Conditions du rachat de la rente d’un Perp

Arrivant bientôt à l’âge de la retraite, je me suis naturellement informé sur les droits acquis sur mon plan d’épargne retraite populaire (Perp). Mon assureur m’a alors indiqué que la rente viagère à laquelle je peux prétendre sera d’un montant mensuel inférieur à 30 €. Est-il possible de percevoir ce complément de revenus sous la forme d’un versement unique en capital plutôt que d’une rente ?

À la date de liquidation de ses droits à la retraite, le titulaire d’un Perp perçoit en principe une rente viagère. Cette dernière est calculée en fonction des sommes épargnées et de l’âge de l’intéressé au moment où la liquidation de la rente s’opère. Par exception, il est toutefois possible de recevoir un capital à hauteur de 20 % maximum de la valeur de rachat du contrat s’il le permet et en totalité dans le cadre de l’achat d’une résidence principale en primo-accession.

Autre exception, lorsqu’une rente viagère ne dépasse pas 40 € par mois, ce qui est votre cas, la compagnie d’assurance peut procéder au rachat des rentes. La liquidation des droits s’effectue alors sous la forme d’un versement unique en capital.

Mais attention, il ne s’agit que d’une simple faculté. La compagnie d’assurance est libre de refuser ce rachat de rentes !


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Règlement d’une succession : les principales étapes

Bien comprendre les démarches à accomplir après le décès d’un proche et les choix à opérer par les héritiers.

Lorsqu’une personne décède, il convient de procéder au règlement de sa succession. Ce processus, plus ou moins long, commence par la prise d’un rendez-vous chez le notaire pour se terminer par le partage des biens laissés par le défunt entre ses héritiers.

L’identification des héritiers

Chargé par les proches du défunt de régler la succession de ce dernier, le notaire dresse d’abord la liste des personnes appelées à hériter. Pour ce faire, il se fonde sur divers documents tels que le livret de famille, un contrat de mariage ou un jugement de divorce. Une fois les héritiers identifiés, il rédige un acte de notoriété qui atteste de cette qualité. Il recherche également l’existence d’un éventuel testament en interrogeant les héritiers et le fichier central des dispositions des dernières volontés.

L’évaluation du patrimoine

Le notaire reconstitue ensuite le patrimoine du défunt (immeubles, valeurs mobilières, comptes bancaires, mobilier, etc.). Là encore, il s’appuie sur les documents fournis par sa famille (titres de propriété, relevés bancaires, livrets d’épargne, contrats d’assurance-vie…), mais aussi notamment par le Service de publicité foncière et les établissements bancaires. Il évalue ainsi l’actif de la succession sans oublier de recenser le passif, autrement dit les dettes qui restent à honorer. Le notaire rédige alors, selon les cas, un simple état du patrimoine ou un inventaire détaillé.

La dévolution successorale

À ce stade, le notaire procède à la dévolution successorale, c’est-à-dire constate la quote-part de biens qui revient à chaque héritier. Ces derniers devant ensuite choisir d’accepter ou de renoncer à la succession. Il souscrit également aux formalités de publicité au bureau des hypothèques s’agissant des biens immobiliers.

La déclaration de succession

La succession doit être déclarée à l’administration fiscale dans un délai de 6 mois à compter du décès. En règle générale, cette déclaration est établie par le notaire. C’est au vu de ce document que les éventuels droits de succession seront calculés et payés.

Le partage des biens

Dernière étape, le partage des biens successoraux s’opère généralement à l’amiable entre les héritiers. Il consiste, pour ces derniers, à composer, avec l’aide du notaire, des lots correspondant aux parts qui doivent revenir à chacun et à les répartir entre eux. À noter que le partage n’est pas obligatoire puisque les héritiers peuvent choisir de rester en indivision. Quel que soit le moment où il s’opère, le partage des biens donne généralement lieu au paiement, par les héritiers, d’un droit de partage. Ce droit, au taux de 2,5 %, est calculé sur la valeur nette de l’actif partagé.

