Créée en 2012 à Grenoble, NeoJobs est une agence de recrutement et de marketing RH, spécialisée dans le recrutement décalé. Le concept ? Proposer aux employeurs des approches nouvelles – basées notamment sur le principe de la gamification – pour attirer, recruter et fidéliser des talents. Margaux Raab, co-fondatrice de l’activité, nous présente l’approche NeoJobs qui vise à (re)mettre l’humain au cœur de la stratégie RH.
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Proposé par Pôle emploi, le dispositif Activ’Créa vise à donner aux demandeurs d’emploi les moyens de s’interroger sur la création d’entreprise, voire de faire naître une idée.
Amener les demandeurs d’emploi à réfléchir à la création ou à la reprise d’une entreprise comme une opportunité de reprise d’activité : c’est l’ambition du programme Activ’Créa, proposé par Pôle emploi avec le soutien de l’Union européenne. Son objectif ? Faire émerger des projets entrepreneuriaux et permettre aux personnes qui le souhaitent de définir – ou d’affiner – leurs idées.
Un entretien individuel et un accompagnement sur-mesure
En pratique, le programme Activ’Créa comporte plusieurs étapes : pour commencer, un entretien individuel, qui consiste non seulement à mesurer le degré de motivation du porteur de projet, mais aussi à analyser ses atouts et ses contraintes face à l’aventure entrepreneuriale. Si les premiers éléments laissent penser qu’il est opportun de poursuivre sur cette voie, le futur entrepreneur pourra ensuite bénéficier d’un accompagnement sur-mesure. Le but ? L’amener à formaliser son idée à travers un plan d’action pouvant lui permettre de concrétiser son projet.
Bon à savoir : en France, une entreprise sur trois est créée par un demandeur d’emploi.
D’une durée de 3 mois maximum, le dispositif Activ’Créa est ouvert à tous les demandeurs d’emploi, qu’ils soient indemnisés ou non. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.pole-emploi.fr
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Récemment signée par le ministère des Outre-mer et Bpifrance, une nouvelle convention de partenariat a notamment pour objectif de faire évoluer les dispositions du Prêt de Développement.
Proposer aux jeunes entreprises ultramarines un outil de financement leur permettant de couvrir leurs dépenses matérielles et immatérielles (études, prospection, formation, recherche…) et les accompagner dans la gestion de leurs besoins en fonds de roulement : signée cet été par le ministère des Outre-mer et Bpifrance, une nouvelle convention de partenariat vise à améliorer le soutien apporté aux entrepreneurs implantés dans les Départements et régions d’outre-mer, dans les Collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie.
Un geste important en faveur des entreprises de moins de 3 ans
En pratique, cette nouvelle convention de partenariat prévoit notamment une extension du Prêt de Développement, le rendant accessible aux entreprises de moins de 3 ans, ainsi qu’une augmentation du montant maximum pouvant être accordé aux sociétés de plus de 3 ans, désormais fixé à 750 000 € (au lieu de 300 000 € auparavant).
Mais ce n’est pas tout ! En pratique, l’extension du prêt aux jeunes entreprises et la revalorisation du montant maximal pour les entreprises plus anciennes seront également complétées par d’autres mesures ayant pour ambition d’aider les entrepreneurs ultramarins à développer leur activité. Parmi elles, le déploiement d’un outil subventionnel piloté par Bpifrance visant à favoriser l’innovation, ainsi que la mise en place d’une offre spécifique en matière de mobilisation de créances.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bpifrance.fr
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APPETIA est une application mobile et culinaire qui devine, en moins d’une minute, LA bonne recette correspondant aux envies de son utilisateur. Basé sur l’intelligence artificielle, l’algorithme prend en compte une trentaine de facteurs : la difficulté ou l’originalité de la recette, les ingrédients appréciés (ou pas) par le consommateur, la saison, le temps nécessaire pour préparer le plat suggéré… Magali Jacquet, co-fondatrice d’APPETIA, nous explique tout !
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D’après une étude récemment publiée par le CROCIS, observatoire économique régional de la CCI Paris Île-de-France, 212 050 entreprises ont été créées en 2018 en Île-de-France. Un chiffre record.
Le régime de l’auto-entrepreneur et de son successeur, celui du micro-entrepreneur, ont profondément bouleversé le nombre et la nature des créations d’entreprises en Île-de-France : c’est le constat que dresse le CROCIS, observatoire économique régional de la Chambre de Commerce et d’Industrie Paris Île-de-France, dans une récente publication.
Dans le détail, l’organisme fait ainsi état de 212 050 entreprises créées au cours de l’année 2018 au sein de la région franciane : + 18,8 % par rapport à 2017, qui était déjà une année record ! Cette tendance s’explique notamment par une forte progression des créations de micro-entreprises : entre 2015 et 2018, leur nombre a ainsi augmenté de 70 %, faisant passer leur volume devant celui des créations d’entreprises classiques.
