Ma Coiffeuse Afro, une appli pour ne plus s’arracher les cheveux !

Sur le marché de la beauté noire, le créneau du cheveu est en pleine expansion. Deux jeunes innovent via une appli maligne qui leur a valu de nombreux prix.

20 % de la population française est afro-descendante. Et seuls 10 % des coiffeurs professionnels savent coiffer le cheveu afro… De quoi s’arracher les cheveux quand on n’a pas envie ou pas la possibilité de passer des heures (l’attente peut aller jusqu’à 6 heures !!) à Château d’Eau ou Château Rouge (Paris), où l’on compte des dizaines de salons de coiffures afro.

Ma Coiffeuse Afro pourrait bien changer la donne : il s’agit d’une application qui met en contact les personnes aux cheveux frisés/crépus avec des coiffeurs spécialisés, exerçant en salon ou à domicile. Les cdivts indiquent la date, le lieu et le type de coiffure souhaités, et l’appli leur propose différents profils de coiffeurs, avec leurs tarifs, des exemples de réalisation, etc. Côté business model, Ma Coiffeuse Afro se rémunère via une commission de 18 % sur le montant de la prestation. La jeune entreprise travaille avec un réseau de plus de 200 coiffeurs et rassemble une communauté de 50 000 utilisatrices. Ouvert depuis mars 2016, le service est proposé sur l’ensemble de la région parisienne et devrait s’étendre à d’autres grandes villes comme Lyon ou Marseille prochainement.

Cette appli maligne a été lancée par deux jeunes entrepreneurs, Rebecca Cathline, diplômée en community management de 29 ans, et Emmanuel Derozin, 22 ans, développeur web. Des pros du web et des réseaux sociaux qui tous deux étaient confrontés à la problématique de la difficulté à trouver un coiffeur spécialiste du cheveu afro. « Parfois, je passais des heures à la recherche d’une coiffeuse sur internet. Je la contactais, lui demandais des photos de ses coiffures, ses disponibilités et tarifs…, explique Rebecca. Aujourd’hui, avec un smartphone, il est possible de réserver un taxi ou une table dans un restaurant. J’ai souhaité appliquer ce modèle sur un problème que je rencontrais régulièrement. »

Une idée simple mais sur un marché en pleine expansion, estimé à 1,1 milliard d’euros (Insee). De plus, le panier moyen en produits capillaires d’une femme aux cheveux afro est en moyenne de 4 à 5 fois plus élevé que chez une femme d’origine caucasienne. De quoi faire remarquer cette start-up auprès de nombreux jury : coup du cœur du jury de l’Adie, finaliste du concours Talents du numérique de BFM Business, etc. En octobre dernier, la jeune entreprise a fait partie des 35 start-up créées par des entrepreneurs issus de la « diversité » conviées à l’incubateur Station F. Cerise sur le gâteau : l’appli est lauréate du « programme French Tech Diversité ». Un prix remis par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique !

Fiche de l’entreprise

Le conseil : certes, le marché de la beauté ethnique est en pleine expansion, mais pas d’impasse sur un service top qualité car les grandes marques lorgnent aussi sur ce créneau juteux !
Le chiffre : après moins d’un an, 50 000 utilisatrices ont adopté le service.
Le contact :

www.macoiffeuseafro.com/

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Le crowdfunding est au cœur de la démarche des jeunes créateurs d’entreprise

38 % des jeunes créateurs d’entreprise envisagent de financer leur projet via une plate-forme de financement participatif.

Baptisé « les jeunes et l’entrepreneuriat », un récent sondage, réalisé par OpinionWay pour Ulule auprès d’un échantillon représentatif de la population âgée de 18 à 35 ans, met en lumière que 54 % des personnes interrogées ont déjà eu envie de créer leur entreprise ou à 27 % d’en reprendre une. Et si 33 % d’entre elles estiment « qu’il s’agit plutôt d’un rêve que d’un projet précis », 21 % affirment y avoir réfléchi concrètement ou être déjà en phase de création.

Le recours au financement participatif

Lorsqu’on les interroge sur les moyens qu’ils entendent mettre en œuvre pour financer leur projet, sans surprise, les jeunes créateurs d’entreprise répondent à 70 % l’emprunt bancaire et à 61 % un apport personnel. Seuls 30 % d’entre eux comptent sur des aides et des financements publics et 9 % sur les apports des business angels. En revanche, fait nouveau, 38 % de ces jeunes créateurs envisagent de privilégier les plates-formes de crowdfunding pour entamer, voire boucler leur financement. Interrogés sur les atouts du financement participatif comparé au financement bancaire, 54 % jugent qu’il « donne davantage sa chance aux projets innovants », 37 % qu’il est plus simple à mobiliser et 32 % qu’il est « plus adapté au lancement de son projet ». A contrario, pour 53 % des personnes interrogées, le financement bancaire est considéré comme étant plus fiable. 46 % des jeunes créateurs d’entreprise estiment, en outre, qu’il permet d’obtenir des montants financiers plus importants.