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Optimiser son plan de financement grâce au prêt gigogne

Zoom sur un dispositif permettant de réaliser des économies lors de l’achat d’un bien immobilier.

Si négocier les taux d’intérêt et les frais annexes est de tradition lorsque l’on emprunte pour acheter un bien immobilier, ce n’est pas la seule solution qui existe pour obtenir des conditions de prêt plus favorables. Une autre, baptisée « prêt gigogne », consiste à opter pour une formule composée de plusieurs emprunts.

Qu’est-ce que le prêt gigogne ?

Le prêt gigogne n’est pas un type de prêt en tant que tel mais correspond à une combinaison raisonnée de plusieurs lignes de crédit. Appelé encore « prêt à paliers » ou « prêt emboîté », il associe le plus souvent deux prêts de durées différentes : un prêt court et un prêt long. Sans surprise, plus un crédit s’étale dans le temps, plus le taux d’intérêt qui lui est associé est important. Pour avoir un coût de financement bas, l’idéal serait de rembourser un emprunt sur la plus petite durée possible. La conséquence étant toutefois d’avoir des mensualités élevées qui ne sont pas forcément adaptées aux revenus de l’emprunteur. Dans cet esprit, le prêt gigogne permet d’emboîter dans une seule mensualité, constante pendant toute la durée de l’emprunt, plusieurs lignes de crédit, de montants et de durées différents, au sein d’un même plan de financement. Cette combinaison allégeant le poids des intérêts dus et permettant d’amortir plus vite le capital.


À noter : le prêt gigogne autorise l’intégration, dans le plan de financement, des différents prêts aidés comme le prêt à taux zéro, le prêt CEL-PEL, le prêt 1 % patronal, etc. Pour juger de l’opportunité d’utiliser ces dispositifs au sein d’un prêt gigogne, il convient d’effectuer des simulations avec le concours d’un conseiller financier.

Le coût d’un prêt gigogne

Bien qu’il présente de nombreux avantages et notamment en termes d’économies d’intérêts, le prêt gigogne a un certain coût. Après avoir passé le barrage de son obtention (car toutes les banques n’acceptent pas de réaliser de tels montages), l’emprunteur doit prévoir dans son budget le coût des frais annexes.

Les frais de dossier

Ces frais rémunèrent le temps passé à la constitution du prêt. Ils peuvent être établis soit forfaitairement, soit en fonction d’un pourcentage, de l’ordre de 1 %, appliqué sur le montant total emprunté. Il ne faut pas hésiter à demander au banquier s’il s’agit de frais HT ou TTC.

L’assurance emprunteur

Sachant que le prêt englobe deux lignes de crédit, il est souvent nécessaire de souscrire deux assurances emprunteurs. Généralement, cela ne va pas avoir pour conséquence d’effacer l’économie réalisée grâce au montage. Car le paiement d’une cotisation portant sur un prêt court et d’une autre sur un prêt long va générer une nouvelle économie dans le plan de financement.

La garantie du prêt

Tout comme l’assurance emprunteur, le souscripteur doit fournir deux garanties à l’organisme prêteur. Selon le type de garantie imposée par l’établissement bancaire (hypothèque, privilège de prêteur de deniers, contrat de cautionnement, Crédit logement), le coût est susceptible de varier.

Exemple

Imaginons un projet d’achat d’un bien immobilier. L’acheteur potentiel souhaite emprunter la somme de 250 000 € sur 25 ans pour financer l’acquisition de sa résidence principale. Par souci de simplification, il convient d’écarter la prise en compte d’un apport personnel et le coût engendré par l’assurance emprunteur dans le tableau d’amortissement du prêt immobilier.

