Pour rendre la création d’entreprise accessible au plus grand nombre, l’Adie prévoit de compléter, à partir du mois d’avril prochain, son offre d’accompagnement physique par une formule 100 % digitale.
Un parcours 100 % digital, ludique et accessible à tous : c’est la promesse d’une nouvelle offre d’accompagnement, imaginée par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) pour épauler les porteurs de projets dans leur démarche de création d’entreprise. Entièrement gratuite, elle aura pour vocation de compléter les prestations de soutien déjà proposées en la matière.
Un parcours personnalisable et des contenus « à la carte »
Dans le détail, ce nouveau parcours d’accompagnement de l’Adie sera accessible, dès le mois d’avril prochain, via une plate-forme numérique dédiée et donnera aux participants la possibilité de suivre, à la carte, quatre modules d’apprentissage, à savoir : « Quel est mon profil d’entrepreneur ? », « Suis-je prêt à trouver des cdivts ? », « Mon projet est-il viable ? » et « Quel statut choisir pour mon entreprise ? ».
En parallèle, différents contenus pédagogiques, ayant pour ambition d’accompagner les participants dans le montage de leur projet entrepreneurial, seront proposés en ligne. Baptisés « Je construis », « Je teste » et « Je m’informe », ils viseront à assister les futurs créateurs d’entreprise dans la construction de leur business plan, à leur apporter des conseils pratiques pour tester leur projet sur le terrain et, enfin, à leur donner les clés pour réussir le démarrage de leur nouvelle activité.
Selon l’Adie, ce nouveau parcours d’accompagnement 100 % digital sera, par ailleurs, amené à s’enrichir au fil de l’année à travers l’intégration progressive de contenus complémentaires.
Pour en savoir plus et consulter d’ores et déjà les deux premiers modules d’apprentissage disponibles en ligne, rendez-vous sur :
www.adie.org
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Selon un récent sondage OpinionWay, les femmes sont fortement attirées par l’entrepreneuriat et considèrent la création d’entreprise comme un moyen de concrétiser une idée personnelle.
La création d’entreprise comme source d’épanouissement professionnel : d’après
un sondage OpinionWay, réalisé pour Bpifrance et le réseau associatif France Active
, pas moins de 63 % des femmes estiment qu’il est plus motivant de créer sa propre entreprise que d’être salariée. À ce titre, l’entrepreneuriat leur apparaît non seulement comme un moyen de concrétiser une idée personnelle (pour 47 % des participantes), mais aussi comme une opportunité de donner plus de sens à leur vie professionnelle (46 %) et de gagner en liberté (34 %).
Surmonter la peur de l’échec, principal frein à l’entrepreneuriat féminin
Dans le détail, 32 % des femmes interrogées se déclarent ainsi prêtes à concrétiser leur envie de création d’entreprise dès que possible ou dans quelques années ; un pourcentage qui monte même à 52 % chez les 25 à 34 ans. Au-delà des motivations précédemment citées, la perspective de gagner plus d’argent (objectif évoqué par 16 % des sondées) et l’envie de sortir d’une situation professionnelle précaire, telle que le chômage et les petits boulots (14 %), font également partie des raisons qui stimulent les femmes dans leurs démarches.
Sans oublier, cependant, que la peur de l’échec demeure le principal frein à l’entrepreneuriat féminin. 77 % des femmes CSP- et 61 % des femmes CSP+ déclarent, en effet, ne pas se sentir capables de se lancer dans l’entrepreneuriat. Ce qui démontre, une fois de plus, la nécessité d’un accompagnement adapté aux besoins des porteuses de projets, ayant pour ambition de les aider à surmonter les divers obstacles pouvant se présenter en cours de route, y compris en termes de financement.
Pour en savoir plus et connaître le détail des actions d’accompagnement menées par Bpifrance et le réseau associatif France Active en faveur de l’entrepreneuriat féminin, rendez-vous sur :
www.bpifrance.fr
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L’aspect d’une tablette de chocolat, mais des ingrédients 100 % naturels : lancé en 2015, Carrés Futés propose des carrés de légumes à cuisiner – sans arômes, colorants ou autres additifs. Découvrez le conseil de Maxime Théry, co-fondateur de la jeune entreprise francilienne.
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Accessibles gratuitement via le site internet de la Banque publique d’investissement, les webinaires Bpifrance abordent régulièrement des enjeux phares en lien avec la création d’entreprise.
Des conférences en ligne sur différentes thématiques entrepreneuriales : destinés aux créateurs, repreneurs et dirigeants d’entreprise, les webinaires Bpifrance abordent, tout au long de l’année, des questions pratiques en div avec le lancement et le développement d’une activité.
