Popote régale les bébés

Popote propose purées de fruits, légumes, viandes, brassés et lait infantile, bio, sans huile de palme et fabriqués en France. Au-delà des produits, la start-up accompagne les parents sur le chemin pas toujours facile de la parentalité.

À l’origine, Popote est née avec l’envie d’amener une nouvelle approche sur le marché de l’infantile : « Nous avons lancé en 2017 des gourdes mono-ingrédients plutôt que des plats tout prêts, avec une maitrise totale de notre canal de vente en faisant le choix de démarrer en ligne, avec un positionnement premium et très proche de ses consommateurs… Ce qui était un pari constitue désormais le socle sur lequel s’appuie Popote pour continuer à grandir », explique sa fondatrice, Tiphaine Béguinot. Outre une large gamme de laits infantiles, purées et compotes pour bébé, Popote propose aussi des ateliers et conférences en ligne chaque mois, animés par des intervenants partageant leur expertise et expérience, mais aussi des e-books et des infos, pour aider les parents à avancer dans leur rôle. En 2024, l’entreprise a dû faire face à plusieurs défis, notamment des ruptures d’emballage. « Notre fournisseur a rencontré de grosses difficultés informatiques qui l’ont beaucoup impacté et par ricochet, nous également. La situation se normalise ces dernières semaines, mais il nous aura fallu faire preuve de beaucoup d’agilité pour maintenir au maximum l’activité malgré un catalogue restreint ces derniers mois ».

25 000 parents livrés en 2024

Malgré tout, l’entreprise se porte bien. « Le contexte général fait parfois peur, mais la marque continue de faire ses preuves, sur tous les réseaux. Certains canaux sont très dynamiques, comme la pharmacie ou le e-retail qui sont en plein déploiement, mais nos canaux historiques du réseau bio ou de notre propre e-shop continuent aussi à bien grandir avec une offre qui se structure et se renforce. Nos produits sont désormais disponibles dans 2 500 points de vente, qui s’ajoutent à notre e-shop qui a livré plus de 25 000 parents l’année dernière ». Popotte veut aussi s’exporter. « La Belgique et le Luxembourg sont bien implantés, nous travaillons la Suisse sur le même modèle et nous plantons les premières graines dans le reste de l’Europe pour écrire la suite. Nos Popote voyagent parfois dans des contrés plus lointaines, sur lesquelles nous faisons jouer des synergies de distribution de partenaires historiques ». Popote va également ouvrir un lieu pour elle, « l’occasion de rencontrer nos parents dans la vraie vie. Cette année verra également l’arrivée de nouvelles innovations pour enrichir notre catalogue… avec notamment l’arrivée de trois nouveaux segments que nous n’adressions pas jusque-là. Popote grandit ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 7,5 millions d’euros de CA en 2024, soit une croissance de près de 40% en un anUn conseil : « Prenez soin de vous ! Ça veut dire écoutez-vous et pensez aussi un peu à vous ! »Un contact : Tiphaine Béguinot,

www.popote-bebe.fr

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Un livret des bonnes pratiques pour entreprendre en ruralité

Dans le cadre du programme Entreprendre la Ruralité de la Fondation Entreprendre, un livret reprenant les bonnes pratiques des dispositifs d’accompagnement en faveur de l’entrepreneuriat en milieu rural, expérimentées sur 13 départements, vient d’être publié.

Récemment publié, le livret

Entreprendre la Ruralité

rassemble les expériences d’un collectif de financeurs (Fondation Entreprendre, Fondation RTE, Fondation Terre & Fils…) et de lauréats qui ont expérimenté les dispositifs d’accompagnement des créateurs en milieu rural. Il entend être une boîte à outils permettant de diffuser les initiatives innovantes mises en place sur les territoires de 13 départements.

Mobiliser les écosystèmes locaux

Ces dispositifs s’appuient sur la mobilisation des écosystèmes locaux qui permet de mettre en place un « circuit court de l’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire » à travers trois grands enjeux : « Susciter et désintermédier la mobilisation citoyenne » pour définir des problématiques et des projets d’entrepreneuriat au service du territoire ; « Engager des démarches d’aller-vers les entrepreneurs », avec des accompagnateurs qui vont à la rencontre des entrepreneurs au plus près de leur lieu de vie et de travail ; « Renforcer l’ingénierie d’accompagnement à l’entrepreneuriat sur les territoires », pour pallier le déficit d’ingénierie des collectivités locales.

