Des webinaires pour apprendre à entreprendre

BGE, le réseau d’aide à la création d’entreprise et aux projets entrepreneuriaux, propose 3 webinaires sur des thématiques fondamentales afin de mettre le pied à l’étrier à ceux qui veulent se lancer.

Pour accompagner les porteurs de projet qui ne savent pas par où et comment commencer, le réseau BGE, spécialisé dans les questions entrepreneuriales depuis 40 ans, propose des webinaires afin de les aider à créer leur propre entreprise. Ces webinaires seront notamment l’occasion de donner la parole à des créateurs accompagnés par le réseau. Le 22 mars 2024, le premier webinaire sera consacré au thème « Impact, innovation, enjeux du territoire : l’utilité sociale de l’entrepreneuriat », avec l’intervention d’entrepreneurs qui ont placé leurs valeurs au cœur de leur démarche entrepreneuriale.

Les compétences nécessaires pour réussir

Ensuite, le 29 mars, le thème retenu sera « Suis-je fait pour entreprendre ? ». Ce webinaire abordera l’importance de l’adéquation entre la personne et le projet entrepreneurial, ainsi que les compétences nécessaires pour réussir en tant que chef d’entreprise.

Enfin, le troisième webinaire aura lieu le 5 avril sur le sujet « Création d’entreprise : construire un modèle économique solide ». Il passera de l’étude de marché à l’élaboration d’un business plan robuste et évoquera comment surmonter les défis et adapter sa stratégie pour prospérer, même dans les moments d’incertitude. La participation à ces webinaires se fait sur inscription.

Pour en savoir plus :

www.bge.asso.fr/

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Axelleroi révolutionne le marché du collant jetable en France

En France, 130 millions de paires de collants sont vendues chaque année, qui ne sont pas recyclés, soit en moyenne 7 315 tonnes de déchets. Axelle Leroy a développé un modèle avec une fibre ultra-innovante, 10 fois plus résistante qu’un collant ordinaire et recyclable.

Axelleroi est une marque française de collants innovants, qui a pour mission de mettre un terme à l’obsolescence programmée, en proposant une alternative durable et économique, mais aussi confortable, sculptant et sexy. « L’idée est née de problématiques quotidiennes, explique Axelle Leroy, fondatrice de la marque. Pendant des années, j’ai pensé être mal proportionnée car les collants ne me tenaient jamais. Le tournant s’est opéré lors d’un examen à la faculté de Droit, où la seule chose qu’ont retenus mes examinateurs de ma présentation était mon collant filé. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de réinviter le collant, en le faisant passer d’accessoire prêt à jeter, à une pièce de lingerie privilégiée du dressing féminin ». Alors diplômée d’une licence de la faculté de droit Paris Assas, Axelle décide, à 22 ans, de quitter le droit pour entrer en Master Luxury & Fashion Management et intègre en parallèle l’incubateur Skema Venture pour entreprendre et lancer sa marque de collants Axelleroi. Pour développer son concept, la créatrice se lance dans la rencontre d’un maximum de femmes pour recenser toutes les problématiques qu’elles ont l’habitude de rencontrer.

Un an de R&D pour donner vie au collant parfait

« Ensuite, nous avons établi un cahier des charges le plus complet possible afin de donner vie au collant parfait. La difficulté principale a été de trouver le bon partenaire pour nous suivre dans ce défi, et de réussir à sortir le collant parfait, dans un délai très serré. » Après 1 an de R&D, un modèle avec une fibre innovante, 10 fois plus résistante qu’un collant ordinaire, et recyclable, garanti 30 jours à partir de la date d’achat, est lancé, qui répond à la fois à la problématique économique et écologique.

Aujourd’hui, la start-up souhaite continuer à gagner en notoriété. « Après seulement quelques mois, nous comptons déjà plus de 500 femmes satisfaites, nous souhaiterions donc en compter chaque jour un peu plus. » À plus long terme, elle souhaite commencer la commercialisation en point physique. « Idéalement, nous souhaiterions intégrer les grands magasins afin de retrouver nos cdivtes et de faire découvrir nos produits à de nouvelles femmes. Mais également dans des magasins spécialisés. Enfin, nous comptons nous engager auprès des femmes en difficulté dès la 1 000
e
 paire vendue, en reversant 1 € dès l’achat d’une paire afin de participer au financement des foyers d’urgence, ou bien des services juridiques. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 2 prix gagnés dans le secteur de l’innovation, Skema Aventure Social World et la Fondation Université Côte d’Azur, ainsi qu’un prix d’excellence académique pour avoir entrepris en même temps que ses études.Un conseil : voir chaque difficulté comme une nouvelle opportunité, et faire mieux que la veille.Un contact : Axelle Leroy, https://axelleroi.com/

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Monsuperlocataire lutte contre les escroqueries d’annonces immobilières

Les plates-formes de transactions immobilières n’échappent pas à la cybercriminalité, et voient les arnaques à la location se multiplier. Monsuperlocataire.fr intègre l’IA pour vérifier l’identité des utilisateurs, renforçant ainsi la sécurité de ses mises en relation.

