussi simplement que les appels audios, explique Mélanie Neveu, cofondatrice de la start-up avec Nicolas Josancy. Une fois équipé de 2 boîtiers et d’une webcam, l’appel audio peut se transformer en appel vidéo sur la télé après avoir appuyé sur la touche # du téléphone fixe. Pour l’autre correspondant, il suffira simplement de rejoindre le salon visio via une web app ». C’est après avoir accompagné sa grand-mère pendant 6 mois en Ehpad que Mélanie s’est rendu compte des difficultés rencontrées pour les personnes âgées d’utiliser les dernières technologies d’information. « Et puis, la crise Covid est arrivée… »

Coconstruire avec les utilisateurs

Pour développer leur concept, les deux créateurs mettent en place une démarche itérative en co-construction avec les utilisateurs, les professionnels de santé et les établissements spécialisés. « Nous sommes allés à la rencontre des futurs utilisateurs (principalement des personnes âgées) pour confronter l’idée, valider le besoin et expérimenter l’utilisation. La première dame qui a participé à cette étape avait 94 ans et résidait en maison de retraite ». Quatre prototypes sont nécessaires avant de pouvoir lancer la première série qui va être commercialisée en ce début d’année. L’entreprise est encore en phase d’amorçage. « Actuellement nous sommes en pleine expérimentation avec la CARSAT et la Conférence des financeurs du PDD dans le cadre d’un projet de maintien à domicile. Au-delà de la commercialisation avec accès à la visio, nous sommes aussi en train de construire un service additionnel ludique. Nous avons développé techniquement la possibilité de faire du partage d’écran pour animer un jeu, un quiz, et montrer des vidéos de manière à favoriser le maintien cognitif pour repousser la perte d’autonomie. Pour cela nous allons inclure de l’IA et recruter un profil géronto-psychologue pour créer et développer des ateliers d’un point de vue scientifique ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 400 000 euros d’investissementUn conseil : « Si tu le sens, alors ose. Tu vas énormément apprendre peu importe ce qui arrivera. »Un contact : Mélanie Neveu, www.coucouvisio.fr

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