Adopte Un Bureau : une seconde vie pour le mobilier de bureau

D’un côté, il y a des entreprises qui paient pour mettre leur mobilier au rebut. De l’autre, des PME et des start-up qui vont acheter du mobilier neuf. Il n’y pas quelque chose qui cloche ?

En France aujourd’hui, on estime que les entreprises se séparent de 250 000 tonnes de mobilier de bureau par an. La grande majorité se retrouve à la déchetterie. Quel gâchis écologique bien sûr mais aussi quel gâchis économique ! Les entreprises françaises dépensent un milliard d’euros pour acquérir du mobilier neuf chaque année. Colossal ! Adopte Un Bureau, créée en juin 2015, propose une solution innovante et en phase avec nos préoccupations environnementales.

Un concept écologique et économique

Après sept ans passés dans les études de marché chez Nielsen, puis dans le conseil en stratégie au consulting group (BCG), Christophe Cote souhaitait monter une entreprise ayant un impact positif sur l’environnement. Il réfléchit alors à plusieurs idées autour de l’exploitation du gâchis qui nous entoure à tous les niveaux. “Le déclic m’est venu en voyant l’ancien mobilier de bureau partir à la benne lors d’un renouvellement de mobilier (écrit au marqueur indélébile, il n’y avait donc pas de doute sur la destination finale)…” explique Christophe Cote, créateur d’Adopte Un Bureau. Il se rend compte dans le même temps que cette situation est loin d’être exceptionnelle. Faute de temps et débordés par les multiples tâches à gérer lors d’un déménagement, les services généraux des entreprises ont rarement du temps à consacrer pour gérer la problématique du mobilier qui ne les suivra pas dans leurs nouveaux locaux. Les entreprises mandatent généralement des prestataires pour mettre leur mobilier au rebut… alors que des start-up et des PME vont se procurer du mobilier flambant neuf de moins bonne qualité chez IKEA ou autre fournisseur équivalent…

Le mode de fonctionnement d’Adopte Un Bureau

Simple, éco-responsable et accessible, Adopte Un Bureau propose aux grandes entreprises de racheter le mobilier dont ils ne veulent plus et qui doit faire preuve d’un état irréprochable. Avec le principe initié par Adopte Un Bureau, on réduit la pression sur les ressources naturelles et on évite que du mobilier en très bon état ne finisse incinéré faute de débouchés. Via son site web marchand, l’entreprise revend aux start-up, associations et PME les pièces de mobilier à un tiers de leur prix neuf en moyenne. Avec 50 % à 75 % d’économies par rapport à du neuf, le mobilier haut de gamme devient accessible ! Bonus : le dispositif crée des emplois et de l’activité pour démonter, stocker, transporter, remonter… “Il est grand temps que les entreprises sautent dans le train de la consommation collaborative” affirme Christophe Cote, qui espère faire adhérer de nombreuses entreprises à son concept. Avec déjà 350 pièces de mobilier sauvées de la déchetterie en trois mois (depuis le lancement du site web), la start-up compte atteindre les 1 000 pièces sauvées à fin 2015.

Fiche de l’entreprise

Le conseil du créateur : « trouver des partenaires fiables sur lesquels s’appuyer est crucial, car on ne peut pas tout faire soi-même. »
Le chiffre : 5 000 € de fonds propres pour lancer l’activité
Le contact :
www.adopteunbureau.com – Visionner la vidéo : http://adopteunbureau.fr/constat/

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Récompenser la lutte contre le gaspillage alimentaire avec Mummyz en partageant nos plats cuisinés

Vous avez cuisiné en trop ? Vendez vos parts additionnelles de plats cuisinés pour une somme modique grâce à la toute nouvelle plate-forme Mummyz. C’est en partant du constat qu’en France, on jette 13 kg de plats cuisinés par an et par personne qu’est née l’idée de créer un dispositif permettant de limiter le gaspillage alimentaire.

Fondée par Emmanuel Tran, un jeune trentenaire passionné par la cuisine savoureuse et élaborée avec des produits sains (mummy’s signifie en argot britannique “qui vient de chez maman”), l’application Mummyz.fr a vu le jour en juin 2015.