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Elax propose un boitier pour réduire la consommation électrique des chauffe-eaux

Pour optimiser la consommation électrique des chauffe-eaux, Elax a inventé un boitier anti-gaspi doté d’un thermostat intelligent qui permet de réduire de 25 % leur consommation électrique tout en garantissant le confort des utilisateurs.

Elax a créé un dispositif, simple à installer (20 min seulement) qui s’adapte à tous les types de chauffe-eau et permet ainsi d’équiper rapidement de vastes parcs de logements. « Ce thermostat connecté se branche sur les chauffe-eaux pour réduire leur consommation en chauffant uniquement l’eau au bon moment. Résultats : des factures plus légères, une meilleure durée de vie des chauffe-eaux et moins de carbone émis », explique Thomas Tirtiaux, Directeur général d’Elax Énergie. L’idée est née d’une prise de conscience : « Les chauffe-eaux, de base, sont programmés pour chauffer à une température trop élevée toute la journée. Nous avons donc imaginé une solution qui permette de piloter la température de chauffe en fonction des besoins réels des locataires. Le matin, avant les douches, par exemple ». Doté d’une carte SIM 4G, il envoie les données de manière sécurisée et autonome aux serveurs de la start-up. Pour développer son concept, l’entreprise préfère travailler uniquement avec les bailleurs sociaux, conscient de leur envie de soutenir le pouvoir d’achat de leurs locataires et de diminuer leur impact carbone.

Soutenir le pouvoir d’achat des locataires

Et pour fabriquer le boitier, elle choisit un fabriquant français, basé en Bretagne, afin de soutenir l’industrie locale et réduire l’empreinte carbone. « Nous avons débuté en 2020 avec des tests chez certains bailleurs sociaux et avons amélioré peu à peu notre solution grâce aux retours des premiers logements équipés. Les difficultés ont été multiples : créer les bons algorithmes pour s’assurer que le confort des locataires restait optimal ou encore travailler avec notre usine partenaire Novatech sur l’amélioration continue du boîtier ». Aujourd’hui, plus de 80 bailleurs sociaux sont déjà partenaires d’Elax et plus de 25 000 boîtiers ont été déployés en France. Un bilan très positif qui devrait continuer à croître dans les prochains mois. « Nous nous lançons cette année dans le BtoBtoC avec pour objectif d’identifier des partenaires avec lesquels nous pourrons équiper des logements de particuliers. En parallèle, nous nous sommes lancés dans le soutien au réseau électrique grâce à l’utilisation des mécanismes de flexibilité. Concrètement, nous pilotons les chauffe-eaux pour qu’ils chauffent au moment des pics de production d’électricité, notamment lorsque les panneaux solaires ou les éodivnes fonctionnent. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : Elax vise 50 000 logements équipés en 2025
Un conseil : « Etudiez à fond vos potentiels cdivts et leurs besoins afin de bien comprendre leurs enjeux et d’arriver avec une solution qui y réponde ».
Un contact : Thomas Tirtiaux,

www.elaxenergie.com

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Un accompagnement renforcé pour les entrepreneurs des quartiers

Les réseaux Initiative France et 60 000 rebonds s’associent pour proposer, d’ici décembre 2026, un accompagnement renforcé à 3 200 porteurs de projets situés dans les quartiers prioritaires.

Initiative France

, le réseau d’accompagnement et de financement des créateurs repreneurs d’entreprises, et 60 000 rebonds, le réseau qui aide les entrepreneurs ayant connu l’échec, entendent développer l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Ainsi, dans le cadre du plan « Entrepreneuriat Quartiers 2030 », opéré par Bpifrance et financé par l’État et la Banque des Territoires, ils vont prochainement proposer à ce public spécifique un accompagnement renforcé ainsi qu’un financement sous forme de prêt d’honneur à taux zéro. Une sensibilisation à l’échec entrepreneurial sera également dispensée.