Monsuperlocataire est une plate-forme de mise en relation entre locataire et propriétaire. Elle permet aux propriétaires de déposer et de diffuser gratuitement leur annonce sur une cinquantaine de sites, et aux locataires de candidater en déposant un dossier complet et certifié. « C’est aussi une plate-forme de gestion autonome des biens immobiliers par les propriétaires, explique Laurent Dubois, le fondateur de Monsuperlocataire. Nous proposons des outils et des services pour simplifier le processus de location, de la validation des dossiers locataires, l’édition du bail, la réalisation de l’état des lieux, à la gestion quotidienne, y compris les interactions avec les locataires, la gestion des paiements, et le suivi administratif. Avec des mesures pour protéger les données et les transactions. » Monsuperlocataire a, en effet, fait de la sécurité et de la vérification d’identité un point central. « Pour finaliser leur inscription, les locataires et les propriétaires chargent d’abord une pièce d’identité. Dans la foulée, l’utilisateur filme son visage en live. L’IA va extraire les données biométriques des deux supports et calculer la similarité entre la pièce d’identité et la vidéo. Si l’IA détermine que le score de similarité dépasse le seuil prédéterminé par Monsuperlocataire.fr, alors l’identité de l’utilisateur est confirmée. Des étapes qui ne prennent que quelques minutes. »

Développer un produit tout-en-un

C’est parce que Laurent était lui-même propriétaire-bailleur, et qu’il a cherché sans succès un outil pour l’aider dans la gestion de son parc immobilier, qu’il a commencé par développer un outil maison pour répondre à ses propres besoins. « Suite à de nombreux échanges avec d’autres propriétaires, j’ai intégré un incubateur et travaillé à ce qui deviendra monsuperlocataire.fr. Avec la volonté, dès le départ, de développer un produit complet tout-en-un avant de le mettre sur le marché. Il a donc fallu investir des sommes importantes et faire de nombreux tests pendant 3 ans pour arriver à ce résultat. »

Aujourd’hui, malgré la volonté de faire simple, l’utilisation de monsuperlocataire.fr reste malgré tout complexe. « Pour coller aux besoins du plus grand nombre, nous allons sortir début avril une version à la carte de la plate-forme qui répondra aux besoins ponctuels des uns et des autres. « Je veux faire un bail », « Je veux déclarer un impayé et recouvrir une créance », « Je veux vérifier les documents d’un locataire »… »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : plus de 600 000 € d’investissement dont 50 % en fonds propres et 50 % BPI.Un conseil : entreprendre est passionnant et parfois grisant. Seul, c’est difficile. Entourez-vous, recherchez le regard extérieur et des gens pour vous challenger sur votre idée. Cela vous évitera d’avancer trop longtemps dans une mauvaise direction.Un contact : Laurent Dubois, https://monsuperlocataire.fr/

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30 jours pour dire « OUI à la franchise »

Du 8 mars au 8 avril 2024 se tient la 5 édition du programme « 30 jours, je dis OUI à la franchise ». Pendant un mois, le programme propose aux femmes porteuses de projet des événements pour s’informer sur la franchise et échanger avec des femmes franchisées.

La plate-forme www.reconversionenfranchise.com, dédiée à la reconversion des femmes et à la franchise, propose depuis 5 ans l’événement « 30 jours, je dis OUI à la franchise ». Au programme : des conférences en ligne sur la création d’entreprise, la franchise, le financement, la découverte de métiers, des retours d’expériences de femmes franchisées, des rendez-vous coachings gratuits, des conseils d’experts…

Des prix de 2 500 à plus de 6 500 €

Le programme permet aussi d’accéder gratuitement à Franchise Expo PARIS qui se tient du 16 au 18 mars. Enfin, il organise également le concours « Un métier, une enseigne », dédié aux femmes porteuses de projet en capacité de démontrer leur motivation d’entreprendre en franchise. Les prix s’échelonnent d’une valeur de 2 500 à plus de 6 500 € sous la forme de prestations conseils et d’accompagnements ou d’ateliers en ligne (étude de marché, analyse du DIP et du contrat de franchise, conseil sur le plan de financement, conseils sur le réseautage, accès au Forum Action Elles à Paris, etc.).

