Co-fondée par quatre entrepreneures, la nouvelle plateforme Own Your Cash vise à stimuler l’indépendance économique des femmes en facilitant notamment le financement de leurs projets.
Née du constat que les entrepreneures rencontrent, en moyenne, plus de difficultés à financer leurs projets que leurs confrères masculins, la nouvelle plateforme Own Your Cash, lancée par quatre entrepreneures venues d’horizons différents, tend à fluidifier l’accès au capital des activités fondées ou co-fondées par des femmes. Comment ? En travaillant à la source pour former des investisseurs (féminins ou masculins) pouvant ensuite soutenir des projets portés par des femmes.
Apprécier le potentiel d’opportunités
En pratique, Own Your Cash se compose ainsi de deux grands volets, diffusés non seulement via la plateforme en ligne, mais aussi par l’intermédiaire d’ateliers présentiels : un premier volet dédié à l’éducation budgétaire et financière, et un second consacré à l’activité même de Business Angel. L’ambition étant de former pas moins 2 000 investisseuses d’ici 2020, pour faire évoluer le marché français et augmenter sensiblement la part de femmes parmi les Business Angels recensés.
À travers cet engagement commun, les co-fondatrices de la nouvelle plateforme espèrent notamment pouvoir donner aux participants et participantes « les clés pour apprécier pleinement le potentiel d’opportunités d’investissement » des différents projets entrepreneuriaux conjugués au féminin – du plus classique au plus original – tout en stimulant sensiblement l’indépendance économique des femmes entrepreneures en France !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ownyourcash.fr
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Récemment publiée, une étude exclusive réalisée par Opinion Way pour la plateforme Wizbii dévoile les chiffres clés de l’entrepreneuriat pour les jeunes Français âgés de 18 à 30 ans.
L’entrepreneuriat a toujours le vent en poupe, y compris chez les moins de 30 ans ! C’est ce que révèle une récente étude exclusive, réalisée par l’institut de sondages Opinion Way pour Wizbii, plateforme professionnelle pour l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes. Sans cacher toutefois certaines difficultés pouvant freiner leurs ambitions.
Des projets, des envies et des doutes
En effet, si 52 % des jeunes Français âgés de 18 à 30 ans se disent attirés par l’entrepreneuriat, la très grande majorité d’entre eux (84 %) n’a pas – encore ? – franchi le cap. Pas moins de 16 % déclarent tout de même avoir déjà créé ou repris une entreprise, et 18 % considèrent qu’ils disposent d’une idée claire de leur avenir professionnel, avec un projet entrepreneurial bien établi.
Néanmoins, des freins importants persistent. Plus de 30 % des jeunes sondés considèrent la création d’entreprise comme une démarche trop compliquée et 28 % y voient une prise de risque trop importante. Viennent ensuite les doutes sur leur capacité individuelle à mener à bien le projet, les difficultés de trouver les financements nécessaires ou encore les craintes de se retrouver seuls face à cette aventure.
Enfin, interrogés sur les éléments qu’ils jugent essentiels d’avoir pour créer une entreprise, les participants à l’enquête ont on cité le plus souvent une bonne connaissance des formalités administratives et juridiques, le soutien de leurs proches ainsi qu’un réseau professionnel pouvant offrir un appui précieux en cas de besoin.
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Lancée en 2012, NightSwapping est la première communauté d’échange de nuits et se positionne entre la location d’appartements type Airbnb et l’échange gratuit de logements chez l’habitant. L’idée est de gagner des points lorsque vous hébergez quelqu’un, et ces points sont convertibles en nuitées chez un autre membre du réseau lorsque vous voyagez. Après le rachat en 2017 de son principal concurrent espagnol, Serge Duriavig nous livre son expérience.
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Après avoir fait ses preuves en région Auvergne-Rhône-Alpes, le programme d’aide à la création d’entreprise porté par l’association Sport dans la Ville s’étend aujourd’hui à l’Île-de-France.
Accompagner les jeunes de moins de 35 ans issus des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville qui souhaitent développer un projet entrepreneurial : après avoir soutenu plus de 150 créations d’entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes, l’initiative « Entrepreneurs dans la Ville », portée par l’association d’insertion Sport dans la Ville en partenariat avec l’école Emlyon Business School, recrute actuellement sa première promotion franciane.