L’un des établissements bancaires contactés lui propose un taux d’intérêt de 3,40 % avec des mensualités de 1 238,19 €. Dans ce cas de figure, le coût total du financement s’établit à 371 457 €, dont 121 457 € d’intérêts.

Un autre établissement l’invite à contracter un prêt gigogne en bénéficiant également de conditions privilégiées. Le montage est le suivant, le prêt principal de 250 000 € étant scindé en deux :– un prêt court sur 15 ans de 127 672 € au taux de 2,60 % ;– un prêt long sur 25 ans de 122 328 € au taux de 3,40 %.

Le coût total du crédit est ici de 361 177,80 €, dont 111 177,80 € correspondent aux intérêts. Et les mensualités du prêt gigogne sont fixées à 1 203,93 €. Ainsi, l’emprunteur économise chaque mois 34,26 € par rapport à la première proposition. Rapporté sur la durée du prêt, cela fait une économie non négligeable de 10 279 €.

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Bail d’habitation et absence d’un état des lieux d’entrée

Je suis propriétaire d’un appartement que je loue actuellement. Lors de la remise des clés à mon locataire, j’ai omis d’établir un état des lieux d’entrée. Suis-je dans l’illégalité ?

La loi rend obligatoire l’établissement d’un état des lieux lorsque le locataire prend possession de son logement. Cet état des lieux devant être annexé au contrat de bail. Mais soyez rassuré ! Si vous n’avez pas dressé un tel document, votre locataire est présumé avoir reçu le logement en bon état. Cette présomption vous assure ainsi qu’en cas de dégradations des lieux par ce dernier, il devra effectuer les réparations locatives qui s’imposent.

Mais attention, le locataire peut écarter cette présomption en apportant la preuve (photographies notamment) que le logement qui lui a été délivré était en mauvais état ou que le propriétaire s’est opposé à l’établissement de l’état des lieux d’entrée.

Pour éviter tout litige à l’avenir, mieux vaut ne pas oublier d’effectuer cette démarche essentielle !


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Plus-values immobilières des particuliers

La plus-value réalisée lors de la vente d’un bien immobilier est, en principe, fiscalement imposée.

Les plus-values immobilières sont taxées à l’impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 19 %, auquel il faut ajouter les prélèvements sociaux à hauteur de 15,5 %, soit un taux global de 34,5 %.


A noter : les plus-values de cession d’une résidence principale, ainsi que celles d’un bien immobilier dont le prix n’excède pas 15 000 €, sont totalement exonérées d’impôt.

Abattement pour durée de détention

Les plus-values immobilières des particuliers, y compris portant sur des terrains à bâtir, bénéficient d’un abattement pour durée de détention.

En matière d’impôt sur le revenu, cet abattement pour durée de détention est fixé à :

– 6 % par an au-delà de la 5e année et jusqu’à la 21e année de détention du bien ;

– 4 % pour la 22e année de détention.

Soit une exonération totale d’impôt sur le revenu au bout de 22 ans.

En matière de prélèvements sociaux, l’abattement pour durée de détention est fixé à :

– 1,65 % par an au-delà de la 5e année et jusqu’à la 21e année de détention du bien ;

– 1,60 % pour la 22e année de détention ;

– 9 % par an au-delà de la 22e année de détention.

Soit une exonération totale de prélèvements sociaux au bout de 30 ans.

Surtaxe pour certaines plus-values immobilières

Les plus-values de cessions de biens immobiliers, autres que les terrains à bâtir, subissent en outre, le cas échéant, après application des abattements pour durée de détention, une taxe supplémentaire à un taux allant de 2 % à 6 % selon le montant de la plus-value nette imposable.

