Avec BacchusOne, Alexandre Ermenault propose un objet intelligent dont les capteurs mesurent la température du vin et interprètent les conditions optimales de conservation pour garantir une bonne dégustation !
Faire parler les objets et créer des sites internet, sont les compétences professionnelles acquises par Alexandre dans son ancien métier d’informaticien, qui parallèlement a toujours baigné dans le monde viticole par sa famille. « Comme beaucoup de personnes, il m’est arrivé plusieurs fois d’ouvrir une bonne bouteille de vin et d’être déçu car ses conditions de conservation l’avaient rendu imbuvable ! En 2017, je me suis donc lancé dans la création d’un objet intelligent à destination des particuliers, accessible financièrement, pour les accompagner dans la dégustation de vins ». Deux collègues ont suivi le mouvement afin de développer BacchusOne. Plusieurs mois de R&D ont ainsi été nécessaires pour réaliser l’application et le prototype.
Lancé en septembre 2017, ce petit objet en bois de chêne intégrant de l’électronique, permet deux utilisations. Soit installé sur le lieu de stockage, il surveille la conservation des vins (température, humidité, luminosité…) et permet, couplé à un logiciel de gestion de cave, de savoir à quel moment il faut consommer les bouteilles en fonction de leurs phases de maturité et des conditions de stockage. Soit apposé directement sur une bouteille, il accompagne sa consommation en indiquant la température du vin et combien de temps il faut le placer au frais pour obtenir sa température idéale.
L’objet a, pour l’instant, été commercialisé uniquement via une campagne sur le site kickstarter, une plate-forme qui permet le lancement de projets créatifs. « L’objectif de cette campagne a été largement atteint, et depuis la clôture c’est chaque jour des dizaines de personnes qui nous sollicitent pour avoir, eux aussi, leurs BacchusOne ». Au vu du succès remporté, la société souhaite rapidement lever des fonds supplémentaires pour commercialiser son produit et accélérer sa phase de développement. Pour se faire connaître, elle multiplie les concours et la recherche de subventions : « Notre start-up a notamment été lauréate du Réseau Entreprendre et de Talents BGE, ce qui nous apporte des contacts et de la visibilité. » D’autant que d’autres projets attendent de voir le jour en 2019, toujours pour garantir les dégustations optimales de bouteilles via des outils connectés, mais cette fois-ci du côté des vignerons pour les aider à surveiller leurs étapes de vinification !
Fiche de l’entreprise
Un conseil : « Il vaut mieux travailler en équipe que tout seul dans son garage ! Ca permet de confronter ses idées, de les améliorer, de se challenger. Même s’il y a des brevets industriels en jeu, il ne faut pas avoir peur d’en parler autour de soi, c’est toujours bénéfique pour avancer ! »
Un chiffre : 500 BacchusOne ont déjà été vendus en quelques mois.
Un contact : Alexandre Emernault – alexandre.ermenault@mybacchus.net
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Trois entrepreneurs ont constaté que la logistique de clés était parfois alambiquée ! Qu’il s’agisse d’être hébergé par des amis qui n’ont pas les mêmes horaires, d’arroser leurs plantes, ou de faire venir une femme de ménage ou un artisan, le passage de clés se complique rapidement lorsqu’on ne possède qu’un seul trousseau ! Ils ont créé Monkey-Locky qui propose un système de consignes connectées pour permettre de les échanger de manière sécurisée.
Leïla, Cédric et Yann ont créé un système de boîtiers avec écran, implantés dans des lieux de passage, qui peuvent être loués pour faire un échange de clés. La réservation se fait sur une plate-forme en ligne : « Le cdivt, qu’il soit professionnel ou particulier, loue une consigne pour une certaine durée, nous explique Leïla Nciri, l’une des fondatrices. Il reçoit alors un code à entrer sur le boîtier de consigne, qu’il peut confier aux personnes qui doivent récupérer le trousseau de clés. Le cdivt peut prolonger sa réservation directement en ligne, demander à changer le code en cours de location autant de fois qu’il le souhaite (par exemple s’il loue son logement à plusieurs cdivts qui se succèdent)… tout peut ainsi être organisé à distance. Et en cas de soucis, un service d’assistance téléphonique est accessible de 7h à 22h. » Pour les professionnels, une série de fonctionnalités supplémentaires sont proposées. Elles leur permettent notamment, grâce à une interface spécifique, de créer plusieurs accès aux consignes et d’effectuer un suivi de leur utilisation.
