Le nombre d’autoentrepreneurs immatriculés en France ainsi que leur chiffre d’affaires moyen continuent de progresser.
Les autoentrepreneurs continuent de s’imposer au sein du paysage entrepreneurial français, d’après les derniers chiffres diffusés par l’Acoss, caisse nationale du réseau des Urssaf. Fin juin 2019, l’organisme collecteur de cotisations sociales comptait ainsi 1,57 million d’autoentrepreneurs, soit 16,5 % de plus par rapport à l’année précédente.
Un chiffre d’affaires moyen également en hausse
Concrètement, 513 000 nouvelles immatriculations d’autoentrepreneurs ont ainsi été enregistrées sur un an (+ 21,5 % par rapport à juin 2018), conservant un écart important avec le nombre de radiations effectuées sur la même période (de l’ordre de 291 000, au total). Et ce bien que ces dernières aient affiché une augmentation de + 8,6 % par rapport à l’année précédente.
Pas moins de 896 000 autoentrepreneurs (l’équivalent de 57,2 % des bénéficiaires du régime) ont, par ailleurs, déclaré un chiffre d’affaires positif au deuxième trimestre 2019 (+ 13 % sur un an), dont le montant moyen s’est établi à 4 325 € pour la période concernée : une progression de 9,1 % sur les douze mois observés (après + 10,9 % fin juin 2018).
Une progression dans toutes les régions métropolitaines
D’un point de vue géographique, l’Acoss constate, dans la majorité des régions métropolitaines, une croissance à deux chiffres du nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs. Une fois de plus, c’est la région Île-de-France qui se positionne en tête de file des territoires les plus dynamiques : avec une progression de + 17,1 %, elle s’inscrit, en effet, juste devant la région Haute-Normandie qui enregistre, quant à elle, une progression de + 15,8 %. Seuls la Corse (+ 8,7 %) et le Centre-Val de Loire (+ 9,2 %) demeurent en dessous du seuil symbolique de 10 %.
Pour en savoir plus et consulter la note de conjoncture de l’Acoss, rendez-vous sur : www.acoss.fr
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Implantée à Reims, la jeune marque Agathe Vous Gâte confectionne des nœuds papillon et cravates interchangeables et 100 % personnalisables. Un concept original et ingénieux, porté par sa créatrice Agathe Lefeuvre, qui nous partage son conseil d’entrepreneur !
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Baptisée reprendre-bretagne.fr, une nouvelle plate-forme numérique vise à accompagner les entrepreneurs et les porteurs de projets souhaitant céder ou reprendre une activité dans la région.
Faciliter la transmission d’entreprise en Bretagne à travers une offre de services dédiée : c’est l’objectif d’une nouvelle plate-forme en ligne, baptisée www.reprendre-bretagne.fr. Fruit d’un partenariat entre les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA), elle s’adresse aussi bien aux dirigeants envisageant de céder leur entreprise qu’aux porteurs de projets souhaitant reprendre une activité dans la région.
Accompagner la mise en relation pour favoriser la transmission d’entreprise
En pratique, le nouveau dispositif en ligne vise à sensibiliser les chefs d’entreprise aux enjeux de la transmission, tout en simplifiant la mise en relation entre les cédants et les repreneurs potentiels. En quelques clics seulement, ces derniers peuvent ainsi identifier les entreprises à transmettre : il leur suffit de renseigner le secteur géographique et le domaine d’activité visé pour consulter la liste des établissements en quête d’un nouveau dirigeant.
Bon à savoir : selon une étude publiée en 2018 par les CCI et les CMA de Bretagne, pas moins de 32 200 entreprises bretonnes, rassemblant un total de 198 800 salariés, seront potentiellement à reprendre dans les années à venir.
Pour en savoir plus et explorer le nouveau portail en ligne dédié à la transmission d’entreprise en Bretagne, rendez-vous sur : www.reprendre-bretagne.fr
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Parce que certains métiers, dont celui de chauffeur routier, sont générateurs de risques psycho-sociaux, des chercheurs en psychologie et en sciences comportementales ont eu l’idée de lancer Moodwork, une application web et mobile dont l’objectif est de rendre chaque salarié acteur de sa propre qualité de vie au travail.
Horaires irréguliers, éloignement géographique, aléas de la circulation, exigences de ponctualités des cdivts… les chauffeurs routiers subissent de nombreux stress. Pourtant, ils sont peu suivis, leur mobilité rendant difficile l’évaluation de leur qualité de vie au travail. « Ça n’est pas la seule difficulté pour les entreprises qui s’intéressent à la qualité de vie au travail d’un collaborateur », nous indiquent Léopold Denis et Benjamin Brion, co-créateurs.
