En France, ce sont près de 11 millions d’aidants familiaux qui s’occupent de leurs proches, au prix d’une organisation complexe et d’une charge mentale considérable. Famirelay veut alléger ce fardeau en facilitant la communication, la planification et le suivi.
L’application Famirelay veut améliorer le quotidien des aidants qui soutiennent une personne vulnérable (grand âge, maladie ou handicap) et doivent chaque jour concilier soutien à leur proche, vie personnelle et vie professionnelle. « L’appli regroupe toutes les personnes impliquées – aidants familiaux, amis et intervenants professionnels – afin de faciliter l’organisation et la communication autour de la personne aidée, explique Fabrice Valay, cofondateur de la start-up. Ainsi peuvent être gérés au sein d’une même application le suivi des soins, les rendez-vous médicaux, les courses, les visites de proches, les imprévus, etc. » C’est parce qu’avec Michaël Guez, ils étaient eux-mêmes aidants qu’ils se sont penchés sur ce sujet : « Nous avons été confrontés à la charge quotidienne que représente ce rôle, aux difficultés organisationnelles, aux tracasseries administratives, aux répétitions de consignes. Ce que vivent en fait de manière classique les salariés aidants, qui parfois n’osent pas le faire-savoir à leur employeur par crainte de stigmatisation ou de frein dans leur carrière. En tant qu’experts du digital, il nous est apparu évident que nous devions créer une solution à la fois pour les aidants mais aussi pour les entreprises, afin de soutenir leurs collaborateurs au quotidien, d’améliorer leur bien-être et d’optimiser leur performance au travail. »
De nombreuses entreprises intéressées
Ils se lancent ainsi dans la création d’un outil qu’ils veulent simple d’utilisation et respectant la conformité avec le RGPD et la sécurisation des données de santé. Celui-ci est aujourd’hui accessible depuis septembre sur règlement d’un abonnement. « Son accueil à la fois dans les médias et auprès des premiers utilisateurs est au-delà de nos espérances ! Des aidants se réjouissent d’avoir enfin un utilitaire qui les aide au quotidien. » La start-up bénéficie, par ailleurs, du soutien de la région Paris Ouest La Défense et du programme BPI Innov’up Expérimentation grâce à des tests exploratoires mis en place avec l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. « Nous sommes aussi en discussion avancées avec de nombreuses entreprises intéressées dans le cadre de leurs stratégies RH et de leur dispositifs RSE. Et courant 2025, nous prévoyons une levée de fonds afin de financer notre croissance, en particulier pour renforcer notre équipe commerciale, développer de nouvelles fonctionnalités et intensifier nos actions marketing. Avec pourquoi pas un déploiement à l’international ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 220 K€ ont été levés pour financer le démarrage de l’activité.– Un conseil : il faut s’associer avec quelqu’un de complémentaire. Et comme tout mariage, il faut nourrir la relation de confiance mutuelle et d’échanges pour surmonter ensemble les nombreux défis à relever.– Un contact : Fabrice Valay, www.famirelay.com
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La Banque publique d’investissement Bpifrance propose aux créateurs d’entreprise un outil facile et gratuit pour évaluer leur projet d’un point de vue environnemental et savoir s’il s’inscrit dans une démarche responsable.
Faire face au changement climatique, réaliser des économies d’énergie, réduire ses déchets… Les enjeux de la transition écologique sont nombreux et concernent directement les entreprises. À ce titre, de plus en plus veulent créer de la valeur durablement et élaborer une stratégie qui réponde aux enjeux de demain. Pour mettre leur entreprise sur les bons rails dès le démarrage de l’activité, Bpifrance propose aux créateurs de tester leur projet à travers un simple questionnaire.
Engager l’entreprise vers un avenir plus durable
Ainsi, le Pré-diag Climat interroge le porteur de projet sur 6 thématiques : la démarche écologique, l’environnement du projet, le futur local d’activité, le cycle de vie du produit ou du service, la sensibilisation et les financements. Le résultat apparaît sous forme de pourcentage pour chaque thématique avec des conseils pour s’améliorer et des ressources utiles pour se faire accompagner.
