Neosilver dépoussière les animations pour les seniors

C’est parce que le passage à la retraite peut être synonyme d’isolement social ou d’activités rares voire inadaptées que Neosilver s’est lancé sur le créneau des programmes d’activités pour les seniors, qu’ils vivent à domicile ou en établissements spécialisés.

Entreprise de l’économie sociale et solidaire, agréée ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), Neosilver s’est donnée pour mission de permettre aux seniors de bien vieillir, de rester heureux et autonomes le plus longtemps possible, en favorisant l’accès à des activités collectives adaptées et à des ateliers de prévention. « Nos programmes visent à prévenir la perte d’autonomie, maintenir le div social et redonner confiance, assurance et estime de soi, explique Jean Hennequin, président et cofondateur de Neosilver. Avec un ami, Omar, nous travaillions dans la finance et le marketing et nous rêvions de trouver une activité porteuse de sens à nos yeux. À la lecture d’un article des Petits Frères des Pauvres, en 2017, sur l’ampleur de l’isolement social des seniors en France, nous avons constaté qu’une fracture sociale survient souvent durant le passage à la retraite. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de créer Neosilver, pour accompagner au mieux nos aînés dans cette nouvelle vie qui s’offre à eux. L’idée est d’agir dans le champ de la prévention plutôt que la curation pour repousser les pathologies liées à l’avancée en âge, en luttant contre la perte de repères physiques et intellectuels tout en créant du div social. »

Un écosystème engagé

Pour développer leur start-up, les deux créateurs divt des partenariats avec les acteurs majeurs du secteur. Et pendant la période de confinement, Neosilver est très sollicitée par les établissements de seniors pour proposer des activités variées et adaptées. « À partir de 2021, nous déployons des parcours de prévention progressivement en Île-de-France puis en régions, avec un nombre croissant de thématiques. Notre réussite repose principalement sur un écosystème engagé avec l’accompagnement d’experts à toutes les étapes de notre développement et une dynamique de personnes qui partagent nos valeurs. » Aujourd’hui, l’activité est en pleine croissance et proportionnelle aux investissements. « Nous avons développé un service technologique (Saas) qui aide les établissements dans la gestion des activités au quotidien et qui se verra complété de nouvelles fonctionnalités. » À court terme, les entrepreneurs souhaitent continuer à mailler le territoire pour être présent dans plus d’établissements, et développer leur plate-forme pour répondre à leurs besoins. « Nous envisageons également de développer Neosilver en Europe de l’Ouest (Portugal, Espagne, Italie, Allemagne, Benelux, UK). Et nous voulons développer d’autres verticales liées à notre activité sur lesquelles il existe de gros besoins, comme la mobilité par exemple. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 150 000, c’est le nombre de bénéficiaires en 2023Un conseil : structurer très vite votre entreprise avec des personnes engagées, de confiance, sur qui vous pourrez compter et vous lancer aussi très vite pour valider que votre solution répond réellement à un besoin.Un contact : Jean Hennequin, https://neosilver.fr/

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Lancement de l’Academy for Women Entrepreneurs

Afin de favoriser l’augmentation du nombre de femmes entrepreneures en Europe, Alibaba.com lance l’AWE (Academy for Women Entrepreneurs), un programme complet de formation et de réseautage pour 40 entrepreneures européennes.

Selon une étude récente demandée par Alibaba.com, plate-forme de e-commerce BtoB mondial, les femmes entrepreneures européennes ont à faire face à de multiples défis découlant notamment de préjugés de genre. Pour 90 % des sondées françaises, les attentes sociétales et les stéréotypes de genre sont ainsi des obstacles significatifs pour elles (le pourcentage le plus élevé de tous les marchés sondés). Et plus de la moitié (56 %) pensent que le genre est un facteur important dans l’échec de projets d’entreprises.

Échanger avec une communauté de leaders

Pour pallier ces inégalités et favoriser la croissance des femmes entrepreneures en Europe, Alibaba.com lance l’Academy for Women Entrepreneurs (AWE). Ce programme de formation, de mentorat et de réseautage est réservé aux femmes propriétaires ou co-propriétaires d’entreprise. D’une durée de 10 semaines, il leur proposera d’échanger avec une communauté de leaders de l’industrie, d’investisseurs et de mentors, et de suivre des modules de formation sur des sujets variés (le leadership, la négociation, la stratégie, les modèles commerciaux et financiers, le financement, la communication…). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 28 juin et le programme devrait débuter à l’automne.

