Euveka a conçu un mannequin-robot évolutif et connecté à un logiciel qui intègre les données physiques pour reproduire une infinité de morphologies. Cette solution, alliant robotique et digital, est destinée à l’industrie textile pour rendre le prêt-à-porter plus inclusif et durable, en réduisant ainsi les invendus des marques et en limitant les retours, et donc de fait, les entreprises diminuent leur empreinte carbone, De grandes marques sont déjà clients d’Euveka, qui continue de se développer à l’international.
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La plate-forme CircularPlace accompagne les entreprises dans les solutions de réemploi des invendus non alimentaires. Ainsi, elle optimise la collecte et la gestion des invendus en proposant aux entreprises, selon la loi AGEC (loi anti-gaspillage et économie circulaire) du 1 janvier 2022, une place de marché pour vendre les produits aux enchères, ou donner les invendus à des associations partenaires ou même à des recycleurs si besoin.
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La start-up réunionnaise rencontre un succès avec ses capteurs Plug&Play qui mesurent l’évolution des fissures touchant le bâti et les ouvrages d’art, suite à des vibrations, des malfaçons ou encore à cause du réchauffement climatique… Ainsi, Feelbat répond aux problématiques de structures et propose des outils d’aide à la décision grâce à son application mobile.
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Organisé par l’incubateur Young Entrepreneur Center (YEC) de la Technopole de l’Aube en Champagne, Game of Brain, le rendez-vous des étudiants et des porteurs de projets innovants, se tiendra cette année les 24 et 25 novembre 2023.
Organisé depuis 2009, le Game of Brain a pour objet de valoriser les porteurs de projets innovants et de les aider à faire décoller leurs idées. 70 pépites prometteuses ont déjà été boostées grâce à lui depuis sa création. Mais si, jusqu’à présent, il ne concernait que les étudiants de la région Grand Est, cette année, l’appel à projets s’adresse à tous les étudiants de France bénéficiant du statut National Etudiant-Entrepreneur (SNEE) accordé après mai 2022.
12 heures pour passer en mode start-up
Les douze candidats retenus passeront une journée intensive de 12 heures pour développer leur projet, accompagnés par un groupe de travail d’étudiants troyens multidisciplinaires. Des experts animeront des ateliers de travail, encadreront les réflexions et aideront à débloquer les points difficiles. Les candidats pitcheront ensuite face à un jury d’experts qui choisira les trois gagnants de cette nouvelle édition, lesquels se partageront la somme de 6 000 €.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 octobre 2023.
Pour en savoir plus :
www.pepite-france.fr/game-of-brain-2023
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Tudigo, plate-forme d’investissement participatif, publie sa première étude consacrée aux inégalités des entrepreneurs français face à l’accès aux levées de fonds. Cette étude démontre notamment des disparités de genre et un déséquilibre géographique.
L’étude de Tudigo porte sur 229 levées de fonds en Série A réalisées entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2023. Premier enseignement à en tirer : il existe une forte inégalité de genre. En effet, 76,85 % des équipes fondatrices sont exclusivement masculines alors que seulement 3,93 % sont totalement féminines. Et le montant moyen levé par les équipes féminines est 3 fois moins important que celui levé par les équipes masculines. Autre tendance, près de 2 start-up sur 3 (63,32 %) ayant levé des fonds comptent, au sein de l’équipe fondatrice, au moins une personne issue d’une grande école française (HEC, Centrale, Polytechnique, ESCP, ESSEC…). Ces équipes arrivent, là aussi, à lever des fonds au montant presque 3 fois plus important que les équipes dont aucun membre n’a fréquenté une grande école (19,88 M€ contre 12,85 M€).
La région parisienne recueille le plus de fonds
D’un point de vue géographique, 62,45 % des levées de fonds ont été réalisées par des entreprises immatriculées en région parisienne (alors qu’elles sont 55 % en France à avoir leur siège en Île-de-France), devant celles de la région Auvergne-Rhône-Alpes (7,88 %), d’Occitanie (5,67 %) et de Nouvelle-Aquitaine (4,81 %).
Pour consulter l’étude :
https://investissement.tudigo.co/start-ups/fran%C3%A7aises/les/in%C3%A9galit%C3%A9s/face/%C3%A0/la/aux/lev%C3%A9es/de/fonds
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Le montant de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), qui correspond à un pourcentage du reliquat des droits à l’assurance chômage des porteurs de projet, a été augmenté le 1 juillet dernier.
L’ARCE consiste en un versement, sous forme de capital, d’une partie des droits à l’assurance chômage du futur créateur ou repreneur pour le financement de son projet de création ou de reprise d’entreprise. Un décret vient d’augmenter son montant. Jusqu’alors égal à 45 % du reliquat des droits à l’assurance chômage, il est passé à 60 % depuis le 1er juillet 2023. Cette modification fait suite à la réforme de l’assurance chômage, due à la situation favorable du marché du travail, qui a réduit la durée d’indemnisation de 25 % depuis le 1er février 2023.
Créer après la fin de son contrat de travail
Pour bénéficier du nouveau taux de l’ARCE, le contrat de travail de l’intéressé doit avoir pris fin à compter de cette date. Pour rappel, ce dernier doit également remplir 3 conditions :– avoir créé ou repris une entreprise en France après la fin de son contrat de travail ;– bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ;– bénéficier de l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE) correspondant à une exonération partielle ou totale des charges sociales pendant un an.
