Trois vidéos pour booster son projet de création

Le réseau BGE d’appui aux créateurs d’entreprise propose trois vidéos d’entrepreneurs qui s’expriment sur des thèmes-clés.

BGE a choisi de partager les témoignages d’entrepreneurs, suivis par le réseau, qui mettent leur savoir-faire au service du bien commun au travers de trois vidéos. Objectif : montrer qu’innovation et impact positif peuvent aller de pair.

La première vidéo est consacrée au sujet « Nos entrepreneur.e.s au service de la société ». Elle relate des exemples d’activités vecteur de partage et de découverte, de projets qui misent sur l’entraide, la solidarité et l’insertion professionnelle, ou encore d’innovation durable.

Apprendre à entreprendre

La deuxième vidéo parle de « Créer un business solide et une entreprise pérenne ». Elle s’attèle, là aussi, à montrer comment des entrepreneurs ont su bâtir leur succès en développant des stratégies commerciales adaptées à leur marché. Enfin, la dernière vidéo traite du thème « Apprendre à entreprendre : Savoir-faire et savoir-être ». Parce qu’être entrepreneur, ce n’est pas seulement avoir une idée, c’est aussi savoir la concrétiser, gérer les défis et mobiliser les bonnes compétences.

Pour consulter les vidéos :

www.bge.asso.fr

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Lyynk veut écouter et protéger les victimes de harcèlement

Pour permettre aux élèves de signaler anonymement des incidents de harcèlement, qu’ils soient physiques ou psychologiques, Lyynk a mis en place une plateforme sécurisée où les jeunes peuvent s’exprimer librement et être orientés vers des ressources appropriées.

Lyynk est un projet très engagé pour le bien-être et la santé mentale des jeunes. « C’est une application gratuite pour eux qui se présente comme une safe place avec de nombreux outils pour qu’ils puissent prendre soin de leur santé mentale au quotidien, explique Guirchaume Abitbol, fondateur de Lyynk. Les fonctionnalités ont été développées avec Miel, ma fille de 17 ans, qui a les codes des ados, et le Dr Claire Morin, médecin psychiatre, sur la base de méthodes utilisées en thérapie. L’originalité, c’est l’accès « Adulte de confiance » qui permet de réinventer le div de confiance entre jeunes et adultes, principalement les parents, qui est si compliqué à maintenir mais si précieux pour les jeunes. » Lyynk a aussi créé une fondation pour sensibiliser jeunes et adultes sur les sujets de santé mentale et agir auprès des pouvoirs publics. C’est parce que sa fille a vécu une adolescence chaotique rythmée par des soins psys et des troubles très sévères (dépression, troubles alimentaires), que Guirchaume, démuni pour gérer cette situation, a lancé Lyynk avec sa fille.

Délivrer une certification aux écoles

Guirchaume veut avoir une approche pragmatique de la détresse des jeunes et aller vite car la situation est urgente. « Recruter a été un challenge, mais nous avons pu monter en quelques mois une équipe solide et engagée, et lancer notre projet en septembre 2024. » La start-up travaille depuis à trouver un modèle économique pour au moins couvrir ses coûts. « C’est compliqué dans la mesure où il est difficile de monétiser la santé mentale et nous ne souhaitons faire aucune discrimination sur l’argent. Nous pensons avoir trouvé un modèle intéressant en nous adressant aux écoles, pour les aider à positionner le bien-être au cœur de leur projet éducatif. » Lyynk construit ainsi des modules spécifiques pour les établissements scolaires qui veulent s’engager dans cette démarche avec pour objectif final de délivrer une certification qui pourrait devenir un critère de choix pour les parents. L’appli a été le plus gros lancement applicatif français de 2024, avec 100 000 comptes créés en 24h. « Avec près de 300 000 comptes utilisateurs aujourd’hui, l’attrait pour notre outil est solide. Nous nous intéressons à l’international car beaucoup de pays ont la même problématique avec les jeunes. Mon expérience sera utile pour cela, et notre application est déjà disponible en anglais. Notre stratégie Go-To-Market est prête ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 1,2 M€ ont été investis sur fonds personnelsUn conseil : il faut croire en ses rêvesUn contact : Guirchaume Abitbol, www.lyynk.com/

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Entreprendre dans une commune qui cherche des porteurs de projet

La plateforme Comm’une opportunité met en relation des communes qui veulent développer la vie économique de leur territoire et des porteurs de projet qui souhaitent s’y implanter.

