La société Climat Sur Mesure (CSM) accompagne les professionnels industriels et agricoles pour leur proposer des solutions techniques pour le chauffage et le rafraîchissement de leurs bâtiments par le biais de solutions écologiques, économiques et durables.
Alors qu’il a suivi des études d’ingénieur, Victor Bernard, créateur de CSM, a l’occasion d’accompagner son père pour la commercialisation de systèmes de rafraîchissement par évaporation en Afrique. « Ce système est peu connu en France et je me suis dit qu’il y avait quelque chose à développer. De plus, je me suis interrogé sur les solutions de chauffage écologique possibles et je me suis arrêté sur la biomasse. J’ai donc décidé de créer CSM afin de proposer aux professionnels des solutions clé en main ». Un sujet d’autant plus prégnant que les entreprises, surtout industrielles et agricoles, sont aujourd’hui touchées de plein fouet par la flambée des prix des énergies fossiles (fioul, gaz), avec des factures qui ont pu augmenter de 70 % ces dernières semaines. Et que la situation ne va pas aller en s’améliorant. « En parallèle, les dirigeants sont aussi des citoyens et des parents préoccupés par les enjeux environnementaux, il y a une vraie prise de conscience concernant l’urgence de réduire leurs émissions de CO2 ».
Gagner en confort et préserver la planète
CSM les aide à transformer leurs installations de façon pérenne pour réaliser des économies substantielles, gagner en confort/QVT et contribuer à préserver la planète grâce au Rafraîchissement par évaporation pour faire baisser la température sans clim, et au chauffage par biomasse. Pour développer son concept, Victor commence par effectuer des recherches sur les solutions techniques existantes et à travailler avec les fournisseurs. « Des échanges avec des acteurs de l’industrie et de l’agriculture m’ont permis ensuite d’affiner ma vision des besoins techniques et donc d’adapter mon offre ».
Aujourd’hui, l’entreprise souhaite accompagner des entreprises sur leurs projets climatiques et trouver avec eux les solutions techniques les plus adaptées à leurs besoins. À plus long terme, elle aimerait continuer d’accompagner ses cdivts sur des solutions d’approvisionnement en énergie biomasse en développant un service de livraison de pellets, miscanthus et bois qui soit, à la fois, souple et efficace.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : pour obtenir 1 000 KWh de chauffage, il en coûte 24 € avec du miscanthus (plante aux multiples utilisations dont la biomasse) contre 126 € avec du gaz propane ou 96 € avec du fioul domestique.– Un conseil : ne pas être trop impatient et se donner du temps pour le développement du projet.– Un contact : Victor Bernard, www.climatsurmesure.com
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Le programme French Tech Green20 accompagne des start-up qui proposent des solutions innovantes pour la transition écologique. Pour sa 2 édition, les start-up intéressées ont jusqu’au 6 mai 2022 pour déposer leur candidature.
Pour l’État, l’écosystème French Tech est une source d’innovation indispensable pour accélérer la transition écologique. En partenariat avec le ministère de la Transition écologique, il a donc lancé en 2021 le programme French Tech Green20 qui accompagne chaque année pendant un an, une vingtaine de start-up innovantes dans le domaine de la transition écologique. Durant cette période, les lauréates peuvent développer leur réseau, être accompagnées sur des sujets réglementaires et accroître leur visibilité en France et à l’international.
Une innovation de rupture en faveur de la transition écologique
Pour être sélectionnées, les start-up doivent répondre à différents critères, notamment être basées en France et proposer une innovation de rupture en faveur de la transition écologique (service ou produit) avec un niveau très élevé de différenciation par rapport aux solutions existantes. Cette innovation doit également avoir la capacité d’être déployée à grande échelle. Les start-up intéressées doivent déposer un dossier de candidature jusqu’au 6 mai. Celles qui seront présélectionnées par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance et le ministère de la Transition écologique seront alors auditionnées par un jury indépendant. Les 20 entreprises retenues intègreront la promotion 2022 début juillet 2022.
Pour candidater :
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-candidatures-french-tech-green20
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Jusqu’au 8 mai 2022, Factory Club propose aux entrepreneurs de s’inscrire sur sa plate-forme pour candidater à la première édition de La Draft 2022, qui accompagnera les 10 meilleurs projets sélectionnés par un jury d’experts.
