Organisés par la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA France), les Trophées Madame Artisanat entendent valoriser la place des femmes cheffes d’entreprise artisanale pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin et susciter des vocations.
Près d’un quart des entreprises artisanales sont dirigées par des femmes. Pour démontrer que la féminisation des métiers de l’artisanat est bien réelle et encourager l’entrepreneuriat féminin, le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat a créé les Trophées Madame Artisanat. Trois femmes seront ainsi récompensées pour cette 6e édition au travers de 3 catégories : Madame Artisanat, Madame Engagée, Madame Apprentie.
Des projets en faveur de l’économie de demain
Le Trophée « Madame Engagée » récompense notamment une femme impliquée dans l’artisanat et valorise les projets en faveur de l’économie de demain. Les lauréates se verront remettre un prix de 3 500 € chacune. Les candidatures sont ouvertes en ligne dès à présent et jusqu’au 10 février 2025. Un jury délibérera le matin même de la remise des Trophées qui aura lieu le 4 mars 2025.
Pour en savoir plus :
www.artisanat.fr/metiers/trophees/madame-artisanat
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Si les entreprises prennent conscience de leur rôle clé dans la préservation de la nature, elles manquent souvent d’outils pour mesurer et réduire leur impact. Darwin propose une plate-forme pour les aider à aller vers un modèle économique plus respectueux du vivant.
Darwin a développé un outil à destination des consultants et autres plates-formes ESG leur permettant d’évaluer les impacts de leur entreprise sur la biodiversité, d’identifier les risques associés, et de déployer des plans d’action concrets pour les réduire. « Nous accompagnons nos utilisateurs de bout en bout du développement d’une stratégie biodiversité : de la collecte et traitement des données, à l’automatisation des calculs, au reporting et à la modélisation de scénarios », explique Aurore Falque-Pierrotin, cofondatrice et CEO de Darwin. La plate-forme permet de gérer un gros volume de données, répondant à la complexité multidimensionnelle de l’analyse de la biodiversité (avec notamment plus de 130 indicateurs demandés par la CSRD uniquement pour la biodiversité). Ses algorithmes d’IA permettent aussi de combler les données manquantes, notamment sur l’amont des filières.
Avec Cyprien Hallé et un des experts français de la biodiversité, Antoine Vallier, l’idée est née d’un constat : la crise de la biodiversité est aussi urgente que la crise climatique, son versant souvent oublié. Mais peu d’acteurs disposent des outils nécessaires pour s’y attaquer efficacement.
Une méthodologie alignée sur les standards internationaux
Les créateurs passent 6 mois à développer une méthodologie scientifique et rigoureuse alignée sur les meilleurs standards internationaux tels que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), le SBTN (Science-Based Targets for Nature) et la TNFD (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures). « Nous adoptons une approche dite de “double matérialité” à savoir l’évaluation à la fois des impacts et des dépendances à la nature. Concrètement, nous évaluons l’empreinte biodiversité des entreprises en mesurant la manière dont leurs activités contribuent aux cinq pressions de l’IPBES, les principaux facteurs d’érosion de la biodiversité. » L’entreprise travaille avec une douzaine de cabinets pour aborder le marché de la biodiversité sous l’angle de la réglementation et de la conformité, notamment dans le cadre de la CSRD. Elle a lancé une levée de fonds pour renforcer l’équipe tech et produit. « Notre objectif est de lancer notre outil sur le marché dès le début de l’année 2025. À moyen terme, nous aspirons à nous développer partout en Europe afin de devenir la plate-forme de référence pour la mesure de l’empreinte biodiversité des entreprises. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 1,5 million d’euros viennent d’être levés– Un conseil : écoutez vos futurs utilisateurs et créez quelque chose qu’ils veulent vraiment, même si cela concerne un petit nombre de personnes au départ. Il vaut mieux résoudre un problème important pour un petit nombre de personnes qui en ont vraiment besoin, plutôt que de créer une solution qui intéresse vaguement un grand public.– Un contact : Aurore Falque-Pierrotin, www.darwindata.io
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Pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise, le site France Travail met à leur disposition les informations nécessaires pour obtenir les allocations et les aides auxquelles ils peuvent prétendre.
