Lancé le 2 mars 2017 depuis l’incubateur Paris Pionnières, le nouveau programme French Tech Diversité vise à favoriser la diversité sociale dans l’univers entrepreneurial français.
Après l’ouverture à l’international (notamment grâce aux programmes French Tech Ticket et French Tech Visa, favorisant l’accueil en France de talents étrangers), l’écosystème start-up français s’engage désormais en faveur d’une plus grande diversité sociale.
Lancé le 2 mars 2017 lors d’un évènement organisé à l’incubateur Paris Pionnières et baptisé French Tech Diversité, le nouveau programme s’adresse particulièrement aux personnes résidant dans les communes cibles de la politique de la ville, aux étudiants boursiers sur critères sociaux ainsi qu’aux bénéficiaires des minima sociaux. L’objectif ? Détecter, accompagner et soutenir les projets les plus prometteurs, portés par des entrepreneurs issus de la diversité sociale.
En pratique, 35 start-up sélectionnées sur dossier seront invitées à rejoindre la première promotion du programme, et ce à partir du mois de juin 2017. À la clé, un package comprenant quatre volets : un financement de 45 000 € par projet soutenu, un hébergement pendant 12 mois au sein d’un incubateur partenaire, un programme d’accompagnement individuel (mentorat, coaching et conseil) et, enfin, un programme d’accompagnement collectif avec l’ensemble des lauréats de la promotion.
L’appel à candidatures pour la première édition du dispositif French Tech Diversité est ouvert jusqu’au 17 avril 2017. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.lafrenchtech.com
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Publiée par Bpifrance Le Hub, le cluster Innovation Factory et l’agence Paris&Co, une récente étude fait le point sur le rôle et les objectifs des principales plates-formes d’innovation en Île-de-France.
Dans un contexte de mutation économique et technologique, de nouveaux lieux d’innovation émergent et se développent. S’adressant aux porteurs de projets, aux start-up, aux travailleurs indépendants ou encore aux grands groupes, ils représentent aujourd’hui un élément incontournable de l’écosystème entrepreneurial.
Mais quelles sont leurs missions ? Sur quel principe de gouvernance se basent-ils ? Et quel est leur modèle économique ? Une récente publication, éditée par Bpifrance Le Hub, le cluster Innovation Factory et l’agence de développement économique Paris&Co, cherche à apporter des réponses à ces questions.
D’après les conclusions de l’étude, si les missions confiées aux différentes plates-formes d’innovation peuvent varier (accompagnement de projets à but non lucratif, soutien à l’entrepreneuriat social, accélération de structures ayant pour objet principal la réalisation de bénéfices…), l’objectif est généralement le même : favoriser l’émergence de projets entrepreneuriaux à fort potentiel innovant.
Par ailleurs, sachant que la dynamique d’une plate-forme découle en grande partie de sa capacité à fédérer une communauté d’experts (mentors, anciens incubés, résidents…), l’échange d’expériences – notamment entre grands groupes et jeunes pousses – peut, selon l’étude, permettre de créer une émulation collective, propice aux synergies et favorable aux stratégies d’innovation ouverte.
Enfin, d’après les résultats publiés, la plupart des lieux d’innovation convergent aujourd’hui vers un modèle de gouvernance multiple, associant, dans les faits, plusieurs formes juridiques et économiques : une structure de société commerciale pour couvrir les services aux entreprises et une structure de type associatif pour animer les activités des communautés.
Pour en savoir plus et consulter l’intégralité de l’étude, rendez-vous sur : www.plateformes-innovation-idf.fr
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Crêpier de formation, Maxime Tanguy a réussi le pari d’innover avec la fameuse galette de blé noir. Une idée simple, mais qui tombe à pic, pour combler les envies de snacking sain et local.
Biologique, local et ancré dans la tradition tout en étant innovant : voici les ingrédients de la recette d’une jeune entreprise, Krips. Derrière ce nom se cachent des gourmandises croustillantes, à mi-chemin entre les crêpes et les chips. Et derrière elles, se cache un jeune créateur, Maxime Tanguy. Ce jeune Breton a, en effet, eu l’idée de transformer un plat emblématique de la Bretagne, les crêpes de blé noir (les fameuses galettes de sarrasin) en biscuits apéritifs. Actuellement, les Krips se déclinent en version beurre (bon sang ne saurait mentir) et sésame. Mais la gamme devrait bien sûr s’agrandir. Le tout saupoudré de belles ambitions : 0 déchets, matières premières biologiques rigoureusement sélectionnées, locales, avec pour objectif de créer un micro-système économique de proximité. Le plus : l’idée est de conjuguer les Krips avec des produits locaux fabriqués par des artisans de la région, du tartare d’algues, par exemple.
