Hydratis aide à optimiser son hydratation

Créée par deux passionnés de voyage et d’innovation, la start-up Hydratis propose une solution pour optimiser son hydration sous la forme d’une pastille effervescente qui permet au corps d’absorber l’eau plus rapidement et efficacement.

Hydratis veut optimiser l’hydration grâce à une pastille effervescente agissant comme catalyseur pour l’hydratation. Ce soluté contient des minéraux, sodium et glucose afin de permettre une assimilation rapide des liquides et ainsi réhydrater l’organisme rapidement et efficacement tout en compensant la perte électrolytique. La start-up propose également des audits hydratation dans différents secteurs d’activités comme le sport, les pompiers ou les entreprises du BTP, et développe des protocoles d’hydratation personnalisés correspondant à leurs besoins. « C’est après avoir subi une déshydratation intense lors d’un trek que nous nous sommes rendu compte de l’importance cruciale de rester hydratés ainsi que des dangers de la déshydratation, expliquent Théo Heude et Jérémy Boué, les cofondateurs. Or l’eau seule n’est pas toujours suffisante pour bien s’hydrater. Des produits pour améliorer l’hydratation existaient déjà aux États-Unis et en Australie, mais il restait tout à faire en Europe et particulièrement en France. Animés par cette prise de conscience, nous avons décidé de combler ce manque. »

Proposer un accompagnement sur-mesure

Ils se lancent en 2020 en pleine pandémie du Covid-19, avec la collaboration de cabinets scientifiques et de professionnels de santé : « Nous avons dû bousculer notre modèle pour vendre les produits sur notre propre site internet. À la fin du second confinement, nous avons commencé à cibler les réseaux de pharmacie, pour rendre accessible plus facilement Hydratis. » Aujourd’hui, la marque est présente dans plus de 6 500 pharmacies en France, avec une gamme de 8 parfums naturels et des éditions limitées selon les saisons, notamment une gamme à boire chaude pour l’hiver. « L’activité continue de croître notamment grâce à un fort bouche à oreille puisque nous voulons accompagner les Français dans de multiples moments du quotidien comme l’activité physique, la santé au travail et dans le cadre de certaines maladies ou traitements qui déshydratent le corps. » Les deux créateurs veulent positionner l’entreprise comme l’expert de l’hydratation. « Nous investissons dans de nombreux outils pour réaliser des audits d’hydratation auprès des professionnels, en particulier ceux exposés aux risques de déshydratation, et leur faire bénéficier de notre expertise via une batterie de recommandations et un accompagnement sur-mesure. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 7 tubes Hydratis sont vendus par minute en moyenne en France en 2024.
Un conseil : trouvez une vraie problématique à résoudre en développant un produit ou service qui peut aider les gens et qui est facile à intégrer dans leur habitude.
Un contact : Théo Heude et Jérémy Boué, www.hydratis.co/

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Prix de la Jeune Création Métiers d’Art 2025

Organisé par Ateliers d’Art de France, le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art récompense de jeunes créateurs de moins de 35 ans qui exercent parmi les 281 métiers d’art, et qui associent qualité artistique et maîtrise d’un savoir-faire mais aussi regard innovant.

Alors que ce secteur témoigne d’une attractivité toujours forte, le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art (PJCMA) entend distinguer les démarches créatives remarquables contribuant à renouveler l’image des métiers d’art dans leur diversité. Il permet aux lauréats d’accéder à une reconnaissance nationale, voire internationale pour certains. Il est ouvert aux candidats âgés de 35 ans maximum, artisan créateur, artiste libre, ou encore étudiant en fin de scolarité ou en phase de création d’entreprise, qui exercent sur le sol français.

Un accompagnement professionnel

Le PJCMA offre aux lauréats un stand sur l’un des salons organisés par Ateliers d’Art de France (Révélations, Biennale Internationale Métiers d’Art et Création, Maison&Objet, Salon International du Patrimoine Culturel) ainsi qu’un accompagnement professionnel avec accès à un cycle de formation.

L’appel à candidatures pour l’édition 2025 est ouvert jusqu’au vendredi 3 janvier 2025.

Pour en savoir plus :

https://ateliersdart.com/ouverture-de-lappel-a-candidatures-du-prix-de-la-jeune-creation-metiers-dart-2025/

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Mieux connaître les risques d’entreprendre

Parce qu’un risque assurantiel mal anticipé peut altérer la continuité d’une petite entreprise, l’Adie lance le dispositif « Je sécurise mon activité », qui propose un simulateur de risques et un guide gratuit accessible pour tous les entrepreneurs.