Les personnes qui veulent se lancer en indépendant peuvent mobiliser différentes aides financières pour soutenir leur projet, lesquelles varient selon leur situation. C’est également le cas lorsqu’elles sont demandeurs d’emploi. Pour informer cette catégorie de créateurs-repreneurs, France Travail a dédié une partie de son site aux indépendants, abordant notamment les allocations et les aides possibles en fonction de l’indemnisation perçue par le demandeur.
Un guide des simulateurs d’allocations
Toutes les options sont expliquées en fonction de l’allocation ou de l’aide perçue, qu’il s’agisse de l’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), de l’Allocation de Sécurisation Professionnelle (ASP), de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), de l’Allocation des Travailleurs Indépendants (ATI), de l’Allocation du Contrat d’Engagement Jeune (ACEJ), du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou même si la personne ne perçoit aucune aide. Dans ce cas, un guide des simulateurs d’allocations et aides de France Travail est disponible en ligne.
Pour en savoir plus :
https://chomage-independant.francetravail.fr/
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Utilisé par de nombreux créateurs pour lancer leur entreprise, le microcrédit vient de faire l’objet d’un décret qui relève la limite maximale du montant d’emprunt à 17 000 € sur tout le territoire national.
L’observatoire de la micro-finance définit le microcrédit comme « un outil de développement économique et social, permettant aux personnes de faibles ressources porteuses d’un projet personnel de bénéficier de prêts que leur refuse le système banquier traditionnel ». Proposé par des organismes comme l’Adie ou Créa-Sol, cette alternative au crédit bancaire ne pouvait pas jusqu’à présent représenter plus de 12 000 € d’emprunt.
Bilan positif de l’expérimentation
Une expérimentation menée depuis 4 ans dans les territoires d’outre-mer, qui relevait le plafond de 12 000 à 15 000 €, a pris fin en août. Un rapport d’évaluation de cette expérimentation ayant établi un bilan positif, il a été décidé de maintenir le dispositif en augmentant encore le plafond sur tout le territoire national. Ainsi, les établissements de crédit, les associations sans but lucratif et les fondations reconnues d’utilité publique habilitées à accorder des microcrédits professionnels sont désormais autorisés à délivrer des microcrédits professionnels pouvant atteindre la somme de 17 000 €.
Décret n° 2024-1123 du 4 décembre 2024
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Kivala optimise le contrôle des accès des immeubles grâce à une solution de gestion innovante, connectée et personnalisable comprenant une platine tactile installée à l’entrée du bâtiment et une application mobile avec diverses fonctionnalités.
En moyenne, un appartement reçoit 3 visiteurs par semaine (livreurs, ouvriers, infirmiers…). Ainsi, pour un immeuble moyen de 20 logements, cela représente plus de 3 000 visiteurs externes chaque année, qui possèdent ainsi le code d’accès de l’immeuble. Ce chiffre important laisse entrevoir les risques encourus à cause de ce manque de sécurité. Kivala propose de générer des codes d’accès à usage unique pour un immeuble. « Cette innovation offre aux résidents la possibilité d’encadrer les entrées des différents visiteurs d’une copropriété (livreurs, cdivts, travaux…), explique son créateur, Jonathan Lascar. Je suis père de deux jeunes enfants et je réside dans une copropriété, j’ai été confronté de manière récurrente à des problématiques de sécurité et de gestion des accès. Suite au constat de hausse du vandalisme dans les parties communes (vol de colis, vol de vélos), les résidents de ma copropriété ne se sentaient plus en sécurité. Les codes d’accès étaient trop largement diffusés. Ces expériences du quotidien m’ont incité à fonder Kivala en 2023. Son objectif : proposer une solution efficace pour sécuriser les bâtiments résidentiels et faciliter la gestion des livraisons. »
Création de codes personnalisés instantanément
Kivala a donc développé une solution hardware (la platine de contrôle des accès qui s’installe à la place de l’ancien interphone ou de l’ancien clavier à code) et une solution software, une application mobile qui offre diverses fonctionnalités : validation de l’ouverture de la porte d’entrée, même à distance ; communication par visio avec les visiteurs ; création de codes personnalisés instantanément, à usage limité ou non ; traçabilité des entrées avec notification des activités (enfant bien rentré de l’école, passage de l’infirmière…). Pour les syndics de copropriété, une interface en ligne permet de gagner du temps en créant, modifiant et supprimant des utilisateurs. « L’enjeu était de garantir une stabilité au niveau des différents codes d’accès générés par les résidents et une sécurité sur l’usage. » Aujourd’hui, le concept, récompensé par le Grand Prix de la Copro 2024 lors du salon de la Copropriété et de l’Habitat 2024, a déjà séduit près de 2 000 utilisateurs et plus de 80 immeubles parisiens qui sont désormais équipés. L’entreprise prépare son déploiement en région dans toutes les grandes villes de France.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 300 000 € investis pour le développement– Un conseil : il est essentiel de rencontrer les différents acteurs (concurrence, partenaires, cdivts) pour vous assurer du caractère innovant de votre offre.– Un contact : Jonathan Lascar, www.kivala.io/
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Créée en 2021, l’entreprise Semper Invicta développe des solutions de sécurité et des produits d’auto-défense, discrets, innovants et de qualité, afin de garantir une protection fiable et élégante pour tous.
