Ajouter une surcouche d’émotion à la technologie : la start-up luxembourgeoise Mu Design développe des objets connectés inspirés de l’univers de « l’emotive tech ». Parmi les premiers produits commercialisés, on compte ainsi la caméra connectée Ulo, qui se présente sous forme d’une petite chouette, ainsi que Lua, un pot de fleurs communicant. Vivien Muller, fondateur de la marque, nous explique le concept et fait le point sur les prochaines étapes de développement !
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Traiteur social et solidaire avec circuit de distribution des surplus, location de mobilier pour la scénographie, préinscription des participants et check-in dématérialisé… Agnès Lachenal, fondatrice de Makae, propose à ses clients d’ajuster tous les composants d’un évènement pour en réduire l’impact environnemental, sans en réduire le plaisir ni l’efficacité !
Depuis 2015, Agnès Lachenal organise des évènements d’entreprises à destination des collaborateurs de PME et ETI, pour les remercier, les motiver, les challenger, ou encore accompagner l’annonce de nouvelles stratégiques… Mais depuis le début de l’année, elle a ajouté à cette activité classique une particularité : prendre en compte l’impact éco-responsable dans l’organisation d’un tel évènement. « Habituellement, ce sujet est abordé par les grandes agences d’évènementiels à destination des grandes entreprises qui ont les moyens de s’interroger sur leur impact écologique. Makae cible les PME/PMI & ETI, indique Agnès Lachenal. Je les conseille et leur propose des évènements « propres » à la carte. Souvent elles pensent que le coût va être important et que les activités seront bas de gamme. Or nous avons pour cela deux outils : l’un qui nous permet, à partir de plusieurs critères, d’évaluer l’impact de chaque poste de dépenses ; l’autre de disposer d’un réseau de fournisseurs engagés dans une démarche durable. » L’outil de calcul d’impact a été développé en collaboration avec une consultante en développement durable, Valérie Schneider. Les contacts fournisseurs sont sélectionnés depuis près de 2 ans.
Après 15 ans dans des sociétés de services, Agnès a monté son entreprise d’évènementiel il y a 4 ans et a voulu aller plus loin en donnant du sens à son métier : faire de l’événementiel durable. « Je propose à mes cdivts de changer leurs habitudes pour les évènements mais sans les brusquer, à leur rythme pour ne pas en faire une contrainte. » Et cette nouvelle activité commence à prendre de l’ampleur car le sujet ne les laisse pas indifférent. D’autant qu’outre l’aspect « bon pour la planète », les cdivts peuvent ensuite valoriser leurs choix auprès de leurs salariés, et les intégrer dans leurs actions de RSE en amont et après l’évènement !
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : la consommation électrique d’une soirée pour 750 personnes dans une grande salle de spectacle parisienne équivaut à laisser 330 ordinateurs allumés sur toute une journée
Un conseil : prenez le temps de faire votre étude de marché et de l’actualiser tous les ans, pour trouver un angle de communication, de présentation commerciale ou de réalisation qui soit différenciant. Les cdivts n’achètent pas qu’un budget, mais aussi et surtout une différence.
Un contact : Agnès Lachenal, lachenal.agnes@makae.fr,
www.makae.fr
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Les 20 et 21 novembre prochains, la Cité des Congrès de Nantes accueillera l’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs. Cette année, 4 thématiques phares seront tout particulièrement mises en avant.
Pendant deux jours, mercredi 20 et jeudi 21 novembre, la Cité des Congrès de Nantes accueillera l’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire. L’occasion, pour les participants, de découvrir de nouvelles tendances entrepreneuriales, de rencontrer des experts de tous horizons et de faire le plein d’informations pour concrétiser leurs projets.
11 000 entrepreneurs et 4 thématiques phares
Plus de 120 animations et exposants, 100 conférences et ateliers, 7 débats d’actualité… En plus de mobiliser de nombreux professionnels pouvant partager leurs expériences, cette 12e édition de l’évènement mettra l’accent sur 4 thématiques phares : l’artisanat, l’entrepreneuriat au féminin, l’agriculture et le « positive business », avec notamment un grand débat sur les pratiques RSE et leur capacité à créer de la valeur ajoutée au sein de l’entreprise.
Rappel : la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) désigne toutes les pratiques mises en place par les entreprises afin de respecter les principes du développement durable dans une perspective sociale, environnementale et économique.
Pas moins de 11 000 participants sont attendus pour cette édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire, organisée par Les Echos Le Parisien Événements. Pour accéder au programme détaillé et télécharger gratuitement votre badge d’accès, rendez-vous dès à présent sur : www.salondesentrepreneurs.com
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Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit de réformer le dispositif d’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre). Une mauvaise nouvelle pour certains micro-entrepreneurs.
