Selon une étude récemment publiée par l’Insee, l’année 2018 a été marquée par une forte hausse du nombre de créations d’entreprises en France : +17 % par rapport à 2017. Un nouveau record.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 691 000 entreprises ont été créées en France en 2018, soit 100 000 de plus que l’année précédente (+17 %). Une hausse considérable, amenant le nombre de créations d’entreprises à un niveau record, selon l’institut.
+28 % pour les micro-entrepreneurs
Dans le détail, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+28 %), mais aussi par une évolution particulièrement dynamique du côté des créations d’entreprises individuelles classiques (+20 %) ainsi qu’une hausse, néanmoins beaucoup plus modérée, du côté des sociétés (+2 %).
L’Insee précise, par ailleurs, que le nombre de créations a non seulement progressé dans la plupart des régions françaises, mais aussi dans la majorité des secteurs d’activité, et notamment dans le secteur des transports et de l’entreposage (+68 % en 2018).
Peu de changements pour les profils des créateurs
Concernant le profil des créateurs d’entreprises individuelles, l’Insee révèle que leur âge moyen était de 36 ans en 2018, tout comme en 2017 (contre 37 ans en 2016 et 38 ans en 2015). La part des moins de 30 ans ayant, quant à elle, continué d’augmenter légèrement pour atteindre désormais les 38 % (contre 37 % en 2017).
Enfin, en 2018, seulement 39 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes (contre 40 % en 2017 et en 2016), la part des créatrices étant cependant plus élevée dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (75 %), dans les services aux ménages (70 %), dans l’industrie (52 %) et dans l’enseignement (50 %).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Selon une récente étude OpinionWay, menée auprès de plus de 5 000 personnes au sein de 5 pays européens, dont la France, l’envie de créer ou de reprendre une entreprise ne cesse de croître.
L’esprit entrepreneurial continue de gagner du terrain : c’est du moins ce qu’affirme un récent sondage international, mené par OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires à l’occasion de la 26e édition du Salon des Entrepreneurs Paris.
Après avoir interrogé 5 114 personnes issues de 5 pays différents (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Pologne), l’étude met, en effet, en évidence que l’envie de créer ou de reprendre une entreprise fait aujourd’hui partie des perspectives d’avenir envisagées par un nombre croissant de citoyens européens.
Travail indépendant ou salariat ?
Dans le détail, 28 % des Français interrogés se disent ainsi désireux de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte (+3 % par rapport à janvier 2018). C’est le cas également pour 51 % des Anglais, 31 % des Allemands, 55 % des Espagnols et 62 % des Polonais.
Précision : seule la moitié de ces potentiels créateurs d’entreprise français pensent néanmoins réaliser leur projet dans les 2 ans qui viennent (contre 63 % des répondants anglais, 67 % des allemands et 69 % des espagnols et portugais).
Plus globalement, il ressort de l’enquête que le statut de travailleur indépendant et d’auto-entrepreneur bénéficie d’une image plutôt positive auprès d’une large frange de la population des 5 pays concernés : 75 % des répondants français déclarent en avoir une bonne opinion, un chiffre qui monte à 88 % au Royaume-Uni, 79 % en Allemagne et 82 % en Pologne.
Enfin, si le travail indépendant est considéré comme un moyen de créer son propre emploi (88 % en France, 93 % au Royaume-Uni et en Allemagne, 92 % en Espagne et 89 % en Pologne) et de bien gagner sa vie au quotidien, force est de constater que le salariat garde une (plus) forte capacité d’attraction : 63 % des sondés français voient, en réalité, leur avenir professionnel en tant que salarié uniquement (contre 66 % des répondants anglais, 71 % des allemands, 57 % des espagnols et 54 % des polonais). Autant dire qu’il persiste, comme souvent, un écart sensible entre le rêve et la réalité !
Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.opinion-way.com
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Organisé pour la 5 année consécutive par la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires et l’Union des Auto-Entrepreneurs (UAE), le concours Audace 2019 sillonnera la France jusqu’à la fin de l’année.