Pour réaliser le diagnostic :
https://prediag-climat.bpifrance-creation.fr/
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Arrêter de travailler est souvent synonyme de perte de revenus, d’isolement social et de sentiment d’inutilité. Pour aider les jeunes retraités à vivre ce changement en douceur, les SuperActifs les met en relation avec des particuliers pour proposer leurs services.
Les SuperActifs est une plate-forme qui permet aux retraités de proposer leurs compétences pour des missions variées, comme de la garde d’enfants, du bricolage, du jardinage, du repassage, de la garde d’animaux ou encore de l’aide administrative. « Le concept repose sur la valorisation des compétences des seniors, tout en leur offrant la possibilité de compléter leurs revenus et de rester socialement actifs, explique Joséphine de Geyer, cofondatrice de la start-up. Elle connecte des retraités actifs avec des particuliers à la recherche de services de proximité. L’impact est double : lutter contre l’isolement des retraités et favoriser l’entraide intergénérationnelle au sein de la société. » Pour Joséphine, la plupart des initiatives et projets sont principalement orientés vers les personnes âgées de 80 ans et plus, alors que les besoins des jeunes seniors, de 60 à 75 ans, sont largement sous-estimés et peu abordés. « Ces jeunes retraités ont encore beaucoup à offrir, socialement et professionnellement. Créer les SuperActifs était un moyen de répondre à ces enjeux tout en apportant un soutien précieux aux particuliers. »
Collaborer avec les collectivités locales
Avec Marie Villena, elles développent une plate-forme simple d’utilisation qui valorise les compétences des seniors tout en répondant aux besoins concrets des particuliers. « Après avoir échangé avec de nombreux “jeunes seniors”, nous avons lancé une première version du site en octobre 2022. Mi-avril 2024, suite aux retours des premiers utilisateurs, nous avons mis en ligne la V2, plus intuitive et enrichie avec de nouvelles fonctionnalités. » Aujourd’hui, l’activité des SuperActifs se développe de manière positive. « Nous observons un intérêt croissant de la part des retraités et des particuliers. La plate-forme continue d’élargir sa base d’utilisateurs, et les retours sont très encourageants, notamment en termes de satisfaction et d’impact social. » À plus long terme, les créatrices veulent développer des partenariats avec des collectivités locales. « En collaborant étroitement avec les mairies et les communautés de communes, nous pourrons intégrer notre solution dans les politiques locales de soutien aux seniors et de renforcement du div social. Ces partenariats nous permettront non seulement de toucher un plus grand nombre de retraités, mais aussi d’avoir un impact plus fort sur les territoires. »
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 2 160 inscrits depuis octobre 2022
Un conseil : il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent. Que ce soit un partenariat inattendu, un échange avec un mentor ou une participation à un événement, cela peut ouvrir des portes et accélérer la croissance de votre projet.
Un contact : Joséphine de Geyer, www.lessuperactifs.fr
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La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur vient de signer une convention de mécénat avec Nemow Lab, le think-tank dédié à l’entrepreneuriat féminin, afin d’améliorer les ressources disponibles pour les femmes souhaitant entreprendre.
La Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur s’engage depuis plusieurs années en faveur de l’entrepreneuriat féminin à travers la réalisation d’études ou d’évènements dédiés comme le concours Créatrices d’Avenir du réseau Initiatives Île-de-France. Pour aller plus loin, elle vient de signer une convention de mécénat avec le think-tank Nemow Lab afin de travailler avec lui pour une plus grande inclusion des femmes qui veulent se lancer dans la création/reprise d’entreprise.
Fédérer les acteurs de l’écosystème
De son côté, Nemow Lab mène une réflexion prospective et cherche à fédérer les acteurs de l’écosystème autour de projets innovants et à impact pour accompagner les femmes qui souhaitent entreprendre. Il a ainsi lancé le Women Entrepreneurship Summit (WES), un sommet annuel dédié à l’entrepreneuriat féminin. Ce partenariat devrait permettre d’amplifier les efforts en faveur de l’entrepreneuriat des femmes et de renforcer leur impact dans l’écosystème entrepreneurial.
Pour en savoir plus :
https://fondation-entrepreneurs.mma/
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Tournage de films, shootings de produits, mariages… nécessitent de trouver le lieu parfait, exceptionnel ou atypique. Pour faciliter la recherche de la perle rare, Native Spaces propose une plate-forme qui recense les lieux d’exception en France.
