Confinement : peaufiner son projet entrepreneurial grâce aux formations en ligne

En cette période de crise sanitaire, s’appuyer sur les outils numériques pour continuer à se former est vivement conseillé. Y compris pour les porteurs de projets et futurs créateurs d’entreprise !

Face à l’épidémie du coronavirus, continuer à poursuivre ses objectifs (y compris professionnels) représente un défi. Pourtant, même en période de confinement, il est possible d’avancer sur son projet entrepreneurial… Notamment grâce aux tutoriels et modules de formation disponibles sur le web.

Une offre variée de contenus gratuits et accessibles à tous

Il existe aujourd’hui divers portails numériques regroupant une offre toujours plus riche de cours en ligne, dont bon nombre sont accessibles gratuitement. En voici quelques exemples :• la plate-forme OpenClassrooms : plus de 1 000 cours sont actuellement disponibles en ligne, dont

de nombreux modules particulièrement adaptés aux besoins des porteurs de projets

. L’inscription et le suivi des cours sont gratuits, seuls les parcours professionnels sont payants ;• le portail FUN-MOOC : lancé en 2013 à l’initiative du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il propose, à ce jour,

plus de 60 cours portant sur des thématiques variées

. Ces derniers étant gratuits et accessibles à tous ;• le site web tuto.com : à côté des contenus payants,

plus de 1 500 tutoriels vidéos sont accessibles gratuitement

. Si l’accent est mis sur les métiers du digital, certains contenus abordent, dans une perspective plus large, les enjeux entrepreneuriaux tels que la création ou le développement ;• les webinaires Bpifrance : pédagogiques, informatives et gratuites, ces conférences en ligne peuvent être visionnées, tout au long de l’année (en direct ou en replay),

via la plate-forme numérique de la banque publique d’investissement

.

Autant d’opportunités intéressantes pour étoffer ses connaissances, développer ses savoir-faire et peaufiner son projet entrepreneurial, jour après jour !

Enfin, n’oubliez pas que vous pouvez également mobiliser votre CPF (Compte personnel de formation) pour accéder à des formations payantes, y compris à distance. N’hésitez pas à profiter de cette période de confinement pour étudier l’offre proposée et identifier les modules pouvant vous intéresser.

© Les Echos Publishing 2020

Douglas Mont, designer de Rispal Paris

Après un arrêt de l’activité en 1982, la marque de luminaires Rispal Paris, fondée en 1924 et connue pour ses créations aux formes biomorphiques, a été officiellement relancée en 2018. Le designer Douglas Mont, à l’initiative de cette renaissance, nous partage ses conseils.

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Inclood : une application pour favoriser l’accès à la lecture des sourds

Lancée par deux femmes sourdes, Brigitte Gros et Marlène Varnerin, l’application Inclood propose la lecture de vidéos en langue des signes française (LSF) de livres papiers. L’acquisition de la langue française écrite ne devient alors plus une contrainte mais un plaisir, notamment pour les enfants, et permet le partage de récits, de connaissances pour tous.

En France, un enfant sur 1 000 naît sourd. Pourtant il existe peu de supports et d’écoles publiques ou d’enseignants proposant un cours bilingue, en LSF et en français écrit. Ce qui entraîne une forme d’illettrisme : 50 % des personnes sourdes en France connaissent, en effet, des difficultés en français. Une problématique réelle mais assez méconnue, comme l’explique Marlène l’une des co-fondatrices : « Avec mon associée, Brigitte Gros, sourde également, nous avions constaté (tout comme la FNSF, fédération nationale des sourds de France et autres associations nationales représentatives) les difficultés ressenties par les personnes sourdes vis-à-vis des livres, de la langue française. Plusieurs parents également regrettent le manque de supports de lecture adaptés pour leurs enfants sourds. C’est ainsi que nous est venue l’idée de lancer une application permettant la lecture en LSF. »

Concrètement, l’application Inclood utilise les nouvelles technologies pour scanner une image-cible dans le livre et activer la vidéo en LSF correspondante. « Cela nous permet de proposer un double support : le livre papier qui peut se lire de façon classique, et la vidéo en LSF sur les mobiles, voix off incluse. »

Pour développer le concept et créer leurs premières publications (le poster « Les bienfaits des aliments » et l’album jeunesse « Viggo »), les deux jeunes femmes ont intégré une formation d’accélération à la création d’entreprise, au Labo de l’édition (Paris 5e) et suivi le programme d’incubation à La Ruche développement (Paris 20e).