Pour en savoir plus :

https://seller.alibaba.com/eu/en/awe

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Asphalte rend la mode plus vertueuse

Pour contrer la fast-fashion qui nuit gravement à l’environnement, Asphalte s’est lancé en 2016 dans la création de vêtements et accessoires à la demande, écoresponsables, de qualité, durables et accessibles.

Le slogan d’Asphalte résume à lui seul la philosophie de cette marque : « Moins de vêtements, plus de qualité ! ». « Nous proposons des vêtements et des accessoires durables, élégants et de qualité, produits en Europe, pour hommes et femmes, explique William Hauvette, fondateur d’Asphalte. Nous sommes une marque de mode à la demande, ce qui signifie que nous ne produisons que les vêtements déjà achetés par nos cdivts, afin d’éviter toute surproduction et de limiter notre impact environnemental. Tous nos produits sont co-conçus avec nos cdivts, pour correspondre à leurs attentes. Nous affichons l’impact environnemental de chacun de nos produits et avons récemment obtenu le label B Corp. »

Avant de créer Asphalte, William avait déjà lancé une marque de pulls premium pour hommes, avec un fonctionnement classique (gestion des stocks, magasin physique, distributeurs), mais ses produits restaient trop chers et ne rencontraient pas un succès assez large. Il a alors l’idée de lancer une marque de mode reposant sur deux piliers innovants : partir des attentes des cdivts et fonctionner en précommande, pour proposer une offre de qualité à prix accessible.

Une communauté solide et fidèle de 200 000 cdivts

« Nous avons d’abord développé une ligne pour hommes avant de créer notre offre femmes en 2021. Nous avons connu une croissance constante. Cependant, nous avons, en 2021, accéléré le rythme de nos lancements de produits, et nous sommes rendu compte que cela ne nous correspondait pas, qu’il valait mieux lancer moins de produits, mais en prenant plus de temps pour les développer. » Alors que le marché du textile est en pleine mutation, Asphalte se construit une communauté solide et fidèle de 200 000 cdivts, très attachés à la marque, grâce à sa volonté de toujours créer à partir des attentes des cdivts. « Nous avons ouvert 3 magasins éphémères successifs en 2023 et 2024. Leur succès nous a donné envie de nous investir à plus long terme dans le retail physique. Ce mode de distribution nous permet de proposer une partie de nos produits en stock, et de recruter de nouveaux cdivts. Nous réfléchissons donc à l’ouverture d’un magasin permanent. » Autre piste de développement envisagé : l’international. « Nos produits reçoivent un excellent accueil en Allemagne, nous prévoyons d’y développer prochainement nos investissements. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : près d’1,5 million de pièces ont été vendues depuis la création de l’entreprise.Un conseil : le plus difficile quand on se lance, c’est qu’on s’attache très vite à son idée initiale, alors qu’au démarrage, il faut vraiment avoir l’agilité de changer les choses, même de manière assez radicale, jusqu’à ce qu’on rencontre réellement notre marché. Donc mon conseil serait le suivant : lancez-vous vite, et itérez vite.Un contact : William Hauvette, www.asphalte.com

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Un webinaire pour mieux s’organiser avec ses associés

Pour les porteurs de projet qui souhaitent se lancer à plusieurs dans la création d’entreprise, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire, le jeudi 18 avril 2024, afin d’apprendre à organiser au mieux les rapports entre associés.

Entreprendre avec des associés présente plusieurs avantages. Cela permet, notamment, de répartir la charge de travail entre les associés, de tirer parti des compétences et appétences de chacun, de partager le stress et les risques et de gérer à plusieurs les complications… Mais la mésentente entre associés constitue aussi un risque qui peut entraîner l’échec de l’entreprise et dont les créateurs n’ont pas toujours conscience. Le webinaire proposé par Bpifrance le jeudi 18 avril 2024 de 11h à 12h propose d’apprendre à organiser les rapports entre associés afin d’éviter des blocages dangereux.

Mettre en place un pacte d’associés

Ce webinaire fera le point sur les différents types de conflits possibles entre associés et sur les bonnes questions à se poser avec ses associés. Il permettra d’anticiper les blocages, notamment en signant un pacte d’associés, et d’apprendre à sortir d’une situation de mésentente en exposant les solutions de recours amiables et judiciaires. Il sera animé par un juriste de Bpifrance Création et un avocat en droit des sociétés.

Le webinaire est accessible sur inscription préalable.