Une start-up ambitieuse qui surfe sur le créneau de l’économie solidaire et sociale

Face au monde de la restauration industrielle, Mummyz propose une alternative aux consommateurs en recherche de plats authentiques abordables et cuisinés dans les règles de l’art… Comment est né le concept ? Après un cursus commercial complété par un master en management, le jeune fondateur de Mummyz, Emmanuel Tran, voyage au Canada et aux USA et commence sa carrière professionnelle à Paris, pour revenir ensuite en Alsace dans sa région natale. Il y travaille durant deux ans en qualité de Responsable régional dans l’industrie. Très vite, il se remet en question quant au sens qu’il souhaite donner à son travail. Son intérêt pour la gastronomie, ses origines multiculturelles (alsacienne, algérienne et vietnamienne) et son sens du partage sont les moteurs qui peu à peu le conduisent à créer un concept répondant à son ambition de rapprocher les gens par la cuisine. À noter que Mummyz n’est pas un service de traiteur entre particuliers.

Avec pour objectifs de limiter le gaspillage alimentaire par le partage et de favoriser la mixité sociale et le « mieux vivre ensemble » grâce à la cuisine, Mummyz.fr s’impose sur le marché français avec une offre unique. Le concept de Mummyz se veut ingénieux et dans l’air du temps… Il met en relation en toute confiance des « mummyzers en cuisine », lesquels proposent via l’interface mummyz.fr à des « mummyzers à table » de se procurer une ou plusieurs parts (jusqu’à six parts maximum) de plats cuisinés maison, authentiques.

Le bon mix entre tarification raisonnée et concept social

Le dispositif s’inscrit dans une démarche altruiste puisqu’il permet par son action de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, de créer du a social de proximité et de préserver le patrimoine culinaire local. Moyennant une contribution financière permettant aux cuisiniers volontaires de récupérer uniquement le montant des ingrédients utilisés pour la confection de leurs plats, Mummyz offre aux consommateurs la possibilité de disposer de plats répondant à leurs envies près de chez eux (via un système de géolocalisation). Un bon moyen de manger plus sain sans se ruiner ! Mummyz a également mis en place un système de vérifications (via la modération et les outils de vérification d’identité) pour garantir sécurité et respect des normes.

L’entreprise se rémunère par un système de commissions sur les commandes. Un concept 100 % gratuit pour le « mummyzer en cuisine », lequel exige la totalité de la contribution demandée pour son plat. Quant au « mummyzer à table », il s’acquitte de frais de fonctionnement établis afin de favoriser une tarification abordable des plats proposés. Les prix d’achat des plats proposés sur Mummyz.fr correspondent à des frais de service allant de 12 à 18 %, au prorata du tarif des plats cuisinés. À noter que plus la contribution demandée est basse, moins les frais de services sont élevés, ceci dans le but de favoriser une tarification abordable.

Une équipe aux compétences pluridisciplinaires

Pour lancer son projet, Emmanuel Tran débloque une épargne personnelle de 11 000 € et s’entoure de deux partenaires qui apportent des compétences nécessaires et complémentaires. Il lance l’année dernière un appel d’offres sur la plate-forme communautaire codeur.com, ce qui lui permet de sélectionner des partenaires à la fois sensibles à sa démarche et dotés de savoir-faire techniques de qualité. C’est ainsi qu’il constitue son équipe : le rejoignent en 2014 Mickaël Delaunay, créateur de sites web, passionné par la cuisine maison élaborée avec des produits frais et locaux, et Timothée Jarrosson, graphiste et globe-trotter du goût. Une collaboration qui fonctionne à merveille !

Mummyz est soutenue dans sa démarche par les pouvoirs publics, comme la région Alsace et la BPI France. Lauréate 2015 au concours initié par la Bourse FrenchTech et au Concours Lépine à la foire européenne 2015 (prix ministériel du secrétariat chargé de l’économie sociale et solidaire), Mummyz semblerait avoir de beaux jours devant elle.

Fiche de l’entreprise

Le conseil du créateur : « C’est en étant dynamique et proactif dans sa démarche qu’on provoque la chance et qu’on donne ainsi le maximum de pourcentage de réussite à son projet. Il faut travailler sans relâche, sans perdre de vue son objectif. »
Le chiffre : en étant acteur 2 ou 3 fois par semaine en tant que « mummyzer en cuisine », on peut espérer économiser environ 200 € sur une année (calcul effectué en se rapportant aux 13 kg de nourriture gâchée par personne et par an).
Le contact :
www.mummyz.fr

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Rénover au juste prix avec Travauxlib

Travauxlib permet aux particuliers d’obtenir en ligne gratuitement les prix du marché pour leurs travaux de rénovation pour ensuite prendre rendez-vous avec des professionnels qualifiés et rigoureusement sélectionnés par la société.