Pour en savoir plus :

www.reconversionenfranchise.com

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Nouveau baromètre sur l’entrepreneuriat féminin en 2024

Proposé par la start-up Tiime, un baromètre s’intéresse à la répartition hommes/femmes dans la création d’entreprise. Les résultats révèlent une tendance vers l’équilibre paritaire, mais un certain manque de confiance en soi des femmes.

Si les motivations pour entreprendre sont largement partagées par les hommes et les femmes, avec l’autonomie, la liberté, l’indépendance et l’épanouissement, des différences apparaissent ensuite. Ainsi, selon le baromètre de Tiime, les hommes privilégient l’augmentation de la rémunération (38 %) alors que les femmes aiment la flexibilité des horaires (48 %). Et du côté des freins à l’entreprenariat, le baromètre pointe le manque de reconnaissance et de légitimité chez les femmes (30 %, contre seulement 17 % chez les hommes). 75,7 % d’hommes et 65,2 % de femmes se disent tout de même épanouis dans leur profession.

Des aides et ressources pour les femmes

Le baromètre présente également différentes aides et ressources disponibles pour les entrepreneuses, comme par exemple la garantie Égalité femmes, proposée par France Active pour faciliter l’accès au crédit bancaire. Ou encore Wow’energy, un programme soutenant les cheffes d’entreprises à tous les stades de développement, ainsi que la Journée des Entrepreneuses, organisée annuellement à Paris avec des conférences, des ateliers et des opportunités d’échange pour les femmes entrepreneuses.

Pour consulter le baromètre :

www.tiime.fr/infographie-entrepreneuriat-feminin

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Leakmited : l’intelligence artificielle au secours des ressources en eau

Alors que certains territoires enregistrent des pertes d’eau pouvant atteindre 40 % de la distribution, la start-up Leakmited utilise l’intelligence artificielle pour identifier les fuites d’eau sur les réseaux.

Dans les réseaux de distribution, une partie de l’eau potable n’est jamais utilisée en raison de déperditions. Hubert Baya Toda, fondateur de Leakmited en 2019, est convaincu que le problème de cette perte d’eau réside principalement dans le manque de ciblage des zones à risque. « C’est pourquoi nous avons développé une IA capable d’identifier les 20 à 30 % d’un réseau d’eau qui concentrent près de 80 % des fuites, réduisant ainsi les zones à investiguer, donc les coûts et le temps dédiés à leur recherche. J’ai grandi au Cameroun, où j’ai été confronté à d’énormes problèmes de coupures d’eau, dus aux fuites et au mauvais entretien des réseaux. Après avoir passé plus de 10 ans en France, je me suis rendu compte que ce n’était pas un problème spécifique aux pays du Sud ou du Nord, mais un problème global. Fort de mon parcours d’ingénieur et de docteur en mathématiques appliquées, j’ai donc décidé de lancer Leakmited au sein du programme d’incubation Entrepreneur First. »

Viser les zones souffrant de fort stress hydrique

Pour développer une IA capable de localiser les fuites et d’aider ainsi à mieux allouer ses budgets, des tests R&D ont été menés sur le terrain pendant 3 ans. « Toute l’équipe de développement est allée au sein de régies de distribution d’eau pour comprendre le métier, se rendre compte des difficultés et améliorer les modèles ». Aujourd’hui, la start-up propose deux offres basées sur son IA : une offre Sprint, qui est une recherche de fuites rémunérée à la performance, et un jumeau numérique permettant une meilleure allocation des budgets de rénovation. Elle souhaite continuer à développer ses solutions en France, puis au-delà : « À moyen terme, nous souhaitons aller davantage à l’international, notamment dans les zones souffrant de fort stress hydrique : le bassin méditerranéen, l’hémisphère Sud. À plus long terme, nous visons les États-Unis, où les infrastructures d’eau sont de plus en plus vieillissantes. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : en à peine 5 ans, près de 8 milliards de litres d’eau ont été économisés, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Metz.Un conseil : créer une entreprise, c’est comme se lancer dans un labyrinthe : il faut accepter d’emblée qu’on ne sait pas quelle est la bonne porte de sortie. Il est nécessaire de tester plusieurs voies, de comprendre celles qui ne mènent pas à la sortie, et, grâce aux résultats, avancer à l’étape suivante.Un contact : Hubert Baya Toda, www.leakmited.com/

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Légère baisse des créations d’entreprises en 2023

1 051 500 entreprises ont été créées l’an dernier en France. Un chiffre en repli de 1 % par rapport à 2022.