Trois étapes vers le succès
Dans le détail, le programme d’accompagnement proposé se compose de 3 étapes successives : d’abord, la phase de décollage, d’une durée de 4 mois, qui offre aux participants une formation à la création et à la gestion d’entreprise, dispensée par l’établissement Emlyon Business School (Campus Paris 12e ou Campus Écully).
Ensuite, la phase d’incubation, qui s’étale sur une période de 2 ans et qui permet aux porteurs de projets de bénéficier notamment d’un suivi individualisé, d’un parrainage par un chef d’entreprise et d’un accès privilégié à un espace de travail dédié.
Enfin, la phase d’intégration, au cours de laquelle les jeunes entrepreneurs seront invités à participer activement à la vie de la communauté « Entrepreneurs dans la Ville », en animant des évènements de networking et en parrainant, à leur tour, les futures promotions du programme.
Les candidatures pour la première édition franciane du programme d’aide à la création d’entreprise « Entrepreneurs dans la Ville » sont ouvertes jusqu’au 6 janvier 2019.
Pour en savoir plus et télécharger le dossier de candidature, rendez-vous sur : www.sportdanslaville.com
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Dans l’objectif de renforcer son soutien auprès des créateurs et dirigeants de TPE, la Banque de France a récemment annoncé le lancement d’un « hub fédérateur d’informations et de formations ».
Des informations, des conseils et des expertises : officiellement annoncée lors de la 2e édition de la convention des Correspondants TPE, chargés d’accompagner les créateurs et dirigeants de TPE dans la concrétisation de leurs projets, la mise en place prochaine d’une nouvelle plate-forme en ligne tend à prolonger l’engagement de la Banque de France auprès des entrepreneurs tout en contribuant au développement de la culture financière.
Anticiper des difficultés
Dans le détail, ce nouveau hub fédérateur – qui verra le jour à l’horizon 2019 – sera ainsi amené à regrouper à la fois des contenus de la Banque de France et des informations, expertises et formations provenant des réseaux professionnels partenaires de l’écosystème TPE-PME.
Une configuration qui, selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, devrait offrir aux entrepreneurs la possibilité « d’approfondir leurs connaissances » et « d’anticiper des difficultés », notamment sur des aspects financiers et de gestion. De quoi permettre à l’institution financière de jouer la carte de la proximité tout en réaffirmant sa volonté d’apporter son soutien à celles et ceux qui composent le tissu économique et entrepreneurial de la France d’aujourd’hui !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.banque-france.fr
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Quand un blog lancé par des bénévoles devient une jeune start-up pleine de promesses ! Trafalgar Maison de Portraits, pilotée par Marion Derouvroy et Bérengère Wolff, est une société spécialisée dans le portrait écrit de professionnels ou de particuliers. Trafalgar a l’audace de vendre du texte, avec une plume remplie d’« aplomb », parce que savoir parler de soi, c’est l’une des clés de la communication. Interview de deux passionnées.
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Les porteurs de projets souhaitant concrétiser leurs idées peuvent désormais bénéficier du « Pass Création » proposé par la région Bretagne. À la clé : un accompagnement individuel sur-mesure.
Pas moins de 19 513 entreprises ont vu le jour au cours de l’année 2017 en Bretagne, selon les derniers chiffres publiés par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte). De même, toujours selon la même source, près de 32 000 sociétés pourraient chercher un repreneur dans les 10 prochaines années. Un enjeu pour le moins important pour le développement du territoire, y compris en termes d’emplois.
Un accompagnement individuel sur-mesure
Afin de soutenir cette dynamique et d’aider les entrepreneurs à concrétiser leurs idées de création ou de reprise d’une activité, la région Bretagne leur propose désormais son « Pass Création ».
Accessible à tout porteur de projet, quel que soit son statut (demandeur d’emploi, salarié, bénéficiaire d’un congé parental…), ce dispositif peut concerner tout projet formalisé, pouvant être monté dans un délai de court terme (sous 1 an maximum).