Start-up créée en 2014 par deux Ingénieurs Travaux pour aider les particuliers dans leurs projets de rénovation, Travauxlib a pour mission de rétablir la confiance entre les particuliers et les professionnels du bâtiment à travers du conseil, de la qualité au juste prix. C’est dans un objectif de transparence et de performance que Travauxlib révèle au grand public les prix réels du bâtiment. Ainsi, les particuliers évitent les mauvaises surprises des devis variant du simple au triple et gagnent également beaucoup de temps : plus besoin de consulter diverses structures pour établir un simple comparatif !

Les fondateurs du service Travauxlib se sont lancés officiellement dans l’aventure entrepreneuriale il y a quelques mois. En effet, après plusieurs expériences sur des chantiers, ils veulent rendre accessibles les informations sur les prix des travaux par les entreprises du bâtiment. Ils ont en amont rencontré plus d’une centaine d’artisans en Ile-de-France et réalisé une étude de marché, consolidant ainsi leur projet de création d’entreprise. Grâce à des fonds propres (environ 15 000 €), ils créent le site web www.travauxlib.com, structurent la base de prix et s’appuient sur leur réseau pour débuter. Comme l’affirme Matthieu Burin : “rénover son habitat devrait être une expérience exceptionnelle. Notre but est de supprimer la perte de temps et le stress rencontré par les cats et de gérer l’aspect commercial et technique du chantier à leur place. Les particuliers gagnent en efficacité, n’ont plus à se soucier de dégotter le corps d’état pratiquant un juste prix et répondant à des critères d’exigence et de sérieux. Une réelle innovation dans le milieu, qui ravit les particuliers, dans un secteur qui a du retard à rattraper”.

Comment ça fonctionne ?

En récupérant plus de 13 000 prix auprès de leurs partenaires (entreprises, fournisseurs, artisans), Travauxlib est en mesure d’établir une base de prix fiable et qui prend en compte la localité des travaux.

En résumé, Travauxlib c’est : une estimation en ligne qui permet d’obtenir les prix du marché en quelques clics, une présentation d’entreprises qualifiées, présélectionnées par leurs soins (assurances/qualités/délais) pour réaliser les travaux. Pour ceux qui le souhaitent, un accompagnement de A à Z par un Travaux Planneurs, pour déléguer la conduite des travaux. Ces interventions se cantonnent pour le moment à Paris et la petite couronne, mais s’étendront à moyen terme aux grandes métropoles du territoire (Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse…). L’estimateur de prix est accessible en ligne partout en France bien évidemment.

Commissionné en apporteur d’affaires (courtier), Travauxlib se rémunère auprès des entreprises à hauteur de 7 % à 10 % du montant des travaux, lorsque le contrat entre les artisans et les cats est conclu. Le montant des travaux effectués par les particuliers en France est estimé à 50 milliards d’euros par an. Partant de ce postulat, Travauxlib vise une intervention de travaux comprise entre 2 000 € et 15 000 € par contrat, ce qui totaliserait un marché de 22 milliards d’euros. De quoi voir venir !

Dans les prochains mois, l’entreprise projette de développer son offre et de structurer sa plate-forme web. Pour compléter l’offre de service, les deux entrepreneurs ont créé un blog, qu’ils animent très régulièrement, et fournissent par ce biais des informations et conseils sur les projets de travaux. Un bon moyen pour gagner en légitimité auprès de leurs cibles.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : “il faut avant tout être un passionné et connaisseur du secteur que l’on choisit et se mêler au marché, après avoir bien entendu testé en amont le problème que l’on veut résoudre”.Le chiffre : doubler le nombre d’utilisateurs de l’estimateur et atteindre les 5 000 particuliers captés à fin 2015.Le contact :
www.travauxlib.com – Matthieu Burin : m.burin@travauxlib.com

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Trocotel.com : l’hôtel entre particuliers

Avec pour ambition de satisfaire consommateurs et hôteliers, la toute nouvelle plate-forme communautaire Trocotel.com permet de revendre et d’acheter des réservations de chambres d’hôtels non-annulables et non-remboursables entre particuliers, et dans le monde entier.