Native Spaces propose à toute personne de louer ou de mettre en location un bien ou lieu atypique afin d’organiser un événement privé ou professionnel. Lancé par Tanya Bencheva-Vigier, le concept est né d’un constat simple : « Quand je suis arrivée en France en 2018, j’ai remarqué qu’il y avait énormément de lieux sous-utilisés et je me suis demandée comment les occuper et surtout les rendre rentables pour leurs propriétaires. Au même moment, j’organisais mon propre mariage. C’est alors que j’ai réalisé que c’était une tâche très compliquée notamment parce que le secteur de l’événementiel n’est vraiment pas au même niveau de digitalisation que le tourisme, beaucoup d’interactions se font encore hors ligne avec de nombreux intermédiaires ce qui rend la tâche complexe pour les non professionnels. » Le véritable déclic est venu lorsque qu’elle est invitée à un événement dans un lieu secret : « Il se trouve que la soirée se déroulait chez un fleuriste, qui proposait son magasin en dehors de ses heures d’ouverture. L’atmosphère de cet événement reste inoubliable. C’est à ce moment-là que le projet a pris forme : associer l’immobilier à la création d’événements grâce au digital ! »
Tout le marché de l’événementiel en pause
Lancée en 2019, la start-up connaît un démarrage difficile avec l’arrivée du Covid-19 l’année suivante. « Tout le marché de l’événementiel était en pause, Cela m’a pourtant permis de bien développer l’idée et d’être prête une fois les restrictions levées. Avec mon cofondateur et les premiers business angels, nous avons développé la première version bêta de la plate-forme que nous avons lancée avec environ 300 propriétés, générant un premier million d’euros de revenus pour nos hôtes la première année. Par la suite, nous avons levé d’autres fonds, poursuivi le développement de notre technologie et spécifiquement développé nos équipes de marketing et de customer success managers. » Aujourd’hui, la plate-forme gère quelque 500 demandes et 100 nouveaux hôtes activent de nouveaux espaces chaque mois. « Cette année, nous avons multiplié par 3 nos ventes et nous progressons de 15 % tous les mois. Nous avons lancé le reste de la France l’année dernière. Nous espérons nous lancer à l’international d’ici l’année prochaine. Notre prochaine étape est le déploiement d’une version améliorée de notre plate-forme. Et d’ici 2 ans, nous souhaitons être présents dans la plupart des pays méditerranéens pour accueillir des événements-voyages tout comme des événements professionnels internationaux. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 2 500 espaces sont recensés sur la plate-forme– Un conseil : préparez-vous à un marathon, pas à un sprint, parce que cela prendra du temps et beaucoup d’efforts, et l’entrepreneur est le conducteur du projet, vous devez donc rester sain d’esprit !– Un contact : Tanya Bencheva-Vigier, www.native-spaces.com
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Pour sa 4 édition des Talents, le réseau d’accompagnement BGE propose une web-série de 14 épisodes (1 par région), permettant de suivre en vidéo le parcours d’entrepreneurs et d’observer ainsi la réalité entrepreneuriale.
Ce sont 38 parcours de vie qui ont été sélectionnés dans toute la France pour être mis en lumière par le réseau BGE dans une web-série diffusée chaque jeudi à compter du 19 septembre. Ces vidéos d’une minute chacune suivent des commerçants, des artisans ou encore des promoteurs de nouvelles technologies, d’énergie renouvelable, de culture… Tous sont des Talents, révélés par les 31 structures du réseau BGE implantées partout en France.
Des doutes, parfois des échecs, puis des rebonds
Ces entrepreneurs ont été choisis pour leur parcours inspirant, leur sens de l’innovation et leur volonté de répondre aux enjeux sociaux, économiques et écologiques actuels en ayant développé des modèles économiques pérennes et adaptables. Car BGE veut témoigner de la diversité et de la réalité entrepreneuriale, loin des idées reçues, faites de réussites mais également de doutes et parfois d’échecs, puis de rebonds.
Pour visionner les vidéos :
www.youtube.com/@BGEReseau
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Être bailleur n’est pas de tout repos, qu’il s’agisse de répondre aux demandes des locataires ou de gérer des urgences. Mais pour ceux qui ne souhaitent pas confier la gestion à une agence immobilière, la solution Monsieur Hugo est là.