Créé à l’initiative de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, en partenariat avec l’Union des Auto-Entrepreneurs (UAE), le prix Audace 2019 récompense pour la 5e année consécutive les auto-entrepreneurs tricolores ayant su révéler leur potentiel, prouver leur audace d’entreprendre et développer leur activité au sein du territoire français.
4 000 € et une exposition médiatique
Dans le détail, pas moins de huit étapes régionales sont à ce jour prévues par les organisateurs d’ici la fin de l’année. En fonction de leur zone géographique, les candidats peuvent ainsi déposer leurs dossiers sur le site web dédié à cet effet pour concourir à la finale organisée dans la ville la plus proche de leur territoire : Paris, Lyon, Limoges, Bordeaux, Lille, Rennes, Marseille ou Nantes.
Un jury d’experts désignera ensuite les lauréats régionaux, qui remporteront chacun une dotation de 4 000 € leur permettant de booster le développement de leur activité. Sans compter que les candidats finalistes pourront bénéficier d’une exposition médiatique et de l’appui d’une agence de relations presse spécialement missionnée par les organisateurs du concours.
Pour plus d’informations sur l’édition 2019 du prix Audace, rendez-vous dès à présent sur : www.prix-audace-autoentrepreneurs.com
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Initié en 2012 pour concrétiser l’envie d’entreprendre chez les jeunes de moins de 30 ans, le dispositif « 100 jours pour entreprendre » a récemment démarré sa 8 saison.
Donner envie d’entreprendre et offrir des outils pour se lancer : pour la 8e année de suite, le dispositif « 100 jours pour entreprendre » invite les jeunes de 18 à 30 ans à exprimer leur fibre entrepreneuriale. Initié en 2012 par un mouvement d’entrepreneurs, l’appel à projets se déroule cette année encore sur une durée de 100 jours, du 15 janvier au 25 avril 2019.
20 projets présélectionnés sur dossier
Pour participer à l’édition 2019 du concours, il suffit de poster une courte présentation vidéo de son projet sur la plate-forme dédiée à cet effet. Parmi les 40 participants ayant obtenu le plus de votes, un jury composé de professionnels et d’entrepreneurs choisira 20 candidats qui pourront défendre leur projet le vendredi 17 mai sous forme de pitch. Parmi eux, le jury désignera ensuite les 10 lauréats de l’année.
Des journées de formation pour tous les candidats
Comme tous les ans, les lauréats du concours remporteront la « Boîte 100 jours », d’une valeur de 15 000 €. Véritable « kit » du jeune entrepreneur, elle leur offrira un soutien de taille pour les accompagner dans la création de leur future entreprise (appui financier, accompagnement juridique, parrainage, formation au crowdfunding, accès à des espaces de travail…).
Et ce n’est pas tout ! Plusieurs journées de formation, accessibles à tous les candidats, seront, par ailleurs, organisées à Paris. Animées par des formateurs et des entrepreneurs, elles offriront aux participants l’occasion de compléter leurs connaissances dans des domaines aussi variés que le marketing, les réseaux sociaux, le montage d’un business plan ou encore le financement.
Pour en savoir plus et participer à l’édition 2019 du prix « 100 jours pour entreprendre », rendez-vous dès à présent sur : www.100jourspourentreprendre.fr
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Pour aider les professionnels (artisans, TPE, PME, grands groupes) à trouver et louer du matériel pour leurs chantiers, 3 jeunes ingénieurs, Idir Ait Si Amer, Laura Medji et Julien Mousseau ont lancé une plate-forme de location en ligne : Tracktor.fr
Pas toujours facile pour les entreprises de trouver du matériel spécifique pour leurs chantiers. Même louer ponctuellement une nacelle, un chariot ou une pelleteuse reste une tâche très chronophage. Ces entreprises peuvent passer beaucoup de temps à chercher le loueur qui aura les machines disponibles au moment du besoin et surtout à des tarifs raisonnables. Tracktor, première plate-forme du genre, a été créée pour répondre à ce besoin. Elle met en relation des loueurs professionnels de machines avec les professionnels. Ces derniers peuvent ainsi gagner du temps et se concentrer sur leur cœur de métier plutôt qu’à ces démarches logistiques.
