Selon une récente note d’analyse de l’Observatoire Bpifrance, le 4 trimestre 2019 a été marqué par une évolution très dynamique au niveau du nombre de créations d’entreprises enregistrées.
+ 20 % par rapport à la même période en 2018 : c’est l’augmentation significative constatée par l’Observatoire Bpifrance après avoir comparé le nombre de créations d’entreprises enregistrées en France au cours du 4e trimestre 2019 avec les données relevées sur les mois d’octobre, novembre et décembre de l’année précédente.
Dans le détail, pas moins de 214 896 nouvelles entreprises ont ainsi vu le jour au cours de cette période (contre 179 825 un an auparavant), portant le nombre de créations enregistrées depuis janvier 2019 à 815 257 (+ 18 % par rapport à l’année 2018).
3 entreprises sur 4 sont des entreprises individuelles
Dans le détail, selon les chiffres diffusés par l’Observatoire Bpifrance, les créations enregistrées au 4e trimestre 2019 se décomposent en 100 899 immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 21 % par rapport à la même période en 2018) et en 114 063 créations d’entreprises classiques (+ 18 %).
Au total, pas moins de 3 entreprises sur 4 créées au cours de cette période sont, par ailleurs, des entreprises individuelles : en effet, sur l’ensemble des nouvelles structures enregistrées, pas moins de 47 % sont des micro-entreprises et 27 % des entreprises individuelles classiques (+ 31 % par rapport au 4e trimestre 2018).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.bpifrance-creation.fr
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Pour la deuxième année consécutive, les créations d’entreprises portées par des femmes marquent le pas, selon l’édition 2019 du baromètre Manageo sur la parité dans la direction des TPE françaises.
Si les femmes restent toujours en retrait par rapport à leurs homologues masculins lorsqu’il s’agit de créer leur entreprise, ce sont néanmoins elles qui s’imposent, dans les faits, comme étant les meilleures gestionnaires. C’est le paradoxe soulevé par l’édition 2019 du baromètre Manageo sur la parité dans la direction des TPE françaises.
Les entrepreneures sont moins nombreuses, mais leurs projets plus durables
Dans le détail, l’étude révèle notamment que seulement 32,3 % des TPE tricolores sont aujourd’hui encadrées par une dirigeante. Un déséquilibre important qui, sans surprise, se reflète également au niveau des créations d’entreprises. En effet, au cours de l’année 2019, seulement 34,4 % des TPE ont été créées par des femmes : un pourcentage assez faible, qui s’inscrit, par ailleurs, dans une tendance à la baisse, et ce pour la deuxième année consécutive.
Précision : depuis 2011, le nombre de créations d’entreprises au féminin avait affiché une progression constante pour atteindre, en 2017, une moyenne nationale de 35 %.
Pourtant, lorsque les femmes osent se lancer dans l’entrepreneuriat, force est de constater qu’elles le font de manière plus durable que les hommes. En 2019, 54,3 % des TPE dirigées par une femme présentaient, en effet, un risque faible ou très faible d’être en défaillance, contre 50 % des structures dirigées par un entrepreneur masculin.
Pour en savoir plus et consulter des chiffres complémentaires, rendez-vous sur : www.manageo.fr
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Basée en région parisienne, la jeune entreprise Cycles Cavale conçoit et fabrique des vélos urbains, électriques et traditionnels, en partenariat avec l’artisan constructeur Alex Singer. Créateurs d’entreprise, découvrez le conseil de Martin Bouche, fondateur de la marque !
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Selon une étude récente, l’année 2019 a été marquée par une hausse importante du nombre de créations d’entreprises en France : + 18 % par rapport à 2018, selon l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 815 300 entreprises ont été créées en France en 2019, soit 124 000 de plus que l’année précédente (+ 18 %). Une hausse significative qui porte le nombre de créations d’entreprises à un niveau record.
Une tendance alimentée par tous les types d’entreprises et la totalité des régions
Cette évolution s’explique, selon l’institut, non seulement par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 25 %), mais aussi par un essor important du côté des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 16 %) ainsi qu’une hausse, cependant plus modérée, du côté des sociétés (+ 9 %).
Et pour la première fois depuis 2010, l’Insee indique que le nombre de créations d’entreprises a progressé dans toutes les régions françaises, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques ainsi que celui des services aux ménages ayant contribué le plus à la dynamique globale.