Cette surtaxe s’applique selon le barème suivant :

Barème de la taxe
Montant de la plus-value (PV) imposable Montant de la taxe
De 50 001 € à 60 000 € 2 % PV – [(60 000 € – PV) x 1/20]
De 60 001 € à 100 000 € 2 % PV
De 100 001 € à 110 000 € 3 % PV – [(110 000 € – PV) x 1/10]
De 110 001 € à 150 000 € 3 % PV
De 150 001 € à 160 000 € 4 % PV – [(160 000 € – PV) x 15/100]
De 160 001 € à 200 000 € 4 % PV
De 200 001 € à 210 000 € 5 % PV – [(210 000 € – PV) x 20/100]
De 210 001 € à 250 000 € 5 % PV
De 250 001 € à 260 000 € 6 % PV – [(260 000 € – PV) x 25/100]
Supérieur à 260 000 € 6 % PV


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Détention d’un compte-titres et domiciliation fiscale

Dans quelques mois, je compte m’installer définitivement à l’étranger. Étant donné que je possède un compte-titres ordinaire ouvert dans une banque en France, dois-je le clôturer avant mon départ ?

Le compte-titres ordinaire offre une grande liberté d’investissement sur les marchés financiers avec finalement assez peu de contraintes. Il peut être souscrit par toute personne physique, majeure ou mineure, ou par une personne morale, peu importe qu’elle soit ou non domiciliée fiscalement en France. Ce qui signifie que si vous vous installez à l’étranger, vous pourrez conserver ce compte et le faire fonctionner.


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Le crédit relais

Comment financer l’achat d’un bien immobilier avant d’avoir vendu son bien actuel.

Vous souhaitez acquérir un bien immobilier alors que vous n’avez pas encore vendu votre logement actuel. Pour financer ce projet, une solution peut consister à souscrire un crédit relais. Présentation.

En quoi consiste un crédit relais ?

Le crédit relais est une avance partielle de liquidités consentie par un établissement bancaire à une personne pour lui permettre de financer l’acquisition d’un nouveau bien immobilier en attendant la revente de son bien actuel. L’objet de ce prêt est donc de pallier les problèmes de trésorerie du vendeur-acquéreur et de lui permettre de disposer du temps nécessaire pour vendre son bien dans de bonnes conditions. Ce financement de transition est généralement souscrit pour une durée très courte qui ne peut excéder 24 mois.

Et attention, à l’arrivée du terme prévu, la banque peut exiger le remboursement complet du crédit relais même si l’emprunteur n’a pas encore vendu son bien. Toutefois, les banques sont tenues de faire régulièrement le point avec les cats ayant des difficultés à revendre leur bien. Elles étudient les raisons de ce « revers » et peuvent proposer certaines solutions comme prolonger le crédit relais ou le transformer en prêt à long terme.

Les conditions du crédit

Deux types de crédit relais peuvent être proposés : le prêt dit « sec » et le prêt « jumelé ».

Dans le premier cas, le montant du prêt relais est suffisant pour réaliser l’opération. Dans le second, la valeur du bien acheté étant supérieure à celle du bien vendu, un emprunt complémentaire est nécessaire.

Quelle que soit la formule retenue, l’établissement prêteur ne consent un crédit relais qu’à hauteur de 80 % maximum de la valeur du bien mis en vente et à condition qu’un compromis de vente ait été signé. Dans le cas contraire, l’avance est limitée à 50 % ou 60 %. Sachez enfin que les taux d’intérêts d’un crédit relais sont le plus souvent identiques à ceux pratiqués pour un prêt habitat « classique ».

Le coût du crédit relais

À la réalisation de la vente, le capital du crédit relais est entièrement remboursé à la banque. Quant aux intérêts, l’emprunteur peut choisir de les rembourser mensuellement à compter de la souscription du crédit ou en différé, c’est-à-dire au moment de la vente du bien. Cependant, payer les intérêts en différé engendre un surcoût car les intérêts d’emprunt sont capitalisés. D’une manière générale, il faut être conscient que plus la revente du bien tarde et plus l’opération est coûteuse.