Une tertiarisation des entreprises créées
Mais l’analyse du CROCIS ne s’arrête pas là. Selon l’observatoire, en plus de contribuer fortement à l’augmentation du nombre de créations d’entreprises en Île-de-France, l’apparition du régime de l’auto-entrepreneur a également impacté la répartition sectorielle de celles-ci, faisant apparaître, au fil des années, des disparités importantes !
En effet, tandis que les activités de services ont connu une croissance considérable sur la période 2009–2018 (+ 95,5 %, entreprises « classiques » et auto/micro-entreprises confondues), les créations d’entreprises ont globalement reculé dans les domaines de la construction et du commerce. Et si les créations d’entreprises industrielles ont pu afficher une légère augmentation (+ 10,1 %) sur la même période, force est de constater que c’est uniquement grâce au dynamisme des créations d’entreprises « classiques » (+ 28,2 %), qui arrivent à compenser la baisse du côté des auto/micro-entrepreneurs (- 9,3 %) dans le même secteur.
Pour en savoir plus et consulter l’étude CROCIS dans son intégralité, rendez-vous sur : www.cci-paris-idf.fr
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Lancé par le secrétariat d’État chargé du Numérique, le programme French Tech Tremplin vise à favoriser la diversité au sein de l’écosystème numérique français. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 septembre 2019.
Permettre à des populations jusqu’ici éloignées de l’écosystème innovant d’accéder aux métiers du numérique : c’est l’ambition du dispositif French Tech Tremplin. Initié par le secrétariat d’État chargé du Numérique, il tend à lever les barrières économiques, géographiques et sociales pouvant empêcher les talents issus de la diversité de prendre le chemin de l’entrepreneuriat. Comment ? À travers un programme d’accompagnement composé, non seulement d’une formation intensive et d’un soutien financier, mais aussi d’un système de mentorat.
Un dispositif divisé en deux volets successifs
Dans le détail, le programme French Tech Tremplin se déclinera en deux étapes : un bootcamp d’une durée de 6 mois, appelé « La Prépa », suivi d’une seconde phase, baptisée « L’Incubation ». Si l’objectif du premier volet consiste à permettre aux participants d’acquérir les compétences relationnelles et techniques nécessaires pour créer leur entreprise ou intégrer une start-up déjà existante, le second vise à accélérer les projets portés par les aspirants entrepreneurs pour les aider à les concrétiser.
Bon à savoir : un budget de 15 millions d’euros, financé par le Programme d’investissements d’avenir (PIA), a été alloué au dispositif French Tech Tremplin sur une période de 2 ans.
En pratique, la phase dite « de préparation » se déroulera de novembre 2019 à avril 2020. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au dimanche 15 septembre prochain. Le volet « Incubation » s’étendra, quant à lui, sur une période d’un an, de mai 2020 à mai 2021.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.frenchtechtremplin.com
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Si le mois de juin avait encore affiché une légère hausse, le nombre de créations d’entreprises s’est totalement stabilisé en juillet 2019.
D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 67 817 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de juillet 2019 : l’équivalent, à une dizaine d’immatriculations près, du mois de juin, tous types d’entreprises confondus. Une stabilité plutôt rare (+/- 0,0 %) qui s’explique, selon l’Institut, par une faible hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 0,3 %), accompagnée d’un repli tout aussi léger du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 0,4 %).
+ 15,9 % sur mai-juin-juillet
Le bilan est nettement plus dynamique sur la période mai-juin-juillet, pour laquelle les chiffres témoignent d’une accélération significative du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 15,9 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 25,2 % pour les micro-entrepreneurs, + 9,2 % pour les entreprises individuelles classiques et + 8,6 % pour les entreprises sous forme sociétaire).
Même tendance sur les 12 derniers mois, pendant lesquels le nombre cumulé d’entreprises créées a continué, lui aussi, de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 16,3 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 27 %), mais aussi par une accélération non négligeable des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 10 %) et une progression du côté des créations de sociétés (+ 6,8 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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90 minutes pour aborder les étapes clés de la création d’entreprise : c’est le pari relevé par l’incubateur du Conservatoire national des arts et métiers ! Le prochain atelier dédié se tiendra le 3 septembre 2019 dans les locaux du Cnam à Paris.
Aussi stimulant qu’il puisse être, créer son entreprise est un projet qui, pour être mené à bien, exige une approche à la fois méthodique et structurée. Pour accompagner les futurs entrepreneurs dans cette démarche et les aider à concrétiser leurs idées, l’incubateur du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) leur propose régulièrement des ateliers dédiés.