Simple, rapide, et avec tout à gagner, tel est le concept de Trocotel.com. Chacun peut déposer une annonce et se séparer d’une réservation inutile tout en récupérant une partie du capital initialement investi, en quelques clics ! Solution innovante en Europe, Trocotel.com répond aux demandes du marché de la réservation de chambres d’hôtels non-remboursables (sachant que ce marché a pris un essor conséquent ces dernières années) et s’intègre parfaitement dans les nouvelles tendances de consommation collaborative.

Fondée par deux professionnels aguerris issus de l’hôtellerie parisienne, Etienne Merlo et Jérôme Rouveron, Trocotel.com voit le jour en avril 2015. C’est parce qu’ils ont tous les deux travaillé durant de nombreuses années dans ce secteur que les deux jeunes entrepreneurs savent combien il est contraignant de gérer le mécontentement des cats demandant des annulations hors délais… L’idée a donc fait son chemin et la réponse à cette problématique trouve place avec la création de Trocotel.com : acheteurs et vendeurs effectuent une transaction sécurisée par l’intermédiaire privilégié de la plate-forme ! Cette dernière se rémunère par un commissionnement porté à 12 %.

Après avoir effectué eux-mêmes une étude de marché, c’est tout naturellement que les fondateurs de Trocotel.com se tournent vers les traditionnels partenaires financiers que sont les banques. À l’instar de tout créateur d’entreprise, ils ont besoin de fonds pour créer leur structure et communiquer sur leur offre de services. Mais les institutions bancaires se révèlent frileuses et pour concrétiser leur projet, Etienne Merlo et Jérôme Rouveron utilisent des fonds propres et font appel aux capitaux d’investisseurs privés. Ils parviennent à constituer une enveloppe de 45 000 €, leur permettant de lancer la machine. Et ils comptent agrandir le cercle des investisseurs à compter de septembre 2015, ce afin de développer le concept.

Pour l’heure, ce service opérationnel 24 h/24 et 7 jours/7 connaît un beau départ auprès des consommateurs (près de 2 000 membres en deux mois, 1 050 fans sur le réseau social Facebook, 240 annonces déposées) et pratique des tarifs en moyenne 33 % moins chers que les principaux agents de voyage en ligne. À court terme, Trocotel.com entend se développer et, entre autres projets, la plate-forme compte afficher une nouvelle version du site, enrichie et plus ergonomique.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : “Avoir la bonne idée, oui… Mais l’idée ne fait pas tout ! Il faut savoir s’entourer de personnes qui disposent de compétences complémentaires, afin de parvenir ensemble à la création d’un produit”.Le chiffre : capter les 10 000 annonces déposées sur Trocotel.com avant la fin de l’année 2015Le contact :
www.trocotel.comhttps://www.facebook.com/trocotel

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Dopez votre officine avec Pharmacien-Expert !

Vous êtes pharmacien en activité, envisagez de reprendre une officine ou de céder votre pharmacie ? Pharmacien-Expert est l’interlocuteur privilégié des pharmaciens pour les aider à optimiser leur management et leur exploitation. Par des outils spécifiques et des conseils ad hoc, Pharmacien-Expert propose une offre de services innovante.

Créée début 2015 par Guillaume Morel, Pharmacien-Expert est le fruit de plusieurs années de réflexion. Pharmacien de formation, il a d’abord exercé comme adjoint durant deux ans, puis comme titulaire durant dix ans dans une pharmacie en région Centre. Cette expérience lui a permis de développer une expertise-métier et d’appréhender de façon concrète le quotidien des pharmaciens. Il se dirige ensuite vers un métier orienté vers les professionnels et quitte l’officine pour devenir consultant en stratégie, projet et finances au sein d’une enseigne de pharmacie pendant huit ans. A 44 ans, il se lance aujourd’hui dans l’entrepreunariat avec la volonté de relever un défi cher à son coeur : créer cette structure d’accompagnement pour les pharmaciens d’officine. Une offre de services complète et bien ficelée puisqu’elle est taillée sur-mesure, selon les besoins, le contexte et les enjeux auxquels sont soumises les officines.