« La création est une passion. Fabriquer de mes mains des produits m’a toujours procuré plaisir et satisfaction, explique Maxime Tanguy. Ma formation de crêpier m’a permis de lier tradition et création, tout en respectant mes propres idées sur l’économie sociale et solidaire. J’aime penser que l’avenir se trouve dans l’économie locale et la culture biologique. C’est pourquoi, je porte un intérêt particulier au choix de mes matières premières. Pour moi, la crêpe est ce qui s’apparente le plus au snack, sandwicherie, etc. Alors pourquoi pas du snack version Bretagne ! »
Le fruit de son travail, une petite tuile au sarrasin, il l’a créé à la demande d’un ami qui vendait de la bière sur des salons. C’est dans le cadre d’une coopérative d’activité et d’emploi bretonne qu’il a lancé la fabrication, en 2015, vendue dans des épiceries de la région de Quimper. L’histoire s’est poursuivie dans le garage familial, avec l’embauche d’une salariée.
Le tout a valu à Maxime Tanguy d’être lauréat national Talent BGE en 2016, dans la catégorie Artisanat. Un sacré tremplin pour donner l’eau à la bouche des gourmands !
Fiche de l’entreprise
Le conseil : dans le domaine agro-alimentaire, la bonne équation du moment, c’est de mixer terroir et innovation, en misant sur le biologique et le local. Ceci peut être décliné sur bon nombre de produits !
Le chiffre : environ 1 000 sachets de Krips sont produits par semaine.
Le contact : www.krips.fr/
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Préparer l’agriculture du futur en mettant à la disposition des agriculteurs des outils connectés : c’est l’ambition de la start-up Weenat, fondée par un petit-fils d’agriculteurs passionné de nouvelles technologies.
Dans un secteur agricole en pleine tourmente, en recherche de nouveaux modèles et relais de croissance, de jeunes entreprises innovent en proposant de nouveaux outils. C’est le cas de Weenat, qui commercialise des capteurs permettant de collecter et gérer des données utiles pour optimiser les cultures pour plus d’efficacité technique, économique et environnementale.
Petit fils d’agriculteur, passionné par le secteur agricole et les nouvelles technologies, Jérôme Leroy a décidé d’allier ses deux passions en lançant Weenat en 2014. Son associé, ingénieur agronome, connaît le secteur agricole depuis 30 ans. « Nous souhaitons apporter à ce milieu de passion nos savoir-faire et compétences », explique Jérôme Leroy.
Concrètement, Weenat collecte et traite des données locales, en temps réel (grâce à des capteurs connectés comme le pluviomètre, le tensiomètre de sol, l’hygromètre de l’air, le thermomètre du sol et de l’air, le tout géolocalisé) et les met à disposition des agriculteurs via une interface simple qui facilite ses choix : de l’optimisation de la date d’implantation ou de semi à la récolte, en passant par l’optimisation de l’irrigation. Ces données sont mises en perspective sur la durée de la campagne et interprétées par des Outils d’Aide à la Décision. Économiquement, la start-up se rémunère par la vente de capteurs, puis par des abonnements annuels.
Le projet a mis 2 ans à mûrir. « En 2013, j’ai associé à ma réflexion plusieurs experts et nous avons créé Weenat en 2014, se rappelle Jérôme Leroy. Nous étions pionniers à cette époque ; après 2 ans d’existence, notre offre est passée du « simple capteur connecté » à une solution globale d’agronomie de précision. » Pour financer ce projet, le créateur a été soutenu par une incubation et une aide d’Euratechnologie à Lille, Bpifrance, LMI et le Réseau Entreprendre Atlantique. Le tout complété par une levée de fonds auprès de business angels.
