Charles Cracco, pharmacien et co-fondateur de Mademoiselle Saint-Germain

Depuis 2016, Mademoiselle Saint-Germain propose des produits cosmétiques inspirés de secrets de beauté historiques et formulés à partir de plantes issues du potager du Roi (Versailles). Charles Cracco, pharmacien et co-fondateur de la marque, nous partage son conseil d’entrepreneur.

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L’entrepreneuriat n’a jamais été aussi populaire aux yeux des Français

Selon un récent sondage réalisé par OpinionWay pour le Salon des Entrepreneurs Paris, les Français sont de plus en plus nombreux à envisager la création ou la reprise d’une entreprise.

L’entrepreneuriat ne cesse de séduire : c’est du moins ce qu’affirme un récent sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour le Salon des Entrepreneurs Paris. Selon les chiffres publiés, pas moins d’un Français sur trois envisagerait, en effet, de créer ou de reprendre un jour une entreprise.

Près de la moitié des 18 à 34 ans sont attirés par l’entrepreneuriat

Dans le détail, 29 % des Français interrogés se disent ainsi désireux de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte (+ 1 % par rapport à janvier 2019). Un chiffre qui atteint même 49 % lorsque l’on observe uniquement la population âgée de 18 à 34 ans.

Questionnés sur leurs perspectives à court et à moyen terme, 20 % de ces potentiels créateurs d’entreprise pensent réaliser leur projet dans moins d’un an, 34 % dans un à deux ans et 43 % dans plus de deux ans. Autrement dit, près de 8,2 millions de Français pourraient donc sauter le pas et devenir entrepreneurs dans les deux prochaines années.

Enfin, 31 % des entrepreneurs potentiels (l’équivalent de 4,6 millions de personnes) déclarent avoir déjà préparé leur projet et seraient, par conséquent, prêts à se lancer. Autant dire que de nombreuses idées entrepreneuriales pourraient se concrétiser dans les prochaines années !

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.opinion-way.com

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Création d’entreprises : une hausse de 11 % en 2019

Plus de 436 000 entreprises ont été immatriculées en France en 2019. Un chiffre en hausse de 11 % qui confirme la dynamique entrepreneuriale française.

La deuxième édition du Bilan National des Entreprises des greffiers des tribunaux de commerce vient d’être publiée. Réalisée à partir du Registre du commerce et des sociétés, cette étude permet de mesurer la dynamique entrepreneuriale en dressant le bilan des créations d’entreprises, des entreprises en difficulté et des radiations enregistrées en 2019.

Comparé à l’an dernier, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 10,9 %. Au total, sur 2019, 436 440 entreprises ont été immatriculées. Une hausse portée par les entreprises individuelles qui, à elles seules, représentent 30 % des créations (+ 18 % par rapport à 2018). Suivent les sociétés par actions simplifiées (29,8 %, en hausse de 11 % par rapport à 2018) et les sociétés à responsabilité limitée (16,2 %, – 0,1 % par rapport à 2018). « La croissance plus soutenue des SAS peut notamment s’expliquer par l’arbitrage entre le statut de SARL et celui de SAS parfois plus avantageux fiscalement », précisent les auteurs de l’étude.

Le transport, l’industrie et l’immobilier

« Avec près de 22 000 nouvelles immatriculations supplémentaires en 2019 par rapport à 2018, les secteurs du transport, de l’industrie et de l’immobilier concentrent, à eux seuls, plus de la moitié de l’augmentation du nombre de créations d’entreprises en 2019 par rapport à 2018 (50,4 % précisément) », rappelle l’étude. Dans le détail, le nombre d’immatriculations est en hausse de 29,4 % dans le transport et l’entreposage, de 16 % dans l’industrie et de 12,8 % dans l’immobilier.