Les conditions d’accès au dispositif d’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) seront-elles prochainement modifiées ? Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit, en effet, d’y introduire plusieurs critères supplémentaires qui pourraient, dans les faits, empêcher certains micro-entrepreneurs de bénéficier de cette exonération de début d’activité.
Rappel : le dispositif Acre consiste notamment en une exonération partielle de charges sociales pendant les premières années d’activité. Depuis le 1er janvier 2019, il est ouvert à tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise, quel que soit leur statut.
Recentrer le dispositif sur le public initialement visé
Ainsi, selon les conditions prévues par le projet de loi de finances, le dispositif Acre serait, à l’avenir, réservé aux personnes ne relevant pas du régime micro-social ainsi qu’aux micro-entrepreneurs appartenant à l’une des catégories suivantes :
–
demandeurs d’emploi inscrits pendant 6 mois au cours des 18 derniers mois ;
–
jeunes âgés de 18 à 25 ans ou personnes handicapées de moins de 30 ans ;
–
salariés ou anciens salariés d’une entreprise soumise à une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire ;
–
personnes ayant conclu un contrat d’appui au projet d’entreprise ;
–
créateurs ou repreneurs d’une entreprise implantée au sein d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ;
–
bénéficiaires d’un complément de libre choix d’activité (CLCA).
À l’heure où le succès du dispositif de la micro-entreprise a pu inciter certains à déclarer sous ce statut des activités entrant en réalité dans le champ du salariat, cette mesure vise, selon le gouvernement, à recentrer le dispositif Acre sur le public initialement visé, c’est-à-dire les créateurs et repreneurs d’entreprise donnant lieu à une activité économique nouvelle.
Art. 80, projet de loi de finances pour 2020, n° 2272, enregistré à l’Assemblée nationale le 27 septembre 2019
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Fabricant français d’imprimantes 3D professionnelles, Volumic a été créé en 2013 à Nice. Sa promesse : des machines multi-matériaux, rapides, fiables, endurantes et précises, pouvant imprimer des objets de toutes tailles. Une solution technologique qui peut servir dans de nombreux domaines d’activité tels que l’énergie, l’aéronautique, l’aérospatiale, l’automobile ou encore dans le secteur médical. Stéphane Malaussena, co-fondateur de l’activité, nous en dit plus.
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Après un été sous le signe de la stabilité, c’est une tendance plus dynamique qui s’est dessinée en septembre : les créations d’entreprises ont ainsi progressé de + 4,2 % par rapport au mois précédent.
D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 70 605 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de septembre 2019 : + 4,2 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Une hausse relativement significative qui s’explique, selon l’Institut, par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 2,0 %), accompagnée d’un rebond plus marqué du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 6,8 %).
Une augmentation importante par rapport à 2019
C’est une évolution tout aussi dynamique qui se constate, par ailleurs, sur le moyen terme. Pour la période juillet-août-septembre, les chiffres témoignent, en effet, d’une accélération sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 20,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 25,7 % pour les micro-entrepreneurs, + 20,1 % pour les entreprises individuelles classiques et + 11,5 % pour les entreprises sous forme sociétaire).
Même tendance sur les 12 derniers mois, pendant lesquels le nombre cumulé d’entreprises créées a également continué de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 16,6 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 26,0 %), mais aussi par une accélération non négligeable des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 10,6 %) et une progression du côté des créations de sociétés (+ 8,0 %).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Pour lever les freins à la création d’entreprise, la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a récemment lancé une nouvelle plate-forme numérique, proposant de nombreux services utiles.
Initiée par la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée avec l’appui des membres du Réseau des Développeurs Économiques Occitanie, une nouvelle plate-forme numérique a récemment vu le jour. Son objectif ? Simplifier les démarches des créateurs et repreneurs d’entreprise souhaitant s’implanter dans la région.
De l’information et des contacts à portée de clic
Baptisé Hub Entreprendre Occitanie, ce nouveau service en ligne vise notamment à épauler les porteurs de projets à travers un parcours d’accompagnement personnalisé, suivant les étapes clés de la vie d’une jeune entreprise (implantation, recrutement, croissance, innovation, développement international…). De même, la plate-forme numérique propose un outil de recherche dédié, permettant aux entrepreneurs de se renseigner non seulement sur les différents dispositifs de financement, mais aussi sur les appels à projets ou autres manifestations organisées dans la région.
