Clip-It, économie circulaire et surcyclage dans un bouchon

Loin des jouets ultra-connectés ou qui coûtent une fortune mais seront oubliés quelques mois plus tard, Clip-It mixe le créatif et l’éducatif… dans un bouchon !

Clip-It sera-t-il bientôt le nouveau jeu qui fera fureur dans les cours d’école ? En tout cas, il provoque de nombreux coups de cœur. Clip-It, ce sont de petits clips conçus à partir de bouchons recyclés qui permettent d’assembler entre eux les bouchons plastiques usagés dont on ne sait que faire. De quoi donner envie aux enfants de réaliser eux-mêmes les gestes de tri et d’assouvir leur soif de construction, loin d’activités trop connectées.

Ce jeu d’assemblage créatif, éducatif et 100 % durable a été inventé par 2 architectes, Mathieu Collos et Cyril Rheims. La jeune entreprise, créée en 2014, transforme donc ces bouchons en jeux d’assemblage. Ceux-ci sont notamment présents chez Nature & Découvertes, mais aussi au sein de la chaîne de magasin bio Satoriz. En outre, l’entreprise propose des packs spécialement conçus pour les écoles et anime des ateliers ludo-éducatifs au sein des écoles, des entreprises, etc. Pour trouver de nouveaux utilisateurs, l’entreprise a réalisé un livret recensant les activités pédagogiques possibles, classées par âge et thématiques (apprentissage de la lecture, des couleurs, des nombres…).

Le bonus ? Clip-It se fournit auprès de l’association caritative Bouchons d’Amour. Une fois que les bambins ont grandi, qu’ils n’ont plus envie de jouer avec Clip-It, la start-up les encourage à donner leur collection de bouchons et leurs clips à l’association Bouchons d’Amour. L’économie circulaire devient un jeu d’enfant !

Côté financement, la première série a été financée par une campagne de crowdfunding, durant laquelle plus de 1 000 contributeurs issus d’une trentaine de pays ont permis de produire 300 000 clips.

Derrière ce jeu tout simple se cache une tendance forte du green business : le surcyclage, concept donnant une seconde vie aux objets en les détournant de leur usage premier. Une tendance qui séduit de plus en plus : aujourd’hui, la start-up travaille avec des structures éducatives (ludothèques, écoles, centres de loisirs, instituts médico-éducatifs) et noue des partenariats avec de grands groupes pour l’animation d’espaces (stations d’autoroute, magasins), « partout où il y a des enfants et des bouchons » !

Fiche de l’entreprise

Le conseil : créateurs dans le domaine des activités de l’économie circulaire, n’hésitez pas à tentez votre chance auprès de concours locaux, nationaux, européens du secteur environnemental, ou à vous rapprocher de structures comme l’Ademe afin de bénéficier de leurs réseau et soutien.
Le chiffre : 1 000 contributeurs pour financer le lancement de la start-up
Le contact :

http://clip-it.fr/

© Les Echos Publishing 2017

Rodolphe Hasselvander, co-fondateur & CEO de Blue FROG Robotics

Fondée en 2014, la start-up francilienne Blue Frog développe et commercialise Buddy, petit robot compagnon au charme indéniable. Équipé d’une caméra et doté d’un système de reconnaissance faciale, Buddy participe à la vie quotidienne de la famille, divertit les enfants, surveille la maison et interagit avec d’autres objets connectés.

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Isahit, du numérique et du jobbing pour les femmes africaines

Afin d’aider les femmes africaines à créer leur entreprise, Isabelle Mashola a lancé une plate-forme innovante leur permettant de travailler tout en s’initiant au numérique.

Du « jobbing » socialement responsable, une illusion ? Non, et Isabelle Mashola le prouve. Cette entrepreneuse a, en effet, osé mixer jobbing (emplois ponctuels, d’appoint, dans le domaine des services) et économie sociale et solidaire, en lançant, en 2016, Isahit, une plate-forme atypique. Son concept ? Proposer du travail digital à des femmes de pays émergents pour leur permettre de réaliser un projet (créer son entreprise, continuer ses études, devenir agricultrice, etc.). La plate-forme fournit ainsi un complément de revenus pour permettre à la personne de dégager du temps pour son projet.

Après une carrière au sein de grands groupes, essentiellement à des postes de direction des systèmes d’information, c’est un véritable défi que s’est lancé Isabelle Mashola, mais l’envie de renouer avec certaines valeurs a été la plus forte.