Après une longue phase de prospection pour voir ce qu’il existait dans ce domaine, puis de recherche et développement, puis de prototypage, Monkey-Locky lance un réseau pilote début 2017 dans le 15e arrondissement de Paris notamment : « Cela nous a permis de faire un test grandeur nature pour voir comment cela se passait concrètement et améliorer le système grâce aux retours cdivts ». Fin 2017, ce sont déjà une trentaine de consignes installées, dans des lieux accessibles au public comme des cafés ou des commerces ouverts 6 ou 7 jours sur 7.
Parallèlement, une expérimentation est menée via un partenariat avec une enseigne de la grande distribution, Carrefour (City, Express et Market), pour installer ces consignes dans les points de vente. Partenariat qui s’est conclu récemment par un contrat à l’échelle nationale.
« L’objectif maintenant est d’améliorer la proximité en multipliant les lieux de consignes pour que les cdivts n’aient pas trop de marche à faire pour récupérer leurs clés. D’abord sur Paris et la banlieue, puis nous viserons l’an prochain les grandes villes de province. » Ces commerces, sélectionnés principalement pour leurs horaires larges d’ouverture, sont réceptifs à ce genre de services car ils constatent une hausse de leur fréquentation. Tout le monde est gagnant !
Fiche de l’entreprise
Un conseil : « Il ne faut pas hésiter à poser des questions autour de soit auprès de personnes compétentes. Monkey-Locky a été lauréat du réseau Entreprendre 93, ce qui nous a permis de bénéficier d’un accompagnement par un tuteur qui nous a apporté des conseils précieux ! »
Un chiffre : actuellement, le réseau compte 60 lieux de consignes.
Un contact : Leïla Nciri, contact@monkey-locky.com
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Récemment lancée, l’initiative a pour objectif d’apporter un soutien particulier aux projets de création, de reprise, de développement et de transmission d’entreprise menés au sein de la région Pays de la Loire.
Contribuer à la revitalisation des territoires et encourager l’émergence de projets entrepreneuriaux : récemment lancé par la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire (CAPDL), la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et la Chambre régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS), un nouvel appel à candidatures vise à sélectionner pas moins de 60 projets novateurs au sein de la région des Pays de la Loire. À la clé : un accompagnement sur-mesure, proposé par les 4 institutions partenaires.
Plusieurs thématiques phares
Dans le détail, l’appel à candidatures s’adresse à tous les porteurs de projets souhaitant créer, reprendre, développer ou transmettre, en Pays de la Loire, une entreprise dans les domaines de l’artisanat, du commerce, des services, de l’agriculture et de l’économie sociale et solidaire.
Bon à savoir : en plus des domaines d’activité cités, plusieurs thématiques phares sont d’ores et déjà pressenties par les organisateurs, telles que les nouvelles pratiques de consommation, l’économie circulaire, le vieillissement de la population ou encore la transition numérique et énergétique.
L’appel à candidatures « Entreprendre sur les territoires en Pays de la Loire » est ouvert du 15 novembre 2018 au 30 juin 2019. Les projets soutenus dans le cadre du programme seront choisis sur dossier, le comité de sélection déterminant la nature de l’accompagnement proposé ainsi que sa durée (entre 6 mois et 1 an) en fonction de l’état d’avancement et de maturité du projet.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cress-pdl.org
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Lancée lors de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la nouvelle plate-forme leshandipreneurs.org vise à aider les entrepreneurs en situation de handicap à concrétiser leurs projets.