Un parapluie pour parer aux jets d’objets contondants, une doudoune pare-balles, un pull anti-lacération, un sac à dos pare-balles… Semper Invicta s’est spécialisé dans la vente d’accessoires et de vêtements dédiés à la protection et l’auto-défense des personnes qui peuvent être sujettes à des violences. « C’est à partir du constat que les équipements de haute protection permettaient rarement l’élégance et la discrétion, que j’ai créé Semper Invicta », explique Charles Yvon, son fondateur. Son premier produit, ParaPactum, une arme de défense aux allures de parapluie de luxe, facilement déployable, permettant de repousser la foule, de tenir à distance d’éventuels agresseurs, de parer les lancers d’objets dangereux, décliné en version pare-balles, rencontre un franc succès qui l’incite à développer d’autres produits de défense. Avec cette envie toujours de préserver les emplois en France pour assurer la pérennité de l’économie nationale et la préservation des savoir-faire d’excellence : « Nous contactons des entreprises françaises reconnues pour leur savoir-faire et associons notre connaissance du secteur de la sécurité. Les produits développés correspondent aux attentes des opérationnels avec qui nous échangeons. »
Collaborer avec des partenaires renommés
S’en suit donc le développement d’une doudoune pare-balles qui protège contre les armes de poing jusqu’au 44 Magnum et offre une protection anti-perforations par arme blanche de niveau KR1. Ou encore d’un pull du quotidien contre les lacérations de couteaux et objets tranchants. « Les institutions françaises sont très intéressées par nos produits mais les délais de règlement sont longs et les budgets serrés. » Malgré tout, l’activité est prospère. « L’entreprise collabore avec des partenaires renommés (Tricots Saint-James, Pangolin Défense…) pour développer des articles combinant tradition et technologie moderne. » L’entreprise a remporté plusieurs distinctions : le Milipol Innovation Award dans la catégorie Équipement individuel, protection des premiers intervenants ; ou encore le 1er prix innovation Start up à Expoprotection. « Nous exportons nos produits dans le monde entier, 60 % de notre chiffre d’affaires se fait à l’export ». L’entreprise souhaite continuer à développer de nouveaux produits anti-couteaux et pare-balles discrets pour étoffer sa gamme, et se faire connaître dans les salons et la presse. « À plus long terme, nous aimerions remplacer les pulls des uniformes de la police, pompiers, gendarmerie par nos pulls anti-lacérations, et produire à grande échelle pour réduire nos prix de vente. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 4 partenaires reconnus « Entreprise du Patrimoine Vivant » travaillent avec Semper Invicta– Un conseil : foncez !– Un contact : Charles Yvon, https://semper-invicta.fr/
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Le dernier baromètre de l’artisanat ISM/MAAF révèle que les créations d’entreprises de métiers d’art sont à leur niveau le plus haut depuis 3 ans, avec une moyenne de 18 000 créations chaque année.