Cette plate-forme met donc en relation des « workers » socio-économiquement défavorisés des pays d’Afrique francophones (Cameroun, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Congo et Sénégal) et des entreprises françaises cherchant à externaliser une partie de leurs activités digitales (traitement de données, gestion de contenus, analyse de données, etc). De l’emploi plus équitable en somme, s’adressant à des femmes au foyer, de jeunes étudiantes boursières ou jeunes entrepreneures des pays africains francophones. Le plus ? Outre une activité d’appoint, Isahit offre formation et insertion à ces publics. Le tout est doublé par une activité d’accompagnement de ces femmes, via une association à but non lucratif, Isahit Help. L’association met à leur disposition des outils de travail (tablette, ordinateur…), des espaces de travail, et vient également servir d’appui pour les démarches administratives, telles que l’ouverture d’un compte bancaire ou une déclaration de travailleur indépendant, par exemple.

« On aide ces femmes à être connectées au monde de demain qui est numérique en leur offrant des formations en ligne », souligne Isabelle Mashola. Aujourd’hui, plus de 150 personnes travaillent pour Isahit au Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Congo et Mali. L’entreprise a pour ambition de s’implanter dans 10 pays d’Afrique francophones et anglophones courant 2017 et de rassembler 10 000 travailleurs. Une belle façon de mettre le numérique au service de l’humain !

Fiche de l’entreprise

Le conseil : s’entourer et faire jouer son réseau pour décrocher des contrats, capital dans un contexte de cdivtèle professionnelle.
Le chiffre : engendrer un impact social auprès de 40 000 personnes, d’ici 4 à 5 ans.
Le contact :

www.isahit.com

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Soutien à l’entrepreneuriat : Nantes Métropole et l’AFE lancent un appel à projets

Destiné aux structures publiques ou privées spécialisées dans l’accompagnement des entrepreneurs, l’appel à projets lancé par Nantes Métropole et l’AFE est ouvert jusqu’au 1 décembre 2017.

Afin d’amplifier les actions engagées dans le cadre du dispositif « Osez Entreprendre », dédié à la création d’entreprises dans les quartiers prioritaires, la communauté urbaine Nantes Métropole et l’Agence France Entrepreneur (AFE)ont récemment lancé un appel à projets à destination des structures publiques ou privées spécialisées dans l’accompagnement des porteurs de projets.

L’enjeu ? Renforcer l’accompagnement des créateurs-repreneurs et des jeunes dirigeants d’entreprise, accroître le taux de création et de reprise d’entreprises et, enfin, favoriser la pérennité des entreprises et des emplois créés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Pour cela, une enveloppe maximale de 780 000 € se verra accorder à l’appel à projets au titre de la période 2018-2020.

À travers cette initiative, les deux partenaires tendent à faire émerger de nouveaux dispositifs favorisant l’acquisition de compétences entrepreneuriales et la mise en réseau, et ce notamment pour les moins de 30 ans et les femmes créatrices d’entreprise. L’objectif étant d’accompagner, chaque année, environ 150 porteurs de projets et pas moins de 100 chefs d’entreprise ayant choisi d’implanter leur activité dans l’un des 15 quartiers de la politique de la ville de l’agglomération nantaise.

La date limite pour la remise des dossiers a été fixée au 1er décembre 2017 à 12h. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.nantesmetropole.fr

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Estelle Nguyen, chargée d’affaires – technico-commerciale de ECHY

Capter la lumière du soleil et l’emmener là où l’éclairage naturel fait défaut (sous-sols, zones centrales de grands bâtiments, pièces orientées Nord…) : créée en 2012, la start-up francilienne ECHY a développé une technologie innovante permettant d’ensoleiller même les intérieurs les plus sombres, et ce grâce à l’utilisation de la fibre optique.

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Un nouveau plan d’action pour encourager l’entrepreneuriat féminin en France

À travers la signature d’un accord-cadre avec le Secrétariat d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, BNP Paribas officialise son plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat féminin.

Promouvoir et encourager l’entrepreneuriat féminin. Récemment signé par le groupe bancaire BNP Paribas et le Secrétariat d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, un nouvel accord-cadre précise une série engagements concrets au travers d’un plan d’action ambitieux.

En pratique, plusieurs leviers d’action ont ainsi été définis :

– soutenir les entrepreneures, et ce quel que soit le stade de développement de leur activité : de la création jusqu’à la croissance de l’entreprise, en passant par la phase de consolidation ;

– mobiliser les Directions régionales du groupe bancaire pour favoriser la signature de plans d’actions régionaux encourageant l’entrepreneuriat féminin ;

– assurer la montée en compétences des chargé(e)s d’affaires BNP Paribas dédié(e)s à l’entrepreneuriat féminin sur l’ensemble du territoire français ;

– accompagner les entrepreneures grâce à des ateliers thématiques baptisés « Connect and Change » et des opérations de networking ;

– intégrer et valoriser l’entrepreneuriat féminin dans la politique d’innovation et d’engagement d’entreprise du groupe bancaire.

