Benjamin Gaignault, fondateur d’Ornikar

Créée en 2014, cette start-up nantaise vise à démocratiser la formation au permis de conduire. L’objectif d’Ornikar : diviser par deux le prix de formation du permis, en révisant son code et en passant son permis en ligne ! Accessible de partout, Ornikar est présent dans 42 villes françaises, avec des moniteurs diplômés indépendants. Benjamin Gaignault souhaite s’étendre sur l’ensemble du territoire national d’ici fin 2017, et se tourner vers l’international en 2018.

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Lancement du programme French Tech Visa : c’est pour très bientôt !

Annoncé pour le printemps 2017, le nouveau dispositif French Tech Visa aura pour objectif d’attirer des talents internationaux pouvant doper la croissance des jeunes pousses françaises.

Et si la chasse aux talents se pratiquait désormais à l’échelle mondiale ? Partant du constat que l’accès à des profils prometteurs et atypiques constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour la compétitivité de l’écosystème de l’innovation en France, l’initiative French Tech a récemment annoncé le lancement imminent d’un nouveau programme : le French Tech Visa.

S’appuyant sur le titre de séjour Passeport-talent déjà existant, ce dispositif original vise, en effet, à attirer des talents internationaux de la Tech en facilitant leur accueil en France.


Rappel : mis en place fin 2016, le Passeport-talent est une carte de séjour d’une validité maximale de 4 ans. Il vise à rendre plus lisible le droit au séjour des talents accueillis en France.

Le French Tech Visa offrira aux talents étrangers éligibles – entrepreneurs, employés ou investisseurs – une procédure simplifiée et accélérée pour obtenir un titre de séjour (notamment le Passeport-talent). En pratique, il pourra être proposé par des acteurs identifiés de l’écosystème de la French Tech (incubateurs, accélérateurs de start-up, fonds d’investissement en capital-risque…) à des talents étrangers accompagnés ou recrutés dans l’Hexagone. De quoi permettre aux jeunes pousses françaises en quête de renforts internationaux de se développer plus facilement !

Le lancement du dispositif French Tech Visa aura lieu avant la fin du printemps 2017.

Pour en savoir plus, rendez-vous d’ores et déjà sur : visa.lafrenchtech.com

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Dispositif NACRE : mise en place d’une coopération renforcée État-Régions

L’accompagnement des créateurs d’entreprise faisant désormais partie des compétences dévolues aux Régions, ces dernières seront soutenues par l’État pour garantir une transition sans rupture.

Depuis le 1er janvier 2017, l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise ne revient plus à l’État mais aux Régions. Un transfert de compétences important qui ne devrait néanmoins pas perturber le parcours des bénéficiaires du dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise).


Rappel : créé en 2009, le dispositif NACRE offre aux porteurs de projets éligibles une aide financière ainsi qu’un suivi personnalisé (montage du projet, structuration financière, appui au développement), et ce tout au long du processus de création ou de reprise d’entreprise.

Selon un récent communiqué publié par le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, les services déconcentrés de l’État seront, en effet, amenés à accompagner les Régions qui le souhaitent pour les aider à s’approprier le dispositif NACRE.

Tout au long de l’année 2017 et dans l’attente de la mise en place de nouvelles offres régionales de soutien aux créateurs d’entreprise, cette coopération renforcée entre l’État et les Régions devrait ainsi permettre d’assurer la continuité du service pour les bénéficiaires.

Pour consulter le communiqué du Ministère, rendez-vous sur : www.travail-emploi.gouv.fr

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Corinne Versini, présidente de Genes’Ink

Genes’Ink est pionnière dans la conception, le développement et la fabrication de nanoparticules actives incorporées dans des formulations d’encres électroniques. Corinne Versini, présidente et fondatrice de cette jeune start-up de recherche et développement, a décidé de renforcer son conseil d’administration avec des personnes qui vont l’aider à se développer à l’international, par le biais notamment d’une prochaine levée de fonds.

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Salarié ou à son compte : et si le CDI n’était plus le Graal des jeunes Français ?

Réalisé à l’occasion du 24 Salon des Entrepreneurs de Paris, un récent sondage OpinionWay s’intéresse aux attentes exprimées par les moins de 30 ans vis-à-vis du monde du travail.

Menée par l’institut de sondages OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs et la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, une récente étude (intitulée « Les jeunes et le travail : salarié ou à son compte ? ») s’interroge sur le regard que portent les moins de 30 ans sur le monde professionnel. Réalisée auprès d’un échantillon de 1 006 Français âgés de 18 à 29 ans, l’enquête résume les attentes exprimées par les générations Y et Z, mettant notamment en exergue leur envie d’entreprendre.

Concrètement, si pour 73 % des jeunes interrogés, le CDI représente toujours une finalité primordiale dans leur carrière professionnelle, ils sont néanmoins 26 % à se désintéresser de ce statut qu’ils considèrent comme peu, voire pas attrayant du tout.