Se passer d’une agence pour gérer son immobilier, sans y passer trop de temps ? C’est ce que propose Bruno Cantegrel, avec sa solution baptisée Monsieur Hugo. Cet outil est un assistant personnel en gestion locative pour les propriétaires qui veulent gérer leur location sans agence, dans le respect de la réglementation, voire à distance. « Notre plate-forme automatise 95 % de la gestion locative : détection des faux dossiers de location, réalisation de baux conformes, signatures électroniques, prélèvement des loyers, envoi des quittances… Mais elle va plus loin, elle prend en charge les frais d’avocats, d’huissiers, d’artisans pour traiter les pannes, fuites, litiges et impayés. » Depuis tout petit, Bruno est passionné par l’immobilier : « J’étais un grand fan des parties de Monopoly ! Dès que j’ai commencé à travailler, j’ai investi dans la pierre. Cela faisait plus de 20 ans que je gérai mes biens seul car le modèle agence immobilière ne m’a jamais convenu (tarif trop élevé au regard des prestations, peu d’implication des agences…). Et je n’ai jamais réellement trouvé de solution pour régler tous mes problèmes locatifs. J’ai donc décidé de lancer Monsieur Hugo. »
Coller aux besoins des propriétaires
En 2017 alors qu’il est toujours cadre dans une entreprise, il crée sa société avec des amis d’école d’ingénieur qui s’attèlent à construire le socle technique de la plate-forme. « Il a fallu plus de 3 ans pour faire les développements et trouver les partenaires avec qui s’associer. Mettre en place des partenariats avec des banques ou des assureurs est un parcours du combattant quand on est encore trop petit et qu’on n’a pas fait ses preuves. » S’en suivent plus de 12 mois de tests auprès d’une centaine de bailleurs recrutés via un groupe Facebook pour débugger, construire les discours cdivt et les argumentaires, et coller au plus près des besoins des propriétaires. Aujourd’hui, l’entreprise réalise une croissance de 7 % de CA par mois. « Nous espérons garder ce rythme aussi longtemps que possible. J’interviens régulièrement dans des podcasts dédiés à l’immobilier pour toucher au plus près notre cible cdivt et en tant que chroniqueur à la télé (émission Proprio à tout prix sur M6) et à Radio J. » Prochain développement ? Proposer l’état des lieux digital. « Et pour tous les propriétaires qui n’ont pas envie de le faire par eux-mêmes, ils pourront le déléguer à l’un de nos 700 agents professionnels répartis sur toute la France ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 70 000 bailleurs sont abonnés aux newsletters– Un conseil : monter une entreprise est un vrai marathon qui nécessite de savoir prendre des risques et de faire preuve de ténacité sur le long terme.– Un contact : Bruno Cantegrel,
www.monsieurhugo.com
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Véritable boîte à outils proposée par la banque publique d’investissement Bpifrance, Mon Pass Créa aide les entrepreneurs à construire leur projet de création. Et depuis cet été, le pass concerne aussi les repreneurs d’entreprise.
Lancé en octobre 2023, « Mon Pass Créa » a pour objet de stimuler l’entrepreneuriat, d’encourager l’innovation et de favoriser la création d’entreprise en fournissant au porteur de projet tous les « essentiels » pour réussir. En plus d’octroyer des fonds au démarrage, le dispositif offre, en effet, des services de mentorat, des formations spécialisées et des opportunités de réseautage. Le créateur bénéficie ainsi, dès le démarrage de son activité, d’un soutien sur toutes les facettes de son projet, notamment à travers la réalisation de 10 étapes personnalisées.
Plus de 45 000 affaires à reprendre
Et depuis cet été, les repreneurs d’entreprise peuvent, eux aussi, s’inscrire à Mon Pass Créa gratuitement. La boîte à outils s’est, en effet, élargie pour aider les entrepreneurs à construire leur projet de reprise d’entreprise de A à Z. Sont ainsi proposés : un parcours en 8 étapes pour les guider pas à pas, un accès à plus de 45 000 affaires à reprendre, un prédiagnostic de reprise pour évaluer la faisabilité du projet, un carnet d’adresses des réseaux d’accompagnement et des actualités et évènements personnalisés sur la reprise d’entreprise.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Pour lutter contre le gaspillage vestimentaire, Reusses, une conciergerie composée de femmes expertes dans la valorisation des vêtements, propose de les récupérer au domicile des clients et de les vendre à leur place.