Une moyenne d’âge stable, l’entrepreneuriat féminin toujours en retrait
Concernant le profil des créateurs d’entreprises individuelles, l’Insee constate que leur âge moyen s’est établi à 36 ans en 2019 : une moyenne correspondant à celle des années 2018 et 2017, contre 37 ans en 2016 et 38 ans en 2015. La part des moins de 30 ans s’est également stabilisée, demeurant à 38 %, comme en 2018 (contre 37 % en 2017).
Enfin, force est de constater que les femmes restent toujours minoritaires parmi les créateurs d’entreprises : en 2019, seulement 40 % des entreprises individuelles ont ainsi été lancées par des entrepreneures (contre 39 % en 2018). La part des créatrices étant néanmoins plus élevée dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (75 %), dans les services aux ménages (72 %), dans l’industrie (55 %) et dans l’enseignement (52 %).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Ouvert aux salariés comme aux personnes en recherche d’emploi, le compte personnel de formation permet aux futurs créateurs d’entreprise d’accéder à de nombreuses formations dédiées.
Valider la viabilité de son idée, réaliser un business plan, trouver des financements, acquérir les bases essentielles en matière de gestion, développer une stratégie commerciale et digitale… Autant d’étapes incontournables pour toute personne souhaitant concrétiser son projet de création ou de reprise d’entreprise ! Bon à savoir : il existe de nombreuses formations, accessibles grâce au compte personnel de formation (CPF), qui permettent aux futurs entrepreneurs d’étoffer leurs compétences.
Un compte alimenté en euros, des formations en présentiel ou à distance
Utilisable par tout salarié, travailleur indépendant ou agent public, tout au long de sa vie active (y compris pendant les périodes de chômage), le CPF est accessible grâce au portail numérique moncompteformation.gouv.fr. Il remplace, depuis le 1er janvier 2015, le Droit individuel à la formation (DIF). Approvisionné chaque année en fonction de la durée de l’activité professionnelle de son titulaire, il lui permet non seulement de consulter ses droits (désormais valorisés en euros), mais aussi de construire un dossier de demande de formation.
Précision : lorsqu’un salarié envisage de suivre une formation se déroulant, en totalité ou en partie, sur son temps de travail, il doit en demander l’autorisation à son employeur. Sachant que la demande doit être formulée au moins 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois, ou au moins 120 jours avant lorsqu’elle concerne une période plus longue.
Côté contenus, l’offre dédiée aux futurs entrepreneurs est large et comprend aussi bien des formations à suivre en présentiel que des programmes accessibles à distance. Certains organismes, comme notamment le réseau associatif BGE, proposent même des formules « à la carte », permettant aux personnes intéressées par la création d’entreprise de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure et adapté à leurs besoins individuels.
Pour en savoir plus sur l’offre de formation pouvant intéresser les porteurs de projets, munissez-vous de votre numéro de Sécurité sociale et rendez-vous sur : www.moncompteformation.gouv.fr
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Depuis 2016, Mademoiselle Saint-Germain propose des produits cosmétiques inspirés de secrets de beauté historiques et formulés à partir de plantes issues du potager du Roi (Versailles). Charles Cracco, pharmacien et co-fondateur de la marque, nous partage son conseil d’entrepreneur.
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Selon un récent sondage réalisé par OpinionWay pour le Salon des Entrepreneurs Paris, les Français sont de plus en plus nombreux à envisager la création ou la reprise d’une entreprise.
L’entrepreneuriat ne cesse de séduire : c’est du moins ce qu’affirme un récent sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour le Salon des Entrepreneurs Paris. Selon les chiffres publiés, pas moins d’un Français sur trois envisagerait, en effet, de créer ou de reprendre un jour une entreprise.
Près de la moitié des 18 à 34 ans sont attirés par l’entrepreneuriat
Dans le détail, 29 % des Français interrogés se disent ainsi désireux de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte (+ 1 % par rapport à janvier 2019). Un chiffre qui atteint même 49 % lorsque l’on observe uniquement la population âgée de 18 à 34 ans.