Pour 44 % des répondants, l’épanouissement au travail constitue ainsi un objectif majeur, juste après le niveau de rémunération (45 %). Des attentes qui arrivent, en effet, avant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (39 %), le contenu des missions confiées (30 %) ou encore la sécurité de l’emploi (27 %).

Par ailleurs, si 80 % des sondés se déclarent satisfaits de leur situation professionnelle actuelle, 60 % ressentent l’envie de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte. Un projet que 26 % des participants envisagent de concrétiser dans les 2 ans à venir.

Enfin, si 70 % des jeunes interrogés se disent optimistes quant à la suite de leur parcours professionnel, ils ne manquent pas de porter un regard critique sur le système éducatif qui, pour la majorité des sondés, peine à remplir sa mission de les préparer à la vie active.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.union-auto-entrepreneurs.com

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Créations d’entreprises en France : l’Insee dresse un bilan plutôt positif de l’année 2016 !

Selon les chiffres publiés dans une récente étude Insee Première, l’année 2016 a été marquée par la plus forte hausse (+6 %) du nombre de créations d’entreprises depuis 6 ans.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 554 000 entreprises ont été créées en 2016, soit 29 000 de plus que l’année précédente : l’équivalent d’une hausse de 6 %, portée surtout par les entreprises individuelles classiques et les sociétés, dont les créations ont augmenté de 10 % par rapport à 2015. Moins d’enthousiasme, en revanche, du côté des micro-entrepreneurs, où le nombre de demandes d’immatriculation a légèrement baissé en 2016 (-0,3 %). Un repli qui est néanmoins beaucoup moins sensible qu’en 2015, année marquée par un recul de 21 % du nombre de créations enregistrées sous ce régime.

Tous types d’entreprises confondus, le nombre de créations a, non seulement, progressé dans la plupart des régions françaises, mais aussi dans la majorité des secteurs d’activité. En pratique, si les transports et l’entreposage (+55,6 %) ainsi que les activités spécialisées scientifiques et techniques (+10,4 %) ont le plus contribué à cette hausse globale, d’autres secteurs comme, par exemple, celui des activités de services administratifs et de soutien (+9,5 %) ou encore celui de l’hébergement et de la restauration (+8,5 %) ont également continué de faire preuve d’un dynamisme accru.

Quant au profil des nouveaux entrepreneurs, l’Insee révèle qu’en 2016 l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles était de 37 ans (un an de moins qu’en 2015). Sachant qu’il existe des spécificités selon les différents secteurs d’activité : en effet, si l’âge moyen des créateurs était le plus bas dans le secteur « transports et entreposage » (29 ans) ou encore dans l’information-communication (33 ans), il s’affichait sensiblement plus élevé dans les activités immobilières et dans l’industrie (40 ans), tout comme dans la construction ou dans les activités de services administratifs et de soutien (39 ans).

Enfin, en 2016 comme en 2015, 40 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes. À savoir que les créatrices d’entreprises sont, en effet, les plus présentes dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (73 %), ainsi que dans le domaine des services aux ménages (67 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Laurent Kennel, Directeur Général d’eCab

Lancée à Paris en 2014, eCab est, avant tout, une application smartphone, qui permet de commander un taxi dans 10 villes en Europe en garantissant un service rapide et qualitatif. C’est une plate-forme d’intermédiation offrant la simplicité et la puissance du digital, avec la fiabilité d’un réseau de partenaires sélectionnés, dans chaque ville, sur leur qualité de service. Laurent Kennel est le Directeur Général d’eCab, la start-up française qui digitalise le monde des taxis.

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Entrepreneures : un nouvel écosystème dédié à la création d’entreprise en franchise

Initié par l’agence Action Franchise & Réseaux, le nouveau portail web reconversionenfranchise.com vise à guider les femmes dans la concrétisation de leurs projets de création d’entreprise en franchise.

Si l’entrepreneuriat au féminin ne fait aujourd’hui plus figure d’exception, les femmes demeurent cependant moins nombreuses que leurs homologues masculins à se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Une inégalité dans les faits dont les raisons, bien que multiples, renvoient encore trop souvent à un manque de confiance et de soutien, pouvant entraver les (futures) entrepreneures dans la concrétisation de leurs projets.

C’est pourquoi l’agence de conseil marketing Action Franchises & Réseaux a récemment lancé un nouveau portail web spécifiquement dédié aux créatrices d’entreprise en herbe. Intitulée « reconversionenfranchise.com », la plate-forme numérique vise, comme son nom l’indique, à guider les femmes en situation de reconversion professionnelle vers la création d’entreprise en franchise.

Bien plus qu’un simple site internet, le portail tend à créer un véritable écosystème, résolument multicanal et spécialement conçu pour répondre aux exigences des créatrices d’entreprise. À la clé : des conseils pratiques, des dossiers pédagogiques, des web-conférences et, enfin, des journées rencontres avec des professionnels du domaine de la franchise organisées dans toute la France.

De quoi faire le plein d’informations pour franchir le pas et mener à bien son projet entrepreneurial !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.reconversionenfranchise.com

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Peetch, le numérique au service des écoles

Service d’écriture collaborative à l’école, Peetch est une plate-forme numérique permettant de lire et d’écrire en s’amusant. Malin !