Lorsqu’un créateur lance son entreprise, il n’est pas toujours au fait des risques et des responsabilités qui pèsent sur ses épaules d’entrepreneur. D’autant plus que ces risques varient en fonction de son métier, de son secteur d’activité, de ses conditions d’exercice (à domicile, dans un local, en ligne, sur un marché ou sur un chantier)… Résultat : un entrepreneur sur deux est mal ou pas du tout assuré alors que certains sinistres peuvent remettre en question la continuité de l’activité voire même l’existence de l’entreprise.

Un diagnostic personnalisé

C’est pour mieux informer les entrepreneurs que l’Adie vient de lancer, avec le soutien financier du Mécénat des Mutuelles AXA, le dispositif « Je sécurise mon activité ». Cet outil fournit des informations faciles à comprendre, pratiques et personnalisées grâce à un simulateur en ligne accessible gratuitement sur le site adie.org. Après avoir répondu à quelques questions simples, il délivre un diagnostic personnalisé avec une cartographie des risques et des points de vigilance ainsi qu’un guide des bonnes pratiques à adopter pour s’en prémunir et des ressources pour les mettre en œuvre.

Pour accéder au dispositif :

https://www.adie.org/je-securise-mon-activite

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Famirelay veut transformer le quotidien des aidants

En France, ce sont près de 11 millions d’aidants familiaux qui s’occupent de leurs proches, au prix d’une organisation complexe et d’une charge mentale considérable. Famirelay veut alléger ce fardeau en facilitant la communication, la planification et le suivi.

L’application Famirelay veut améliorer le quotidien des aidants qui soutiennent une personne vulnérable (grand âge, maladie ou handicap) et doivent chaque jour concilier soutien à leur proche, vie personnelle et vie professionnelle. « L’appli regroupe toutes les personnes impliquées – aidants familiaux, amis et intervenants professionnels – afin de faciliter l’organisation et la communication autour de la personne aidée, explique Fabrice Valay, cofondateur de la start-up. Ainsi peuvent être gérés au sein d’une même application le suivi des soins, les rendez-vous médicaux, les courses, les visites de proches, les imprévus, etc. » C’est parce qu’avec Michaël Guez, ils étaient eux-mêmes aidants qu’ils se sont penchés sur ce sujet : « Nous avons été confrontés à la charge quotidienne que représente ce rôle, aux difficultés organisationnelles, aux tracasseries administratives, aux répétitions de consignes. Ce que vivent en fait de manière classique les salariés aidants, qui parfois n’osent pas le faire-savoir à leur employeur par crainte de stigmatisation ou de frein dans leur carrière. En tant qu’experts du digital, il nous est apparu évident que nous devions créer une solution à la fois pour les aidants mais aussi pour les entreprises, afin de soutenir leurs collaborateurs au quotidien, d’améliorer leur bien-être et d’optimiser leur performance au travail. »

De nombreuses entreprises intéressées

Ils se lancent ainsi dans la création d’un outil qu’ils veulent simple d’utilisation et respectant la conformité avec le RGPD et la sécurisation des données de santé. Celui-ci est aujourd’hui accessible depuis septembre sur règlement d’un abonnement. « Son accueil à la fois dans les médias et auprès des premiers utilisateurs est au-delà de nos espérances ! Des aidants se réjouissent d’avoir enfin un utilitaire qui les aide au quotidien. » La start-up bénéficie, par ailleurs, du soutien de la région Paris Ouest La Défense et du programme BPI Innov’up Expérimentation grâce à des tests exploratoires mis en place avec l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. « Nous sommes aussi en discussion avancées avec de nombreuses entreprises intéressées dans le cadre de leurs stratégies RH et de leur dispositifs RSE. Et courant 2025, nous prévoyons une levée de fonds afin de financer notre croissance, en particulier pour renforcer notre équipe commerciale, développer de nouvelles fonctionnalités et intensifier nos actions marketing. Avec pourquoi pas un déploiement à l’international ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 220 K€ ont été levés pour financer le démarrage de l’activité.Un conseil : il faut s’associer avec quelqu’un de complémentaire. Et comme tout mariage, il faut nourrir la relation de confiance mutuelle et d’échanges pour surmonter ensemble les nombreux défis à relever.Un contact : Fabrice Valay, www.famirelay.com

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Évaluer l’impact environnemental d’un projet de création

La Banque publique d’investissement Bpifrance propose aux créateurs d’entreprise un outil facile et gratuit pour évaluer leur projet d’un point de vue environnemental et savoir s’il s’inscrit dans une démarche responsable.