« Deux types de facteurs influencent cette qualité : les facteurs organisationnels, qui dépendent de l’entreprise, et les facteurs individuels, qui dépendent du salarié lui-même. Or souvent, naturellement, elles se focalisent sur les facteurs organisationnels. Pourtant, les deux types de facteurs doivent être examinés ». C’est pourquoi Moodwork a décidé de créer une solution clé en main, vendue aux entreprises pour permettre à chaque salarié d’agir sur ses facteurs individuels en autonomie complète, dont le dernier module concerne plus spécifiquement les chauffeurs routiers.
Concrètement, cet accompagnement prend la forme de questionnaires d’auto-diagnostic, d’un panel de ressources (fiches de conseils et podcasts) et d’un suivi par des psychologues qui connaissent les problématiques propres au secteur des transports. Cette offre, unique en son genre, est disponible pour l’ensemble des entreprises du secteur en France et en Belgique.
À court terme, l’entreprise souhaite adapter Moodwork au secteur hospitalier. « Comme les actualités le montrent, c’est un secteur très exposé aux risques psychosociaux et nous souhaitons leur apporter des aides à leurs problématiques ». À plus long terme, Moodwork pense s’étendre à l’international et continuer, bien sûr, à améliorer son outil.
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 30 000 personnes ont d’ores et déjà accès au service Moodwork dans différents secteurs comme les services bancaires, l’énergie, les assurances ou encore la santé.
Un conseil : il faut toujours bien s’entourer !
Un contact : Léopold Denis,
https://moodwork.co/
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À travers le déploiement régional du dispositif French Tech Central, le gouvernement entend poursuivre la mobilisation des services publics en faveur du développement des start-up françaises.
Soutenir le dynamisme de l’écosystème start-up français à travers un accompagnement administratif dédié : c’est l’objectif du programme French Tech Central, mis en place par le secrétariat d’État chargé du Numérique. Expérimenté dans un premier temps au sein du campus Station F à Paris, le dispositif aura désormais pour vocation de se déployer sur l’ensemble du territoire français.
Précision : le programme French Tech Central vise à rapprocher l’écosystème start-up et les services de l’État (administrations, services publics…) dans une perspective à la fois collaborative et évolutive.
Faciliter la vie des jeunes entreprises pour favoriser leur développement
À ce jour, pas moins de 30 acteurs publics sont ainsi régulièrement présents au sein du campus Station F pour y tenir, à tour de rôle, des permanences gratuites. Une manière de permettre aux entrepreneurs et aux porteurs de projets d’accéder plus facilement aux expertises publiques pouvant les aider dans le développement de leur activité, que ce soit par l’intermédiaire de rendez-vous individuels ou encore dans le cadre d’ateliers thématiques.
Pour amorcer le déploiement régional du dispositif French Tech Central, un appel à projets a récemment été lancé à destination des Capitales French Tech labellisées par le gouvernement. L’ambition ? Identifier les collectivités souhaitant participer au programme en proposant notamment un espace adapté, pouvant accueillir les rencontres entre start-up et acteurs publics.
Selon le secrétariat d’État chargé du Numérique, le dispositif French Tech Central se déclinera dans chaque territoire en fonction des besoins et des spécificités des écosystèmes locaux. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.economie.gouv.fr
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Plus ancien tailleur-confectionneur de jeans français, Atelier Tuffery est né en 1892 à Florac dans les Cévennes. Une activité historique, avec une vision résolument moderne ! Découvrez les conseils de Julien Tuffery, 4 génération à la tête de l’entreprise familiale.
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Fondée en 2010 par trois frères vendéens, l’entreprise Easilys propose un logiciel de gestion pour les restaurants collectifs ou commerciaux, qui leur permet de manager toute leur activité, optimiser les achats, gérer les stocks, les cartes, les recettes… Dernière innovation en date : le lancement d’une poubelle connectée pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Cette entreprise de 70 salariés cherche encore et toujours à innover : « Nous ajoutons des modules tous les ans à notre outil. L’an dernier, nous avons créé une option pour optimiser les coûts de maintenance et la gestion du parc matériel. Cette année, nous lançons une poubelle connectée qui permet de mesurer de façon automatique le gaspillage alimentaire », explique Emmanuel Grelaud, l’un des trois frères fondateurs.