Maximiser ses chances d’obtenir des financements

Entièrement gratuit, l’accompagnement renforcé sera notamment composé de plusieurs ateliers pour maximiser ses chances d’obtenir des financements. Une aide sera également apportée pour boucler son tour de table de financement (comités d’octroi de prêts sensibilisés aux problématiques des quartiers, ingénierie financière renforcée par de l’accompagnement individualisé). Enfin, une attention sera spécifiquement apportée à la sécurisation du projet et au pilotage de l’entreprise au travers d’ateliers collectifs, de formations en ligne, d’un suivi individuel renforcé les premiers mois, de networking et d’une mise en réseau au niveau local.

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Créateurs d’entreprise et maintien des allocations chômage

Le point sur les règles liées au versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi aux créateurs et repreneurs d’entreprise.

Les bénéficiaires de l’assurance chômage qui créent ou reprennent une entreprise peuvent, sous certaines conditions, cumuler les revenus de leur nouvelle activité non salariée avec l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). Mais attention, le paiement de l’intégralité des sommes qui leur sont dues peut tarder à venir… En effet, l’assurance chômage règle seulement une avance sur l’ARE accordée au créateur/repreneur dans l’attente des justificatifs de ses revenus professionnels.


Rappel : seuls peuvent bénéficier de ce cumul les créateurs/repreneurs qui ne bénéficient pas de l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (ACRE). Et le versement de l’ARE implique d’effectuer une actualisation mensuelle de ses revenus auprès de France Travail.

Calculer le montant de l’ARE

Dans le cadre d’une création ou d’une reprise d’entreprise, il est possible de cumuler l’ARE avec les revenus d’une activité non salariée, dans la limite du salaire brut antérieurement perçu. L’ARE mensuelle due au créateur/repreneur est alors calculée de la façon suivante :

– première étape : définir le nombre de jours indemnisables dans le mois.

Nombre de jours indemnisé dans le mois = (Montant mensuel de l’ARE avant la création/reprise – 70 % des revenus d’activité non salariée) / Montant journalier de l’ARE avant la création/reprise.

– seconde étape : calculer le montant de l’ARE mensuelle.

Montant de l’ARE mensuelle dû au créateur/repreneur = nombre de jours indemnisés dans le mois (arrondi à l’entier le plus proche) x montant journalier de l’ARE.


Exemple : un demandeur d’emploi perçoit une ARE d’un montant mensuel de 992 € (mois de 31 jours) et d’un montant journalier de 32 €. Sa reprise d’activité lui procure un revenu mensuel de 600 €. Le nombre de jours indemnisés est égal à [992 € – (70 % x 600 €)] / 32 € = 17,87, soit 18 jours. L’ARE mensuelle qui lui est due est alors de 576 € (18 jours x 32 €).

Pour les revenus estimés mais non justifiés

Les créateurs/repreneurs d’entreprise qui, lors de l’actualisation mensuelle de leur situation, connaissent le montant de leurs revenus non salariés mais ne sont pas encore en mesure de les justifier (micro-entrepreneurs effectuant des déclarations d’activité mensuelles auprès de l’Urssaf et dirigeants assimilés salariés qui se voient remettre un bulletin de paie) perçoivent une avance de leur ARE mensuelle. Concrètement, le nombre de jours indemnisés dans le mois est affecté d’un coefficient fixé à 0,8.


Exemple : dans notre exemple précédent, 18 jours sont indemnisés dans le mois. Le nombre de jours qui est immédiatement indemnisé par France Travail s’élève à 18 jours x 0,8 = 14,4, soit 14 jours. L’avance réglée par France Travail au créateur/repreneur correspond donc à 448 € (14 jours x 32 €).

Le complément de l’ARE mensuelle due au créateur/repreneur, soit, dans notre exemple, 128 € (576 € – 448 €), lui est réglée une fois ses justificatifs de revenus transmis à France Travail. Des justificatifs qui doivent être adressés dans le mois qui suit le paiement de l’avance d’ARE.

Pour les revenus non connus

Les créateurs/repreneurs qui ne connaissent pas le montant mensuel de leurs revenus professionnels non salariés (micro-entrepreneurs effectuant des déclarations d’activité trimestrielles auprès de l’Urssaf, entrepreneurs individuels, gérants majoritaires de SARL…) perçoivent un montant mensuel forfaitaire au titre de l’ARE. Ce montant correspond à 70 % du montant mensuel de l’ARE calculé avant la création/reprise, soit, dans notre exemple, à 694 € (992 € x 70 %).