Enfin, BNP Paribas prévoit la réalisation prochaine d’une étude spécifiquement dédiée aux femmes entrepreneures. Selon le groupe bancaire, ce travail de terrain serait mené en collaboration étroite avec l’école de commerce Grenoble École de Management.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.group.bnpparibas

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Konrad Holubek, co-fondateur de Immersive Robotics

Immersive Robotics développe et loue des robots d’assistance pouvant intervenir sur les métiers d’accueil, d’inventaire et de sécurité. Leur mission ? Améliorer le service client et assister le personnel grâce à la prise en charge des tâches chronophages ou répétitives. Actuellement, la société commercialise un robot multi-métiers, baptisé Waldo, et un robot poubelle.

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L’Adie dévoile les résultats de son étude sur l’entrepreneuriat dans les quartiers

Motivations, objectifs, moyens. Dans une récente étude, l’Adie fait le point sur les différentes spécificités caractérisant l’écosystème entrepreneurial dans les quartiers.

Quelles sont les motivations des porteurs de projets issus des quartiers ? Quelles difficultés peuvent-ils rencontrer lors de leurs parcours de créateurs d’entreprise ? Et une fois en activité, quel est l’impact individuel et collectif de leur aventure entrepreneuriale ? Récemment publiée par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), l’étude « Entrepreneuriat dans les quartiers », menée avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, apporte quelques éléments de réponse.

Souvent stigmatisés et confrontés à des difficultés d’ordre économique et social, les territoires dits « prioritaires » s’imposent, en effet, comme de véritables viviers entrepreneuriaux : selon l’Adie, pas moins d’une personne sur quatre formule ainsi le souhait de créer son activité, et 75 % des porteurs de projets issus des quartiers ont fait le choix d’y implanter leur entreprise. Une démarche qui, par ailleurs, ne manque pas de contribuer au rayonnement de ces territoires, puisque 69 % des entrepreneurs interrogés s’adressent à une catèle se situant en dehors des limites de leur quartier.

En pratique, le désir d’indépendance et d’accomplissement personnel s’impose parmi les principales motivations évoquées par les sondés : plus de 90 % d’entre eux déclarent, en effet, s’être lancés pour être leur propre patron, exercer un métier qui leur convienne ou encore donner un sens à leur vie. À ce titre, la création d’entreprise est ressentie comme « une démarche libératrice qui redonne confiance en soi », et ce notamment par les femmes créatrices d’entreprise.

Par ailleurs, si 46 % des entrepreneurs issus des quartiers admettent avoir rencontré des difficultés pour trouver des financements ou se faire accompagner, ils estiment néanmoins, pour la plupart d’entre eux, que la concrétisation de leur projet n’a été ni plus facile, ni plus difficile qu’ailleurs.

Enfin, une fois mise en œuvre, la création d’entreprise procure un sentiment de fierté aux personnes ayant porté le projet, tout en étant source de motivation pour leur entourage. Selon les chiffres publiés par l’Adie, pas moins de 50 % des entrepreneurs issus des quartiers déclarent ainsi avoir donné à d’autres personnes l’envie de se lancer, à leur tour, dans l’aventure de la création d’entreprise.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.adie.org

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Cédric Mangaud, fondateur et CEO de PIQ Sport Intelligence

Jeune start-up fondée par Cédric Mangaud, PIQ Sport Intelligence veut aider les sportifs du dimanche à améliorer leurs gestes techniques et à se rapprocher des meilleurs. Tennis, golf, boxe, ski, kitesurf… Quelle que soit la discipline, PIQ propose un capteur connecté permettant aux utilisateurs de mesurer, d’analyser et de comparer leurs performances.

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Financement : le portail en ligne aides-entreprises.fr se dote d’une application mobile

Aides-entreprises.fr, base de données recensant plus de 2 000 aides financières publiques, a récemment lancé son application mobile. Elle est disponible gratuitement sur iOS et Android.

Réalisée avec le soutien de l’État et consultable gratuitement, la base de données aides-entreprises.fr recense plus de 2 000 dispositifs publics dédiés aux entreprises en quête de ressources financières.

Aides locales, dispositifs nationaux, programmes d’accompagnement européens… Conçue en partenariat avec les organismes publics délivrant des aides aux PME, TPE, créateurs et repreneurs d’entreprise, la plate-forme délivre des informations régulièrement réactualisées.

Afin de rendre le service encore plus accessible, www.aides-entreprises.fr a récemment lancé son application mobile. Disponible gratuitement sur iOS et Android, cette dernière tend à prolonger l’accès aux principaux services proposés en permettant à l’utilisateur :

  •  d’accéder à la base de données nationale de référence sur les aides publiques aux entreprises ;

  •  de recevoir des notifications l’informant de la mise en place de nouvelles aides ;

  •  de gérer ses recherches de financement en ligne ;

  •  de se connecter sur tous les appareils mobiles qu’il possède (smartphone, tablette…).

    Pour en savoir plus et télécharger la nouvelle application mobile, rendez-vous sur : www.aides-entreprises.fr

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