Cette poubelle intelligente analyse, en temps réel, la quantité d’aliments jetés grâce à un capteur présent à l’intérieur. Les données sont ensuite envoyées par les ondes au logiciel Easilys qui établit un comparatif journalier afin de pouvoir mettre en place des actions correctives : ajuster les quantités nécessaires, rectifier les commandes, les recettes, former les salariés… « L’intérêt est également de sensibiliser les consommateurs avec un affichage de la quantité de déchets collectés. Nous travaillons, par exemple, sur un système d’affichage qui permettrait d’indiquer directement les kilowatt/heures produits potentiellement par le tri des déchets transformés en énergie. Ça permet de valoriser le tri ! »
Cette idée innovante qui n’existait pas jusqu’à présent, a germé dans l’esprit de trois frères qui, au départ, menaient leur carrière dans l’informatique séparément. « À un moment donné, nous avons eu envie de créer une entreprise ensemble, probablement parce que nos parents agriculteurs nous avaient transmis la fibre entrepreneuriale. Notre entreprise d’activité de services informatiques (conseil, installation de matériel) s’est transformée de fil en aiguille lorsque nous avons identifié un besoin dans la restauration, où j’avais travaillé pendant plusieurs années. Une levée de fonds nous a permis de lancer notre outil de gestion en 2014. »
Six ans plus tard, l’entreprise compte 4 000 restaurants utilisateurs en France, mais aussi en Espagne où l’activité commence à se développer. « Une nouvelle levée de fonds cette année devrait nous permettre de continuer à développer notre position de leader en France, mais aussi à l’international en Europe et en Amérique du Nord, voire en Asie. »
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 20 personnes, c’est le nombre de personnes que l’entreprise souhaite recruter cette année.
Un conseil : évitez de démarrer tout seul. On est toujours plus forts à deux, voire à trois. Trois est un bon chiffre : on est obligé de tomber d’accord, un équilibre naturel se fait.
Un contact : Emmanuel Grelaud, contact@easilys.com
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Récemment lancée par Instagram, réseau social dédié à l’image, une nouvelle série de podcasts vise à donner aux porteurs de projets les clés pour développer leur activité grâce au web.
Engager et fédérer une communauté, développer sa notoriété en ligne, transformer son audience en cats : autant de sujets, parmi bien d’autres, qui seront abordés dans une nouvelle série de podcasts proposés par le département français d’Instagram.
Bon à savoir : application et réseau social dédié à l’image, Instagram a été lancé en 2010 et fédère aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs à travers le monde.
Baptisée « Instapodcast », la nouvelle série sera diffusée sous forme de rendez-vous bimensuels.
Faire grandir les projets entrepreneuriaux grâce au Web
D’une durée d’une trentaine de minutes, chaque épisode aura pour vocation de donner la parole à un entrepreneur, une marque ou un influenceur. L’objectif ? Décrypter les clés de son succès sur la plate-forme en ligne et partager, sous forme de témoignages, des conseils précieux pouvant aider les porteurs de projet à adopter, à leur tour, une stratégie numérique efficace.
À travers le lancement de ce nouveau format audio, Instagram entend poursuivre son engagement en faveur du développement des entreprises. Pour découvrir le premier épisode, dédié à Lisa Gachet, fondatrice de la marque de prêt-à-porter Make my Lemonade, rendez-vous dès à présent sur les plates-formes de musique en ligne, telles que Deezer, Spotify ou Apple Podcast.
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Après une fin d’année déjà marquée par un léger recul du nombre de créations d’entreprises en France, le mois de janvier 2020 semble confirmer la tendance, selon les derniers chiffres de l’Insee.
C’est un démarrage en demi-teinte qui se profile pour l’année 2020. D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 73 001 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de janvier 2020 : – 1,9 % par rapport au mois de décembre 2019, tous types d’entreprises confondus. Une légère baisse qui, selon l’Institut, s’explique par un repli important du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 10,9 %), partiellement compensé par l’évolution dynamique des créations d’entreprises classiques (+ 6,5 %).
+ 16,2 % sur novembre-décembre-janvier
En observant le nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période novembre-décembre-janvier, c’est, en revanche, une tendance tout à fait différente que l’on constate : par rapport au même trimestre un an auparavant, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 16,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 28,8 % pour les entreprises individuelles classiques, + 15,3 % pour les micro-entrepreneurs et + 6,8 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).
+ 16,7 % sur les 12 derniers mois
Une évolution qui se confirme également sur les 12 derniers mois : l’Insee constate, en effet, une augmentation de 16,7 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Un chiffre qui s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 21,9 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+ 16,7 %) et des créations de sociétés (+ 8,6 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Créé en 2014 à Romans sur Isère, milémil est née d’un défi : relancer la fabrication de chaussures de football en France. Aujourd’hui, l’entreprise propose également une gamme de sneakers ultrasouples et utilisables tous les jours. Isabelle Dhume, créatrice de la marque, nous partage son expérience.
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