Les métiers d’art attirent toujours plus de créateurs d’entreprise. C’est ce qui ressort du baromètre ISM-MAAF qui s’intéresse à la dynamique de l’artisanat au travers des créations d’entreprise et des formations en apprentissage à l’échelle nationale et dans les régions. Selon cette étude, il y a en France, fin 2024, quelque 120 000 entreprises artisanales dans les métiers d’art et de création, avec en moyenne 18 000 créations chaque année dans les principaux secteurs. Le baromètre explique ces bons résultats notamment par la réforme du régime de micro-entrepreneur, mais aussi par la période de crise sanitaire propice à la révélation de nouvelles vocations.
Perpétuer traditions et savoir-faire séculaires
Les micro-entrepreneurs représentent ainsi 82 % des artisans indépendants du secteur (95 % chez les bijoutiers). Le plus grand nombre d’emplois salariés se trouve dans le secteur de la fabrication de charpentes et menuiseries (+4 %) et dans d’autres métiers du bois (fabrication de meubles/ébénisterie, fabrication d’objets en bois). De nombreux métiers d’art et de création sont implantés dans le Sud de la France, notamment dans les départements ruraux comme le Lot, l’Ariège, les Hautes-Alpes ou encore la Creuse, mais les premières régions d’implantation restent la Nouvelle-Aquitaine et la Corse. Certaines filières continuent à être liées à leur territoire, perpétuant traditions et savoir-faire séculaires : la bijouterie-joaillerie en Île-de-France, la facture d’orgues dans le Grand-Est, la fabrication de sièges en Nouvelle-Aquitaine…
Pour consulter le baromètre :
https://infometiers.org/
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Fondé par 4 anciens cadres, Deblock veut moderniser les services bancaires en intégrant les nouvelles technologies financières. Leur plate-forme permet ainsi d’acheter et de vendre ses cryptos directement depuis un compte courant classique.
Jean Meyer, Adriana Restrepo, Aaron Beck et Mario Eguiluz ont lancé en avril 2024, le premier compte courant qui accepte aussi les cryptos. « Vous avez votre compte courant et votre vrai portefeuille crypto dans la même application », explique Claire Balva, directrice stratégie chez Deblock. Les particuliers peuvent ainsi acquérir des cryptomonnaies – Bitcoin, Ethereum ou autres actifs numériques – de manière sécurisée et transparente, directement depuis leur compte bancaire personnel Deblock. La start-up a été créée par des anciens de la fintech Revolut qui ont souhaité rapprocher le monde bancaire et le monde crypto. « Ils sont partis du constat que les banques freinent l’accès à la crypto, refusant parfois des virements entrants ou sortants vers des plates-formes. Les néobanques actuelles, bien qu’elles offrent de l’exposition aux cryptos, ne permettent pas de rapatrier ou d’envoyer des cryptos vers d’autres portefeuilles. Deblock est ainsi la première fintech qui s’est bâtie sur deux piliers : euros et cryptos. »
Un portefeuille qui prend en charge plusieurs blockchains
Pour lancer leur concept, le premier enjeu est d’ordre réglementaire. « Deblock est agréée à la fois par la Banque de France et l’Autorité des Marchés Financiers, cela a nécessité des compétences d’ordre réglementaire et financier importantes en interne. Le défi a aussi été technique : nous voulions une application intuitive, qui rassemble un compte courant du quotidien (IBAN français, cartes VISA, virements instantanés…) mais aussi un véritable portefeuille crypto, qui prend en charge plusieurs blockchains. Cela a nécessité un effort technologique important. » Pour être le plus indépendant possible, ils ne travaillent pas avec un BaaS (Bank as a Service) tiers mais sont membre direct de SEPA et du réseau VISA. « Nous avons aussi développé notre propre système de KYC, plus performant et moins cher que les outils disponibles sur le marché. » Le démarrage est déjà prometteur : « Nous avons dépassé les 200 000 téléchargements de l’application en 6 mois. Avec la hausse des marchés cryptos, nous constatons une augmentation des besoins des utilisateurs pour acheter et vendre facilement leurs cryptos. » À court terme, l’entreprise souhaite développer des fonctionnalités supplémentaires, notamment le nombre de devises disponibles. « À moyen et long terme, nous tablons surtout sur notre expansion géographique, notamment en Europe. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 200 000 téléchargements de l’application– Un conseil : la clé réside dans l’association avec les bonnes personnes : la complémentarité et la bonne entente entre les profils est le ciment d’une bonne équipe.– Un contact : Claire Balva, https://deblock.com/fr-FR
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1 051 500 entreprises ont été créées en 2023. Un chiffre quasiment stable sur un an qui fait la part belle aux micro-entreprises.