Cependant, compte tenu des taux d’intérêt actuellement bas, le crédit relais coûte souvent moins cher que de louer une maison entre la vente du premier bien et l’achat du second. Une opération qui oblige à prendre en charge deux déménagements et souvent les frais d’un garde-meubles.

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Fiscalité applicable lors de la vente d’une œuvre d’art

Je suis propriétaire d’une œuvre d’art et je souhaite aujourd’hui m’en séparer. Compte tenu de sa forte valorisation, je pense réaliser lors de la vente une importante plus-value. Comment cette plus-value sera-t-elle imposée ?

Les cessions d’œuvres d’art sont, en principe, soumises à la taxe sur les objets et métaux précieux. Cette taxe forfaitaire, tenant lieu d’imposition des plus-values, est calculée sur le prix de cession de l’œuvre (ou de sa valeur en douane). Son taux est fixé à 6 %, auquel s’ajoute la CRDS au taux de 0,5 % (soit une imposition globale de 6,5 %).

Cependant, vous avez la possibilité d’opter (de façon irrévocable) pour le régime d’imposition de droit commun des plus-values. Pour cela, vous devez toutefois justifier de la date et du prix d’acquisition du bien ou justifier que vous détenez l’œuvre depuis plus de 22 ans (à l’appui, par exemple, d’une facture ou encore d’un certificat d’authenticité). La plus-value est alors taxable à l’impôt sur le revenu au taux de 19 %, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 15,5 % (soit une imposition globale de 34,5 %). Étant précisé que le montant de la plus-value est diminué, avant toute imposition, d’un abattement de 5 % par année de détention au-delà de la 2e, conduisant à une exonération totale au bout de 22 ans.


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Calcul des abattements sur les donations

Avec le concours d’un notaire, j’ai consenti en 2004 une donation de somme d’argent à mes deux enfants. Je compte aujourd’hui réitérer l’opération. L’abattement spécifique de 100 000 € par enfant, dont j’ai bénéficié alors, s’appliquera-t-il de nouveau lors du calcul des droits de donation ?

Les donations sont, en règle générale, soumises au paiement de droits de donation. Le calcul de ces droits s’effectuant sur le montant du patrimoine transmis. Cependant, la valeur du don doit être diminuée, avant toute imposition, d’un abattement personnel dont le montant varie selon le a de parenté entre le donateur et le donataire.

Sachant que, lors de la liquidation des droits de donation, l’administration fiscale tient compte des éventuelles donations qui sont déjà intervenues entre le même donateur et le même donataire. De sorte que l’abattement applicable au jour de la nouvelle donation est diminué de celui utilisé lors des donations antérieurement consenties.

En pratique, si vous avez effectué une donation de somme d’argent d’un montant égal ou supérieur à celui de l’abattement de 100 000 €, vous devrez attendre 15 années à compter de la date d’enregistrement de cette donation pour que cet avantage fiscal soit totalement « reconstitué », soit dans votre cas jusqu’en 2019.


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Imposition des gratifications de stage

Ma fille, qui est étudiante, a suivi un stage, dans le cadre de son master, dans un cabinet d’expertise comptable. Les indemnités de stage qui lui ont été versées sont-elles imposables ?

Depuis le 12 juillet dernier, l’exonération d’impôt sur le revenu (IR) dont bénéficient les salaires des apprentis est étendue aux gratifications octroyées lors d’un stage en entreprise. Ces gratifications échappent donc désormais à l’IR dans la limite du montant annuel du Smic, soit 17 344,60 € pour 2014. Comme pour les apprentis, cette limite devra vraisemblablement être ajustée en fonction de la durée du stage. À noter que cette exonération s’applique que le stagiaire soit ou non rattaché au foyer fiscal de ses parents. Rappelons qu’auparavant, les indemnités de stage étaient déjà exonérées d’IR mais à la triple condition qu’il s’agisse d’un stage obligatoire, qu’il s’inscrive dans le cadre des études, et que sa durée ne dépasse pas 3 mois.


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