Pour en savoir plus :

https://bpifrance-creation.fr

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Un Comité national « Entrepreneuriat Quartiers 2030 »

Le Comité national « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » a pour vocation de valider les grandes orientations stratégiques de la politique de soutien à l’entrepreneuriat dans les quartiers. Il vient de se réunir pour la première fois.

Un premier Comité national « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » présidé par Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, s’est tenu le 28 mars dernier. Il résulte du plan Quartiers 2030 lancé par le président de la République en juin 2023, pour mettre en œuvre le programme Entrepreneuriat Quartiers 2030, destiné à soutenir les Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV) grâce à une enveloppe financière de 456 M€ sur 4 ans.

Détecter, informer et orienter les entrepreneurs

Pour associer pleinement les acteurs de l’écosystème entrepreneurial avec les pouvoirs publics, une gouvernance nationale a été mise en place à travers ce Comité national. Des comités locaux vont également être créés pour mettre en relation l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial local. Pour rappel, le programme s’articule autour des 3 axes suivants :

– Détecter, informer et orienter les entrepreneurs des quartiers ;

– Accompagner et financer leurs projets ;

– Déployer une offre d’accompagnement d’excellence pour les entrepreneurs à potentiel.

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Yolo s’attaque à la charge mentale des femmes pour les aider dans leur carrière

Parce que l’inégalité du partage des tâches domestiques et familiales a une incidence directe sur la carrière des femmes, Yolo veut les soulager des tâches de leur quotidien grâce à des services mis en place par leur entreprise.

Yolo est un service BtoB sur-mesure dont la mission est d’aider les femmes, mais aussi les hommes, en entreprise à se réaliser professionnellement et personnellement en leur permettant de déléguer leurs todolist du quotidien personnel et familial. « Avec Yolo, adieu la charge mentale, annonce Rebecca Fischer-Bensoussan, cofondatrice de la start-up Yolo. Nous libérons les salariés et entrepreneurs de toutes les contraintes du quotidien en les confiant à un allié dédié, unique et équipé des meilleurs outils de productivité ». Mis en place par les entreprises, celles-ci peuvent ainsi agir concrètement sur le bien-être de leurs salariés et permettre à leurs collaborateurs de travailler plus sereinement. Après plusieurs années dans la finance, Rebecca entre en 2019 au comité de direction d’un grand groupe, enceinte de son 3e enfant. Elle réalise que, même en s’organisant au mieux, il est difficile de mener de front sa carrière et sa vie de famille. Elle rencontre alors Camille Agon, entrepreneur social, qui a créé à Londres une fondation dans l’éducation, puis a passé 7 ans en Afrique du Sud où elle a cofondé des écoles de coding. De retour en France et enceinte de son 2e enfant, elle aussi, peine à concilier maternité et salariat. « Ensemble, nous avons voulu créer Yolo pour que les responsabilités familiales ne soient plus un frein à la carrière des femmes. »

Passer de la phase pilote au déploiement à grande échelle

Elles démarrent en 2023 par des phases d’expérimentation avec des entreprises du CAC 40 qui veulent tester la proposition de valeur du service Yolo. « Les retours d’expérience des femmes et hommes accompagnés sont exceptionnels et nous poussent à déployer notre service à plus grande échelle. Notre plus fort enjeu est celui de la consolidation et de la structuration opérationnelle. Nous avons aussi de fortes attentes liées à l’automatisation de nos process, ou encore au recrutement de profils à forte expertise ». Les deux fondatrices ne lèvent pas d’argent pour lancer Yolo et autofinancent complètement leur développement. Elles souhaitent désormais passer avec succès de la phase pilote au déploiement à grande échelle chez leurs cdivts BtoB. « Nous voulons plus largement faire connaître notre offre et sa valeur sur l’amélioration de la santé mentale des femmes, qui se déclarent pour 82 % en souffrance psychologique compte tenu de la difficile conciliation vie pro/perso. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : depuis le lancement en avril 2023, 10 entreprises du CAC 40 et cabinets de conseils, représentant plus de 150 salariés, ont choisi Yolo.Un conseil : passer par la fenêtre quand la porte est fermée !Un contact : Rebecca Fischer-Bensoussan, https://becauseyolo.io/

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Une nouvelle offre pour les jeunes entrepreneurs

La Banque Populaire propose un nouveau dispositif d’accompagnement pour les jeunes porteurs de projet comprenant, outre l’ouverture de comptes bancaires, l’accès à une plate-forme et une formation spécifique à l’entrepreneuriat.

