Pour renforcer l’entrepreneuriat deeptech, l’État a lancé deux concours, I-PHD et I-LAB, qui offrent aux lauréats différents services d’accompagnement et de financement adaptés au niveau de maturité de leur projet.
Le gouvernement veut faire de la France un pays leader en matière de création et de développement d’entreprises innovantes, notamment créées à partir des avancées de la recherche de pointe française. Pour soutenir les chercheurs et créateurs d’entreprises innovantes, l’État a mis en place les Concours d’innovation i-PhD et i-Lab, qui sont financés dans le cadre de France 2030 et opérés pour le compte de l’État par la banque publique d’investissement Bpifrance en collaboration avec l’Agence de la transition écologique (ADEME).
Stimuler la dynamique entrepreneuriale des chercheurs
Destiné à stimuler la dynamique entrepreneuriale des jeunes chercheurs, le concours i-PhD accompagne le développement de start-up deeptech en div avec les organismes de transfert de technologies et les incubateurs de la recherche publique. Le concours i-Lab vise, quant à lui, à détecter des projets de création d’entreprises de technologies innovantes et à soutenir les meilleurs d’entre eux grâce à une aide financière et à un accompagnement adapté.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 1er février 2024.
Pour en savoir plus :
bpifrance.fr
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Pour changer les habitudes de mobilité des salariés sur les trajets domicile-travail grâce au vélo, la start-up Bee.Cycle accompagne les entreprises en leur apportant un maximum de services.
Bee.Cycle est une société de services qui démocratise et facilite le vélo en entreprise. « L’idée est de proposer une solution de location longue durée entre 24 et 48 mois, incluant des prestations sur-mesure selon les services choisis, explique Jean-Christophe Melaye, co-fondateur de Bee.Cycle. Cela peut-être des vélos partagés (vélos de société) ou individuels (vélos de fonction) adaptés à tous les usages ». Bee.Cycle accompagne ainsi l’entreprise à toutes les étapes, du choix des vélos jusqu’à la revente d’occasion, pour que cela soit simple à mettre en place, incitatif pour le collaborateur et économique pour tout le monde. Jean-Christophe a cette idée alors qu’il travaille chez H&A. « En 2013, nous avons mis à disposition des vélos électriques pour les collaborateurs. Les équipes ont apprécié, certains ont changé leurs habitudes, d’autres sont allés jusqu’à demander un vélo électrique plutôt qu’une augmentation de salaire ! Pourtant, c’est vite compliqué pour la société de gérer cela et de nombreuses questions se posent : qui gonfle les pneus ? charge les batteries ? emmène le vélo en réparation ?… »
Une reprise des codes de la voiture de fonction
Jean-Christophe s’associe alors à Richard Hardillier, le Président fondateur d’H&A, pour lancer Bee.Cycle en 2019 et proposer un service complet. « Le concept est simple, nous avons repris ceux de la voiture que nous avons adapté aux vélos. » À cette époque, ce sont des précurseurs, qui passent beaucoup de temps à « évangéliser » les prospects sur leur solution. « De plus, le marché du vélo n’est pas organisé pour un service BtoB au niveau national. Il n’existe aucun acteur capable de nous accompagner sur la maintenance ou la livraison sur site partout en France. Nous avons dû mailler le territoire avec des prestataires différents ». Après avoir traversé une crise du Covid-19 et son confinement, l’entreprise s’est adaptée, le marché est bien présent, et le modèle économique est solide. À court terme, l’entreprise veut accélérer sa digitalisation et recrute. « Nous souhaitons également accompagner nos cdivts sur l’impact positif de la mise en place de vélos en entreprise : gains bilans carbone, RSE, marque employeur, santé des collaborateurs… À plus long terme, nous envisageons un déploiement à l’international et un service de vélos d’occasion ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 250 entreprises sont déjà cdivtes, soit plus de 2 000 vélos en gestion– Un conseil : être bien à l’écoute de son marché afin d’être capable de s’adapter, d’accélérer et donc d’investir au bon moment si besoin.– Un contact : Jean-Christophe Melaye, www.bee-cycle.fr
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Lancé par la fondation Sopra Steria-Institut de France, le prix Entreprendre pour demain récompense les jeunes étudiants ou jeunes diplômés qui portent des projets au service de l’environnement et de la solidarité.