C’est parce qu’il peut être crucial pour certaines communes rurales ou de petite taille d’attirer des commerces ou des services pour revitaliser leur territoire que la plateforme

Comm’une opportunité

a vu le jour. Les communes peuvent y présenter leurs objectifs et leurs actions pour attirer des entrepreneurs et développer des initiatives économiques locales. De leur côté, les entrepreneurs peuvent expliquer leur projet, leur parcours, leurs envies…

Entrer en contact avec un maire

Pour pouvoir exposer son projet, il suffit de créer un compte (gratuit pour les porteurs de projet et pour les communes de moins de 2 000 habitants), de se présenter et de renseigner des informations concernant son projet. Tous les types d’activités sont acceptés : professions libérales, activités artisanales ou commerciales, associations culturelles ou sportives… Les professionnels peuvent ensuite entrer en contact avec le maire de la commune qui les intéresse ou être contactés par un maire qui aura retenu leur profil.

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Popote régale les bébés

Popote propose purées de fruits, légumes, viandes, brassés et lait infantile, bio, sans huile de palme et fabriqués en France. Au-delà des produits, la start-up accompagne les parents sur le chemin pas toujours facile de la parentalité.

À l’origine, Popote est née avec l’envie d’amener une nouvelle approche sur le marché de l’infantile : « Nous avons lancé en 2017 des gourdes mono-ingrédients plutôt que des plats tout prêts, avec une maitrise totale de notre canal de vente en faisant le choix de démarrer en ligne, avec un positionnement premium et très proche de ses consommateurs… Ce qui était un pari constitue désormais le socle sur lequel s’appuie Popote pour continuer à grandir », explique sa fondatrice, Tiphaine Béguinot. Outre une large gamme de laits infantiles, purées et compotes pour bébé, Popote propose aussi des ateliers et conférences en ligne chaque mois, animés par des intervenants partageant leur expertise et expérience, mais aussi des e-books et des infos, pour aider les parents à avancer dans leur rôle. En 2024, l’entreprise a dû faire face à plusieurs défis, notamment des ruptures d’emballage. « Notre fournisseur a rencontré de grosses difficultés informatiques qui l’ont beaucoup impacté et par ricochet, nous également. La situation se normalise ces dernières semaines, mais il nous aura fallu faire preuve de beaucoup d’agilité pour maintenir au maximum l’activité malgré un catalogue restreint ces derniers mois ».

25 000 parents livrés en 2024

Malgré tout, l’entreprise se porte bien. « Le contexte général fait parfois peur, mais la marque continue de faire ses preuves, sur tous les réseaux. Certains canaux sont très dynamiques, comme la pharmacie ou le e-retail qui sont en plein déploiement, mais nos canaux historiques du réseau bio ou de notre propre e-shop continuent aussi à bien grandir avec une offre qui se structure et se renforce. Nos produits sont désormais disponibles dans 2 500 points de vente, qui s’ajoutent à notre e-shop qui a livré plus de 25 000 parents l’année dernière ». Popotte veut aussi s’exporter. « La Belgique et le Luxembourg sont bien implantés, nous travaillons la Suisse sur le même modèle et nous plantons les premières graines dans le reste de l’Europe pour écrire la suite. Nos Popote voyagent parfois dans des contrés plus lointaines, sur lesquelles nous faisons jouer des synergies de distribution de partenaires historiques ». Popote va également ouvrir un lieu pour elle, « l’occasion de rencontrer nos parents dans la vraie vie. Cette année verra également l’arrivée de nouvelles innovations pour enrichir notre catalogue… avec notamment l’arrivée de trois nouveaux segments que nous n’adressions pas jusque-là. Popote grandit ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 7,5 millions d’euros de CA en 2024, soit une croissance de près de 40% en un anUn conseil : « Prenez soin de vous ! Ça veut dire écoutez-vous et pensez aussi un peu à vous ! »Un contact : Tiphaine Béguinot,