Enfin, 59 % des personnes interrogées envisagent de cumuler les deux modes de financement s’ils venaient à créer une entreprise.

Pour rappel, en 2016, près de 97 M€ de prêt et 69 M€ d’investissement ont été mobilisés en France via des plates-formes de crowdfunding, selon le baromètre publié par l’association professionnelle Financement Participatif France.

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L’entrepreneuriat gagne du terrain chez les étudiants

Selon un récent sondage OpinionWay, plus d’un étudiant sur trois envisage de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Néanmoins, des freins importants persistent.

Les étudiants sont de plus en plus séduits par l’idée de créer leur entreprise : c’est ce que révèle un récent sondage OpinonWay, réalisé pour Moovjee (Mouvement pour les Jeunes et les Étudiants Entrepreneurs), le réseau bancaire CIC et l’Agence France Entrepreneur (AFE).

D’après les chiffres publiés, l’entrepreneuriat bénéficie, en effet, d’une très bonne perception générale auprès des jeunes sondés. 44 % imaginent l’entrepreneur comme quelqu’un de passionné, 43 % le voient comme un leader et 36 % comme une personne créative. 36 % des répondants envisagent eux-mêmes de créer une entreprise (+2 % par rapport à l’étude précédente, réalisée en 2015), et ce, pour 20 % d’entre eux, soit pendant, soit juste après les études (+7 %).

Interrogés sur les motivations qui les poussent à devenir chef d’entreprise, 87 % évoquent l’envie d’être libres de leurs décisions, de se faire leurs propres expériences (87 %) ou encore de montrer tout leur potentiel (85 %). En somme : la perspective de travailler différemment, en dehors de la sphère « classique » du salariat.

Néanmoins, malgré cet enthousiasme apparent pour l’aventure entrepreneuriale, force est de constater que des freins persistent. Pour 95 % des jeunes interrogés, la création d’entreprise soulève, en effet, bon nombre de difficultés qu’il s’agit de surmonter. Parmi les obstacles les plus fréquemment cités : des moyens financiers limités (71 %) ainsi qu’un manque d’expérience (50 %).

Pour en savoir plus et consulter le détail du sondage « Les étudiants et l’entrepreneuriat », rendez-vous sur : www.moovjee.fr

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Nouvelle hausse des créations d’entreprises en octobre 2017

Après un mois de septembre relativement stable, les derniers chiffres publiés par l’Insee indiquent une augmentation de 2,6 % du nombre de créations d’entreprises en France au mois d’octobre 2017.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 51 547 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’octobre 2017 : +2,6 % par rapport au mois de septembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation importante du nombre de créations d’entreprises classiques (+4,2 %), mais aussi par un léger redressement au niveau des immatriculations de micro-entrepreneurs (+0,3 %).

Sur la période août-septembre-octobre, les chiffres témoignent d’une accélération encore plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 10,6 %, dont +13,8 % pour les immatriculations de micro-entrepreneurs, +9,9 % pour les entreprises individuelles classiques et +6,8 % pour les sociétés. Une fois de plus, ce sont les secteurs du soutien aux entreprises et du commerce qui contribuent le plus à cette hausse globale.

Enfin, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue également de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,3 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents : une évolution qui s’explique à la fois par une hausse significative du côté des créations de sociétés (+5,8 %), des immatriculations de micro-entrepreneurs (+5,2 %) et des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+4,8 %).

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Modèle économique : un guide gratuit pour se poser les bonnes questions

Téléchargeable via le site web de l’Agence France Entrepreneur (AFE), le petit guide « Décrire son modèle économique » tend à aider les futurs entrepreneurs à formuler leur stratégie de rentabilité.

Comment ma future entreprise va-t-elle générer de la rentabilité ? Quelle est mon offre ? À qui s’adresse-t-elle ? Quels sont les canaux de distribution et de communication dont je compte me servir ? Élément incontournable de chaque business plan, la définition du modèle économique représente une étape pour le moins cruciale du parcours entrepreneurial.

Pour amener les porteurs de projets à se poser les bonnes questions, l’Agence France Entrepreneur (AFE) a récemment publié un petit guide gratuit. Téléchargeable via le site web de l’organisme, ce dernier s’appuie sur une méthode développée par Alexander Osterwalder et Yves Pigneur, auteurs du livre « Business Model : Nouvelle Génération ».

Offre, activités clés, partenaires, cats, ressources, coûts, revenus… Baptisée « Business Model Canvas », la démarche proposée consiste notamment à réunir, sur une seule page, l’ensemble des critères définissant le modèle économique de la future entreprise. En remplissant une grille composée de 9 briques, traduisant les principaux aspects économiques de l’activité, les porteurs de projets seront ainsi amenés à définir leurs priorités, tout en évaluant le potentiel de leur idée.