Aujourd’hui, elles sont en pleine promotion pour leur dernier livre paru « Inouïes, portraits de femmes sourdes », qui présente les portraits de 38 femmes sourdes françaises. « Nous démarrons également un nouveau projet pour enfants, pour lequel nous attendons l’appui de la commission Numérique et handicap du ministère de l’Éducation nationale. À terme, nous voulons être un acteur d’avant-garde de l’édition inclusive, et que nos livres permettent le large partage d’histoires, de savoirs aussi bien en français qu’en Langue des Signes française ! »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : leur cible représente potentiellement 500 000 personnes en France, hors personnes non sourdes qui s’intéressent à la LSF.
Un conseil : il faut oser et surtout se former grâce aux divers programmes d’accompagnement ! L’entrepreneuriat, c’est apprendre au quotidien comment développer son projet malgré les obstacles que l’on peut rencontrer. Nos spécificités sont aussi une force.
Un contact : Marlène Varnerin, www.inclood.fr

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Coronavirus : l’édition 2020 du salon Viva Technology est annulée

Compte tenu de l’évolution de la crise sanitaire du Covid-19, la 5 édition du salon Viva Technology ne pourra pas avoir lieu, comme prévu, au mois de juin prochain. Des alternatives sont néanmoins à l’étude.

Sans surprise, l’édition 2020 du salon professionnel Viva Technology ne pourra pas avoir lieu, comme initialement prévu, du 11 au 13 juin prochain. Lancé il y a 5 ans par Les Échos et le groupe de communication Publicis, l’évènement à portée internationale devait rassembler plus de 120 000 participants, venus du monde entier, dans les locaux de Paris Expo Porte de Versailles.

Garantir la sécurité des participants dans un contexte de crise

Au regard de l’évolution de la crise sanitaire du Covid-19, les organisateurs se voient, en effet, contraints de prendre les mesures nécessaires pour garantir la santé et la sécurité des visiteurs, des partenaires et des équipes. Et, par conséquent, d’annuler la manifestation aux dates initialement annoncées.

Cependant, en concertation avec les principaux partenaires de l’évènement, des solutions alternatives sont actuellement à l’étude. Elles seront, le cas échéant, annoncées prochainement.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.vivatechnology.com

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Emmanuel Bois, directeur général du groupe Reitzel/Jardin d’Orante

Marque de condiments et d’assaisonnements, Jardin d’Orante s’est donnée pour mission de relancer la filière du cornichon français en mettant en valeur le travail de producteurs. Emmanuel Bois, directeur général du groupe Reitzel, propriétaire de la marque, nous partage son expérience.

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Créations d’entreprises : un mois de février sous le signe du repli

Après un mois de janvier déjà marqué par une légère baisse (- 1,5 %), le nombre de créations d’entreprises a continué de diminuer en février 2020 : – 2,8 %, selon les derniers chiffres de l’Insee.

Un début d’année 2020 pour le moins tendu, qui se reflète également au niveau conjoncturel. Seulement 70 087 nouvelles créations d’entreprises ont, en effet, été enregistrées au mois de février : l’équivalent d’une baisse de – 2,8 % par rapport au mois de janvier, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Insee, cette évolution s’explique notamment par un ralentissement important du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 6,8 %), accompagné d’un repli, cependant plus léger, du nombre de créations d’entreprises classiques (- 0,7 %).

+ 12,3 % sur les 3 derniers mois

Au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période décembre-janvier-février, les chiffres témoignent, en revanche, d’une tendance bien plus dynamique : par rapport au même trimestre un an auparavant, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 12,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 24,9 % pour les entreprises individuelles classiques, + 10,1 % pour les micro-entrepreneurs et + 4,9 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).

+ 15,4 % sur les 12 derniers mois

C’est une tendance similaire qui se dessine sur les 12 derniers mois : le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période continue, lui aussi, de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 15,4 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une évolution qui s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 18,5 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+ 17,6 %) et des créations de sociétés (+ 8,5 %).

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Porteurs de projets : l’Adie met en place un parcours d’accompagnement 100 % digital

Pour rendre la création d’entreprise accessible au plus grand nombre, l’Adie prévoit de compléter, à partir du mois d’avril prochain, son offre d’accompagnement physique par une formule 100 % digitale.

Un parcours 100 % digital, ludique et accessible à tous : c’est la promesse d’une nouvelle offre d’accompagnement, imaginée par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) pour épauler les porteurs de projets dans leur démarche de création d’entreprise. Entièrement gratuite, elle aura pour vocation de compléter les prestations de soutien déjà proposées en la matière.

Un parcours personnalisable et des contenus « à la carte »

Dans le détail, ce nouveau parcours d’accompagnement de l’Adie sera accessible, dès le mois d’avril prochain, via une plate-forme numérique dédiée et donnera aux participants la possibilité de suivre, à la carte, quatre modules d’apprentissage, à savoir : « Quel est mon profil d’entrepreneur ? », « Suis-je prêt à trouver des cdivts ? », « Mon projet est-il viable ? » et « Quel statut choisir pour mon entreprise ? ».