www.popote-bebe.fr

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Un livret des bonnes pratiques pour entreprendre en ruralité

Dans le cadre du programme Entreprendre la Ruralité de la Fondation Entreprendre, un livret reprenant les bonnes pratiques des dispositifs d’accompagnement en faveur de l’entrepreneuriat en milieu rural, expérimentées sur 13 départements, vient d’être publié.

Récemment publié, le livret

Entreprendre la Ruralité

rassemble les expériences d’un collectif de financeurs (Fondation Entreprendre, Fondation RTE, Fondation Terre & Fils…) et de lauréats qui ont expérimenté les dispositifs d’accompagnement des créateurs en milieu rural. Il entend être une boîte à outils permettant de diffuser les initiatives innovantes mises en place sur les territoires de 13 départements.

Mobiliser les écosystèmes locaux

Ces dispositifs s’appuient sur la mobilisation des écosystèmes locaux qui permet de mettre en place un « circuit court de l’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire » à travers trois grands enjeux : « Susciter et désintermédier la mobilisation citoyenne » pour définir des problématiques et des projets d’entrepreneuriat au service du territoire ; « Engager des démarches d’aller-vers les entrepreneurs », avec des accompagnateurs qui vont à la rencontre des entrepreneurs au plus près de leur lieu de vie et de travail ; « Renforcer l’ingénierie d’accompagnement à l’entrepreneuriat sur les territoires », pour pallier le déficit d’ingénierie des collectivités locales.

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Elax propose un boitier pour réduire la consommation électrique des chauffe-eaux

Pour optimiser la consommation électrique des chauffe-eaux, Elax a inventé un boitier anti-gaspi doté d’un thermostat intelligent qui permet de réduire de 25 % leur consommation électrique tout en garantissant le confort des utilisateurs.

Elax a créé un dispositif, simple à installer (20 min seulement) qui s’adapte à tous les types de chauffe-eau et permet ainsi d’équiper rapidement de vastes parcs de logements. « Ce thermostat connecté se branche sur les chauffe-eaux pour réduire leur consommation en chauffant uniquement l’eau au bon moment. Résultats : des factures plus légères, une meilleure durée de vie des chauffe-eaux et moins de carbone émis », explique Thomas Tirtiaux, Directeur général d’Elax Énergie. L’idée est née d’une prise de conscience : « Les chauffe-eaux, de base, sont programmés pour chauffer à une température trop élevée toute la journée. Nous avons donc imaginé une solution qui permette de piloter la température de chauffe en fonction des besoins réels des locataires. Le matin, avant les douches, par exemple ». Doté d’une carte SIM 4G, il envoie les données de manière sécurisée et autonome aux serveurs de la start-up. Pour développer son concept, l’entreprise préfère travailler uniquement avec les bailleurs sociaux, conscient de leur envie de soutenir le pouvoir d’achat de leurs locataires et de diminuer leur impact carbone.