Un marché porteur

23 000 officines sont référencées en France et comptent près de 100 000 collaborateurs ! Pour tous les pharmaciens en phase de recherche d’une officine, sur le point de sauter le pas de l’acquisition, ou bien installés avec des problématiques de management (recrutement, licenciement, organisation, gestion de conflit) ou encore en réflexion en prévision de la vente prochaine ou présente de l’officine, Pharmacien-Expert se positionne comme le partenaire idéal. Par des prestations facturées à la mission, son équipe apporte le conseil, l’audit, les solutions RH et de gestion nécessaires au développement ou à la pérennité de chaque structure.

Le développement de l’entreprise

Avec pour intention de tisser des relations de qualité avec les réseaux prescripteurs que sont les cabinets d’expertise comptable, les banques, les grossistes répartiteurs ou les pharmaciens en fin de carrière, Pharmacien-Expert entend déployer une batterie d’outils et actions de communication pour promouvoir son offre de services (relations presse, outils en ligne, actions ciblées).

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : “se lancer dans l’aventure de l’entrepreunariat est audacieux ! Il convient de créer une offre de services ou un produit dans un secteur que l’on maîtrise déjà afin de se donner les meilleures chances de réussite”.Le chiffre : 12 000 € d’investissement pour la première phase de création.Le contact :
www.pharmacien-expert.com

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Kidygo.fr : accompagnement d’enfants en train par des KidySitters

Avec pour objectif de faciliter l’accompagnement d’enfants lors de trajets en train, Kidygo apporte une offre de service de mise en relation parents/babysitters de choix via un site Internet et une application mobile. Une sorte de déclinaison du très connu “blablacar” mais pour les trajets en train ! Créé fin 2014 par deux ingénieurs tout justes diplômés, kidygo.fr est opérationnel depuis début 2015 et compte déployer son offre. Focus sur le montage de cette entreprise fondée sur le principe collaboratif.

Alors qu’ils terminent leur cursus à l’Ecole centrale de Nantes, les deux étudiants Joanna Faulmeyer et Thomas Dournet décident il y a un an de se lancer dans l’entrepreunariat sur le web et créent Kidygo.fr en novembre 2014. L’idée leur est venue tout simplement en échangeant avec leurs amis, lesquels parvenaient pour certains à voyager gratuitement en train ! Pratique quand on est étudiant et qu’on a bien souvent besoin de gagner sa vie pour boucler les fins de mois, pour financer ses études ou ses loisirs… Joanna et Thomas mutualisent leurs compétences et se jettent à l’eau. “On souhaite apporter un service aux parents ayant besoin de confier leurs enfants pour un trajet en train en France, et permettre en même temps aux étudiants – ou à toute personne âgée de plus de 18 ans – de voyager gratuitement ou presque, moyennant service rendu” explique Joanna Faulmeyer.

Kidygo, un concept collaboratif avant tout

Le principe de kidygo.fr est simple, mais encore fallait-il y penser : l’étudiant s’occupe du/des enfant(s) pendant le trajet et bénéficie d’une rémunération de la part des parents. Parents, enfants et étudiants/accompagnateurs apprennent à se connaître, organisent les modalités du trajet, et tous se retrouvent sur le quai de la gare le jour du départ. Les parents financement le coût ou partie du coût du transport du “KidySitter”, après avoir échangé avec ce dernier via l’interface mise en place par kidygo.fr. Le site se rémunère sur les frais de mise en relation (10 %). Afin de parer à certains dérapages et pour proposer une offre sérieuse aux parents, les KidySitters sont soumis à quelques obligations : après avoir renseigné de façon détaillée leur profil sur le site, ils doivent impérativement valider les Conditions Générales de Vente et s’engager à les respecter.

Les premiers pas de Kidygo.fr

Après avoir lancé en juin 2014 une opération de financement participatif sur Internet, laquelle a permis de récolter 3 000 € et ainsi de pouvoir solliciter des avocats pour border l’aspect juridique de leur offre et de sécuriser le site internet, Joanna et Thomas ont, en parallèle, monté le projet avec leurs économies et se dirigent vers les aides publiques pour compléter ces investissements personnels. Ils prévoient une importante levée de fonds pour mi-2016 pour développer le commercial, le marketing, le recrutement et la Recherche & Développement.