Pour en savoir plus et télécharger le petit guide gratuit, rendez-vous sur : www.afecreation.fr

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Futurs commerçants : le réseau BGE vient d’ouvrir un lieu de formation grandeur nature

Le réseau d’accompagnement à la création d’entreprise BGE Loiret a récemment inauguré sa première boutique école, dédiée à la formation des porteurs de projets envisageant une activité commerciale.

Une boutique école implantée au cœur du centre-ville d’Orléans. Parce que le métier de commerçant ne s’improvise pas, le réseau de soutien à la création d’entreprise BGE Loiret a récemment ouvert son premier lieu de formation grandeur nature. Baptisé « Boutik’école » et animé en partenariat avec la couveuse d’entreprises PES 45, ce dernier tend à accompagner des porteurs de projets envisageant de créer une entreprise dans le domaine du commerce.

Organiser une boutique, gérer un stock, agencer une vitrine, mettre en valeur les produits, communiquer sur son offre, conseiller les cats… Installé dans un local commercial mis à disposition par la ville d’Orléans, le nouveau dispositif réunit, en pratique, 4 stagiaires pour des séances de formation d’une durée de 6 semaines. L’occasion, pour les participants, de se mettre en situation et d’expérimenter le quotidien d’un commerçant, tout en étant encadrés par une équipe d’experts !

Une école au plus près du terrain et une approche pédagogique qui conjugue théorie et pratique : de quoi permettre aux futurs entrepreneurs d’agréger les compétences nécessaires pour valider leur projet et, pourquoi pas, acquérir leurs premiers cats !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.pes45.org

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Mathieu Noirot-Cosson, Directeur commercial de Flyability

Fondée en 2014, la start-up lausannoise Flyability développe et commercialise des drones anticollision, pouvant voler dans des milieux complexes, encombrés et clos. L’enjeu ? Offrir à ses clients la possibilité de procéder à des inspections visuelles à distance, et révéler le potentiel des drones dans des espaces où leur utilisation était auparavant impossible.

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Stage de préparation à l’installation des artisans : 3 nouveaux cas de dispense précisés

Un récent arrêté vient de préciser 3 nouvelles actions d’accompagnement permettant aux futurs artisans de bénéficier d’une dispense du stage de préparation à l’installation.

Si les futurs artisans doivent, en principe, suivre un stage de préparation à l’installation (SPI) d’une durée de 4 à 5 jours avant de pouvoir s’immatriculer au répertoire des métiers, cette obligation avait néanmoins été assouplie, fin 2016, par la loi Sapin II.

Définies par arrêté, pas moins de 15 formations (dont, notamment, plusieurs BTS et DUT) et 4 actions d’accompagnement, proposées par des réseaux d’aide à la création d’entreprise, pouvaient ainsi déjà permettre aux futurs chefs d’entreprise d’être dispensés du SPI.

Cette première liste a récemment été complétée par la publication d’un nouvel arrêté, entré en vigueur le 1er octobre 2017, précisant 3 autres actions d’accompagnement pouvant également remplacer le stage de préparation à l’installation, à savoir :

  •  « Je deviens entrepreneur » (Association pour le droit à l’initiative économique – Adie) ;

  •  « Développer un projet entrepreneurial réussi » (Chambres de commerce et d’industrie – CCI France) ;

  •  « Repreneur d’entreprise » (CCI France).

    En pratique, ce nouvel arrêté tend ainsi à poursuivre la simplification des démarches auxquelles sont soumis les futurs artisans dans le cadre de leur installation professionnelle.


    Arrêté du 25 septembre 2017, JO du 30

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    Sandra Rey, fondateur et CEO de Glowee

    Start-up créée en 2013, Glowee entend révolutionner l’éclairage urbain grâce à la bioluminescence, soit la lumière émise par 90 % des organismes marins (algues, plancton, méduses, poissons, calamars…). L’objectif ? Repenser notre manière de produire et de consommer la lumière à travers l’utilisation d’une matière première vivante, douce et cultivable.

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    Création-transmission d’entreprise : une semaine pour changer de vie grâce à l’artisanat !

    Organisée par le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA), la 17 Semaine nationale de la création-transmission d’entreprises artisanales se tiendra du 17 au 24 novembre 2017.

    La 17e édition de la Semaine nationale de la création-transmission d’entreprises artisanales se tiendra du vendredi 17 au vendredi 24 novembre 2017 dans toute la France.

    Organisé par le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) et ouvert à toutes les personnes intéressées par le sujet – qu’ils soient créateurs d’entreprise, déjà installés ou en devenir, cédants ou repreneurs – l’évènement offre un large choix de rendez-vous instructifs et enrichissants.

    Salons, journées portes ouvertes, conférences, forums, tables rondes… Autant d’occasions de faire le plein d’informations sur les différentes opportunités offertes par le secteur de l’artisanat ! Sans compter la présence des conseillers du réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, disponibles pour échanger avec les porteurs de projets sur les divers enjeux du développement d’une entreprise, de la création (ou de la reprise) jusqu’à la transmission.

    Pour en savoir plus, rendez-vous dès à présent sur : creation-transmission.artisanat.fr

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