Les objectifs des entrepreneurs ? « Notre ambition est de rendre accessible l’agronomie de précision au plus grand nombre d’agriculteurs et d’agro-industriels dans le monde entier », explique Jérôme Leroy. Avec 12 salariés, l’entreprise est basée à Lille et Nantes et comptabilise 250 cats pour 800 capteurs installés.
Fiche de l’entreprise
Le conseil :
je conseille aux créateurs de travailler sur des domaines « passion » en alliant expérience personnelle et professionnelle. Travailler doit avant tout être un plaisir ! Car n’oublions pas que l’entrepreneuriat demande une très grande implication ; c’est une aventure passionnante et enrichissante.
Le chiffre : 1 million d’euros de CA prévisionnel en 2017
Le contact :
www.weenat.com
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Organisée par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paris et dédiée aux porteurs de projets dans le domaine de l’artisanat, la journée spéciale « Choisir l’artisanat » se tiendra le vendredi 10 mars 2017.
Le vendredi 10 mars 2017 de 9h00 à 16h30, à l’occasion de la Semaine Nationale de l’Artisanat, la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) de Paris propose une journée portes ouvertes. Spécialement dédiée aux créateurs et aux repreneurs d’entreprise, elle vise à sensibiliser les participants aux multiples opportunités offertes par les métiers de l’artisanat.
Comment financer son projet ? Quel parcours faut-il suivre pour s’immatriculer ? Comment développer son entreprise ? Quelles sont les formations accessibles aux chefs d’entreprise tout au long de leur carrière ? Et comment la CMA peut-elle les accompagner dans la concrétisation de leurs projets ? Autant de questions essentielles auxquelles les experts de la CMA apporteront des éléments de réponse !
Par ailleurs, une conférence (organisée en partenariat avec la MAAF) et un atelier (animé par l’Adie, le réseau des Banques Populaires et la plate-forme KissKissBankBank) seront proposés aux participants. En pratique, le premier rendez-vous, qui se tiendra de 9h30 à 12h00, abordera le parcours du créateur-repreneur d’entreprise, tandis que le deuxième, prévu pour le créneau de 14h30 à 16h00, se penchera plus particulièrement sur les différents aspects du financement de projet.
Pour en savoir plus et participer à la journée spéciale « Choisir l’artisanat » organisée par la CMA de Paris, rendez-vous sur : www.cma-paris.fr
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Révélée début février à l’occasion de la semaine du microcrédit, la dernière étude d’impact social de l’Adie dresse le bilan de l’action menée auprès des créateurs d’entreprise.
Depuis 1989, l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) accompagne les créateurs d’entreprise n’ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel. Un engagement récemment évalué dans le cadre d’une étude d’impact social, menée auprès de 2 071 entrepreneurs financés par le réseau.
Précision : association reconnue d’utilité publique, l’Adie aide les personnes éloignées du marché du travail et du système bancaire à créer leur entreprise et donc leur propre emploi.
Selon les chiffres publiés par l’association, 76 % des entreprises créées avec l’appui de l’Adie sont toujours actives deux ans après, et pas moins de 84 % des micro-entrepreneurs accompagnés par l’association sont désormais insérés professionnellement, soit au sein de leur propre structure, soit à travers un emploi trouvé dans une autre entreprise.
L’étude révèle, par ailleurs, que certaines entreprises financées par le réseau sont aujourd’hui elles-mêmes créatrices d’emplois : selon l’Adie, le nombre moyen d’emplois ainsi créés est évalué à 1,3 par entreprise soutenue.
Pour en savoir plus et consulter la dernière étude d’impact social de l’Adie, rendez-vous sur : www.adie.org
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Réalisée avec le soutien de l’État et consultable gratuitement, la nouvelle base de données recense plus de 2 000 aides financières, classées par besoin, par zone géographique ou encore par secteur.
L’institut supérieur des métiers (ISM) et la Direction générale des entreprises (DGE) viennent de lancer un nouveau portail internet dédié au financement de projets entrepreneuriaux. Baptisé aides-entreprises.fr, il propose une base de données recensant, à ce jour, plus de 2 000 dispositifs publics, accessibles aux entreprises en quête de ressources financières.
Aides locales, dispositifs nationaux, programmes d’accompagnement européens… Construite dans une approche collaborative et en partenariat avec les organismes publics délivrant des aides aux PME, TPE, créateurs et repreneurs d’entreprise, la nouvelle plateforme offre des informations non seulement fiables, mais aussi complètes et régulièrement réactualisées.