À l’origine, le joueur du Montpellier Hérault Rugby, Kélian Galletier et ses coéquipiers Gabriel Ngandebe, Vincent Giudicelli et Yvan Reilhac voulaient fédérer une communauté de sportifs professionnels cherchant à investir dans des projets d’entrepreneurs à fort potentiel. Ils ont lancé Factory Club, qui propose une solution d’accompagnement entrepreneurial portée par des investisseurs sportifs de haut niveau, à travers la plate-forme digitale My Factory Club. Cette plate-forme permet de structurer son idée et d’attirer de potentiels investisseurs à travers une série de 60 questions très détaillées, qui permettent d’évaluer la viabilité du projet.
L’entrepreneuriat, un projet qui se joue en équipe
Autre atout : Factory Club, c’est aussi une communauté d’entrepreneurs, disponibles à tout moment pour répondre aux questions des porteurs de projet, calquée sur le principe du sport : l’entrepreneuriat est un projet qui se joue en équipe ! Les sportifs peuvent apporter les notions d’objectif, de travail dur, d’étapes à franchir pour être au plus haut niveau, comme les entrepreneurs. Et pour aider une dizaine de projets à se concrétiser financièrement, Factory Club lance La Draft® 2022, avec des tickets dont le montant d’entrée est fixé à 10 000 €. L’objectif est de faire « matcher » des sportifs qui ont une capacité financière au-dessus de la moyenne et des entrepreneurs qui veulent lancer leur boîte, mais manquent de fonds.
Pour en savoir plus :
https://my.factory-club.fr/
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Ce fonds de Bpifrance, qui investit dans les start-up françaises, vient de fêter ses 10 ans. Il a déjà aidé 113 start-up à hauteur de 365 millions d’euros, pour plus de 9 100 emplois. Quel est ce fonds et comment en bénéficier ?
Bpifrance investit chaque année de l’argent public dans les start-up françaises, notamment via son fonds Digital Venture, qui propose des prises de participations directes en early stage. Des investissements qui ont permis en 10 ans de relancer l’activité de capital-risque des fonds privés français grâce à un effet de levier. De 600 M€ investis en 2011 par environ 30 fonds français, ce sont 11 Md€ qui ont été dépensés en 2021 par plus de 100 fonds dans l’Hexagone.
Des jeunes start-up à très fort potentiel
Le fonds cible des jeunes start-up à très fort potentiel de croissance et apportant des solutions innovantes basées sur les technologies numériques, avec des ambitions à l’international. Il investit très tôt, aux stades du capital amorçage et du capital-risque (séries A et B), avec la capacité de suivre ensuite l’entreprise dans la durée. Il accompagne également la cession des entreprises. 21 opérations ont ainsi été réalisées auprès de grands groupes. Six de ces cessions l’auraient été à plus de 200 M€.
Pour en savoir plus :
https://www.bpifrance.fr/
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Avec son bilan des actions 2021, le réseau Initiative France confirme sa forte implication dans l’accompagnement à la création d’entreprise grâce à ses 212 associations réparties sur tout le territoire.
Initiative France vient de publier son bilan 2021. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est impressionnant ! Les 212 associations du réseau ont, en effet, accueilli et orienté pas moins de 61 500 entrepreneurs en 2021, dont 29 000 qui ont pu bénéficier d’un prêt d’honneur Initiative sans intérêt ni garantie demandée, ainsi que d’un accompagnement dans la durée, depuis l’évaluation des besoins en financement jusqu’aux premières étapes de croissance de l’entreprise. C’est un record pour ce réseau associatif ancré dans les territoires ! Il a permis la création et le maintien de plus de 53 000 emplois.
2 milliards d’euros investis
Au total, grâce à l’action du réseau, ce sont 2 Md€ qui ont été investis en 2021 : 178 M€ versés en prêts d’honneur, avec un effet levier à hauteur de 62 M€ de prêts Bpifrance et 1,8 Md€ d’emprunts bancaires.
Le réseau rappelle que 90 % des entreprises soutenues il y a 3 ans étaient encore en activité en 2021, malgré le contexte de crise. Cet accompagnement leur permet, en effet, de consolider leur projet, de trouver un financement adapté et de bénéficier d’un réseau de professionnels issus de leur écosystème local. En 2022, le réseau souhaite intensifier son action auprès des publics prioritaires (quartiers prioritaires, zones de revitalisation rurale) avec plusieurs programmes de financement et d’accompagnement spécifiques.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr
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Le dernier rapport international du cabinet Robert Walters révèle que de plus en plus de cadres sont attirés par une expérience de travail au sein d’une start-up plutôt que par la stabilité d’un emploi dans une entreprise établie.