Pour soutenir les jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 28 ans, la Banque Populaire propose un nouveau dispositif combinant l’ouverture d’un compte bancaire personnel et d’un compte professionnel, un conseiller dédié et des services extra-bancaires. Parmi ces services, il est prévu un accès à une plate-forme dédiée à l’entrepreneuriat, développée en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

Une formation en ligne de 10 heures

Dès le mois de juin, cette plate-forme proposera des conférences en ligne et des évènements pour tout savoir sur les étapes de la création d’entreprise, ainsi qu’un espace pour poser des questions sur l’entrepreneuriat. Les jeunes souhaitant approfondir leurs connaissances pourront également bénéficier d’un micro-certificat Jeune Entrepreneur ainsi qu’une formation en ligne de 10 heures visant à leur donner les outils et les techniques nécessaires pour lancer leur micro-entreprise et décrocher leur premier contrat cdivt.

Pour en savoir plus :

https://groupebpce.com/

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Luniwave : l’écologie au service de l’hôtellerie

Créée en 2022, la start-up Luniwave veut rendre ludique l’écologie ! Elle propose des solutions pour réduire la consommation d’eau et d’énergie des clients en hôtellerie, tout en préservant leur confort.

Luniwave s’attaque à l’écologie dans le monde du tourisme. « Notre devise est de récompenser les économies plutôt que punir les consommations !, explique Léonard Grynfogel, cofondateur de la start-up. Pour cela nous avons développé une approche basée sur les sciences comportementales et la gamification qui permet de rendre ludique l’écologie et donc de réussir à améliorer l’expérience cdivt tout en diminuant les consommations. Cette approche est essentielle pour un monde comme le tourisme où les gens viennent pour profiter, se reposer, consommer. Et pourtant c’est un secteur qui a un besoin absolu de faire cette transition écologique… ». Première solution développée par l’entreprise, le Lunishower s’attaque à la plus grosse source de consommation d’un hôtel : la douche. « Le fonctionnement est très simple : le dispositif est installé dans les salles de bains des hôtels. Avant sa douche, le cdivt peut se fixer un objectif de consommation (40 litres par exemple). Pendant sa douche, un élément sous le mitigeur le tient au courant de l’avancée de sa consommation. À la fin de sa douche, il est récompensé en fonction de ses économies, cela va de la tape sur l’épaule (félicitations, vous êtes dans le top 3 % des plus responsables) jusqu’à la récompense directe (un cocktail offert), en passant par des dons à une ONG. » De son côté, l’hôtelier dispose d’une plate-forme qui lui permet de monitorer les consommations, de se projeter et d’obtenir des rapports d’économies.

Faire de l’écologie un vecteur d’attraction

Les trois créateurs, Léonard, Eloi et Arthur, se sont rencontrés dans une colocation pendant leurs études. « Nous avions un jeu : il y avait un tableau dans la cuisine avec nos noms et à chaque fois qu’un d’entre nous faisait une action écologique, il gagnait un point. À la fin du mois, celui avec le plus de points gagnait un repas (ou un verre) offert par les autres. Nous en avons parlé autour de nous car cela marchait réellement jusqu’à en discuter avec un hôtelier, puis 10, puis 50, puis se lancer. » À la fin de leurs études, sans moyens financiers, ils décident de se lancer en développant eux-mêmes leur concept.

Aujourd’hui, l’entreprise souhaite équiper un maximum d’hôtels en France et dans les pays frontaliers avec cette première solution. Pour se faire connaître, elle participe à des salons comme le Food Hotel Tech qui se tient début avril à Paris. « À plus long terme, nous voulons réellement avoir un impact fort sur le monde du tourisme et faire de l’écologie un véritable vecteur d’attraction pour nos cdivts. Pour cela, il faut développer d’autres solutions mais toujours en faisant en sorte que chaque action écologique dans un hôtel soit récompensée et utilisée pour fidéliser ses cdivts par exemple. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : l’objectif 2024 de Luniwave est d’économiser plus de 200 000 000 litres d’eau.Un conseil : s’accrocher. C’est dur, on passe forcément par des échecs. Mais si on se persévère au quotidien, on ne fera que s’améliorer, on se rapprochera chaque jour plus de quelque chose qui marche et on finira par y arriver.Un contact : Léonard Grynfogel, www.luniwave.com

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Appel à projet « Entreprendre sa liberté »

La Fondation Entreprendre, la fondation d’entreprise du Groupe M6, Cegid Solidaire et Le chant des Étoiles lancent un appel à projets pour accompagner les personnes sous mesure de justice qui veulent démarrer une démarche entrepreneuriale.