« Lancée il y a 2 ans, nous proposons aujourd’hui plus de 20 000 références à la location ! », détaille Judiv Mousseau, l’un des cofondateurs. « Nous nous occupons de tout pour simplifier cette démarche de location. La réservation se fait en ligne, avec un suivi de la relation cdivt avant, pendant et après. Les locations se font en toute confiance grâce à la signature d’un contrat type avec le loueur et la gestion sécurisée du paiement en ligne. Les locataires trouvent ainsi les engins qu’ils cherchent, à proximité de leur chantier et au bon prix. Tracktor fonctionne comme une centrale d’achat : nous sélectionnons des prestataires de qualité avec qui nous pré-négocions les tarifs. »
Pour trouver le matériel, il suffit aux professionnels d’aller sur Tracktor.fr et de taper le type de machines souhaitées dans le moteur de recherche. Un catalogue complet est également disponible. 3 clics plus tard, les utilisateurs ont le devis définitif qu’ils peuvent transformer en location si le prix leur convient. Un algorithme trouve alors le meilleur loueur partenaire ayant la machine disponible en fonction du lieu du chantier et de sa disponibilité. Elle est ensuite livrée directement sur le chantier par le loueur sélectionné.
« Nous sommes principalement présents en Île-de-France et dans de grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Nantes ou Lille. En 2019, nous allons accélérer notre développement au niveau national, et en 2020 commencer à nous rendre dans d’autres pays d’Europe ! »
Fiche de l’entreprise
Un conseil : quand on entreprend, il ne faut pas avoir peur de se lancer, même si le produit initial n’est pas parfait, les retours cdivt permettront de l’améliorer ensuite. Le plus important, c’est ce que veut le cdivt, pas ce que le créateur d’entreprise veut. On peut avoir la meilleure idée du monde, si personne n’en veut, elle ne marchera pas !
Un chiffre : après 2 ans d’activité, l’entreprise connait une forte croissance, de l’ordre de 20 à 30 % par mois.
Un contact : Judiv Mousseau, https://tracktor.fr, contact@tracktor.fr
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Mis en place par la région Île-de-France et les 8 Pépite franciliens, le dispositif a pour objectif d’encourager la création d’entreprises innovantes à travers un programme d’accélération dédié.
Favoriser le lancement de projets innovants portés par des étudiants-entrepreneurs : l’édition 2019 du programme Pépite Start’Up, organisé par la région Île-de-France et les 8 Pépite (Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) francias, vise à épauler les jeunes créateurs dans leurs démarches entrepreneuriales.
6 mois pour monter en compétences
À la clé : un programme d’accélération d’une durée de 6 mois organisé au sein du campus Station F à Paris, offrant aux participants non seulement un espace de travail dédié, mais aussi des ateliers pédagogiques ainsi qu’un coaching sur-mesure, délivré par un entrepreneur expérimenté. Sans oublier les rencontres régulières avec des experts issus de l’écosystème entrepreneurial, permettant – entre autres – de bénéficier d’un regard extérieur pour optimiser le produit ou le service développé par la jeune entreprise innovante.
Bon à savoir : l’édition 2018 du programme a permis d’accompagner 31 projets innovants, débouchant sur la création de 28 entreprises.
Les candidatures pour l’édition 2019 du Prix Pépite Start’Up sont ouvertes jusqu’au 7 février. La nouvelle promotion débutera, quant à elle, le 8 avril 2019.