Soutenir le pouvoir d’achat des locataires

Et pour fabriquer le boitier, elle choisit un fabriquant français, basé en Bretagne, afin de soutenir l’industrie locale et réduire l’empreinte carbone. « Nous avons débuté en 2020 avec des tests chez certains bailleurs sociaux et avons amélioré peu à peu notre solution grâce aux retours des premiers logements équipés. Les difficultés ont été multiples : créer les bons algorithmes pour s’assurer que le confort des locataires restait optimal ou encore travailler avec notre usine partenaire Novatech sur l’amélioration continue du boîtier ». Aujourd’hui, plus de 80 bailleurs sociaux sont déjà partenaires d’Elax et plus de 25 000 boîtiers ont été déployés en France. Un bilan très positif qui devrait continuer à croître dans les prochains mois. « Nous nous lançons cette année dans le BtoBtoC avec pour objectif d’identifier des partenaires avec lesquels nous pourrons équiper des logements de particuliers. En parallèle, nous nous sommes lancés dans le soutien au réseau électrique grâce à l’utilisation des mécanismes de flexibilité. Concrètement, nous pilotons les chauffe-eaux pour qu’ils chauffent au moment des pics de production d’électricité, notamment lorsque les panneaux solaires ou les éodivnes fonctionnent. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : Elax vise 50 000 logements équipés en 2025
Un conseil : « Etudiez à fond vos potentiels cdivts et leurs besoins afin de bien comprendre leurs enjeux et d’arriver avec une solution qui y réponde ».
Un contact : Thomas Tirtiaux,

www.elaxenergie.com

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Un accompagnement renforcé pour les entrepreneurs des quartiers

Les réseaux Initiative France et 60 000 rebonds s’associent pour proposer, d’ici décembre 2026, un accompagnement renforcé à 3 200 porteurs de projets situés dans les quartiers prioritaires.

Initiative France

, le réseau d’accompagnement et de financement des créateurs repreneurs d’entreprises, et 60 000 rebonds, le réseau qui aide les entrepreneurs ayant connu l’échec, entendent développer l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Ainsi, dans le cadre du plan « Entrepreneuriat Quartiers 2030 », opéré par Bpifrance et financé par l’État et la Banque des Territoires, ils vont prochainement proposer à ce public spécifique un accompagnement renforcé ainsi qu’un financement sous forme de prêt d’honneur à taux zéro. Une sensibilisation à l’échec entrepreneurial sera également dispensée.

Maximiser ses chances d’obtenir des financements

Entièrement gratuit, l’accompagnement renforcé sera notamment composé de plusieurs ateliers pour maximiser ses chances d’obtenir des financements. Une aide sera également apportée pour boucler son tour de table de financement (comités d’octroi de prêts sensibilisés aux problématiques des quartiers, ingénierie financière renforcée par de l’accompagnement individualisé). Enfin, une attention sera spécifiquement apportée à la sécurisation du projet et au pilotage de l’entreprise au travers d’ateliers collectifs, de formations en ligne, d’un suivi individuel renforcé les premiers mois, de networking et d’une mise en réseau au niveau local.

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Créateurs d’entreprise et maintien des allocations chômage

Le point sur les règles liées au versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi aux créateurs et repreneurs d’entreprise.

Les bénéficiaires de l’assurance chômage qui créent ou reprennent une entreprise peuvent, sous certaines conditions, cumuler les revenus de leur nouvelle activité non salariée avec l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). Mais attention, le paiement de l’intégralité des sommes qui leur sont dues peut tarder à venir… En effet, l’assurance chômage règle seulement une avance sur l’ARE accordée au créateur/repreneur dans l’attente des justificatifs de ses revenus professionnels.


Rappel : seuls peuvent bénéficier de ce cumul les créateurs/repreneurs qui ne bénéficient pas de l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (ACRE). Et le versement de l’ARE implique d’effectuer une actualisation mensuelle de ses revenus auprès de France Travail.

Calculer le montant de l’ARE

Dans le cadre d’une création ou d’une reprise d’entreprise, il est possible de cumuler l’ARE avec les revenus d’une activité non salariée, dans la limite du salaire brut antérieurement perçu. L’ARE mensuelle due au créateur/repreneur est alors calculée de la façon suivante :

– première étape : définir le nombre de jours indemnisables dans le mois.