Le prix Entreprendre pour demain s’adresse aux jeunes entrepreneurs, étudiants en écoles d’ingénieurs, de commerce ou en université ou jeunes diplômés ayant des projets Tech responsables, pour l’environnement ou la solidarité. Il leur offre un accompagnement complet pour le démarrage concret de leur projet : une subvention financière, un accompagnement par des experts dans la durée, des ateliers méthodologiques entrepreneuriaux et une incubation.
Développer des solutions plus durables
Peuvent ainsi concourir les projets :
– qui font preuve de sobriété dans la conception et les usages des outils et services numériques ;
– qui permettent de développer des solutions plus durables ne nécessitant pas d’exploiter plus de ressources ;
– qui permettent de mettre en pratique une vision du numérique solidaire, associant dimension sociale et environnementale ;
– qui permettent de participer à l’équilibre énergétique, de construire un projet de réinsertion sociale ou d’imaginer une initiative pour s’engager en faveur de la transition agro-écologique…
Le dépôt des dossiers de candidatures s’effectue en ligne du 14 novembre 2023 au 26 février 2024.
Pour en savoir plus :
www.fondationsoprasteria.org/prix-entreprendre-pour-demain
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La Métropole Européenne de Lille (MEL), en partenariat avec KissKissBankBank, lance une nouvelle campagne intitulée « Produire bien, Consommer mieux ! ». L’objectif : accompagner 5 projets liés à la transition écologique et à l’innovation.
Depuis 2018, la Métropole Européenne de Lille (MEL) multiplie les expériences pour soutenir les initiatives locales par le financement participatif. Avec ses partenaires, notamment KissKissBankBank, elle a déjà permis la réalisation de quelque 50 projets, financés par plus de 305 000 € de dons récoltés grâce à la mobilisation et la générosité de 4 700 donateurs. Pour continuer dans cette lancée, cette fois-ci en faveur de l’environnement, elle lance une nouvelle campagne de financement pour des projets engagés dans l’innovation et la transition durable.
Des critères d’engagement responsable
Suite à un appel à manifestation d’intérêt, elle a ainsi sélectionné 5 porteurs de projets motivés et émergents, propices au financement participatif et répondant à des critères d’engagement responsable. Parmi eux, figurent un projet de décarbonation du secteur culturel et évènementiel via une solution logistique en vélos-remorques et cyclo-scène, ou encore un projet visant à offrir une alternative végétale au fromage à base d’ingrédients bruts cultivés en France.
La campagne de financement se déroule du 16 novembre au 24 décembre 2023.
Pour en savoir plus :
www.lillemetropole.fr
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Alors que le télétravail s’impose durablement dans les entreprises, Test Télétravail a mis au point un outil concret pour récolter de façon anonyme des données précises sur le dispositif afin de déceler les problématiques qui pourraient se présenter.
Parfois, les chefs d’entreprise ou les DRH ne connaissent pas réellement les conditions de télétravail de leurs salariés à domicile. Travaillent-ils dans le salon, sur le canapé, dans la chambre ou dans un espace dédié de la maison ? Certains salariés éprouvent-ils des difficultés à télétravailler à distance ? Sont-ils perturbés par une tierce personne ? « Les questions à se poser sont nombreuses, note Thierry Valdor, le créateur de Test Télétravail. Si l’entreprise souhaite fidéliser ses salariés, il est important de connaître leur degré de satisfaction afin de déceler des problématiques d’isolement, de fatigue, de relation avec les autres… ». Pour accompagner les entreprises, Test Télétravail propose un questionnaire en ligne avec affichage des résultats immédiats sous forme de graphique : « Les réponses sont traitées de manière anonyme ou analysées par l’outil tout en suggérant des solutions lorsqu’une problématique est décelée. Les entreprises possèdent ainsi un outil avec des données fiables pour prendre des décisions en matière de télétravail dans l’entreprise (mise à jour des accords, solutions alternatives, retour au bureau…). »
Des questions en phase avec la réalité du terrain
Le concept a été développé en collaboration avec une psychologue du travail et une responsable RH afin d’établir des questions pertinentes et en phase avec la réalité du terrain. « Nous avons également travaillé avec un développeur web qui a permis de rendre dynamiques les réponses. Si une donnée est plus significative qu’une autre, le logiciel affiche des alertes pour le DRH afin de le sensibiliser sur une problématique précise. »
L’entreprise travaille désormais à faire connaître ses solutions et à développer la plate-forme afin de donner aux entreprises la possibilité de télécharger un widget avec la note attribuée par les salariés en télétravail. « L’idée est qu’une entreprise devienne attractive parce que les conditions de télétravail dans l’entreprise sont optimales ». À plus long terme, Test Télétravail espère devenir l’outil incontournable pour l’analyse du télétravail dans toutes les entreprises et les administrations.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : près d’1 entreprise sur 2 a intégré le télétravail dans son organisation.– Un conseil : il faut réfléchir en amont à une stratégie de communication efficace pour le lancement et ne pas simplement créer des outils de communication. La différence est subtile mais elle existe.– Un contact : Thierry Valdor, https://jeteste-leteletravail.fr
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Créée en 2021 par Thibaut Oger, la start-up VKARD propose des cartes de visite exclusives, durables, sans contact et connectées. Une solution novatrice pour partager ses coordonnées complètes à jour et récupérer facilement celles de ses interlocuteurs.