« Du côté des entreprises en difficulté, deux secteurs affichent, en 2019, une baisse significative de leur sinistralité à un an d’intervalle : l’hébergement et restauration (- 8,1 %) et les industries manufacturières et extractives (- 7,4 %) », ajoutent les auteurs. Tous secteurs confondus, le nombre des entreprises en difficulté a reculé de 4,5 % en 2019.

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Le régime de la micro-entreprise sera bientôt étendu à Mayotte

À l’instar des travailleurs indépendants ayant choisi de s’implanter en métropole, les créateurs d’entreprise mahorais pourront, à compter du 1 avril 2020, bénéficier du régime micro-social.

C’est une nouvelle qui devrait intéresser les porteurs de projets et les entrepreneurs mahorais : promulguée en décembre dernier, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 étend, en effet, le régime micro-social au département de Mayotte. Une mesure qui concernera les créations d’entreprises intervenant à partir du 1er avril prochain.

Des démarches administratives simplifiées

À compter de cette date, les porteurs de projets ayant choisi d’implanter leur activité commerciale, artisanale ou libérale à Mayotte pourront ainsi, sous condition de respecter les conditions d’éligibilité définies par la loi, opter pour le régime de la micro-entreprise.


Bon à savoir : en plus d’offrir des formalités de création allégées et une gestion administrative simplifiée, le régime de la micro-entreprise permet aux entrepreneurs individuels de bénéficier d’un taux de prélèvement fiscal et social relativement faible.

Par ailleurs, les travailleurs indépendants ayant débuté leur activité avant le 1er avril 2020 auront jusqu’au 31 mars 2020 pour demander l’application des dispositions du régime micro-social pour les cotisations et contributions dues au titre des périodes courant à compter du 1er janvier 2020.


Art. 19, loi n° 2019-1446 du 24 décembre 2019, JO du 27

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Guillaume Deniau, co-fondateur de Label Chaussette

Label Chaussette, jeune entreprise française fondée en janvier 2018, propose des chaussettes colorées et originales, dessinées par des artistes et fabriquées près de Limoges. Découvrez le conseil d’entrepreneur de Guillaume Deniau, co-fondateur de la marque !

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Trocr : pour revendre ses objets au profit d’une bonne cause

Vendre les objets dont on ne veut plus sur une plate-forme, ça n’est pas nouveau. Mais le faire au profit d’une association, c’est ce que propose Trocr ! L’application créée par Julien Roques et Franck Viadere permet, en effet, de se débarrasser des objets qui encombrent en les vendant à prix cassé dont le bénéfice est entièrement reversé à une association de son choix. Un moyen de faire une bonne action tout en déduisant le montant de la vente de ses impôts.

Pour utiliser Trocr, il suffit de créer un profil et de mettre ses annonces en ligne comme sur n’importe quelle plate-forme : « La seule différence, c’est qu’au moment de choisir un prix de vente vous indiquez un bénéficiaire parmi la liste des associations référencées (Resto du Cœur, Sidaction, la Ligue contre le cancer, Positive planète…), explique Judiv. La somme sera entièrement reversée à l’association. La personne qui achète nous verse, en outre, 1 € et 5 à 7 % du montant pour couvrir les frais bancaires et ceux de la plate-forme. »

L’idée de cette application est venue aux deux créateurs sur les bancs d’un match de handball. « Avec Franck, nous avons des enfants qui jouent au handball. En 2017, un responsable de l’association nous a demandé si on pouvait vendre des cafés et des gâteaux pour financer un week-end de hand. On trouvait l’idée bonne, mais on n’avait pas le temps. Or on venait justement de discuter des nombreux objets qui encombraient notre garage. On s’est dit qu’on aimerait les vendre pour que l’argent aille au financement de ce week-end. On a donc pensé à faire un site pour faire une collecte au profit de l’association de hand et finalement on s’est appuyé sur mon agence de communication multimédia pour rapidement organiser le développement de Trocr. La version test est sortie en décembre 2018. Tout le monde autour de nous était enthousiaste pour ce projet qui répond à la tendance solidaire et éco-responsable. »