Quelque 250 000 personnes font l’objet d’une mesure de justice en France, soit elles sont détenues en établissement pénitentiaire, soit elles sont suivies par la justice dans le cadre d’aménagements de peine ou de mesures pré ou post-sentencielles. Or, 5 à 20 % de ces personnes souhaiteraient se lancer dans l’entrepreneuriat afin notamment de renouer de manière autonome avec un horizon professionnel. Ce qui implique un accompagnement adapté. C’est pour aider ces personnes à retrouver un horizon social et professionnel, par la mise en place d’un parcours dédié, qu’un appel à projet a été lancé par la Fondation Entreprendre, la fondation d’entreprise du Groupe M6, Cegid Solidaire et Le chant des Étoiles.

1 000 000 € de soutien financier

Avec ce dispositif, 3 à 5 projets pourront être sélectionnés et accompagnés par un écosystème d’experts pendant 3 ans (2024-2026), avec un soutien financier global de 1 000 000 € répartis entre les porteurs de projets. Ces projets devront être co-portés par 2 structures d’intérêt général, avec une expertise justice et une expertise entrepreneuriale.

Le dépôt des dossiers de candidature s’effectue du 18 mars au 17 mai. 8 à 10 candidatures seront retenues début juin avant un passage devant le jury final le 25 juin.

Pour en savoir plus :

www.fondation-entreprendre.org/

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Renoporte rénove des portes d’entrée en bois classées

Parce que les portes d’entrée en bois sont des témoins précieux de notre histoire et peuvent être classées, voire protégées par l’Unesco, Renoporte propose une technique unique permettant d’isoler ces portes sans altérer leur esthétique ni leur intégrité.

Certaines portes d’entrée, très anciennes, témoignent d’un savoir-faire et d’un art. Elles font partie de notre patrimoine architectural. Mais construites parfois il y a plus d’un siècle, elles s’abîment et peuvent être sources de déperdition énergétique. D’où l’importance de les rénover et de les isoler. Grâce à une collaboration étroite avec des artisans, des historiens de l’art et des ingénieurs, Renoporte a mis au point des solutions d’isolation sur-mesure, adaptées. « Nous rénovons et isolons les portes d’entrée en bois dans la journée, sur site, pour un prix modéré, explique Laurent Bolzer, fondateur de l’entreprise. Notre volonté est de protéger le patrimoine des villes où nous intervenons. La question écologique et environnementale prend tout son sens puisque nous réduisons la déperdition de chaleur des foyers et évitons à la planète la fabrication d’une nouvelle porte. » L’idée est née de l’absence de réponse proposée sur le marché par des artisans souvent rebutés à l’idée d’intervenir sur des portes anciennes.

Allier les techniques anciennes aux méthodes industrielles modernes

En 2010, Laurent Bolzer pense qu’un marché peut s’offrir à une société qui oserait la spécialisation. « Nous avons alors imaginé un process de rénovation permettant d’allier les techniques anciennes de menuiserie aux méthodes industrielles modernes dans un seul objectif : conserver l’existant. » Avec la volonté dès le départ de pouvoir effectuer ce travail en l’espace d’une journée, pour sécuriser le chantier auprès des cdivts. « Chaque porte est différente et demande de s’adapter à toutes ses particularités et ses contraintes. Il a fallu être en mesure de transmettre le savoir-faire aux équipes de menuiserie. Aujourd’hui, la formation Rénoporte est continue et offre à tous ses salariés un savoir-faire inégalé. » L’entreprise va ouvrir prochainement une troisième agence bordelaise spécialisée dans les interventions avec les professionnels du bâtiment de type syndics de copropriété, agences immobilières, architectes, assurances… « Nous ouvrons aussi une agence à Lille au printemps. Nous souhaitons offrir à plusieurs villes de France la possibilité de rénover et d’isoler leurs portes d’entrée en bois pour garder la plus-value et l’authenticité de son bien ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Renoporte a atteint un chiffre d’affaires de 3,8 M€ en 2023.Un conseil : il faut croire en ce qui nous anime. La menuiserie et l’amour du bois m’ont rapproché des portes. Mon sens de la réparation et ma passion pour le patrimoine de ma ville natale, Bordeaux, m’ont amené à casser les codes et créé une innovation dans le métier de menuisier.Un contact : Laurent Bolzer, https://renoporte.fr/

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