En 2023, 1 051 500 entreprises ont été créées en France, soit 10 500 de moins qu’en 2022. Un repli d’à peine 1 % qui traduit une stabilisation des créations après les 5 ans de fortes hausses enregistrées entre 2016 et 2020. Pour rappel, le niveau de créations de 2023 « est près de deux fois supérieur à celui de 2015 », précise l’Insee dans

son étude

. Plus en détail, on note toutefois que cette stabilité est en partie portée par une progression, plus modérée qu’en 2022 mais toujours présente, des créations de microentreprises (+3 %). À l’inverse, le nombre de nouvelles sociétés s’inscrit en repli de 8 % sur un an et celui des nouvelles entreprises « classiques » de 6 %. Au total, les micro-entreprises ont représenté 63 % des créations de 2023. Pour mémoire, elles comptaient pour moins de la moitié des entreprises (48 %) lancées en 2017.

Un recul dans de nombreux secteurs

Le nombre de créations d’entreprises a reculé dans la majorité des secteurs. Et c’est dans l’immobilier (-12 % par rapport à 2022), un secteur plombé par la hausse des taux d’intérêt, que le recul est le plus notable. On note aussi le repli de 8 % des créations dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques. Un secteur qui, en 2022, avec une hausse de 15 %, était le premier contributeur à l’ensemble des créations. Un recul « de 15 700 créations qui provient du fort reflux des créations dans les activités de conseil (conseil en relations publiques et communication, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion), activités rassemblant la moitié des créations du secteur et exercées très majoritairement sous le régime du micro-entrepreneur », expliquent les auteurs de l’étude.

Le volume des créations d’entreprises s’inscrit également en baisse de 8 % dans la construction (contre +4 % en 2022), de 9 % dans la santé humaine et l’action sociale – un recul particulièrement vif chez les sage-femmes et les infirmières exerçant sous la forme d’entreprise individuelle classique – et de 6,9 % dans les activités financières et d’assurance.

En revanche, le secteur des activités de services administratifs et de soutien, porté par l’essor du nettoyage des bâtiments et des « petits travaux » destinés aux entreprises comme aux particuliers voit son nombre de créations d’entreprises augmenter de 17 % (contre +23 % en 2022). On observe également une progression dans le transport et l’entreposage (+6 %, après -35 % en 2022), dans les activités d’information et de communication (+8 %) et dans l’industrie (+5 %). Un essor « essentiellement dû à la production d’énergie photovoltaïque et aux incitations fiscales pouvant l’accompagner », conclut l’Insee.

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Un chiffre d’affaires moyen de 55 754 € après 3 ans d’activité

Le réseau associatif BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale viennent de dévoiler les résultats d’une étude menée auprès de 6 000 entrepreneurs pour mieux comprendre leurs parcours et savoir comment les accompagner.

Être accompagné par un professionnel constitue le meilleur gage de réussite du créateur d’entreprise. Pour bien répondre aux attentes des entrepreneurs, BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont réalisé une enquête avec deux objectifs à la clé : illustrer la réalité entrepreneuriale et ses mutations et tenter de définir des familles d’entrepreneurs. Ainsi, sur les 6 000 entrepreneurs sondés qui ont été accompagnés par BGE, 32 % se sont immatriculés à l’issue du programme d’accompagnement. Leurs principales motivations : la recherche d’indépendance (37 %), le souhait d’être utile (21 %), augmenter ses revenus et créer son propre emploi (14 %).

L’entrepreneuriat perçu comme une bonne expérience

Les femmes s’immatriculent plus que les hommes (33 %, contre 25 %). 41 % de ceux qui se lancent ont un niveau bac +4 (28 % ont un niveau CAP). Plus de la moitié des immatriculations s’effectuent dans le secteur du BTP (53 %). Viennent ensuite la logistique et les transports (41 %), la santé (40 %) et les activités liées à la transition écologique (20 %).

44 % des créateurs d’entreprise sont satisfaits de leur chiffre d’affaires. Après 3 ans d’activité, le CA moyen (tous statuts confondus) s’élève à 55 754 € et à près de 75 000 € après plus de 4 ans d’activité. Quel que soit le chiffre d’affaires réalisé, l’entrepreneuriat est perçu comme une bonne expérience par 96 % des répondants, qui se réengageraient dans cette voie si c’était à refaire pour 83 % d’entre eux.