Un format concis pour une vision par étape
En 90 minutes, les intervenants du Cnam invitent ainsi les participants à se familiariser, point par point, avec les étapes clés du montage d’un projet entrepreneurial : de l’étude de marché au montage du business plan, en passant par les enjeux incontournables du financement et les différents dispositifs d’aide existants. De quoi amener les créateurs d’entreprise à se poser les bonnes questions, pour éviter les écueils et réussir le lancement de leur future activité !
Le prochain atelier « Je veux créer ma start-up, comment faire ? » se tiendra le mardi 3 septembre 2019, de 9h30 à 11h, dans les locaux du Cnam à Paris. Comme toujours, la participation est gratuite : il suffit de s’inscrire en ligne, grâce au formulaire dédié.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cnam-incubateur.fr
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Porté par la mise en place du régime d’auto-entrepreneur en 2009, l’emploi indépendant continue de séduire. En 2016, pas moins de 3,1 millions de personnes avaient adopté ce statut.
L’heure est-elle au retour en grâce de l’emploi indépendant ? Selon une récente publication Insee Première, le rebond du statut d’indépendant, déjà amorcé dans les années 2000 avec l’appui de plusieurs politiques publiques en faveur de la création d’entreprise, se poursuit et se confirme.
Une dynamique favorisée par la création du régime d’auto-entrepreneur
Dans le détail, l’Institut constate ainsi que 3,1 millions de personnes travaillant en 2016 sur le territoire français (hors Mayotte) étaient des indépendants, représentant pas moins de 12 % de l’ensemble des actifs. Leurs profils sont, quant à eux, aussi divers que variés : agriculteurs, maçons, médecins, dirigeants de TPE/PME, chauffeurs de taxi, artistes… L’emploi indépendant fédère aujourd’hui de nombreux secteurs et métiers !
Rappel : selon l’activité de l’entreprise et la forme juridique choisie, les indépendants peuvent être des entrepreneurs individuels « classiques », des professionnels libéraux, des gérants de sociétés ou encore des micro-entrepreneurs.
Toujours selon l’Insee, cette évolution dynamique de l’emploi indépendant aurait notamment été amplifiée par l’apparition, en janvier 2009, du régime fiscal de l’auto-entrepreneur, remplacé en 2014 par le micro-entrepreneuriat. En fin d’année 2016, ce statut rassemblait en effet plus de 860 000 micro-entrepreneurs économiquement actifs en France hors Mayotte.
Une tendance qui doit néanmoins être considérée avec prudence, puisqu’il existe de fortes disparités en matière de revenus parmi les indépendants. D’après l’Institut, ces derniers sont ainsi nombreux à cumuler plusieurs activités, à plus forte raison lorsqu’ils exercent en tant que micro-entrepreneurs. En effet, force est de constater que le micro-entrepreneuriat, bien que populaire, rapporte souvent assez peu : 75 % des micro-entrepreneurs économiquement actifs perçoivent, en effet, moins de 680 € par mois, et ce quel que soit leur secteur d’activité.
Pour en savoir plus et consulter des chiffres complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Récemment diffusée, la dernière enquête « Panorama » de Réseau Entreprendre s’intéresse aux différents effets générés par les prestations d’accompagnement proposées aux porteurs de projets.
Des entreprises plus pérennes et davantage créatrices d’emplois : récemment publiée par l’organisme associatif Réseau Entreprendre, composé de 14 000 chefs d’entreprise répartis dans 10 pays, la dernière mesure d’impact « Panorama » dresse un bilan prometteur de l’action d’accompagnement menée au fil des dernières années.
Un effet de levier financier et une orientation plus internationale
Dans le détail, les résultats publiés dans le cadre de l’enquête 2019 révèlent que 90 % des entreprises conseillées par Réseau Entreprendre sont pérennes à 5 ans : un taux nettement supérieur à la moyenne nationale qui, d’après l’Insee, se situe autour de 60 % sur la même durée. L’appui de l’organisme d’accompagnement sécurise également les projets d’un point de vue financier, et ce notamment à travers l’effet de levier créé par les prêts d’honneur accordés : en pratique, pour 1 € prêté par Réseau Entreprendre, les entreprises suivies ont ainsi pu décrocher 13 € en moyenne auprès d’autres financeurs, y compris bancaires.
Enfin, l’enquête Panorama fait état d’un a non négligeable entre le soutien apporté par l’organisme associatif et l’évolution à la fois du chiffre d’affaires et des effectifs des entreprises accompagnées. Avec 19 salariés en moyenne après 5 ans d’activité, les structures épaulées par Réseau Entreprendre font, en effet, partie des PME tricolores les plus créatrices d’emplois, s’appuyant notamment sur l’internationalisation pour grandir. Pas moins de 30 % d’entre elles sont ainsi actives au-delà du territoire français, tandis que la moyenne nationale se situe autour de 12 % seulement, selon l’Insee.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.reseau-entreprendre.org
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