VKARD veut moderniser le networking dans le monde professionnel : « Nous offrons une gestion complète de flottes de cartes de visite digitales, explique Thibaut Oger. Notre système repose sur deux éléments clés : un dashboard de gestion permettant aux cdivts de mettre à jour en temps réel leurs informations de contact et des cartes de visite physiques, disponibles en PVC, bamboo ou métal. Ces cartes, équipées de la technologie NFC, fonctionnent sans contact et sont conçues pour durer toute une vie. D’un simple geste, nos cdivts peuvent partager l’intégralité de leurs coordonnées professionnelles, y compris les réseaux sociaux et des divs directs vers des ressources utiles, comme un agenda en ligne pour prendre des rendez-vous. »
C’est après une expérience personnelle frustrante que Thibault a voulu se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise : « Je me suis retrouvé sans cartes de visite lors d’un rendez-vous important, ce qui m’a fait sentir peu professionnel. Déterminé à ne plus jamais me retrouver dans cette situation, j’ai commencé à développer un prototype pour résoudre ce problème dès mon retour. »
2 000 VKARD par jour
Depuis 2 ans, VKARD connaît une forte croissance sans levée de fonds, toujours en restant centré sur les besoins de ses cdivts. « Nous nous appuyons sur leurs retours et demandes pour améliorer constamment notre offre. Le principal défi a été de rendre VKARD scalable, en intégrant parfaitement la technologie d’un service SaaS avec les exigences de production du retail. Nous avons dû automatiser et optimiser chaque étape, depuis l’impression jusqu’à la livraison. Aujourd’hui, notre capacité de production atteint 2 000 VKARD par jour grâce à nos outils et machines. »
À court terme, l’entreprise se concentre sur l’obtention de certifications et audits de sécurité pour renforcer la confiance des cdivts. « Nous poursuivons également notre expansion en France et dans les régions transfrontalières. À plus long terme, notre ambition est de devenir le fournisseur leader en Europe pour les cartes de visites digitales. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : l’entreprise compte aujourd’hui 8 000 cdivts.– Un conseil : écouter son instinct et sauter, on ne perd jamais : on apprend toujours.– Un contact : Thibaut Oger, https://vkard.io/
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La Banque publique d’investissement Bpifrance propose une sélection de Moocs et de formations en ligne pour les créateurs et dirigeants de jeunes entreprises qui souhaitent faire évoluer leurs compétences.
De nombreux organismes proposent des cours en ligne ou des Moocs (Massive open online course, des cours accessibles 24h/24 depuis internet et proposés gratuitement), que ce soit des établissements de formation, des écoles d’ingénieurs, de management ou de commerce, des universités ou encore des entreprises privées. Les thématiques abordées sont très variées : elles peuvent être généralistes (par exemple, la méthodologie de création d’une entreprise, la gestion/pilotage d’une entreprise) ou plus pointues (par exemple, construire son business plan, financer son projet…).
Des ressources pédagogiques et documentaires
Souvent présentées sous forme de séquences vidéo, ces formations en ligne proposent, en outre, des espaces de ressources pédagogiques et documentaires, des forums et des réseaux sociaux en complément. Elles sont le plus souvent sanctionnées par des questionnaires d’étape pour valider les apprentissages, voire par la remise d’un certificat de réussite en fin de parcours.
Pour permettre aux créateurs de trouver une formation qui leur convient, Bpifrance livre une sélection de formations en ligne et de Moocs. Elle met notamment en avant le portail e-learning de Bpifrance Université qui propose aux dirigeants des ressources gratuites pour les accompagner dans le développement de leur entreprise.