De quoi permettre aux créateurs et repreneurs d’entreprise de s’informer à tout moment sur l’actualité de l’écosystème entrepreneurial et d’identifier, en quelques clics seulement, les interlocuteurs les plus à même à répondre à leurs besoins précis !
Pour en savoir plus et découvrir le nouveau portail numérique proposé par la région Occitanie, rendez-vous sur : https://hubentreprendre.laregion.fr
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Application mobile dédiée à l’art contemporain, Artifexio permet d’identifier une œuvre et son créateur à partir d’une simple photo prise avec un smartphone. Peintures, sculptures, illustrations… en quelques instants seulement, l’appli invite l’utilisateur à plonger dans l’univers de chaque œuvre, en lui faisant découvrir non seulement la biographie de l’artiste, mais aussi les galeries et musées accueillant ses créations. Carole Brassier, co-fondatrice d’Artifexio, nous explique tout !
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Dans une convention signée cet été, le ministère des Outre-mer et l’Adie confirment leur volonté de renforcer l’accompagnement proposé aux porteurs de projets et aux jeunes entreprises ultramarines.
Développer le microcrédit pour faire reculer le chômage en Outre-mer : c’est l’ambition d’une récente convention, signée cet été par le ministère des Outre-mer et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie).
À la clé, une subvention d’un montant de 1,8 million d’euros, ayant pour objectif de renforcer l’activité de la structure associative et d’améliorer l’accompagnement des entrepreneurs et des porteurs de projets dans les territoires d’Outre-mer.
Rendre l’entrepreneuriat accessible à tous
Dans le détail, ce soutien financier supplémentaire devrait notamment amener l’association à étoffer ses dispositifs d’appui pour en faire bénéficier jusqu’à 15 000 porteurs de projets en 2022 en Outre-mer (contre 7 300 en 2018). L’enjeu ? Optimiser les moyens mis en œuvre et permettre aux personnes éloignées du marché de l’emploi d’accéder aux financements nécessaires pour créer leur entreprise.
Précision : afin que les créateurs d’entreprise puissent démarrer leur nouvelle activité dans les meilleures conditions, le plafond du microcrédit a récemment été rehaussé, passant de 10 000 € à 12 000 € dans les territoires ultramarins.
Grâce au soutien du ministère de l’Outre-Mer, l’Adie prévoit notamment d’ouvrir 6 nouvelles antennes associatives dans les territoires d’Outre-mer au cours des prochaines années.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.outre-mer.gouv.fr
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Motivations, attentes, freins : récemment dévoilée, la 2 édition de l’Observatoire BNP Paribas dresse un état des lieux détaillé de l’entrepreneuriat au féminin en France.
Quelles sont les attentes et les difficultés rencontrées par les créatrices d’entreprise en France ? Une interrogation à laquelle la 2e édition de l’Observatoire BNP Paribas de l’entrepreneuriat au féminin tend à répondre. L’occasion, également, de mettre l’accent sur ce qui distingue encore aujourd’hui les porteuses de projets de leurs homologues masculins.
L’entrepreneuriat comme un engagement sociétal
Selon les résultats publiés, pas moins de 60 % des femmes entrepreneures (contre 51 % des hommes créateurs d’entreprise) voient l’aventure entrepreneuriale comme une forme d’engagement pour changer la société. 37 % se lancent pour gagner en autonomie (contre 49 % des entrepreneurs) et 35 % pour donner plus de sens à leur vie. 36 % des entrepreneures déclarent néanmoins avoir peur de ne pas dégager assez de revenus et 18 % de manquer de confiance en elles (contre 6 % seulement des entrepreneurs masculins).
Force est de constater, par ailleurs, que les réseaux professionnels sont toujours largement sous-exploités : moins de 50 % des femmes entrepreneures déclarent ainsi en faire partie, alors que 71 % d’entre elles perçoivent ces réseaux comme des lieux privilégiés d’échanges et d’information. Seules 10 % des entrepreneures y voient, en revanche, un espace pour faire du business proprement dit, alors que ce chiffre monte à 23 % du côté des hommes chefs d’entreprise.
Enfin, côté ressources, les entrepreneures privilégient encore l’autofinancement, notamment au moment de créer leur entreprise (73 %). En phase de développement (au bout de 3 à 5 ans d’activité), elles sont, par ailleurs, 36 % à se servir de leur trésorerie et 21 % à piocher dans leurs propres économies. En effet, si le financement bancaire connaît une évolution à la hausse (19 % en 2019 contre 10 % en 2018), plus de 6 entrepreneures sur 10 estiment toujours que leurs homologues masculins ont plus de facilités à obtenir des financements de la part des banques… Autant dire qu’il reste encore du chemin à parcourir.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.group.bnpparibas
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