Pour consulter l’étude :

https://www.bge.asso.fr/

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Némès veut démocratiser la bijouterie sur-mesure

La jeune marque de bijouterie Némès mise sur l’innovation. Elle propose à chacun de créer son propre bijou de manière simple et ludique directement sur son site internet. Motifs et formes peuvent ainsi être combinés au gré des envies.

Chez Némès, il est possible d’assembler des motifs les uns avec les autres ce qui permet de créer un bijou complètement unique : « Il y a environ 172 milliards de possibilité, indique Julie Pascal, l’une des trois créateurs de l’entreprise. Une fois que vous avez terminé votre création, nous donnons vie à ce bijou en l’espace de 3 semaines, le tout en 100 % made in France. Nous sommes les premiers et encore les seuls à faire ça dans le monde ! Notre ambition, c’est de démocratiser la bijouterie sur-mesure et de prendre le contrepied de ce qui se fait actuellement sur la bijouterie accessible, des bijoux de mauvaise qualité produits en masse à l’autre bout de monde… Nous, au contraire nous cherchons à redonner du sens à ces bijoux et à notre consommation. » À l’origine, les créateurs sont persuadés que la personnalisation, c’est le monde de demain et veulent mettre les nouvelles technologies au service de cette ambition : « La personnalisation est un modèle beaucoup plus vertueux que la création de stock où le bijou va rester en moyenne 1 an sur un étal. Et c’est aussi redonner du sens aux objets qu’on porte. Grâce à elle, on peut donner vie à des objets qui sont porteurs de sens et pour lesquels vous aurez le même attachement que, par exemple, la montre que vous a légué votre grand-père. »

Pousser l’expérience de création toujours plus loin

Les 3 premières années sont consacrées à développer l’interface de création et la chaîne de production : « Ce sont les deux plus gros challenges que nous avons eu à relever. Pour le développement de l’interface, il nous a fallu, en plus de la complexité technique de la 3D, trouver une manière de créer qui permettent à nos cdivts de créer des bijoux assez différents les uns des autres sans les perdre complètement dans la création. Pour la chaîne de production, l’enjeu a été, et reste, de produire des bijoux à la demande tous différents les uns des autres. »

L’équipe a fait une très belle fin d’année 2023 : « Notre produit principal est le coffret création qui permet d’offrir l’expérience de création a un proche. L’idée, c’est de rester en hyper croissance en 2024 et ça va passer par une levée de fond en cours d’année et par le développement de nouveaux produits pour pousser l’expérience de création toujours plus loin et proposer des bijoux toujours plus différents et dans l’ère du temps ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 76 %. C’est le pourcentage d’émission de CO2 en moins pour un bijou Némès, par rapport au leader français de la bijouterie.Un conseil : n’entreprenez pas seul, entourez-vous.Un contact : Julie Pascal, nemes-paris.com

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Portrait-robot de l’entrepreneuse innovante en France

Une étude récente dresse le portrait des entrepreneuses innovantes en France. Elle révèle des parcours parfois compliqués, mais aussi des leviers qui les ont poussées à se lancer.

Alors que, malgré leur prédominance dans la population active, les femmes sont sous-représentées dans l’entrepreneuriat, particulièrement dans les créations de start-up, le cabinet de conseil Roland Berger, Willa, spécialiste de l’entrepreneuriat féminin, et France Digitale ont lancé une étude pour mieux connaître celles qui se décident à sauter le pas pour l’entrepreneuriat innovant et identifier les obstacles qu’elles ont à franchir. L’objectif final étant d’élaborer des recommandations concrètes pour rendre les parcours entrepreneuriaux plus paritaires.

Pas un choix de carrière initial

L’étude nous apprend par exemple que 44 % des femmes se lancent dans l’entrepreneuriat en attendant d’avoir 10 ans d’expérience, contre 25 % des hommes. Et que l’entrepreneuriat n’est souvent pas un choix de carrière initial. 28 % vont dans cette voie pour faire suite à une démission, un licenciement ou une rupture conventionnelle.

Parmi les propositions qui émergent, il est question notamment d’inviter les structures d’accompagnement à accentuer la formation de leurs équipes sur les sujets ayant trait aux biais de genre, ou encore de créer des fonds spécifiques pour financer des projets plus divers.

Pour télécharger l’étude :

www.rolandberger.com

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