Important : le montant total de l’ARE due au créateur/repreneur est régularisé au bout d’un an (ou d’un trimestre), compte tenu de sa déclaration de revenus. Celui-ci est toutefois tenu d’effectuer une actualisation mensuelle auprès de France Travail sans y porter de revenus, mais en précisant le nombre d’heures qu’il estime avoir consacrées à son activité non salariée.

Un changement à venir

La nouvelle convention d’assurance chômage conclue en fin d’année dernière vient durcir les conditions de versement de l’ARE aux créateurs/repreneurs d’entreprise.

Ainsi, à compter du 1er avril 2025, le montant total des allocations versées au créateur/repreneur sera plafonné à 60 % du reliquat de ses droits à chômage. Les 40 % de droits non réglés pouvant alors être utilisés en cas de reprise d’indemnisation.


À noter : le créateur/repreneur qui justifie d’une absence de revenus au titre de l’activité créée ou reprise peut demander le versement des 40 % restants de l’ARE.


Arrêté du 19 décembre 2024, JO du 20

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Hormur aide les artistes à se produire chez les particuliers

Parce qu’il est parfois très difficile pour un artiste de trouver des salles où se produire, la start-up Hormur leur propose une plateforme pour se mettre en relation avec des particuliers qui ont des espaces à disposition.

Hormur connecte artistes, hôtes et spectateurs pour créer des événements artistiques dans des lieux non conventionnels, que ce soit dans un appartement, une librairie, un commerce ou un jardin. « Notre mission est de rendre l’art accessible à tous, tout en valorisant les artistes et en transformant les espaces du quotidien en lieux d’expression éphémères », explique Martin Jeudy, fondateur d’Hormur. Tout est parti d’une expérience personnelle. « Je suis metteur en scène et artiste. J’ai donc connu la difficulté de trouver des lieux où me produire. Un jour, par nécessité et par envie de proximité avec mon public, j’ai joué chez l’habitant. Une expérience unique, où l’art devient un véritable moment de partage, loin des grandes salles impersonnelles ». Il gère alors tout lui-même : trouver un lieu, organiser la billetterie, mobiliser les spectateurs… Un travail colossal qui, malgré les difficultés, lui révèle quelque chose d’essentiel : le besoin des artistes d’avoir des espaces d’expression conviviaux et le désir des hôtes d’accueillir des événements culturels chez eux. C’est à ce moment-là que l’idée d’Hormur germe dans son esprit.

Plus de 600 lieux recensés en France

Pour développer son concept, Martin part des besoins des artistes et des hôtes, puis créer une plateforme simple et intuitive. « Il a fallu convaincre les premiers hôtes de se lancer dans l’aventure et de les accompagner pour qu’ils aient confiance en eux. Nous avons travaillé pour que la plateforme soit à la fois sécurisée, transparente et conviviale pour tous les utilisateurs ». Un peu plus d’un an après son lancement, Hormur est aujourd’hui en pleine croissance avec un nombre d’événements en augmentation. « La communauté compte désormais plus de 3 000 artistes et plus de 600 lieux recensés en France. Les retours positifs confirment l’engouement pour ce concept novateur. Nous avons constaté un fort bouche-à-oreille et aussi une part des spectateurs qui deviennent eux-mêmes hôtes après avoir assisté à un évènement Hormur ». La start-up va continuer à développer sa communauté d’hôtes et à multiplier les lieux partenaires dans les grandes villes. « À long terme, notre ambition est de faire de Hormur une référence incontournable dans le domaine des événements artistiques hors les murs, en étendant notre présence à l’international ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Hormur réunit déjà plus de 10 000 utilisateurs en France un an et demi après l’ouverture de la plateforme. Un conseil : « Connaissez vos utilisateurs et créez une solution qui répond à leurs véritables besoins mais n’essayez pas de plaire à tout le monde. L’écoute, l’adaptation et l’analyse sont essentielles pour construire une offre équilibrée entre exigences administratives et attentes des utilisateurs. »Un contact : Martin Jeudy,

hormur.com

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Bpifrance : des formations en ligne gratuites

La Banque publique d’investissement Bpifrance fait évoluer son Pass Créa, la boîte à outils des créateurs d’entreprise, avec l’ajout d’un nouveau service : l’accès à des formations en ligne entièrement gratuites.