Décret n° 2023-33 du 26 janvier 2023, JO du 27
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Enchanted Tools présente Miroka, petit robot de logistique sociale, qui peut déplacer des objets munis de poignées spécifiques, parmi les humains pour leur faciliter la vie. Du haut de son 1m26, avec un visage animé, des grandes oreilles et une sphère en guise de pieds, Miroka peut simplifier les tâches des hospitaliers par exemple, en apportant des plateaux, en tirant un chariot… La start-up travaille d’ailleurs actuellement avec l’hôpital Broca pour intégrer ces robots dans les services. Mais Miroka pourra d’ici quelques temps aider les humains dans divers domaines, comme la restauration, les aéroports…
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Le « Generative AI Startup Program » de Microsoft propose à 12 start-up françaises de bénéficier de 10 semaines d’accompagnement pour monter leur solution d’IA générative au sein du campus de Station F à Paris.
Les métiers du marketing, du juridique ou des ressources humaines sont tous impactés par les nouveaux usages de l’intelligence artificielle (IA) qui révolutionne les façons de travailler. Pour accompagner l’entreprise numérique de demain, Microsoft propose son Generative AI Startup Program dédié aux jeunes pousses pouvant apporter des innovations en mesure d’accompagner les transformations des métiers avec l’IA. Ce programme se présente comme un laboratoire de co-innovation, associant le meilleur des technologies et des compétences de Microsoft.
10 semaines pour monter son offre
Les start-up qui intègreront ce programme entièrement gratuit bénéficieront d’un soutien technique et business de Microsoft pour monter une offre utilisant les capacités d’Azure OpenAI ou autres briques technologiques IA de Microsoft. Elles occuperont des bureaux sur le campus de Station F pendant une durée de 10 semaines et auront accès aux derniers modèles d’OpenAI (GPT 3.5, GPT 4), aux supports sur la stratégie de go-to-market et à des connexions avec les cdivts Microsoft.
Pour en savoir plus :
https://experiences.microsoft.fr/microsoft-generative-ai-startup-program/#tab2
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Cette jeune start-up révolutionne l’entraînement sportif de tous niveaux, grâce à un produit innovant basé sur l’intelligence artificielle, le E-Cône. Ces boîtiers connectés, qui émettent des lumières et des sons, et qui peuvent être reliés entre eux, proposent différents types d’exercices, afin de permettre au sportif de développer des réactions et des réflexes face à des situations de jeux sur le terrain, dans n’importe quelle discipline sportive. Les E-Cônes peuvent intéresser également les kinésithérapeutes pour proposer des exercices de rééducation.
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Expert de la fin de carrière et de la transition retraite, Jubiliz propose d’aider les entreprises à accompagner leurs collaborateurs seniors afin de construire une retraite autour de leurs valeurs et de leurs envies, pour leur permettre de clôturer leur carrière en beauté.
Quand la transition vers la retraite n’est pas accompagnée, c’est un très mauvais signal qui est envoyé à toutes les équipes, y compris aux jeunes talents. C’est le constat qu’a fait Jubiliz, qui aide depuis près de 3 ans les entreprises et leurs salariés qui s’apprêtent à partir en retraite. Pour ses créateurs, Aymeric de Trogoff et Briac Reneaume, l’important est d’apporter des solutions gagnantes pour toutes les parties : entreprises et collaborateurs seniors. « Nous proposons donc des formations au passage à la retraite centré sur l’humain et l’aspect psychosocial, explique Aymeric. Et nous avons développé une offre de gestion des fins de carrières pour les entreprises pour déterminer les enjeux seniors dans l’entreprise et pousser des pratiques à mettre en place ». Tout a commencé lorsque le père d’un de leur ami est passé à la retraite il y a quelques années. « Au-delà des démarches administratives, il était assez anxieux avant son départ, et, après quelques mois de vacances, nous l’avons retrouvé au fond de son canapé à ne plus rien faire. En interrogeant de nombreux retraités, nous nous sommes rendu compte que la transition retraite était un moment de vie compliqué à gérer tant sur le plan administratif qu’humain. »
Un enjeu pour les entreprises
La réforme des retraites renforce leur conviction : « Nous avons pu voir que c’était également un des enjeux de demain pour les entreprises : prendre soin de ses collaborateurs seniors, les (ré)engager dans l’entreprise jusqu’à leur départ et favoriser une fin de carrière sereine. »
Les deux cofondateurs se lancent donc dans la construction d’un parcours de formation avec l’aide d’une psychologue clinicienne et d’un groupe de jeunes retraités pour être au plus proche du besoin des futurs retraités. « Notre plus grande difficulté a été, et est encore aujourd’hui, de convaincre les entreprises de passer de la théorie à l’action et de mettre en place réellement de bonnes pratiques en fin de carrière, comme les préparations retraite ». Persuadé du bien-fondé de leur action, Aymeric et Briac poursuivent leur développement sur toute la France avec des formations en présentiel comme en distanciel (multi-sites). « Nous souhaitons pouvoir accompagner 7 000 personnes dans cette transition de vie d’ici 2025. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 500 personnes ont déjà été accompagnées à travers les différentes formations.– Un conseil : Écoutez les retours du marché : s’il est nécessaire de pivoter, n’hésitez pas à le faire en prenant en compte les retours que vous avez (hors de vos proches).– Un contact : Aymeric de Trogoff, https://jubiliz.fr/
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