En parallèle, différents contenus pédagogiques, ayant pour ambition d’accompagner les participants dans le montage de leur projet entrepreneurial, seront proposés en ligne. Baptisés « Je construis », « Je teste » et « Je m’informe », ils viseront à assister les futurs créateurs d’entreprise dans la construction de leur business plan, à leur apporter des conseils pratiques pour tester leur projet sur le terrain et, enfin, à leur donner les clés pour réussir le démarrage de leur nouvelle activité.

Selon l’Adie, ce nouveau parcours d’accompagnement 100 % digital sera, par ailleurs, amené à s’enrichir au fil de l’année à travers l’intégration progressive de contenus complémentaires.

Pour en savoir plus et consulter d’ores et déjà les deux premiers modules d’apprentissage disponibles en ligne, rendez-vous sur :

www.adie.org

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Création d’entreprise au féminin : donner plus de sens à sa vie professionnelle

Selon un récent sondage OpinionWay, les femmes sont fortement attirées par l’entrepreneuriat et considèrent la création d’entreprise comme un moyen de concrétiser une idée personnelle.

La création d’entreprise comme source d’épanouissement professionnel : d’après

un sondage OpinionWay, réalisé pour Bpifrance et le réseau associatif France Active

, pas moins de 63 % des femmes estiment qu’il est plus motivant de créer sa propre entreprise que d’être salariée. À ce titre, l’entrepreneuriat leur apparaît non seulement comme un moyen de concrétiser une idée personnelle (pour 47 % des participantes), mais aussi comme une opportunité de donner plus de sens à leur vie professionnelle (46 %) et de gagner en liberté (34 %).

Surmonter la peur de l’échec, principal frein à l’entrepreneuriat féminin

Dans le détail, 32 % des femmes interrogées se déclarent ainsi prêtes à concrétiser leur envie de création d’entreprise dès que possible ou dans quelques années ; un pourcentage qui monte même à 52 % chez les 25 à 34 ans. Au-delà des motivations précédemment citées, la perspective de gagner plus d’argent (objectif évoqué par 16 % des sondées) et l’envie de sortir d’une situation professionnelle précaire, telle que le chômage et les petits boulots (14 %), font également partie des raisons qui stimulent les femmes dans leurs démarches.

Sans oublier, cependant, que la peur de l’échec demeure le principal frein à l’entrepreneuriat féminin. 77 % des femmes CSP- et 61 % des femmes CSP+ déclarent, en effet, ne pas se sentir capables de se lancer dans l’entrepreneuriat. Ce qui démontre, une fois de plus, la nécessité d’un accompagnement adapté aux besoins des porteuses de projets, ayant pour ambition de les aider à surmonter les divers obstacles pouvant se présenter en cours de route, y compris en termes de financement.

Pour en savoir plus et connaître le détail des actions d’accompagnement menées par Bpifrance et le réseau associatif France Active en faveur de l’entrepreneuriat féminin, rendez-vous sur :

www.bpifrance.fr

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Maxime Théry, co-fondateur de Carrés Fûtés

L’aspect d’une tablette de chocolat, mais des ingrédients 100 % naturels : lancé en 2015, Carrés Futés propose des carrés de légumes à cuisiner – sans arômes, colorants ou autres additifs. Découvrez le conseil de Maxime Théry, co-fondateur de la jeune entreprise francilienne.

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Des conférences en ligne dédiées aux entrepreneurs : Bpifrance lance ses webinaires !

Accessibles gratuitement via le site internet de la Banque publique d’investissement, les webinaires Bpifrance abordent régulièrement des enjeux phares en lien avec la création d’entreprise.

Des conférences en ligne sur différentes thématiques entrepreneuriales : destinés aux créateurs, repreneurs et dirigeants d’entreprise, les webinaires Bpifrance abordent, tout au long de l’année, des questions pratiques en div avec le lancement et le développement d’une activité.

Des séances de formation gratuites et accessibles à tout un chacun

Comment financer mon projet de création d’entreprise ? Quel statut juridique choisir ? Comment réussir mon objectif de reprise d’entreprise ? Quel sont les leviers pour développer mon activité ? Autant de questions, parmi d’autres, qui sont abordées au fil des séances !

D’une durée d’une quarantaine de minutes environ, chaque module est présenté par un expert chevronné de l’univers entrepreneurial qui partage ses conseils et se clôture par une séance de questions-réponses.

Gratuits et accessibles à toute personne intéressée par le sujet, les webinaires Bpifrance peuvent être suivis en direct ou en différé. Pour en savoir plus et consulter le programme 2020 dans son intégralité, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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