Référence mondiale du recrutement spécialisé, le Groupe Robert Walters a réalisé, au cours de l’année 2021, une enquête auprès de managers, senior managers et professionnels du recrutement du monde entier. Elle révèle que si 2 cadres sur 3 envisagent de changer d’emploi d’ici les 2 prochaines années, ils préfèrent se tourner vers les start-up plutôt que vers les entreprises déjà établies. Les raisons en sont variées : la recherche d’un travail qui ait du sens (34 %), une culture d’entreprise leur permettant de s’épanouir (42 %), et la possibilité d’innover (47 %), d’être autonome (28 %) et de disposer d’un management ouvert et efficace (30 %).
Développer d’autres compétences
Les cadres apprécient, en effet, l’environnement polyvalent des start-up qui autorise les collaborateurs à développer d’autres compétences que celles de leur poste initial et leur offre une plus grande liberté. Pour le Groupe Robert Walters, les entreprises classiques auraient tout à gagner à s’inspirer des codes des start-up et à améliorer certains axes stratégiques pour attirer les cadres, notamment travailler sur le développement de carrière et la formation au sein de leur établissement, l’innovation ou encore la culture d’entreprise. De quoi attirer les talents en quête de challenge et de nouveauté.
Pour consulter l’étude :
www.robertwalters.fr/
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Le salon Go Entrepreneurs (ex Salon des Entrepreneurs) tiendra sa 29 édition les 6 et 7 avril prochains à Paris La Défense Arena. Avec toujours le même objectif : accompagner les entrepreneurs vers la réussite de leur projet.
C’est le plus grand rendez-vous dédié à la création et au développement des entreprises en France. Alors qu’en 2021 s’était tenue une édition 100 % digitale, Go Entrepreneurs veut frapper fort cette année en plaçant l’entrepreneur au centre d’une expérience nouvelle. Une « main stage » animée en continu, des ateliers inédits, un outil de matchmaking entre participants, des « Business Meetings » avec des partenaires du salon, du « Networking », un espace de coworking ou encore des consultations individuelles thématiques sur-mesure… le salon veut proposer de nouveaux formats de rencontres et d’animations aux porteurs de projet pour les accompagner et faire aboutir leur idée en 48 heures !
De l’idée à la création d’entreprise
Sur place, ils apprendront tout sur comment bénéficier d’aides exceptionnelles, faire le point sur les différents statuts, digitaliser leur activité, booster leurs ventes sur internet, détecter les bonnes affaires de reprise d’entreprises, se lancer dans l’artisanat et révolutionner un métier, trouver un financement adapté à leur profil, identifier les filières d’excellence et s’implanter dans un territoire, accélérer leur start-up dans la région… avec toujours la présence de chefs d’entreprise, personnalités et experts de l’écosystème économique venus livrer leurs expériences et leurs conseils à ceux qui ont choisi de se lancer dans l’aventure.
Pour en savoir plus :
www.go-entrepreneurs.com/fr/paris
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Initié par la mission numérique des grands groupes, le rapprochement entre start-up et grands groupes est officialisé par la création de la French Tech Corporate Community. Celle-ci devrait permettre des collaborations plus étroites entre eux.
Lancée en mars 2020 par le gouvernement, la mission numérique des grands groupes rassemble aujourd’hui quelque 90 entreprises qui travaillent depuis 2 ans sur 7 chantiers déterminants pour la compétitivité de l’économie française, dont la simplification et le renforcement de la collaboration entre start-up et grands groupes. La mission est, en effet, convaincue que c’est en améliorant la coopération entre grands groupes et start-up que l’économie française réussira sa transformation numérique et pourra peser sur la scène internationale.
Favoriser les prises de commandes des grandes entreprises auprès de start-up
Et pour montrer cette volonté de travailler ensemble, la mission adopte un nouveau nom : la « French Tech Corporate Community ». Ce nom symbolise un nouveau départ pour des collaborations encore plus étroites entre les start-up et les grands groupes. Il est ainsi prévu, par exemple, qu’une plate-forme de coopération soit mise en place pour favoriser les prises de commandes des grandes entreprises auprès de start-up. Ou encore qu’un contrat universel soit créé pour permettre aux start-up et aux grandes sociétés de passer plus rapidement un accord commercial, ce qui pourrait entraîner un abaissement des délais de contractualisation de 6 à 1 mois.
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Avec l’ère du tout numérique qui nécessite une interconnexion des entreprises entre elles, les risques de cyberattaques des données se multiplient. Grâce à l’Intelligence Artificielle, Asklépian propose une série de tests d’intrusions « nouvelles générations » qui permettent de vérifier son niveau de sécurité.