Nombre de jours indemnisé dans le mois = (Montant mensuel de l’ARE avant la création/reprise – 70 % des revenus d’activité non salariée) / Montant journalier de l’ARE avant la création/reprise.

– seconde étape : calculer le montant de l’ARE mensuelle.

Montant de l’ARE mensuelle dû au créateur/repreneur = nombre de jours indemnisés dans le mois (arrondi à l’entier le plus proche) x montant journalier de l’ARE.


Exemple : un demandeur d’emploi perçoit une ARE d’un montant mensuel de 992 € (mois de 31 jours) et d’un montant journalier de 32 €. Sa reprise d’activité lui procure un revenu mensuel de 600 €. Le nombre de jours indemnisés est égal à [992 € – (70 % x 600 €)] / 32 € = 17,87, soit 18 jours. L’ARE mensuelle qui lui est due est alors de 576 € (18 jours x 32 €).

Pour les revenus estimés mais non justifiés

Les créateurs/repreneurs d’entreprise qui, lors de l’actualisation mensuelle de leur situation, connaissent le montant de leurs revenus non salariés mais ne sont pas encore en mesure de les justifier (micro-entrepreneurs effectuant des déclarations d’activité mensuelles auprès de l’Urssaf et dirigeants assimilés salariés qui se voient remettre un bulletin de paie) perçoivent une avance de leur ARE mensuelle. Concrètement, le nombre de jours indemnisés dans le mois est affecté d’un coefficient fixé à 0,8.


Exemple : dans notre exemple précédent, 18 jours sont indemnisés dans le mois. Le nombre de jours qui est immédiatement indemnisé par France Travail s’élève à 18 jours x 0,8 = 14,4, soit 14 jours. L’avance réglée par France Travail au créateur/repreneur correspond donc à 448 € (14 jours x 32 €).

Le complément de l’ARE mensuelle due au créateur/repreneur, soit, dans notre exemple, 128 € (576 € – 448 €), lui est réglée une fois ses justificatifs de revenus transmis à France Travail. Des justificatifs qui doivent être adressés dans le mois qui suit le paiement de l’avance d’ARE.

Pour les revenus non connus

Les créateurs/repreneurs qui ne connaissent pas le montant mensuel de leurs revenus professionnels non salariés (micro-entrepreneurs effectuant des déclarations d’activité trimestrielles auprès de l’Urssaf, entrepreneurs individuels, gérants majoritaires de SARL…) perçoivent un montant mensuel forfaitaire au titre de l’ARE. Ce montant correspond à 70 % du montant mensuel de l’ARE calculé avant la création/reprise, soit, dans notre exemple, à 694 € (992 € x 70 %).


Important : le montant total de l’ARE due au créateur/repreneur est régularisé au bout d’un an (ou d’un trimestre), compte tenu de sa déclaration de revenus. Celui-ci est toutefois tenu d’effectuer une actualisation mensuelle auprès de France Travail sans y porter de revenus, mais en précisant le nombre d’heures qu’il estime avoir consacrées à son activité non salariée.

Un changement à venir

La nouvelle convention d’assurance chômage conclue en fin d’année dernière vient durcir les conditions de versement de l’ARE aux créateurs/repreneurs d’entreprise.

Ainsi, à compter du 1er avril 2025, le montant total des allocations versées au créateur/repreneur sera plafonné à 60 % du reliquat de ses droits à chômage. Les 40 % de droits non réglés pouvant alors être utilisés en cas de reprise d’indemnisation.


À noter : le créateur/repreneur qui justifie d’une absence de revenus au titre de l’activité créée ou reprise peut demander le versement des 40 % restants de l’ARE.


Arrêté du 19 décembre 2024, JO du 20

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Hormur aide les artistes à se produire chez les particuliers

Parce qu’il est parfois très difficile pour un artiste de trouver des salles où se produire, la start-up Hormur leur propose une plateforme pour se mettre en relation avec des particuliers qui ont des espaces à disposition.