Une version test du site internet est lancée en novembre et décembre 2014, afin de s’assurer qu’il existe un marché pour répondre à leur offre de service. Avec plus de 1 000 utilisateurs dès la première semaine, Joanna et Thomas ont la confirmation de la viabilité du concept et de sa raison d’être. Ils poursuivent le développement du site web et affichent une nouvelle version en avril 2015. Faute de budget conséquent pour le moment, ils misent sur une communication essentiellement basée sur le bouche-à-oreille, et ça fonctionne !

Des projets en développement

A très court terme, kidygo.fr va lancer une opération spéciale, avant les grandes vacances d’été : une campagne de communication en masse pour accroître ses utilisateurs et ajouter de nouvelles fonctionnalités au site existant (avis des utilisateurs avec notations de chacun par exemple), proposer plus de filtres dans la recherche du service, etc.

Les deux créateurs fourmillent d’idées et ont pour ambition de déployer ultérieurement le concept sous différentes formes : toucher d’autres cibles que les enfants, dépasser les frontières, et pourquoi pas étendre leur offre à d’autres modes de transport. Bon voyage !

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : “attention à ne jamais perdre de vue l’utilisateur final, car c’est avec et grâce à lui, et ce durant toutes les phases de développement ou de l’enrichissement de l’offre qu’on affine son produit et le rend exploitable et au plus près des attentes du consommateur”.Le chiffre : avec 3 000 utilisateurs actuellement, kidygo.fr compte multiplier ce chiffre par 20 d’ici fin 2015 !Le contact :
www.kidygo.fr – https://www.facebook.com/kidygo

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Achetez en Europe, et soyez livrés dans le monde entier avec Easy-Delivery !

Une offre de services innovante pour les expatriés ou non-résidents européens : Easy-Delivery livre à domicile les achats de toute nature effectués sur des sites d’e-commerce européens et à des conditions avantageuses. Portrait d’une entreprise française créée en 2014 par une équipe de professionnels experts du transport et de la logistique.

Thomas Pairé, créateur-fondateur d’Easy-Delivery, commence sa carrière professionnelle à l’étranger et en France, en exerçant des fonctions commerciales et opérationnelles au sein de groupes internationaux de transport et de logistique, ce qui lui a permis d’être en contact avec une catèle constituée d’expatriés et de cadres locaux de haut niveau. Ses interlocuteurs évoquaient alors bien souvent leur quotidien et leurs soucis d’approvisionnement en produits français, européens. Afin de leur rendre service, il était courant que des colis personnels transitent par son bureau… Avec une carte de crédit et un accès à Internet, les cats avaient accès au e-commerce, mais malheureusement les sites ne livrent que très rarement en dehors de l’Europe. En outre, les tarifs du transport aérien sont tels que pour minimiser les coûts, il est intéressant de pouvoir regrouper les achats réalisés chez plusieurs fournisseurs dans un même colis et d’optimiser les volumes…

A l’aube de la quarantaine, Thomas Pairé décide donc de se lancer dans l’entrepreneuriat et si ce sont les hasards de la vie professionnelle qui lui ont donné l’opportunité de créer la solution de réexpédition de colis (un véritable besoin sur le marché), il lui a fallu puiser dans son carnet d’adresses professionnel pour s’entourer dès le départ des meilleurs partenaires. “Ils devaient croire en moi, comme moi je devais pouvoir compter sur eux”, affirme Thomas, un an après la création d’Easy-Delivery. Six mois de gestation et plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été nécessaires afin de proposer l’offre Easy-Delivery via une interface Internet conviviale et complète. Après un lancement réussi courant 2014 dans le B2C avec une catèle répartie sur les cinq continents, l’entreprise a été contactée par des sites Internet qui souhaitaient se développer à l’international sans en subir les contraintes.

Aujourd’hui, l’entreprise propose une solution B2B qui repose sur ses procédures éprouvées et qui permet aux e-commerçants de sous-traiter tout ou partie de l’export, rendant l’expédition à l’étranger aussi simple qu’une livraison en France ! Cette innovation a été récompensée par la bourse FrenchTech et c’est donc avec le soutien de la Banque Publique d’Investissement qu’Easy-Delivery aborde les défis de son développement.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur :C’est toute une famille qui se lance dans l’aventure de la création d’entreprise, la décision doit être collective, les implications ne doivent pas être sous-estimées. Sans le soutien sans faille de son conjoint, sans la compréhension de ses enfants, rien n’est possible”. Le chiffre : 60 000 euros d’investissementsLe contact :
www.easy-delivery.com

© Les Echos Publishing 2015

Halte au tricot de masse avec « Je ne suis pas une Machine ! »

Créée en 2014 par une bretonne pure souche, est une marque de vêtements et d’accessoires 100 % tricotés main pour hommes, femmes et les enfants de 0 à 12 ans et revendique un savoir-faire ancestral.