Avec le réchauffement climatique et la baisse du pouvoir d’achat, il devient indispensable de lutter contre l’accumulation de vêtements et d’accessoires non portés qui potentiellement deviennent des déchets textiles nuisibles à l’environnement. Le problème : même avec une armoire pleine à craquer, il n’est pas toujours facile de les vendre en ligne, souvent par manque de temps pour prendre des photos, répondre aux personnes intéressées, ou courir dans un Mondial Relay… Reusses propose d’aider les consommateurs dans la revente de leurs vêtements : « Nous mettons en relation ces cdivts avec des « Reusses », des femmes expertes en vente en ligne qui s’occupent de tout le processus de vente à leur place, explique Céleste Coez, l’une des cofondatrices qui s’est lancée avec ses deux sœurs. C’est parce que j’ai moi-même traversé une période de surconsommation de vêtements et, que je ne savais pas quoi en faire, qu’un jour, une amie m’a proposé de les revendre à ma place. C’est ainsi qu’est née l’idée de Reusses. Cette amie est d’ailleurs devenue la première Reusse. » Les bénéfices réalisés par la vente sont partagés entre la vendeuse et sa commanditaire, tandis que Reusses prélève une commission.
Un réflexe pour tous ceux qui veulent se débarrasser d’articles
Pour développer le concept, les créatrices s’attachent à construire une communauté de Reusses et à développer une plate-forme en ligne facilitant la mise en relation et le suivi des ventes. « Il a fallu gérer une croissance rapide tout en maintenant un service de qualité, équilibrer les besoins des cdivts et des Reusses, et se démarquer dans un marché en pleine évolution. » L’entreprise compte aujourd’hui plus de 5 000 cdivts, dont 35 % ont renouvelé l’expérience, et plus de 1 000 Reusses inscrites sur la plate-forme. À court terme, l’équipe souhaite améliorer la plate-forme pour la rendre encore plus intuitive, développer un service cdivt performant et étendre son réseau de Reusses. « Nous prévoyons aussi dans quelques temps d’élargir notre offre à d’autres types d’articles comme le mobilier, l’électronique ou l’électroménager. Et à plus long terme, nous ambitionnons de créer un nouveau métier désirable et de devenir le réflexe pour tous les Français souhaitant se débarrasser d’articles dont ils n’ont plus l’utilité. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 30 000 vêtements vendus en 2 ans, contribuant ainsi à réduire le gaspillage textile et à créer plus de circularité sur le marché de la mode.– Un conseil : entourez-vous bien et n’ayez pas peur de partager vos idées : l’échange et le réseau sont essentiels pour surmonter les obstacles et faire évoluer votre projet.– Un contact : Céleste Coez, https://reusses.com/
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Du 23 au 27 septembre 2024, France Travail organise partout en France la 7 édition de ReStart, une semaine pour faire émerger des idées et accompagner les demandeurs d’emploi dans leur projet de création ou de reprise d’entreprise.
Avec ses partenaires (Chambre de commerce et d’industrie, Bpifrance, Adie, Banque de France…), France Travail se mobilise pendant une semaine pour aider les demandeurs d’emploi à révéler leur projet de création-reprise d’entreprise et à sécuriser leur parcours avec l’appui d’experts. Ainsi, de nombreuses actions vont se dérouler dans les agences de toute la France. Pour participer aux événements régionaux, il suffit de consulter le programme proposé sur le site
Mes événements emploi
ou de se rapprocher de son conseiller via son espace personnel.
Être conforté dans sa démarche
Les demandeurs d’emploi pourront ainsi bénéficier d’ateliers pratiques et/ou thématiques, de rencontres individuelles avec des experts chevronnés, d’outils et de contacts pour réaliser leur business plan et choisir le bon statut juridique, d’informations sur les aides financières ou encore sur les possibilités de faire porter son projet en couveuse avant de se lancer…
Cette semaine doit permettre aux futurs chefs d’entreprise d’être confortés dans leur démarche, pour pouvoir passer à la vitesse supérieure et réussir leur projet.
Pour en savoir plus :
www.francetravail.fr
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