Ces dernières années, la quantité de données a explosé, avec la dématérialisation des activités professionnelles, personnelles, administratives, de la numérisation, de la vidéo-surveillance, des réseaux sociaux et de la géolocalisation. « Nous vivons à l’époque du big data, rappelle Fabien Fernandez, créateur d’Asklépian. Or, d’un côté, les données sont à la base du développement économique des entreprises, mais, de l’autre, elles peuvent être leur talon d’Achille. Mal protégées, elles sont à la merci des pirates, qui utilisent des techniques toujours plus sophistiquées pour déjouer les systèmes de sécurité ». Le contexte sanitaire dû à la pandémie de coronavirus n’a rien arrangé. « Les organisations ont adopté le télétravail en masse, ce qui a bousculé les procédures internes au détriment des mesures de sécurité techniques et organisationnelles… Aujourd’hui, les entreprises et les organisations ne peuvent plus faire face seules aux enjeux de la protection des données. Elles ont besoin d’un accompagnement, d’un interlocuteur qui leur fournisse les informations et les outils pour être en conformité également avec le RGPD. C’est pour cela que j’ai créé Asklépian ! »
L’IA repère ce que l’être humain ne remarquerait pas
L’objectif d’Asklépian est de faciliter la vie des entreprises en les aidant à maîtriser et à documenter leurs systèmes numériques et physiques, afin qu’elles puissent continuer à se développer sans mettre en danger leurs données et celles de leurs partenaires. Elle propose pour cela une prestation clé en main qui s’appuie sur une technologie innovante basée sur l’Intelligence Artificielle (IA), à base de tests d’intrusion réalisés dans les conditions réelles d’une attaque sur le système d’information et produit un rapport en quelques jours. « L’entreprise peut ainsi découvrir des vulnérabilités sur le système d’information audité et vérifier leur exploitabilité et leur impact. L’IA repère ce que l’être humain ne remarquerait pas ! Notre solution d’automatisation permet de réaliser une analyse de manière globale, précise, rapide et presque exhaustive des systèmes d’information. »
Après une dizaine d’années en tant que fonctionnaire d’état, Fabien a lancé son entreprise en 2019 pour être au service d’autres professionnels. « J’ai souhaité créer une méthode inédite mais complète. Appréhender le sujet sur tous les volets (juridiques, technologiques, physiques et documentaires) est à mon sens essentiel pour accompagner les responsables de manière adéquate. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 2 entreprises sur 3 ont subi au moins une tentative de fraude en 2021 (source : Baromètre Euler Ermes 2021)– Un conseil : donner du sens à ses actions tout en se garantissant un équilibre strict entre ses vies personnelle et professionnelle– Un contact : Fabien Fernandez, https://www.asklepian.fr/
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La Fondation Entreprendre et ses partenaires lancent un appel à projet pour développer l’accompagnement des jeunes des territoires fragilisés dans une démarche d’entrepreneuriat. Ils souhaitent ainsi favoriser leur projection et leur mobilité professionnelle.
Pour la Fondation Entreprendre, les jeunes issus de territoires fragilisés (territoires ruraux, périurbains, quartiers prioritaires) ont moins de facilité pour construire leur parcours de vie : moins d’appuis institutionnels, moins d’opportunités d’entreprendre, manque d’opportunités relationnelles… Pour réparer cette inégalité et les inciter à prendre en main leur projet professionnel, la Fondation Entreprendre et plusieurs partenaires (le Fonds de Dotation de l’Institut Fontaine et la Fondation Groupe Primonial) lancent un appel à projet pour soutenir des associations qui s’impliqueront dans cette dynamique collective sociale.
Une enveloppe d’un million d’euros
Ce programme baptisé « Entr&Prends ton avenir » disposera d’une enveloppe de 1 M€ à répartir entre 3 à 5 projets et destinée à favoriser leur développement pendant 3 ans. L’appel à projet est lancé jusqu’au 9 mai 2022 à 16h, date limite de dépôt des candidatures. Il s’adresse aux porteurs qui ont un projet à fort ancrage territorial, connecté aux besoins spécifiques des jeunes, en articulation avec les acteurs du territoire mobilisés pour la jeunesse. Seront retenus les projets qui visent à développer les compétences transversales des jeunes par le déploiement de parcours d’initiation à l’entrepreneuriat.
Pour accéder aux dossiers de candidature en ligne :
www.projetsfondation-entreprendre.fr
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