Marie Guidec-Guizard, 35 ans, créatrice-fondatrice de Je ne suis pas une machine, est issue d’une famille résolument passionnée par l’artisanat et le fait main, puisque depuis plusieurs générations, les femmes sont tricoteuses… Après avoir navigué dix ans dans l’univers de la confection de vêtements haut de gamme (Burberry, Chloé, Hugo Boss, Carven…) en tant que chef de produits au service marketing, Marie a développé un savoir-faire spécifique aux métiers du textile. “Frustrée de ne pas avoir accès à la création des articles, j’ai décidé de me mettre à mon compte et de créer en 2014 une marque qui intègre mes valeurs” explique Marie.

Grâce à une étude de marché lui permettant de s’assurer que ses produits répondent aux besoins du marché français, Marie surfe sur la tendance “made in France” (ses produits sont intégralement fabriqués en France mais la laine provient de pays européens qui pratiquent des tarifs décents). La collection est dessinée, créée, façonnée en collaboration avec des tricoteuses expérimentées, aguerries et passionnées, toutes sous le statut d’auto-entrepreneurs ! La première collection présente principalement des modèles à rayures autour d’une palette tricolore bleu, blanc, rouge.

Pour concrétiser son projet, Marie rassemble ses économies (un peu moins de 15 000 €) ce qui lui permet d’investir en tout premier lieu dans la conception d’une identité graphique, de définir les contours de sa marque et de faire appel à une agence web nantaise pour la réalisation de son site web marchand, lequel est le premier canal de distribution de ses produits. Pour faire connaître Je ne suis pas une machine, Marie se sert du réseau local et fait notamment partie de women@nantes, une association regroupant les femmes du numérique à Nantes. L’idée est de développer en 2015 la gamme (notamment proposer des modèles d’été en coton) et de distribuer ses produits dans les concept-stores de l’agglomération nantaise.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur :le plus difficile est de se lancer dans l’aventure de l’entrepreunariat. Il faut un peu d’audace, beaucoup de courage et d’énergie”.Le chiffre : l’objectif 2015, c’est de vendre un article par jourLe contact :
www.je-ne-suis-pas-une-machine.frhttps://www.facebook.com/jenesuispasunemachine

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Francebarter.coop : l’échange inter-entreprises ou la version dépoussiérée du troc

Comment bénéficier de prestations, réaliser des investissements ou encore pallier à des dépenses courantes de la vie de l’entreprise tout cela sans sortie de trésorerie ? Quoi de mieux que l’échange comme moyen de paiement.

Samuel Cohen a toujours eu un esprit entrepreneurial. Tout commence lorsqu’il arrive aux États-Unis pour saisir des opportunités professionnelles. Il est à la recherche, au vu du contexte économique de crise, d’une idée de business à importer outre-Atlantique, qui serait peu connue mais porteuse. Et c’est là qu’il découvre le système du « Barter », terme anglo-saxon, qui signifie « troc » et s’applique aux échanges inter-entreprises. Dans l’aventure entrepreneuriale, il y a également Arthur Bard, lui aussi est séduit par ce système d’échange de par notamment son itinéraire professionnel. Une discussion s’engage alors entre ces deux protagonistes pour transposer, en France, cette solution destinée aux entreprises en recherche de financement. Pour mettre en œuvre leurs idées, ils décident donc ensemble de créer en 2014 la Société coopérative d’intérêt collectif France Barter. Bien entendu, un projet a besoin d’appuis financiers solides qu’ils trouvent auprès du Crédit coopératif (prise de participation) mais aussi du Pôle de compétitivité Finance Innovation. Pour eux, le Barter doit se démocratiser car il propose une alternative innovante au financement classique en créant et générant des interactions entre les entreprises d’un même réseau collaboratif.

Leur objectif : être le 1er Réseau en France d’échanges inter-entreprises généraliste reposant sur un nouveau mode de commerce.