Pour en savoir plus, rendez-vous dès à présent sur : www.iledefrance.fr
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Récemment signé, un nouveau plan d’action régional mobilise pas moins de 19 partenaires publics et privés autour du soutien à l’entrepreneuriat des femmes dans les Pays de la Loire.
Unir les efforts pour apporter un soutien plus efficace à l’entrepreneuriat féminin au sein de la région Pays de la Loire : pas moins de 19 partenaires, publics et privés, ont récemment formalisé cet objectif commun à travers la signature d’un plan d’action 2018–2020, déclinaison régionale d’un accord-cadre national signé par l’État, la Caisse des Dépôts, BNP Paribas et la Caisse d’Épargne.
Lever les freins au développement
En effet, si le taux d’activité des femmes dans les Pays de la Loire fait partie des meilleurs enregistrés sur toute la France, force est de constater que le nombre de créations et de reprises d’entreprises portées par des entrepreneures demeure toujours sensiblement inférieur à celui observé du côté de leurs confrères masculins. Et pour cause, puisque des freins importants persistent : un recours souvent insuffisant au financement extérieur au démarrage de l’entreprise, une sous-représentation des femmes dans de nombreux secteurs d’activité (tels que l’industrie, le BTP ou encore le numérique), mais aussi une plus grande difficulté à concilier vie familiale et vie professionnelle.
Six priorités d’ores et déjà identifiées
Afin d’accroître significativement la part des femmes parmi les créateurs et repreneurs d’entreprises – y compris dans des secteurs porteurs actuellement trop peu investis par les entrepreneures –, six priorités ont d’ores et déjà été inscrites dans le nouveau plan d’action 2018–2020 :
–
l’amélioration des connaissances statistiques sur les femmes entrepreneures ;
–
le développement du mentorat et des réseaux de femmes entrepreneures ;
–
la sensibilisation des jeunes femmes et des demandeuses d’emploi à l’entrepreneuriat ;
–
la promotion des outils financiers accessibles aux créatrices d’entreprise ;
–
le développement des actions d’accompagnement dans les territoires fragiles ;
–
l’organisation de concours permettant d’accroître la visibilité des porteuses de projets.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.prefectures-regions.gouv.fr/pays-de-la-loire
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Trois jeunes ingénieurs, Charles Boes, Yann Giret et Gabriel Samain, et une diplômée de l’Essec, Aurore Tran, ont eu l’idée d’allier leurs compétences pour créer la première application de coaching alimentaire grâce à l’intelligence artificielle. Objectif : permettre à leurs clients d’adopter facilement de bonnes habitudes et de faire les bons choix pour être en forme.
Surveiller son alimentation pour être en meilleure santé, c’est un souhait courant en ce début d’année ! De nombreuses applications existent pour aider les bonnes volontés à bien s’alimenter. Mais leur utilisation est souvent fastidieuse, imposant de doser manuellement sa consommation d’aliments pour connaître le nombre de calories absorbées, par exemple. C’est à partir de ce constat que 4 étudiants ont lancé Foodvisor, une application basée sur un algorithme d’intelligence artificielle pour obtenir les informations nutritionnelles de son repas. « Á l’origine, nous voulions montrer que la technologie de pointe était vraiment utilisable pour améliorer le quotidien des gens », se rappelle Charles Boes, l’un des fondateurs.
Pour utiliser l’appli, il suffit de prendre une simple photo : elle reconnaît automatiquement les aliments présents et estime seule leurs quantités. Á partir de ces informations, elle délivre un bilan nutritionnel complet selon votre profil. Elle peut également récupérer les calories brûlées lors d’une activité physique pour prendre en compte tous les paramètres de l’utilisateur.