Questionnés sur leurs perspectives à court et à moyen terme, 20 % de ces potentiels créateurs d’entreprise pensent réaliser leur projet dans moins d’un an, 34 % dans un à deux ans et 43 % dans plus de deux ans. Autrement dit, près de 8,2 millions de Français pourraient donc sauter le pas et devenir entrepreneurs dans les deux prochaines années.
Enfin, 31 % des entrepreneurs potentiels (l’équivalent de 4,6 millions de personnes) déclarent avoir déjà préparé leur projet et seraient, par conséquent, prêts à se lancer. Autant dire que de nombreuses idées entrepreneuriales pourraient se concrétiser dans les prochaines années !
Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.opinion-way.com
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Plus de 436 000 entreprises ont été immatriculées en France en 2019. Un chiffre en hausse de 11 % qui confirme la dynamique entrepreneuriale française.
La deuxième édition du Bilan National des Entreprises des greffiers des tribunaux de commerce vient d’être publiée. Réalisée à partir du Registre du commerce et des sociétés, cette étude permet de mesurer la dynamique entrepreneuriale en dressant le bilan des créations d’entreprises, des entreprises en difficulté et des radiations enregistrées en 2019.
Comparé à l’an dernier, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 10,9 %. Au total, sur 2019, 436 440 entreprises ont été immatriculées. Une hausse portée par les entreprises individuelles qui, à elles seules, représentent 30 % des créations (+ 18 % par rapport à 2018). Suivent les sociétés par actions simplifiées (29,8 %, en hausse de 11 % par rapport à 2018) et les sociétés à responsabilité limitée (16,2 %, – 0,1 % par rapport à 2018). « La croissance plus soutenue des SAS peut notamment s’expliquer par l’arbitrage entre le statut de SARL et celui de SAS parfois plus avantageux fiscalement », précisent les auteurs de l’étude.
Le transport, l’industrie et l’immobilier
« Avec près de 22 000 nouvelles immatriculations supplémentaires en 2019 par rapport à 2018, les secteurs du transport, de l’industrie et de l’immobilier concentrent, à eux seuls, plus de la moitié de l’augmentation du nombre de créations d’entreprises en 2019 par rapport à 2018 (50,4 % précisément) », rappelle l’étude. Dans le détail, le nombre d’immatriculations est en hausse de 29,4 % dans le transport et l’entreposage, de 16 % dans l’industrie et de 12,8 % dans l’immobilier.
« Du côté des entreprises en difficulté, deux secteurs affichent, en 2019, une baisse significative de leur sinistralité à un an d’intervalle : l’hébergement et restauration (- 8,1 %) et les industries manufacturières et extractives (- 7,4 %) », ajoutent les auteurs. Tous secteurs confondus, le nombre des entreprises en difficulté a reculé de 4,5 % en 2019.
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À l’instar des travailleurs indépendants ayant choisi de s’implanter en métropole, les créateurs d’entreprise mahorais pourront, à compter du 1 avril 2020, bénéficier du régime micro-social.
C’est une nouvelle qui devrait intéresser les porteurs de projets et les entrepreneurs mahorais : promulguée en décembre dernier, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 étend, en effet, le régime micro-social au département de Mayotte. Une mesure qui concernera les créations d’entreprises intervenant à partir du 1er avril prochain.
Des démarches administratives simplifiées
À compter de cette date, les porteurs de projets ayant choisi d’implanter leur activité commerciale, artisanale ou libérale à Mayotte pourront ainsi, sous condition de respecter les conditions d’éligibilité définies par la loi, opter pour le régime de la micro-entreprise.
Bon à savoir : en plus d’offrir des formalités de création allégées et une gestion administrative simplifiée, le régime de la micro-entreprise permet aux entrepreneurs individuels de bénéficier d’un taux de prélèvement fiscal et social relativement faible.
Par ailleurs, les travailleurs indépendants ayant débuté leur activité avant le 1er avril 2020 auront jusqu’au 31 mars 2020 pour demander l’application des dispositions du régime micro-social pour les cotisations et contributions dues au titre des périodes courant à compter du 1er janvier 2020.
Art. 19, loi n° 2019-1446 du 24 décembre 2019, JO du 27
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Label Chaussette, jeune entreprise française fondée en janvier 2018, propose des chaussettes colorées et originales, dessinées par des artistes et fabriquées près de Limoges. Découvrez le conseil d’entrepreneur de Guillaume Deniau, co-fondateur de la marque !
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