Grâce à des actions de communication, l’engouement pour le concept s’est confirmé et les utilisateurs commencent à affluer. « Nous avons fait une première petite levée de fonds en love money, une autre est prévue fin 2020. Elle va nous permettre de passer le cap d’un nombre suffisant d’utilisateurs. » Pour cela, l’entreprise met en place une stratégie de marque grise : « Plusieurs sociétés nous ont déjà contacté car elles souhaitent s’appuyer sur Trocr pour dynamiser la relation entre leurs cdivts particuliers et associations. Cela permet de doper intelligemment les sources de revenus de ces mêmes associations. Pour nous, c’est une bonne façon d’exister et de se faire connaître. »

Une nouvelle version de l’application et le lancement d’un site web devrait également intervenir dans les prochains jours pour répondre aux besoins des personnes qui veulent utiliser la plate-forme via un ordinateur et non un smartphone.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 400 associations sont d’ores et déjà référencées
Un conseil : il ne faut pas chercher la sécurité quand on crée son entreprise. Mais ça permet à la fois d’être créatif et libre.
Un contact : Judiv Roques, https://trocr.com/contact

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Le réseau des CMA poursuit son action en faveur de l’entrepreneuriat

Récemment signé, le contrat d’objectifs et de performance 2020-2022 confirme l’engagement du réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour l’entrepreneuriat, y compris auprès des créateurs d’entreprise.

C’est une stratégie ambitieuse de croissance et de développement qui se dessine à travers la signature récente du contrat d’objectifs et de performance 2020-2022 des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) France. Fruit d’un dialogue entre le ministère de l’Économie et des Finances et le réseau des CMA, ce dernier définit, en effet, plusieurs axes d’engagement prioritaires en faveur de l’entrepreneuriat, de l’artisanat et du commerce de proximité.

Renforcer l’accompagnement des créateurs-repreneurs d’entreprise

Dans le détail, le réseau des CMA s’engage ainsi à poursuivre son travail pour le développement de la culture entrepreneuriale en renforçant notamment l’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprise, y compris sur des questions essentielles telles que le choix du statut juridique ou l’accès aux financements dédiés.

Les CMA seront, par ailleurs, amenées à s’impliquer encore davantage dans le domaine de la transition numérique des entreprises artisanales, tout en contribuant à la mise en œuvre des programmes de l’État pour la revitalisation économique des territoires.

Enfin, dans la continuité de ses actions précédentes, le réseau des CMA aura pour mission de veiller au développement de l’entrepreneuriat des femmes et de contribuer à la valorisation des métiers de l’artisanat auprès des jeunes et des personnes en reconversion professionnelle.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cma-france.fr

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Boost.rs : pour mieux piloter ses ressources humaines

Boost.rs, créé par quatre cadres dirigeants, propose une technologie de cartographie des métiers et compétences basée sur l’intelligence artificielle et le big data. Elle offre aux entreprises la possibilité de mieux accompagner leurs collaborateurs et d’individualiser leurs programmes de formation.

Créée il y a 3 ans, cette start-up accompagne la transformation des organisations, généralement les services RH de grands groupes et ETI, à cartographier leurs métiers et compétences au sein de leur organisation. « Nous les aidons également à comprendre l’évolution de leurs métiers, ceux qui sont en déclin liés par exemple à la robotisation et à l’automatisation, ceux qui sont en tension…, complète Vincent Lebunetel, l’un des fondateurs. Et à réaliser un référentiel métiers et compétences augmentés. Nous continuons ensuite à les accompagner en cartographiant leurs programmes de formation. Enfin, nous leur proposons de déployer un outil auprès de leurs collaborateurs pour les rendre acteurs de leur carrière. Ils peuvent, par exemple, réaliser un bilan de compétences de manière automatisée, comprendre les différentes options de carrière qui s’offrent à eux en interne ou en externe, ou encore bénéficier d’un plan de formation individualisé. »

À l’origine, les quatre associés fondateurs étaient dans la même entreprise : « En tant que cadres dirigeants, nous avons tous bénéficié de programmes de développement et nous trouvions dommage de ne pas pouvoir offrir la même chose à nos équipes. Nous regrettions également le fait qu’aujourd’hui les entreprises ont la capacité d’individualiser leur relation avec leurs cdivts, mais il n’y a pas de symétrie des attentions avec leurs propres employés… incompréhensible surtout à l’ère du digital ! C’est ainsi qu’est née l’idée de Boost.rs ».