Après 3 ans de recherche et développement pour améliorer la technologie, l’application est lancée officiellement début 2018. Accessible gratuitement en version de base, elle existe également en version Premium sous forme d’abonnement payant pour bénéficier de services supplémentaires : chat avec des diététiciens, programmes alimentaires spécifiques (végétarien, Low Carb, sans gluten…), conseils personnalisés…
« Aujourd’hui, la majorité de nos cdivts est située en France. En 2019, nous voulons nous lancer à l’international, en priorité en Europe, comme au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et en Espagne, avant de nous étendre aux États-Unis. » Avec, à chaque fois bien sûr, un travail d’entraînement de l’algorithme pour prendre en compte les spécificités culinaires de ces pays. Les jeunes chefs d’entreprise veulent également améliorer la version Android et développer de nouveaux services pour offrir une prestation de coaching complète.
Fiche de l’entreprise
Un conseil : Il ne faut pas avoir peur de se tromper et passer trop de temps sur la phase de conceptualisation et de stratégie. Mieux vaut se lancer vite pour avoir des retours utilisateurs qui vous permettront de tester l’appétence des cdivts au produit et de l’améliorer.
Un chiffre : après une année de commercialisation, l’application compte déjà 1 million d’utilisateurs !
Un contact : Charles Boes,
http://foodvisor.io/
, contact@foodvisor.io
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Une fin d’année qui renoue avec le dynamisme, du moins partiellement. Le nombre de créations d’entreprises a légèrement augmenté en décembre 2018 : +0,3 %, selon les derniers chiffres publiés.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 58 501 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de décembre 2018 : +0,3 % par rapport au mois de novembre, tous types d’entreprises confondus. Une légère hausse qui, selon l’Institut, s’explique essentiellement par un rebond du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,1 %), alors que les créations d’entreprises classiques continuent d’afficher une évolution à la baisse (-1,1 %).
+13,5 % sur les 3 derniers mois
C’est une tendance nettement plus dynamique qui se dessine, en revanche, au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période octobre-novembre-décembre : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 13,5 %, tous types d’entreprises confondus (dont +23,1 % pour les micro-entrepreneurs, +8,8 % pour les entreprises individuelles classiques et +4,5 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).
+16,9 % sur les 12 derniers mois
Même tendance sur les 12 derniers mois : le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période continue, lui aussi, de s’accélérer fortement. L’Insee constate, en effet, une augmentation de 16,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une évolution qui s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+27,5 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+20,0 %) et des créations de sociétés (+1,6 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Le réseau associatif France Active a récemment publié une étude chiffrée évaluant l’impact de son engagement auprès des 5 800 projets entrepreneuriaux soutenus depuis 2014.
Concrètement, quel est l’impact de l’intervention de France Active sur la réussite des projets de création, de reprise et de développement d’entreprise accompagnés par le réseau associatif ? Récemment publiée, une nouvelle étude chiffrée – réalisée avec le soutien de l’institut de sondages TMO Régions – apporte des éléments de réponse.
79 % des structures étaient toujours actives 3 ans plus tard
Réalisée auprès d’un panel de 708 entreprises faisant partie des 5 771 structures soutenues en 2014 par France Active (dont 459 sur un projet de création, 61 sur une reprise d’activité et 188 dans une perspective de développement), cette 4e étude d’impact dresse un bilan encourageant : les entreprises épaulées par le réseau associatif sont ainsi non seulement pérennes, mais contribuent aussi à créer des emplois !
Dans le détail, 79 % des entreprises financées par France Active en 2014 sur des projets de création ou de reprise ont, en effet, réussi à passer le cap des 3 ans et étaient toujours en activité en 2017. Par ailleurs, 81 % d’entre elles ont pu augmenter leur chiffre d’affaires par rapport à 2014/2015 et près de 50 % expriment le souhait de continuer à accroître leur activité.
Une bonne santé financière et une dynamique économique qui, selon les chiffres publiés, se reflètent également du côté des ressources humaines : en avril 2018, pas moins de 28 600 personnes étaient ainsi employées par des entreprises soutenues en 2014 par le réseau associatif, la création nette d’emplois à 4 ans étant estimée à 19 500 postes.
Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude d’impact 2014-2018 du réseau France Active, rendez-vous sur : www.franceactive.org
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