À la clé : un accompagnement individuel, pouvant se décliner en 2 ou 3 étapes (montage et première ébauche de business plan, structuration financière pour solliciter prêts et aides adaptées, accompagnement post-création/reprise dans la gestion et le développement du projet), selon la maturité du projet concerné. Sans oublier l’appui personnalisé d’un référent unique, chargé de suivre l’entrepreneur dans l’ensemble de ses démarches.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bretagne.bzh
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Lancée en mars 2017, cette plate-forme permet l’échange de chambres entre étudiants, de manière solidaire et sociale. Une idée développée par deux femmes, Anne Gestin et Karine Pathinvo, elles-mêmes confrontées au problème du logement étudiant.
Trouver un logement quand on est étudiant relève souvent du parcours du combattant. Poste de dépenses important, il représente en moyenne 55 % de leur budget, selon un sondage réalisé par L’Observatoire de la Jeunesse Solidaire pour l’AFEV. Or, 19 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. Un étudiant sur 3 va même jusqu’à renoncer à faire les études de son choix à cause d’un problème de logement.
Pour permettre aux étudiants de se loger facilement sans compromettre leurs études, Troctachambre propose aux familles d’étudiants d’échanger une chambre contre une autre chambre dans une autre ville ou bien contre des services. « La famille qui a une chambre disponible décrit son bien, envoie des photos. Nous effectuons alors une vérification systématiquement pour sécuriser l’opération », précisent Anne et Karine. La famille indique également si elle souhaite l’échanger contre une autre chambre ailleurs ou contre un service, par exemple passer voir une personne âgée ou garder ponctuellement un enfant : l’objectif est aussi de créer du div social.
« C’est parce que nous avons été nous-mêmes touchées par ce problème, moi pour ma fille, Karine lors de ses études à Londres, que nous avons décidé de nous lancer sur ce créneau. Depuis notre démarrage, une vingtaine d’échanges ont déjà eu lieu », indique Anne.
Lauréates de la Fabrique Aviva, un concours d’entreprises sociales, dans la catégorie Emploi, elles ont obtenu un prix qui leur a permis de recruter une jeune en alternance. « Nous avons pour projet de faire un tour de France pour faire connaître Troctachambre, lors de salons étudiants ou directement dans les écoles, et de développer notre concept dans les grandes villes européennes car il y a de la demande. » Les deux créatrices espèrent également pouvoir se rémunérer de leur travail dès janvier 2019.
Fiche de l’entreprise
Un conseil : « Il faut croire en soi et en son projet. Car il y a des hauts et des bas dans la vie d’entrepreneur. Et ne pas hésiter à parler de son projet avec d’autres, sans craindre de se faire piquer son idée ! Au contraire, ça permet de rôder son concept, voire même de trouver des contacts pour se faire aider. »
Un chiffre : 50 000 €, c’est le montant obtenu en tant que lauréates du concours Fabrique Aviva.
Un contact :
www.troctachambre.com
, karine@troctachambre.com
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Après une fin d’été plutôt dynamique, le mois de septembre s’inscrit dans la continuité avec une hausse de 0,8 % des créations d’entreprises, selon l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 59 700 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de septembre 2018 : +0,8 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Une évolution qui s’explique, selon l’Institut, non seulement par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+1,5 %), mais aussi par une accélération, bien que très faible, du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+0,1 %).
+17,6 % sur juillet-août-septembre
Le bilan est plus dynamique sur la période juillet-août-septembre, où les chiffres témoignent d’une accélération nettement plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 17,6 %, tous types d’entreprises confondus (dont +28,1 % pour les micro-entrepreneurs, +18,9 % pour les entreprises individuelles classiques et +2,6 % pour les entreprises sous forme sociétaire).
Même tendance sur les 12 derniers mois, où le nombre cumulé d’entreprises créées continue, lui aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 17,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+27,9 %), mais aussi par une forte accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+23,5 %) et de sociétés (+2,0 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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La start-up BENUR a été lancée en juin 2017 par Joseph Mignozzi qui a conçu un tricycle à assistance électrique qui permet aux personnes à mobilité réduite de faire du vélo avec leur fauteuil roulant, et qui est utilisable en toute autonomie. Les premiers vélos BENUR sont actuellement dans les ateliers et sortiront à l’automne 2018. Interview de son fondateur.
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