Faire face au changement climatique, réaliser des économies d’énergie, réduire ses déchets… Les enjeux de la transition écologique sont nombreux et concernent directement les entreprises. À ce titre, de plus en plus veulent créer de la valeur durablement et élaborer une stratégie qui réponde aux enjeux de demain. Pour mettre leur entreprise sur les bons rails dès le démarrage de l’activité, Bpifrance propose aux créateurs de tester leur projet à travers un simple questionnaire.

Engager l’entreprise vers un avenir plus durable

Ainsi, le Pré-diag Climat interroge le porteur de projet sur 6 thématiques : la démarche écologique, l’environnement du projet, le futur local d’activité, le cycle de vie du produit ou du service, la sensibilisation et les financements. Le résultat apparaît sous forme de pourcentage pour chaque thématique avec des conseils pour s’améliorer et des ressources utiles pour se faire accompagner.

Pour réaliser le diagnostic :

https://prediag-climat.bpifrance-creation.fr/

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Les SuperActifs : en finir avec le « blues de la retraite »

Arrêter de travailler est souvent synonyme de perte de revenus, d’isolement social et de sentiment d’inutilité. Pour aider les jeunes retraités à vivre ce changement en douceur, les SuperActifs les met en relation avec des particuliers pour proposer leurs services.

Les SuperActifs est une plate-forme qui permet aux retraités de proposer leurs compétences pour des missions variées, comme de la garde d’enfants, du bricolage, du jardinage, du repassage, de la garde d’animaux ou encore de l’aide administrative. « Le concept repose sur la valorisation des compétences des seniors, tout en leur offrant la possibilité de compléter leurs revenus et de rester socialement actifs, explique Joséphine de Geyer, cofondatrice de la start-up. Elle connecte des retraités actifs avec des particuliers à la recherche de services de proximité. L’impact est double : lutter contre l’isolement des retraités et favoriser l’entraide intergénérationnelle au sein de la société. » Pour Joséphine, la plupart des initiatives et projets sont principalement orientés vers les personnes âgées de 80 ans et plus, alors que les besoins des jeunes seniors, de 60 à 75 ans, sont largement sous-estimés et peu abordés. « Ces jeunes retraités ont encore beaucoup à offrir, socialement et professionnellement. Créer les SuperActifs était un moyen de répondre à ces enjeux tout en apportant un soutien précieux aux particuliers. »

Collaborer avec les collectivités locales

Avec Marie Villena, elles développent une plate-forme simple d’utilisation qui valorise les compétences des seniors tout en répondant aux besoins concrets des particuliers. « Après avoir échangé avec de nombreux “jeunes seniors”, nous avons lancé une première version du site en octobre 2022. Mi-avril 2024, suite aux retours des premiers utilisateurs, nous avons mis en ligne la V2, plus intuitive et enrichie avec de nouvelles fonctionnalités. » Aujourd’hui, l’activité des SuperActifs se développe de manière positive. « Nous observons un intérêt croissant de la part des retraités et des particuliers. La plate-forme continue d’élargir sa base d’utilisateurs, et les retours sont très encourageants, notamment en termes de satisfaction et d’impact social. » À plus long terme, les créatrices veulent développer des partenariats avec des collectivités locales. « En collaborant étroitement avec les mairies et les communautés de communes, nous pourrons intégrer notre solution dans les politiques locales de soutien aux seniors et de renforcement du div social. Ces partenariats nous permettront non seulement de toucher un plus grand nombre de retraités, mais aussi d’avoir un impact plus fort sur les territoires. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 2 160 inscrits depuis octobre 2022
Un conseil : il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent. Que ce soit un partenariat inattendu, un échange avec un mentor ou une participation à un événement, cela peut ouvrir des portes et accélérer la croissance de votre projet.
Un contact : Joséphine de Geyer, www.lessuperactifs.fr

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Une alliance pour encourager l’entrepreneuriat féminin

La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur vient de signer une convention de mécénat avec Nemow Lab, le think-tank dédié à l’entrepreneuriat féminin, afin d’améliorer les ressources disponibles pour les femmes souhaitant entreprendre.

La Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur s’engage depuis plusieurs années en faveur de l’entrepreneuriat féminin à travers la réalisation d’études ou d’évènements dédiés comme le concours Créatrices d’Avenir du réseau Initiatives Île-de-France. Pour aller plus loin, elle vient de signer une convention de mécénat avec le think-tank Nemow Lab afin de travailler avec lui pour une plus grande inclusion des femmes qui veulent se lancer dans la création/reprise d’entreprise.

Fédérer les acteurs de l’écosystème

De son côté, Nemow Lab mène une réflexion prospective et cherche à fédérer les acteurs de l’écosystème autour de projets innovants et à impact pour accompagner les femmes qui souhaitent entreprendre. Il a ainsi lancé le Women Entrepreneurship Summit (WES), un sommet annuel dédié à l’entrepreneuriat féminin. Ce partenariat devrait permettre d’amplifier les efforts en faveur de l’entrepreneuriat des femmes et de renforcer leur impact dans l’écosystème entrepreneurial.

Pour en savoir plus :

https://fondation-entrepreneurs.mma/

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Native Spaces : pour trouver des lieux exceptionnels

Tournage de films, shootings de produits, mariages… nécessitent de trouver le lieu parfait, exceptionnel ou atypique. Pour faciliter la recherche de la perle rare, Native Spaces propose une plate-forme qui recense les lieux d’exception en France.

Native Spaces propose à toute personne de louer ou de mettre en location un bien ou lieu atypique afin d’organiser un événement privé ou professionnel. Lancé par Tanya Bencheva-Vigier, le concept est né d’un constat simple : « Quand je suis arrivée en France en 2018, j’ai remarqué qu’il y avait énormément de lieux sous-utilisés et je me suis demandée comment les occuper et surtout les rendre rentables pour leurs propriétaires. Au même moment, j’organisais mon propre mariage. C’est alors que j’ai réalisé que c’était une tâche très compliquée notamment parce que le secteur de l’événementiel n’est vraiment pas au même niveau de digitalisation que le tourisme, beaucoup d’interactions se font encore hors ligne avec de nombreux intermédiaires ce qui rend la tâche complexe pour les non professionnels. » Le véritable déclic est venu lorsque qu’elle est invitée à un événement dans un lieu secret : « Il se trouve que la soirée se déroulait chez un fleuriste, qui proposait son magasin en dehors de ses heures d’ouverture. L’atmosphère de cet événement reste inoubliable. C’est à ce moment-là que le projet a pris forme : associer l’immobilier à la création d’événements grâce au digital ! »

Tout le marché de l’événementiel en pause

Lancée en 2019, la start-up connaît un démarrage difficile avec l’arrivée du Covid-19 l’année suivante. « Tout le marché de l’événementiel était en pause, Cela m’a pourtant permis de bien développer l’idée et d’être prête une fois les restrictions levées. Avec mon cofondateur et les premiers business angels, nous avons développé la première version bêta de la plate-forme que nous avons lancée avec environ 300 propriétés, générant un premier million d’euros de revenus pour nos hôtes la première année. Par la suite, nous avons levé d’autres fonds, poursuivi le développement de notre technologie et spécifiquement développé nos équipes de marketing et de customer success managers. » Aujourd’hui, la plate-forme gère quelque 500 demandes et 100 nouveaux hôtes activent de nouveaux espaces chaque mois. « Cette année, nous avons multiplié par 3 nos ventes et nous progressons de 15 % tous les mois. Nous avons lancé le reste de la France l’année dernière. Nous espérons nous lancer à l’international d’ici l’année prochaine. Notre prochaine étape est le déploiement d’une version améliorée de notre plate-forme. Et d’ici 2 ans, nous souhaitons être présents dans la plupart des pays méditerranéens pour accueillir des événements-voyages tout comme des événements professionnels internationaux. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 2 500 espaces sont recensés sur la plate-formeUn conseil : préparez-vous à un marathon, pas à un sprint, parce que cela prendra du temps et beaucoup d’efforts, et l’entrepreneur est le conducteur du projet, vous devez donc rester sain d’esprit !Un contact : Tanya Bencheva-Vigier, www.native-spaces.com

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La diversité de la réussite entrepreneuriale

Pour sa 4 édition des Talents, le réseau d’accompagnement BGE propose une web-série de 14 épisodes (1 par région), permettant de suivre en vidéo le parcours d’entrepreneurs et d’observer ainsi la réalité entrepreneuriale.