Hormur connecte artistes, hôtes et spectateurs pour créer des événements artistiques dans des lieux non conventionnels, que ce soit dans un appartement, une librairie, un commerce ou un jardin. « Notre mission est de rendre l’art accessible à tous, tout en valorisant les artistes et en transformant les espaces du quotidien en lieux d’expression éphémères », explique Martin Jeudy, fondateur d’Hormur. Tout est parti d’une expérience personnelle. « Je suis metteur en scène et artiste. J’ai donc connu la difficulté de trouver des lieux où me produire. Un jour, par nécessité et par envie de proximité avec mon public, j’ai joué chez l’habitant. Une expérience unique, où l’art devient un véritable moment de partage, loin des grandes salles impersonnelles ». Il gère alors tout lui-même : trouver un lieu, organiser la billetterie, mobiliser les spectateurs… Un travail colossal qui, malgré les difficultés, lui révèle quelque chose d’essentiel : le besoin des artistes d’avoir des espaces d’expression conviviaux et le désir des hôtes d’accueillir des événements culturels chez eux. C’est à ce moment-là que l’idée d’Hormur germe dans son esprit.

Plus de 600 lieux recensés en France

Pour développer son concept, Martin part des besoins des artistes et des hôtes, puis créer une plateforme simple et intuitive. « Il a fallu convaincre les premiers hôtes de se lancer dans l’aventure et de les accompagner pour qu’ils aient confiance en eux. Nous avons travaillé pour que la plateforme soit à la fois sécurisée, transparente et conviviale pour tous les utilisateurs ». Un peu plus d’un an après son lancement, Hormur est aujourd’hui en pleine croissance avec un nombre d’événements en augmentation. « La communauté compte désormais plus de 3 000 artistes et plus de 600 lieux recensés en France. Les retours positifs confirment l’engouement pour ce concept novateur. Nous avons constaté un fort bouche-à-oreille et aussi une part des spectateurs qui deviennent eux-mêmes hôtes après avoir assisté à un évènement Hormur ». La start-up va continuer à développer sa communauté d’hôtes et à multiplier les lieux partenaires dans les grandes villes. « À long terme, notre ambition est de faire de Hormur une référence incontournable dans le domaine des événements artistiques hors les murs, en étendant notre présence à l’international ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Hormur réunit déjà plus de 10 000 utilisateurs en France un an et demi après l’ouverture de la plateforme. Un conseil : « Connaissez vos utilisateurs et créez une solution qui répond à leurs véritables besoins mais n’essayez pas de plaire à tout le monde. L’écoute, l’adaptation et l’analyse sont essentielles pour construire une offre équilibrée entre exigences administratives et attentes des utilisateurs. »Un contact : Martin Jeudy,

hormur.com

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Bpifrance : des formations en ligne gratuites

La Banque publique d’investissement Bpifrance fait évoluer son Pass Créa, la boîte à outils des créateurs d’entreprise, avec l’ajout d’un nouveau service : l’accès à des formations en ligne entièrement gratuites.

Pour aider les futurs entrepreneurs à construire leur projet de création ou de reprise d’entreprise, Bpifrance met à leur disposition le

Pass Créa

. Cette boîte à outils comprend différentes ressources, notamment des tutos vidéo, des articles, un business plan en ligne, des modèles de pitch deck ou encore un coffre-fort sécurisé pour stocker ses documents. Et aussi désormais des formations en ligne accessibles gratuitement.

Une simple inscription

Ces formations doivent permettre aux porteurs de projet d’acquérir les compétences nécessaires pour créer et développer leur entreprise. Il peut s’agit au choix de marketing, de développement commercial, de juridique, de financement, etc. Pour en bénéficier, il suffit de se connecter à son Pass Créa pour accéder à la plateforme de formation et de s’inscrire à la formation choisie.


Isabelle Capet

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