Permettre aux personnes en situation de handicap de trouver plus facilement les financements nécessaires pour concrétiser leurs projets entrepreneuriaux. Lancée le 19 novembre dernier, à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la nouvelle plate-forme en ligne leshandipreneurs.org a pour vocation de changer le regard sur les entrepreneurs handicapés.
Près de 75 000 handipreneurs en France
En effet, si l’écosystème entrepreneurial français compte à ce jour près de 75 000 handipreneurs et même si « le taux de survie de leurs entreprises après trois ans frise les 75 % », comme le précise Jean-Philippe Murat, fondateur de ce nouveau portail en ligne, force est de constater que les entrepreneurs en situation de handicap rencontrent encore trop souvent des difficultés lorsqu’il s’agit de réunir les financements nécessaires pour monter une activité.
Un constat qui a poussé cet entrepreneur expérimenté, devenu tétraplégique après un accident, à prendre les devants. Au-delà d’un objectif de sensibilisation, le portail leshandipreneurs.org sera ainsi amené à proposer aux publics concernés un dispositif de mécénat participatif, intégrant également une offre de tutorat visant à favoriser le partage de compétences, d’expertises et de savoir-faire.
L’appel à projets pour une présentation sur la nouvelle plate-forme numérique est actuellement en cours. Si aucun secteur d’activité n’est privilégié, la faisabilité financière de chaque projet sera étudiée avant toute mise en ligne. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : leshandipreneurs.org
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C’est devant une poubelle débordant de gobelets usagés que l’idée de CleanCup lui est venue : Eléonore Blondeau, alors étudiante, lance sa start-up et imagine la première machine connectée qui vise à mettre fin au gâchis environnemental du gobelet à usage unique dans les entreprises et les collectivités, en inventant cette solution unique au monde qui permet de distribuer, collecter et laver automatiquement sur place des verres réutilisables afin de supprimer l’usage des gobelets jetables.
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Récemment lancé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), le nouveau portail en ligne entreprendre.artisanat.fr a pour objectif de faciliter la reprise et la cession d’entreprises artisanales.
Si plus de 300 000 entreprises artisanales devraient être transmises d’ici 2028 en France, force est de constater que de nombreux cédants peinent à trouver un repreneur pour leur activité. De même, il n’est pas rare que les porteurs de projets rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit d’identifier les offres pouvant correspondre aux envies entrepreneuriales qu’ils souhaitent concrétiser.
C’est pourquoi la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) a récemment lancé une nouvelle plate-forme en ligne. Son objectif ? Faciliter la mise en relation entre les cédants et les repreneurs potentiels.
Plusieurs milliers d’annonces disponibles
Baptisée « La bourse nationale des créateurs, des repreneurs, des cédants pour entreprendre dans l’artisanat », ce nouveau portail numérique rassemble d’ores et déjà plusieurs milliers d’annonces, classées par zone géographique – région et département – et par secteur d’activité. Les porteurs de projets intéressés par la reprise d’une entreprise peuvent, par ailleurs, effectuer des recherches selon des critères plus précis, tels que le prix de vente, le chiffre d’affaires ou encore l’effectif actuel.
Sans oublier que cette nouvelle plate-forme en ligne dispose également d’une rubrique « Ressources », proposant non seulement des informations utiles, mais aussi des guides pratiques ainsi que des témoignages d’entrepreneurs ayant choisi de céder ou de reprendre une activité artisanale.
Pour en savoir plus et consulter les annonces proposées, rendez-vous sur : entreprendre.artisanat.fr.
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Organisée par la Direction générale des entreprises (DGE) et le Réseau Transmettre & Reprendre, la 3e édition de l’évènement se tiendra du 21 novembre au 4 décembre 2018 dans toute la France.