Ce sont 38 parcours de vie qui ont été sélectionnés dans toute la France pour être mis en lumière par le réseau BGE dans une web-série diffusée chaque jeudi à compter du 19 septembre. Ces vidéos d’une minute chacune suivent des commerçants, des artisans ou encore des promoteurs de nouvelles technologies, d’énergie renouvelable, de culture… Tous sont des Talents, révélés par les 31 structures du réseau BGE implantées partout en France.

Des doutes, parfois des échecs, puis des rebonds

Ces entrepreneurs ont été choisis pour leur parcours inspirant, leur sens de l’innovation et leur volonté de répondre aux enjeux sociaux, économiques et écologiques actuels en ayant développé des modèles économiques pérennes et adaptables. Car BGE veut témoigner de la diversité et de la réalité entrepreneuriale, loin des idées reçues, faites de réussites mais également de doutes et parfois d’échecs, puis de rebonds.

Pour visionner les vidéos :

www.youtube.com/@BGEReseau

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Monsieur Hugo automatise la gestion locative

Être bailleur n’est pas de tout repos, qu’il s’agisse de répondre aux demandes des locataires ou de gérer des urgences. Mais pour ceux qui ne souhaitent pas confier la gestion à une agence immobilière, la solution Monsieur Hugo est là.

Se passer d’une agence pour gérer son immobilier, sans y passer trop de temps ? C’est ce que propose Bruno Cantegrel, avec sa solution baptisée Monsieur Hugo. Cet outil est un assistant personnel en gestion locative pour les propriétaires qui veulent gérer leur location sans agence, dans le respect de la réglementation, voire à distance. « Notre plate-forme automatise 95 % de la gestion locative : détection des faux dossiers de location, réalisation de baux conformes, signatures électroniques, prélèvement des loyers, envoi des quittances… Mais elle va plus loin, elle prend en charge les frais d’avocats, d’huissiers, d’artisans pour traiter les pannes, fuites, litiges et impayés. » Depuis tout petit, Bruno est passionné par l’immobilier : « J’étais un grand fan des parties de Monopoly ! Dès que j’ai commencé à travailler, j’ai investi dans la pierre. Cela faisait plus de 20 ans que je gérai mes biens seul car le modèle agence immobilière ne m’a jamais convenu (tarif trop élevé au regard des prestations, peu d’implication des agences…). Et je n’ai jamais réellement trouvé de solution pour régler tous mes problèmes locatifs. J’ai donc décidé de lancer Monsieur Hugo. »

Coller aux besoins des propriétaires

En 2017 alors qu’il est toujours cadre dans une entreprise, il crée sa société avec des amis d’école d’ingénieur qui s’attèlent à construire le socle technique de la plate-forme. « Il a fallu plus de 3 ans pour faire les développements et trouver les partenaires avec qui s’associer. Mettre en place des partenariats avec des banques ou des assureurs est un parcours du combattant quand on est encore trop petit et qu’on n’a pas fait ses preuves. » S’en suivent plus de 12 mois de tests auprès d’une centaine de bailleurs recrutés via un groupe Facebook pour débugger, construire les discours cdivt et les argumentaires, et coller au plus près des besoins des propriétaires. Aujourd’hui, l’entreprise réalise une croissance de 7 % de CA par mois. « Nous espérons garder ce rythme aussi longtemps que possible. J’interviens régulièrement dans des podcasts dédiés à l’immobilier pour toucher au plus près notre cible cdivt et en tant que chroniqueur à la télé (émission Proprio à tout prix sur M6) et à Radio J. » Prochain développement ? Proposer l’état des lieux digital. « Et pour tous les propriétaires qui n’ont pas envie de le faire par eux-mêmes, ils pourront le déléguer à l’un de nos 700 agents professionnels répartis sur toute la France ! »

Fiche de l’entreprise

– Un chiffre : plus de 70 000 bailleurs sont abonnés aux newslettersUn conseil : monter une entreprise est un vrai marathon qui nécessite de savoir prendre des risques et de faire preuve de ténacité sur le long terme.Un contact : Bruno Cantegrel,

www.monsieurhugo.com

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