Des séances de formation gratuites et accessibles à tout un chacun
Comment financer mon projet de création d’entreprise ? Quel statut juridique choisir ? Comment réussir mon objectif de reprise d’entreprise ? Quel sont les leviers pour développer mon activité ? Autant de questions, parmi d’autres, qui sont abordées au fil des séances !
D’une durée d’une quarantaine de minutes environ, chaque module est présenté par un expert chevronné de l’univers entrepreneurial qui partage ses conseils et se clôture par une séance de questions-réponses.
Gratuits et accessibles à toute personne intéressée par le sujet, les webinaires Bpifrance peuvent être suivis en direct ou en différé. Pour en savoir plus et consulter le programme 2020 dans son intégralité, rendez-vous sur :
www.bpifrance-creation.fr
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Le nombre d’autoentrepreneurs immatriculés en France ainsi que leur chiffre d’affaires moyen continuent de progresser.
Les autoentrepreneurs continuent de s’imposer au sein du paysage entrepreneurial français, d’après les derniers chiffres diffusés par l’Acoss, caisse nationale du réseau des Urssaf. Fin juin 2019, l’organisme collecteur de cotisations sociales comptait ainsi 1,57 million d’autoentrepreneurs, soit 16,5 % de plus par rapport à l’année précédente.
Un chiffre d’affaires moyen également en hausse
Concrètement, 513 000 nouvelles immatriculations d’autoentrepreneurs ont ainsi été enregistrées sur un an (+ 21,5 % par rapport à juin 2018), conservant un écart important avec le nombre de radiations effectuées sur la même période (de l’ordre de 291 000, au total). Et ce bien que ces dernières aient affiché une augmentation de + 8,6 % par rapport à l’année précédente.
Pas moins de 896 000 autoentrepreneurs (l’équivalent de 57,2 % des bénéficiaires du régime) ont, par ailleurs, déclaré un chiffre d’affaires positif au deuxième trimestre 2019 (+ 13 % sur un an), dont le montant moyen s’est établi à 4 325 € pour la période concernée : une progression de 9,1 % sur les douze mois observés (après + 10,9 % fin juin 2018).
Une progression dans toutes les régions métropolitaines
D’un point de vue géographique, l’Acoss constate, dans la majorité des régions métropolitaines, une croissance à deux chiffres du nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs. Une fois de plus, c’est la région Île-de-France qui se positionne en tête de file des territoires les plus dynamiques : avec une progression de + 17,1 %, elle s’inscrit, en effet, juste devant la région Haute-Normandie qui enregistre, quant à elle, une progression de + 15,8 %. Seuls la Corse (+ 8,7 %) et le Centre-Val de Loire (+ 9,2 %) demeurent en dessous du seuil symbolique de 10 %.
Pour en savoir plus et consulter la note de conjoncture de l’Acoss, rendez-vous sur : www.acoss.fr
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Implantée à Reims, la jeune marque Agathe Vous Gâte confectionne des nœuds papillon et cravates interchangeables et 100 % personnalisables. Un concept original et ingénieux, porté par sa créatrice Agathe Lefeuvre, qui nous partage son conseil d’entrepreneur !
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Baptisée reprendre-bretagne.fr, une nouvelle plate-forme numérique vise à accompagner les entrepreneurs et les porteurs de projets souhaitant céder ou reprendre une activité dans la région.
Faciliter la transmission d’entreprise en Bretagne à travers une offre de services dédiée : c’est l’objectif d’une nouvelle plate-forme en ligne, baptisée www.reprendre-bretagne.fr. Fruit d’un partenariat entre les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA), elle s’adresse aussi bien aux dirigeants envisageant de céder leur entreprise qu’aux porteurs de projets souhaitant reprendre une activité dans la région.
Accompagner la mise en relation pour favoriser la transmission d’entreprise
En pratique, le nouveau dispositif en ligne vise à sensibiliser les chefs d’entreprise aux enjeux de la transmission, tout en simplifiant la mise en relation entre les cédants et les repreneurs potentiels. En quelques clics seulement, ces derniers peuvent ainsi identifier les entreprises à transmettre : il leur suffit de renseigner le secteur géographique et le domaine d’activité visé pour consulter la liste des établissements en quête d’un nouveau dirigeant.
Bon à savoir : selon une étude publiée en 2018 par les CCI et les CMA de Bretagne, pas moins de 32 200 entreprises bretonnes, rassemblant un total de 198 800 salariés, seront potentiellement à reprendre dans les années à venir.