Pour aider les futurs entrepreneurs à construire leur projet de création ou de reprise d’entreprise, Bpifrance met à leur disposition le

Pass Créa

. Cette boîte à outils comprend différentes ressources, notamment des tutos vidéo, des articles, un business plan en ligne, des modèles de pitch deck ou encore un coffre-fort sécurisé pour stocker ses documents. Et aussi désormais des formations en ligne accessibles gratuitement.

Une simple inscription

Ces formations doivent permettre aux porteurs de projet d’acquérir les compétences nécessaires pour créer et développer leur entreprise. Il peut s’agit au choix de marketing, de développement commercial, de juridique, de financement, etc. Pour en bénéficier, il suffit de se connecter à son Pass Créa pour accéder à la plateforme de formation et de s’inscrire à la formation choisie.


Isabelle Capet

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Evvest : la plateforme d’investissement qui place les femmes au centre

Engagée pour l’émancipation financière des femmes, la plateforme d’épargne Evvest propose des solutions automatisées et personnalisées d’investissement pour les aider à gérer et à faire fructifier leur épargne.

Evvest est une plateforme d’investissement innovante dédiée à l’autonomisation financière des femmes. « Elle répond aux besoins spécifiques des femmes dans la gestion de leur patrimoine en offrant des solutions d’épargne et un accompagnement sur mesure », explique Anne-Laure Frischlander-Jacobson, sa fondatrice. « L’objectif est de permettre à chaque femme de prendre le contrôle de son avenir économique, avec des outils financiers adaptés à ses réalités et de contribuer à leur autonomie économique. » Un abonnement permet d’accéder à des conseils, des formations, des ateliers, ainsi qu’à une communauté et un réseau d’experts. Cette idée de créer Evvest est née lors de ses fonctions de direction en Asset Management. « Nous avions travaillé sur la plus grande étude réalisée sur l’investissement et les femmes. Le constat était alarmant. Les femmes n’investissaient pas et cela contribuait à encore plus d’inégalité patrimoniale. C’était évident que la finance ne s’adressait pas aux femmes, qu’il était temps de le faire et de les accompagner comme il se doit ».

Comprendre le besoin réel des femmes

Pour comprendre le besoin réel des femmes et en quoi il est différent de celui des hommes, Anne-Laure réalise un sondage auprès d’un échantillon de femmes. « Il m’est apparu évident que la problématique était de répondre à la charge mentale de la femme en offrant une gestion automatisée, simplifiée et en toute confiance ». Elle sous-traite la technologie, cherche des financements pour le projet et constitue une équipe. Mais la thématique des femmes est parfois mal comprise. « Il a fallu expliquer à certain l’importance d’une approche distincte pour cibler ce public non encore adressé ». L’activité, tout juste lancée, démarre bien. « Nous avons pour ambition d’être plus qu’une plateforme traditionnelle d’épargne. Nous souhaitons être de vrais acteurs du changement. Pour cela nous souhaitons à la fois créer de la valeur avec l’innovation technologique en intégrant les solutions d’Open banking et d’agrégation pour un conseil sur mesure. Nous souhaitons également créer des produits qui répondent à certaines valeurs notamment éthiques en forte demande de la part de femmes ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Frais de 0,85 % à 1,35 % (selon les profils de gestion), soit moitié moins qu’une banque traditionnelleUn conseil : « Il faut rompre avec l’idée que l’entreprenariat c’est la liberté. Lancer une entreprise c’est donner vie à une conviction profonde. Il faut accepter les difficultés et les frustrations d’avoir tout à faire soi-même au départ. »Un contact : Anne-Laure Frischlander-Jacobson,

evvest.fr

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Bpifrance s’engage auprès des cédants et repreneurs d’entreprises

La banque publique d’investissement Bpifrance lance un grand Plan Transmission pour accompagner cédants et repreneurs d’entreprises dans leur projet et augmenter le nombre d’opérations en France.