Selon
les derniers chiffres de l’Insee
, 1 051 500 d’entreprises ont été créées en France en 2023. Un chiffre en très léger repli (-1 %) par rapport à 2022. Sans surprise, 63 % de ces nouvelles structures sont des micro-entreprises, sachant que la création de ce type de structure ne se traduit pas toujours par le démarrage d’une activité économique. L’Insee rappelle ainsi que « près d’un tiers des micro-entrepreneurs immatriculés au 1er semestre 2018 n’avaient réalisé aucun chiffre d’affaires dans les 2 ans suivant leur immatriculation ».
Avec 26 % des créations, les sociétés arrivent en second choix. On note ici que la société par actions simplifiée (SAS) reste le statut privilégié (66 % des sociétés créées) devant les SARL. Des SARL dont la part de créations de sociétés est passé de 63 % en 2013 à 27 % en 2023.
Les entreprises individuelles, de leur côté, étaient préférées par 11 % des créateurs en 2023.
La construction à la peine
Le nombre de créations d’entreprises a reculé de 8 % dans le secteur de la construction (-7 600 créations sur un an). « Ce recul est particulièrement marqué pour les sociétés, nombreuses au sein de ce secteur (39 %), et affecte la plupart des activités, notamment les travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, les travaux de menuiserie bois et PVC, et la construction de maisons individuelles », précisent les auteurs de l’étude. Un coup de froid sur le bâtiment qui s’accompagne d’un repli de 12 % des créations dans les activités de marchands de biens immobiliers en 2022 (-5 200 créations).
On note également un recul de 9 % du nombre de créations dans le secteur de la santé. Un recul qui affecte « en particulier les activités des infirmiers et des sages-femmes, exercées sous forme d’entreprises individuelles classiques », précise l’Insee qui rappelle qu’une partie de ce ralentissement s’explique par un retour à la normale suite au surplus de créations enregistré les années précédentes du fait de la crise sanitaire.
Côté hausse, l’Insee a enregistré 14 100 créations supplémentaires (+17 %) dans les activités de services administratifs et de soutien aux entreprises, principalement dans l’entretien et le nettoyage des bâtiments (contre +23 % en 2022). Les créations d’entreprises ont également augmenté dans le transport et l’entreposage (+6 %), dans l’informatique et la communication (+8 %) et dans l’industrie (+5 %). L’essor de ce dernier secteur « est essentiellement dû à la production d’énergie photovoltaïque et aux incitations fiscales pouvant l’accompagner : ainsi, 16 500 nouvelles entreprises individuelles classiques ont été enregistrées dans ce secteur en 2023 », précisent les auteurs de l’étude.
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Le nouvel institut de recherche et d’études « Maria Nowak », du nom de la fondatrice de l’Adie disparue il y a 2 ans, se donne pour mission de promouvoir, de perpétuer et d’approfondir sa pensée sur le droit à l’initiative économique et le microcrédit.
En 1989, Maria Nowak, disparue il y a 2 ans, avait fondé l’Adie en France, l’Association pour le droit à l’initiative économique, dont le but est de permettre aux personnes qui n’ont pas accès au système bancaire traditionnel de créer leur propre entreprise, grâce au microcrédit accompagné. Dans la lignée de la vision et des valeurs de Maria Nowak, l’Institut qui porte son nom entend faire progresser la connaissance scientifique et la compréhension de ce qu’est l’entrepreneuriat populaire.
L’impact de l’entrepreneuriat populaire
Organisme à vocation de recherche et d’étude, mais aussi de promotion de l’entrepreneuriat populaire auprès des pouvoirs publics et des médias, l’Institut Maria Nowak souhaite mobiliser sur ce thème. Ses travaux serviront à identifier les conditions du développement de l’entrepreneuriat populaire ainsi qu’à mettre en évidence son impact économique et ses effets, notamment en matière de cohésion sociale, de développement territorial ou encore de lutte contre le changement climatique.
Pour en savoir plus :
www.adie.org
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