En pratique, tous les dispositifs d’aide sont ainsi classés par besoin de financement (création, reprise, développement national ou international, innovation, emploi et formation…), par zone géographique ou encore par secteur d’activité, permettant ainsi à l’internaute d’accéder facilement aux aides qui lui correspondent. Chaque dispositif est présenté sous le même format, organisé de la même manière (montant de l’aide, conditions d’attribution…) et précise l’organisme qu’il convient de contacter pour en bénéficier. De quoi obtenir des renseignements ciblés et pertinents !
Pour consulter la nouvelle base de données, accessible gratuitement, rendez-vous dès à présent sur : www.aides-entreprises.fr
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À deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, la Fédération des Auto-entrepreneurs interpelle les candidats à travers la publication d’un livre blanc dédié au travail indépendant.
Plus de flexibilité, moins de contraintes et un fonctionnement plus simple : récemment publié par la Fédération des Auto-entrepreneurs (FEDae), un nouveau livre blanc tend à interpeller les candidats à l’élection présidentielle afin de replacer le travail indépendant au cœur du débat.
Largement diffusée au sein des états-majors politiques, la publication contient une quinzaine de mesures issues d’un sondage mené auprès des adhérents de l’organisation professionnelle. L’objectif ? Relancer la dynamique du travail indépendant en levant certains freins pouvant entraver la démarche des créateurs d’entreprise.
Parmi les pistes de réflexion énoncées :
– la réinstauration du nom « auto-entrepreneur » et un retour à l’esprit originel du régime ;
– une simplification du formulaire d’inscription ;
– l’élargissement des activités éligibles ;
– la suppression du prorata temporis en première année (ajustement des seuils de chiffre d’affaires au prorata du temps d’exercice de l’activité lorsque l’entreprise a été créée en cours d’année) ;
– une augmentation des plafonds de chiffre d’affaires à 50 000 € (prestations de services) et à 120 000 € (achat/vente) ;
– une modification du mode de calcul de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) ;
– l’introduction d’une indemnité pour perte de gain en cas de coup dur.
Autant de conditions indispensables, selon la FEDae, pour adapter l’auto-entreprise aux mutations du monde du travail et libérer l’énergie d’entreprendre !
Pour en savoir plus et consulter le livre blanc de la FEDae, intitulé « Pour un renouveau du travail indépendant », rendez-vous sur : www.federation-auto-entrepreneur.fr
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Récemment signée par les représentants des deux chambres consulaires, une nouvelle convention cadre vise notamment à améliorer et à développer l’offre de services dédiée aux entreprises.
La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Île-de-France et la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA) Île-de-France renforcent leurs relations pour mieux accompagner les entrepreneurs, établis ou en devenir. En témoigne une récente convention cadre, signée le 2 février 2017 par les représentants des deux chambres consulaires. Son objectif ? Améliorer et développer l’offre dédiée aux entreprises, aux jeunes et aux partenaires territoriaux.
En pratique, plusieurs champs d’action ont ainsi été définis :
– l’accompagnement des entreprises dans le cadre de la mutation des territoires (en a avec les chantiers initiés par la Société du Grand Paris) ;
– un appui particulier à l’émergence de projets éligibles aux fonds européens ;
– une collaboration pour favoriser le développement international des entreprises francianes ;
– la production d’études et de travaux statistiques communs sur les enjeux régionaux en matière de développement économique.
Bien que fortement symbolique, ce nouveau rapprochement entre la CCI Paris Île-de-France et la CRMA ne constitue pas la première démarche de collaboration entre les deux établissements : les actions définies dans la présente convention cadre s’ajoutent, en effet, à l’accord inter-consulaire mis en œuvre en 2015 pour la collecte de la taxe professionnelle.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cci-paris-idf.fr
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Linkshor est une jeune start-up marseillaise qui mise sur une application pour optimiser l’activité professionnelle des entrepreneurs. Son objectif ? Développer les opportunités d’affaires tout en fiabilisant l’information et en créant des communautés par secteur d’activité, zone géographique et affinités. Dan Benech, fondateur, nous en explique le fonctionnement.
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