Le concept est simple : les entreprises s’affiat à la société coopérative et deviennent à la fois membres et acteurs au sein du réseau. Elles peuvent ainsi acheter et vendre sur le réseau via une monnaie interne nommée le « Barter€ ». Mais quel est l’intérêt ? C’est permettre aux entreprises d’acheter sur le réseau avant même d’avoir vendu, autrement dit générer une dette auprès des membres du réseau et ensuite la compenser par des ventes futures. Prenons par exemple, une agence web qui veut renouveler son mobilier. Au lieu d’acheter celui-ci, elle passe par la plate-forme et « troque » la réalisation de sites web contre l’acquisition de ce mobilier. Une offre, un besoin et une plate-forme online pour faciliter les échanges inter-entreprises, et peut-être même trouver de nouveaux cats avec lesquels développer des synergies. Le « Bartering », c’est de l’échange de biens et services entre entreprises mais aussi un mode de paiement mis à disposition des TPE et PME !

Et pour la suite ? Comme l’échange suppose l’idée de proximité, France Barter envisage l’ouverture d’antennes locales partout en France et la mise en place d’équipes commerciales terrains pour développer et dynamiser ce mode de commerce alternatif.

Fiche de l’entreprise
Le conseil des créateurs : le meilleur conseil est d’innover en suivant ses valeurs sans hésiter à être « destructif », c’est-à-dire ne pas être dans la continuité, changer les modes et façons d’être. Croire en des valeurs nouvelles dans une économie en mutation, c’est réaliser de belles choses.Le chiffre : l’objectif est de fédérer 1 000 entreprises via le système de licence.Le contact :
www.francebarter.coop, Twitter @FranceBarter


Crédit photo : francebarter

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Le Facette, premier sac concept évolutif

Réinventer la maroquinerie : telle est l’ambition d’une famille d’artisans qui a voulu transformer les codes classiques du sac intemporel.

En 2013 est lancé sur le marché de la maroquinerie de luxe française le premier prototype du sac concept évolutif, qui prendra le nom de “Le Facette” : il s’agit d’un cabas personnalisable grâce à ses soufflets, ce qui le rend unique ! “Parce que le luxe a plusieurs facettes, nous en avons fait un sac” expliquent les jeunes trentenaires Camille et Flavien, qui ont tous deux abandonné leur cursus professionnel initial pour s’impliquer à 100 % dans cette aventure qui les passionne et rejoindre leur père, créateur de l’atelier de maroquinerie. L’idée de créer un tel concept est le fruit de l’héritage familial dans lequel le frère et la soeur baignent depuis toujours, puisque la famille de La Portbarré est à la tête d’une entreprise de maroquinerie à Fougères en Bretagne depuis trente-cinq ans, et y fabrique des ceintures.

A ce cabas extensible, on peut ajouter des bandes de cuir zippées de la couleur de son choix. Avec deux façons de le porter, six gammes de couleurs qui se déclinent sur trente cuirs différents par saison, Le Facette est personnalisable au gré de votre humeur et selon la tenue du jour. “Perpétuer une tradition, allier artisanat et esprit créateur, telle est notre volonté” affirme Camille, qui assure la direction artistique des collections des sacs Le Facette, vendus à l’unité. Flavien, aujourd’hui responsable des ventes de l’entreprise, fait partager sa passion de l’artisanat à ses cats et développe la marque en France et à l’international.

Le concept remporte un franc succès sur le marché, tant et si bien que Le Facette a ouvert en 2014 un point de vente exclusif au coeur de Paris (14 rue Jean-Jacques Rousseau près du Palais-Royal dans le 1er arrondissement) et dispose aujourd’hui de 16 points de vente dans le monde entier. En avril 2015, le Facette s’exposera dans un corner “pop-up” dédié pour quatre semaines à l’étage luxe des Galeries Lafayette à Paris. Une belle référence pour l’enseigne !

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur :ajoutez à l’innovation une dose de ce pétillement que provoque à l’international les produits français et vous obtiendrez un article probablement porteur pour votre entreprise. Le sac Le Facette en est l’illustration !Le chiffre : l’objectif 2015, c’est 500 sacs Le Facette diffusés dans le mondeLe contact :
www.lefacette.com

© Les Echos Publishing 2014