Les enjeux d’une transmission d’entreprise réussie sont nombreux, qu’il s’agisse de maintenir les emplois, de continuer à créer de la valeur ou encore de préserver un savoir-faire. Or de nombreuses entreprises vont être à transmettre dans les prochaines années. En effet, 41 % des dirigeants de PME en France indiquent leur intention de céder leur entreprise dans les 5 prochaines années. Pour accompagner ce mouvement sans perdre de vue les enjeux qui y sont liés,

Bpifrance

a choisi de placer la transmission au cœur de sa stratégie.

Un nouveau dispositif de prêt sans garantie

Ainsi, la banque publique souhaite notamment aider les cédants qui n’ont pas encore défini de projet de transmission en raison d’un manque de temps ou de difficultés à identifier un repreneur. Pour cela, elle met à leur disposition deux rubriques éditoriales dédiées sur son site internet : « Je cède mon entreprise » et « Je veux reprendre une entreprise », elle enrichit son catalogue de formations à leur attention et elle va déployer des actions de sensibilisation et des événements régionaux. Elle va également étayer son outil Mon Pass Créa en 2025 d’un parcours dédié au cédant. Enfin, elle entend présenter, dans les prochains mois, un nouveau dispositif national de prêt sans garantie qui permettra de financer la reprise des PME et ETI.

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Zéro Biodéchet : une solution innovante au service des déchets de cuisines

Avec ses technologies innovantes, Zéro Biodéchet veut révolutionner la gestion des déchets des professionnels de la restauration, hôtellerie, EHPAD, cantines, écoles et des collectivités publiques.

Zéro Biodéchet s’est spécialisée dans la gestion écologique des déchets notamment avec une technologie innovante permettant de transformer en 24 heures des biodéchets en eau non polluante après une fermentation-décomposition totale grâce à un procédé par microbiotes. « C’est lorsque j’ai entendu que le tri des biodéchets allait devenir obligatoire notamment chez les professionnels en janvier 2024, que je me suis interrogée, étant Coréenne, sur les solutions techniques qu’utilisait à ce sujet la Corée. Car ce pays est un champion du tri depuis plus de 20 ans », explique Yejin Mulot, la fondatrice de Zéro Biodéchet. Elle commence alors à faire une étude marché des constructeurs coréens les plus sérieux qui pouvaient proposer les dernières innovations techniques. « Une fois le meilleur fabricant choisi j’ai négocié un contrat d’exclusivité d’importation en France ». Elle optimise alors cette technologie grâce à un partenariat avec un laboratoire français spécialisé en microbiotes et l’appui de son mari, directeur d’une entreprise de matériel ostréicole. Ensemble ils adaptent la machine au marché français, qui est capable de décomposer entièrement les déchets alimentaires tels que les retours de service, les restes de nourriture, les épluchures, le poisson ou le pain grâce à des microbiotes naturels.

Un partenariat avec les installateurs d’équipement de cuisine

Tout juste commercialisée, cette technologie suscite l’intérêt. « L’innovation comportant de nombreux avantages par rapport aux solutions existantes comme les broyeurs déshydrateurs ou les composts, qui sont plus énergivores avec des désagréments en terme d’odeurs et de chaleurs, nous avons de nombreux contacts arrivant de divers secteurs où sont produits des biodéchets. Plusieurs collectivités nous contactent pour leur présenter notre solution afin de pouvoir guider les restaurateurs et hôteliers de leur région. Les restaurants et hôtels demandent eux-mêmes à essayer notre machine au sein de leur établissement avant de passer commande ». Présenté en novembre 2024 au salon EQUIPHOTEL, le concept a remporté beaucoup de succès. Yejin veut continuer à faire connaître cette solution partout en France grâce à une collaboration avec les revendeurs/installateurs spécialisés dans l’équipement de cuisine. « Je souhaiterai également reproduire ce modèle économique dans un autre pays européen ayant une obligation de tri cherchant une solution durable ».

Fiche de l’entreprise

– Un chiffre : 50 000 euros en fonds propres ont été investis pour importer les machines, les présenter au salon Equip hotel à Paris et réaliser les supports marketing.
– Un conseil : « Restez éveillé, quand la société change ! »
– Un contact : Yejin Mulot,

zerobiodechet.fr

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