Ils commencent à travailler sur le sujet ensemble, mais le projet n’avançant pas assez vite, ils quittent tous leur employeur pour se lancer sur leurs fonds propres et s’entourent de free-lances dans un premier temps avant d’embaucher. « Au démarrage, ça n’est pas évident d’articuler une proposition de valeur de façon simple surtout sur un marché qu’aucun de nous ne connaissait, l’industrie RH. D’autant que c’est un métier relativement technique. Mais ça a aussi été un avantage puisque ça nous a permis de dresser des problématiques avec un regard nouveau. » Une levée de fonds en 2018 auprès de business angels leur permet d’étoffer l’équipe et de faire effet de levier pour d’autres fonds auprès d’institutionnels. « Les taux de croissance sont bons, le chiffre d’affaires s’est envolé, l’effectif a été doublé. Nous sommes aujourd’hui une équipe de 19 personnes avec une belle alchimie et une culture d’entreprise. Il faut consolider tout cela en 2020 ! »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 2 ans de R&D ont été nécessaires avant de commercialiser.
Un conseil : il faut savoir s’entourer lorsqu’on crée son entreprise. Il y a tellement de paramètres à gérer : le financement de l’activité, la structuration du business, la partie vente, la partie tech… ils requièrent tous des expertises très précises.
Un contact : Vincent Lebunetel, https://boost.rs/contact-form/

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French Impact : 7 nouveaux territoires labellisés par le gouvernement

Après une première vague de labellisations début 2019, 7 nouveaux territoires ont récemment été reconnus pour leur capacité d’innovation sociale et environnementale.

La communauté « French Impact » continue de se développer : après avoir labellisé les 20 premiers territoires en début d’année 2019, le ministère de la Transition écologique et solidaire a récemment étendu le dispositif à 7 nouveaux territoires. Toulouse Métropole, le Grand Narbonne, l’Occitanie Est, Grenoble Alpes Métropole, le Grand Chambéry, le Genevois InnoVales et le Grand Poitiers ont ainsi pu rejoindre la communauté d’écosystèmes à forte capacité d’innovation sociale et environnementale.


Précision : mis en place par le gouvernement, le label « French Impact » vise à rassembler tous les acteurs représentant l’innovation sociale et environnementale, qu’ils soient porteurs de projets, entreprises de l’économie sociale et solidaire, collectivités territoriales ou structures d’accompagnement.

Créer des synergies et lever les freins règlementaires

En pratique, le dispositif « French Impact » permet aux territoires labellisés de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure, ayant notamment pour objectif de favoriser l’émergence des projets innovants à travers un accès facilité aux financements publics. De même, en levant certains freins règlementaires, le label vise à accélérer la croissance des entreprises engagées et à créer des synergies avec les réseaux entrepreneuriaux implantés au sein des territoires.

L’ambition étant, selon Christophe Itier, haut-commissaire à l’Économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, de « construire un modèle de société plus durable, juste et inclusif », tout en encourageant le transfert de savoir-faire pour lutter contre les fractures territoriales.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ecologique-solidaire.gouv.fr

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Martin Dumonet, co-fondateur de Bleu de Peau

Créée en 2017 à Lyon, Bleu de Peau est une marque de soins visage et barbe pour homme. Bio, naturels et fabriqués en France, les produits s’inscrivent dans une démarche éco-responsable. Martin Dumonet, co-fondateur de l’activité, nous partage son conseil.

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