Si plus de 75 000 entreprises sont transmises chaque année en France, pas moins de 90 % d’entre elles sont des TPE-PME comptant moins de 50 salariés. Autant dire que la transmission d’entreprise est une problématique pouvant concerner tous les acteurs du tissu économique français, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité !
Un constat qui a amené la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie et des Finances à organiser, pour la 3e année de suite, un évènement dédié. L’objectif ? Sensibiliser les entrepreneurs – potentiels cédants ou repreneurs – aux différents enjeux de la transmission et de la reprise d’entreprise, et notamment aux multiples opportunités qui en découlent.
Des événements proposés partout en France
Baptisée La Quinzaine de la Transmission-Reprise et pilotée en partenariat avec le Réseau Transmettre & Reprendre, la manifestation se tiendra cette année du 21 novembre au 4 décembre et se traduira par des événements proposés dans toute la France.
Au programme : conférences, témoignages et tables rondes, mais aussi rencontres avec des professionnels du conseil et de l’accompagnement, tels que l’Agence France Entrepreneur, les Chambres des Métiers et de l’Artisanat, Bpifrance, le réseau des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou encore le conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.entreprises.gouv.fr
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La start-up lyonnaise Finalgo, créée en 2016, propose une application en ligne d’aide à la recherche de financements pour les TPE/PME, en facilitant l’identification des dispositifs existants, via une trentaine d’établissements financiers partenaires.
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Après un mois de septembre plutôt dynamique, le nombre de créations d’entreprises a de nouveau rebondi en octobre : + 4,3 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres de l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 62 365 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’octobre 2018 : + 4,3 % par rapport au mois de septembre, tous types d’entreprises confondus. Une évolution qui s’explique, selon l’Institut, non seulement par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 0,8 %), mais aussi par une accélération, bien plus significative, du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 8,4 %).
+ 20 % sur août-septembre-octobre
Le bilan est encore plus dynamique sur la période août-septembre-octobre, où les chiffres témoignent d’une accélération très forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 20 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 34,2 % pour les micro-entrepreneurs, + 15,7 % pour les entreprises individuelles classiques et + 3,4 % pour les entreprises sous forme sociétaire).
Même tendance sur les douze derniers mois, où le nombre cumulé d’entreprises créées continue, lui aussi, de s’accélérer considérablement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 18,5 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 30,4 %), mais aussi par une forte accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 22,4 %) et une progression – cependant plus faible – du côté des créations de sociétés (+ 1,5 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Organisé par l’Union régionale des Scop Occitanie – Midi-Pyrénées, le concours Jeunes Entrepreneurs a pour objectif de mettre en lumière des projets d’entreprises coopératives implantées dans la région.
Faire émerger les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises coopératives : lancé dans le cadre du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire, l’édition 2018 du concours Jeunes Entrepreneurs Occitanie vise à soutenir les porteurs de projets résidant dans la région et souhaitant y installer leur (future) activité. À la clé : un aide financière d’un montant de 4 000 € (à partager entre les lauréats) ainsi qu’un accompagnement adapté.
Deadline : 7 décembre 2018
En pratique, cette 2e édition du concours, organisée par l’Union régionale des Scop Occitanie – Midi-Pyrénées, s’adresse à toutes les personnes âgées de moins de 35 ans (entrepreneurs, étudiants, salariés, chercheurs, demandeurs d’emploi…), résidant en Occitanie et ayant un projet de création d’entreprise en coopérative ou ayant créé leur coopérative après le 1er janvier 2017.
Les candidatures pour l’édition 2018 du concours Jeunes Entrepreneurs Occitanie sont ouvertes jusqu’au 7 décembre à minuit. Après une présélection sur dossier, les finalistes seront présentés au jury qui fera son choix selon différents critères telles que les capacités entrepreneuriales des porteurs de projets, le potentiel de développement de l’entreprise ou encore sa faculté à créer des emplois.
Pour en savoir plus et obtenir des informations complémentaires sur les modalités de participation, rendez-vous dès à présent sur : www.scopmidipyrenees.coop
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