Si le secteur de l’éducation ne cesse de faire débat que ce soit parmi les enseignants ou dans le champ politique, c’est que les enjeux sociétaux sont forts. Et c’est sur ce terrain qu’innove une jeune entreprise, Peetch. Derrière Peetch se cache le premier outil d’écriture d’histoires collaboratives pour les enseignants en primaire et secondaire. Grâce à Peetch, les élèves inventent des histoires à plusieurs en suivant les consignes de leur professeur. Au-delà de l’aspect imaginaire, les enfants doivent faire attention à l’orthographe, à la grammaire, à la conjugaison…

La jeune entreprise est née d’un start-up-week-end, un concept de création d’entreprise en plein développement. L’idée est de monter, autour d’une petite équipe, un projet d’entreprise le plus aboutit possible le temps d’un week-end. « Nous sommes 4 co-fondateurs et nous nous sommes rencontrés en mars 2015 à Tours pendant cet événement, se souvient Elisa Hauet, co-fondatrice. En 54 heures, le projet a pris forme, et c’était le premier concours que nous avons gagné. À l’origine, nous avions créé un outil d’écriture collaboratif pour les jeunes adultes, pour passer le temps pendant qu’on attend son bus ou dans la salle d’attente du médecin. » Il y a un an, un professeur contacte l’équipe afin de créer une version éducative s’adressant particulièrement aux enfants. « Des enseignants avaient déjà des projets d’écriture collaborative, mais il n’existait pas d’outil adapté, ils utilisaient des Google Doc partagés en ligne, pas très efficace…, estime Elisa Hauet. De fait, le secteur de l’éducation est en pleine mutation : aujourd’hui un enfant de 10 ans passe deux heures par jour sur les écrans. Nous souhaitons développer des contenus de qualité qui ont un réel intérêt éducatif. Ce que ne font pratiquement pas les éditeurs scolaires classiques. » Un intérêt d’autant plus fort que deux co-fondateurs sont aussi des jeunes parents bien au fait de la motivation des bambins accrue grâce au numérique !

« L’ADN de Peetch est la collaboration, souligne Elisa Hauet. En primaire, les enfants observent différentes sortes de récit, et écrivent ensemble des contes, romans policiers, poèmes, histoires de science-fiction. Au collège, les élèves inventent des récits en langues étrangères, et peuvent aussi correspondre avec des classes à l’étranger. » Grâce à Peetch, le numérique est ici placé au service de la pédagogie. « Peetch est un outil dédié au professeur pour lui faciliter la vie, et qui répond aux programmes de l’éducation nationale : production d’écrit, apprentissage de la structure du récit… », précise Elisa Hauet.

L’entreprise, créée en février 2016, basée à Tours et à Montréal (Incubateur du Centech) a lancé une version Beta sur inscription en mai. Pour ce faire, les créateurs ont pu compter sur un financement rapide grâce à un financeur de choc : Sébastien Forest, fondateur d’Allo Resto. Le business model est simple : SaaS, la jeune entreprise se rémunère en faisant payer aux établissements scolaires une licence d’utilisation de 3 € par élève et par an. « Nous atteindrons notre rentabilité dans 18 mois, estime Elisa Hauet. Avec 5 salariés, nous souhaitons atteindre le million d’élèves utilisateurs courant 2018. » De quoi écrire de belles histoires !

Fiche de l’entreprise

Le conseil : l’idée de départ ne fait pas tout, l’essentiel réside dans la réalisation et surtout la persévérance. Pour cela, il faut que l’équipe soit vraiment soudée et avance dans la même direction ! Avoir toutes les ressources (compétences complémentaires) en interne est un gros plus !
Le chiffre : l’outil Peetch est aujourd’hui présent dans 600 établissements basés dans 32 pays.
Le contact :
www.peetch.co

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Nouveaux micro-entrepreneurs : vous avez un an pour ouvrir votre compte bancaire dédié

La récente loi « Sapin 2 » vient de fixer à 12 mois le délai accordé aux micro-entrepreneurs pour procéder à l’ouverture d’un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle.

Depuis le 1er janvier 2015, les micro-entrepreneurs doivent disposer d’un compte bancaire dédié à l’ensemble des transactions financières liées à leur activité professionnelle.


Rappel : les travailleurs indépendants ayant choisi le régime micro social simplifié sont soumis à l’obligation de détenir un compte bancaire dédié à l’ensemble des transactions financières liées à leur activité de micro-entrepreneur. Cette mesure s’applique à tous les micro-entrepreneurs, qu’ils soient commerçants, artisans ou encore professions libérales.

Une obligation à laquelle la fameuse loi « Sapin 2 » a récemment apporté une précision complémentaire. Ainsi, les micro-entrepreneurs ayant démarré leur activité depuis le 11 décembre 2016 disposent désormais d’un délai de 12 mois – à compter de la déclaration de la création de leur entreprise – pour procéder à l’ouverture du compte bancaire dédié.

Art. 127, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

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