Pour consulter la sélection :
https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/porteur-projet-preparation-droits-obligations/formation/se-former-ligne-selection
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La 4 édition de l’Indice Entrepreneurial Français (IEF) révèle que 32 % des Français participent à la chaîne entrepreneuriale, avec un engagement en hausse de la part des femmes, des jeunes et dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
L’Indice Entrepreneurial Français (IEF) découle d’une enquête nationale d’envergure sur l’appétence à entreprendre en France. Il mesure l’engagement entrepreneurial et la culture d’entreprise des Français à partir de 5 500 réponses représentatives de la population. Malgré le contexte difficile, selon le dernier IEF, un tiers des personnes de 18 ans et plus, résidant en France, seraient engagées dans une dynamique entrepreneuriale en 2023, soit parce qu’elles ont l’intention de créer leur entreprise, soit parce qu’elles portent un projet, soit encore parce qu’elles sont déjà chefs d’entreprise ou anciens chefs d’entreprise. Un chiffre en hausse de 2 points par rapport à 2021.
Une image positive de l’entrepreneur
Cette hausse est particulièrement visible chez les femmes, les jeunes et dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Autres enseignements du dernier indice : 1 Français sur 4 considère l’entrepreneuriat comme un choix de carrière idéal et 9 sur 10 ont une image positive de l’entrepreneur. Pour 81 %, il donne, en effet, l’image d’un épanouissement personnel et, pour 74 %, une reconnaissance sociale, et ce malgré un sentiment de forte pression (pour 79 %, être entrepreneur pèse sur la santé mentale ou physique).
À noter : 1 sondé sur 7 serait même un serial entrepreneur.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Avec l’offre « Mes premiers mois » de l’Urssaf, les créateurs d’entreprise peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit pour réussir le lancement et favoriser un bon développement de leur entreprise.
Les créateurs d’entreprise qui se lancent ont souvent des questions sur leurs démarches, sur leurs cotisations ou encore sur leur couverture sociale. À ce titre, l’Urssaf leur propose un accompagnement tout au long des étapes clés du démarrage de leur entreprise. Dénommée « Mes premiers mois », l’offre s’adresse aux créateurs d’entreprise de moins de 12 mois. Elle se compose d’un parcours de 9 mois pour les auto-entrepreneurs et de 15 mois pour les travailleurs indépendants (artisans, commerçants et professionnels libéraux).
Un interlocuteur Urssaf privilégié
Dans le cadre de cet accompagnement, les créateurs ont accès à un interlocuteur Urssaf privilégié pour une prise en charge rapide de leurs demandes et questions, et pour les appuyer dans leurs démarches en ligne, notamment leurs déclarations. Ils reçoivent une newsletter mensuelle personnalisée pour leur rappeler les grandes échéances, notamment déclaratives, et les informer sur les aides et prestations auxquelles ils peuvent prétendre.
Ils bénéficient aussi d’un suivi préventif de leur compte en cas d’anomalie détectée sur les déclarations et paiements, d’ateliers collectifs et de webinaires, et d’un espace web dédié pour accéder à des conseils ou informations complémentaires.
Pour en savoir plus :
www.urssaf.fr
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Selon une étude de l’Office européen des brevets (OEB) et de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), les start-up françaises détiennent le record d’Europe de dépôts de brevets et de marques. Un atout pour obtenir des financements.
Selon cette étude, 42 % des start-up françaises ont déjà déposé un dossier de propriété intellectuelle (contre 29 % en moyenne européenne) pour protéger des produits, des services ou un savoir-faire. Une place ex-aequo avec les start-up finlandaises, l’Allemagne arrivant en deuxième position (40 %). Globalement, les biotechnologies concentrent la plus grande proportion de titulaires de dépôts de propriété intellectuelle (75 %), devant l’agriculture (61 %) et la santé (59 %). Le secteur de l’IA se trouve à la cinquième place (55 %).
10 fois plus de chances d’obtenir un financement
Or, toujours selon l’étude, les start-up qui possèdent des brevets et des marques ont jusqu’à 10,2 fois plus de chances d’obtenir un financement, en particulier dans les industries de haute technologie dont les besoins en capitaux sont plus élevés. 96 % des start-up françaises en phase finale de financement détiennent d’ailleurs des brevets européens. À ce sujet, l’OEB vient de mettre en place le Deep Tech Finder, un moteur de recherche gratuit qui permet d’identifier les start-up européennes qui déposent des demandes de brevet auprès de l’organisation.
Pour télécharger l’étude :
https://link.epo.org/web/publications/studies/en-patents-trade-marks-and-startup-finance-study.pdf
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