Pour en savoir plus et explorer le nouveau portail en ligne dédié à la transmission d’entreprise en Bretagne, rendez-vous sur : www.reprendre-bretagne.fr
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Parce que certains métiers, dont celui de chauffeur routier, sont générateurs de risques psycho-sociaux, des chercheurs en psychologie et en sciences comportementales ont eu l’idée de lancer Moodwork, une application web et mobile dont l’objectif est de rendre chaque salarié acteur de sa propre qualité de vie au travail.
Horaires irréguliers, éloignement géographique, aléas de la circulation, exigences de ponctualités des cdivts… les chauffeurs routiers subissent de nombreux stress. Pourtant, ils sont peu suivis, leur mobilité rendant difficile l’évaluation de leur qualité de vie au travail. « Ça n’est pas la seule difficulté pour les entreprises qui s’intéressent à la qualité de vie au travail d’un collaborateur », nous indiquent Léopold Denis et Benjamin Brion, co-créateurs.
« Deux types de facteurs influencent cette qualité : les facteurs organisationnels, qui dépendent de l’entreprise, et les facteurs individuels, qui dépendent du salarié lui-même. Or souvent, naturellement, elles se focalisent sur les facteurs organisationnels. Pourtant, les deux types de facteurs doivent être examinés ». C’est pourquoi Moodwork a décidé de créer une solution clé en main, vendue aux entreprises pour permettre à chaque salarié d’agir sur ses facteurs individuels en autonomie complète, dont le dernier module concerne plus spécifiquement les chauffeurs routiers.
Concrètement, cet accompagnement prend la forme de questionnaires d’auto-diagnostic, d’un panel de ressources (fiches de conseils et podcasts) et d’un suivi par des psychologues qui connaissent les problématiques propres au secteur des transports. Cette offre, unique en son genre, est disponible pour l’ensemble des entreprises du secteur en France et en Belgique.
À court terme, l’entreprise souhaite adapter Moodwork au secteur hospitalier. « Comme les actualités le montrent, c’est un secteur très exposé aux risques psychosociaux et nous souhaitons leur apporter des aides à leurs problématiques ». À plus long terme, Moodwork pense s’étendre à l’international et continuer, bien sûr, à améliorer son outil.
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 30 000 personnes ont d’ores et déjà accès au service Moodwork dans différents secteurs comme les services bancaires, l’énergie, les assurances ou encore la santé.
Un conseil : il faut toujours bien s’entourer !
Un contact : Léopold Denis,
https://moodwork.co/
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À travers le déploiement régional du dispositif French Tech Central, le gouvernement entend poursuivre la mobilisation des services publics en faveur du développement des start-up françaises.
Soutenir le dynamisme de l’écosystème start-up français à travers un accompagnement administratif dédié : c’est l’objectif du programme French Tech Central, mis en place par le secrétariat d’État chargé du Numérique. Expérimenté dans un premier temps au sein du campus Station F à Paris, le dispositif aura désormais pour vocation de se déployer sur l’ensemble du territoire français.
Précision : le programme French Tech Central vise à rapprocher l’écosystème start-up et les services de l’État (administrations, services publics…) dans une perspective à la fois collaborative et évolutive.
Faciliter la vie des jeunes entreprises pour favoriser leur développement
À ce jour, pas moins de 30 acteurs publics sont ainsi régulièrement présents au sein du campus Station F pour y tenir, à tour de rôle, des permanences gratuites. Une manière de permettre aux entrepreneurs et aux porteurs de projets d’accéder plus facilement aux expertises publiques pouvant les aider dans le développement de leur activité, que ce soit par l’intermédiaire de rendez-vous individuels ou encore dans le cadre d’ateliers thématiques.
Pour amorcer le déploiement régional du dispositif French Tech Central, un appel à projets a récemment été lancé à destination des Capitales French Tech labellisées par le gouvernement. L’ambition ? Identifier les collectivités souhaitant participer au programme en proposant notamment un espace adapté, pouvant accueillir les rencontres entre start-up et acteurs publics.
Selon le secrétariat d’État chargé du Numérique, le dispositif French Tech Central se déclinera dans chaque territoire en fonction des besoins et des spécificités des écosystèmes locaux. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.economie.gouv.fr
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Plus ancien tailleur-confectionneur de jeans français, Atelier Tuffery est né en 1892 à Florac dans les Cévennes. Une activité historique, avec une vision résolument moderne ! Découvrez les conseils de Julien Tuffery, 4 génération à la tête de l’entreprise familiale.
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