La banque publique d’investissement Bpifrance propose un outil interactif pour aider les créateurs d’entreprise à identifier les solutions de financements adaptées à leur situation et à leurs besoins.
De nombreux dispositifs existent pour aider les créateurs et les repreneurs d’entreprise à financer leurs projets. Mais ces derniers n’en ont pas forcément connaissance ou peuvent avoir du mal à s’y retrouver entre les prêts d’honneur, les subventions, le crowdfunding ou encore les concours. Pour orienter les futurs entrepreneurs vers les solutions qui leur conviendraient, un nouvel outil interactif est mis en place par Bpifrance.
Des conditions d’éligibilité
En pratique, afin d’identifier les solutions financières qui peuvent être mobilisées pour son projet, l’entrepreneur doit répondre à une succession de questions, telles que la date de création de son entreprise, le montant de son apport personnel, le type de projet qu’il souhaite financer… mais qui portent aussi sur sa situation personnelle ou encore sur le lieu de création. Le résultat affiche les différentes typologies de financement qui peuvent lui convenir avec, pour chacune, une explication des conditions d’éligibilité et la marche à suivre pour effectuer la demande.
Pour accéder à l’outil :
https://bpifrance-creation.fr
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Parce que l’aventure entrepreneuriale n’est pas toujours de tout repos, le Portail du Rebond, créé par plusieurs associations, propose d’aider les entrepreneurs en difficulté à mieux rebondir.
Le Portail du Rebond des Entrepreneurs est composé d’une appli mobile gratuite et d’un site, lesquels incitent les entrepreneurs à exposer les difficultés qu’ils rencontrent. En fonction des réponses qu’il apporte aux questions qui lui sont posées, l’entrepreneur est orienté vers la structure la plus adaptée à ses besoins, qu’il s’agisse de l’Observatoire Amarok, spécialiste de la santé physique et mentale des travailleurs non-salariés, de Re-créer, un club de soutien mutuel pour rebondir après un échec, de 60 000 rebonds, qui apporte un accompagnement aux entrepreneurs ayant liquidé leur entreprise et les accompagne vers un nouveau projet professionnel, ou de Second Souffle, qui aide les entrepreneurs en difficulté jusqu’à leur rebond, gratuitement et sans limite de temps.
Un numéro vert d’urgence
Le dispositif met en place également un numéro vert, accessible 7j/7 et 24h/24, pour une écoute et un accompagnement d’urgence : le 0 805 691 880. Quel que soit le problème rencontré par l’entrepreneur, il lui est conseillé de prendre contact dès les premières difficultés sans attendre que la situation s’aggrave. Les appuis proposés peuvent consister à engager une procédure, à trouver une solution face à un refus de financement, à aider en cas d’impayés, à étaler une dette fiscale et/ou sociale, à régler des litiges par la médiation ou encore à faire face à une réduction d’activité. Bref, tout ce qui peut aider l’entrepreneur en difficulté à repartir du bon pied !
Pour en savoir plus :
https://portaildurebond.eu/
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CMA France vient de publier un livre blanc sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur artisanal. Objectif : faire un état des lieux des usages, des freins et de son impact sur l’emploi, la formation, mais aussi l’environnement.
L’intelligence artificielle (IA) se propage à tous les secteurs et ne concerne plus désormais que les seules grandes entreprises : l’artisanat et les TPE-PME sont également touchés. Pour comprendre les opportunités de création et de développement qu’elle apporte, CMA France a choisi d’y consacrer un livre blanc complet, s’appuyant sur différentes études menées en France, notamment celle d’Asterès en partenariat avec le FAFCEA sur l’impact de l’intelligence artificielle sur le secteur artisanal.
Un impact sur l’environnement
Ce livre blanc détaille ainsi pour différents secteurs (alimentation, bâtiment, production, services) les avantages et les inconvénients de l’IA, comme l’automatisation des tâches administratives, la planification, la facturation, l’analyse de données ou la gestion des stocks. Mais l’IA présente encore des limites, liées par exemple à la sécurité et à la fiabilité des données utilisées. Le livre blanc fait également le point sur les bouleversements apportés par l’IA aux modalités de travail, aux organisations et au management, mais aussi son impact sur l’environnement du fait de sa forte consommation de ressources. Le document termine sur des exemples d’actions menées par le réseau des CMA pour accompagner les entreprises et les jeunes dans leur appropriation de l’IA.
Pour télécharger le livre blanc :
www.artisanat.fr
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Le fait que la dénomination sociale d’une société soit différente de celle mentionnée dans un acte souscrit alors qu’elle était en formation n’invalide pas la reprise de cet acte par la société.
Lorsqu’elle est en cours de formation, une société n’a pas encore la personnalité morale car elle n’a pas encore d’existence juridique. Elle n’a donc pas la capacité juridique d’accomplir des actes tant qu’elle n’est pas immatriculée au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Par conséquent, ce sont les futurs associés qui accomplissent les actes qui sont nécessaires à la création de la société et au démarrage de son activité (signature d’un bail, souscription d’un prêt…) pour le compte de celle-ci. Et ces actes doivent, une fois que la société est immatriculée au RCS, être repris par celle-ci. Ils sont alors réputés avoir été souscrits dès l’origine par la société.
En pratique : la reprise des actes intervient lors de la signature des statuts (pour les actes accomplis avant la signature des statuts et qui sont annexés aux statuts) ou s’opère par une décision des associés prise après l’immatriculation de la société (pour les actes accomplis avant l’immatriculation).
À ce titre, la Cour de cassation vient d’affirmer que la reprise d’un acte conclu pour le compte d’une société en formation est valable, sauf dol ou fraude, même si la société effectivement immatriculée ne revêt pas la même dénomination sociale que celle mentionnée dans cet acte.
Dans cette affaire, la cour d’appel avait annulé un bail conclu pour le compte d’une société en formation au motif que la dénomination de la société ayant repris ce bail après son immatriculation (« Les Petits Lascards ») était différente de celle mentionnée dans celui-ci (« L.P.L. »). La Cour de cassation a censuré la décision de la cour d’appel.
Cassation commerciale, 28 mai 2025, n° 24-13370
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Le CIC et le Moovjee ont dévoilé la 9 édition de leur baromètre sur les étudiants et l’entrepreneuriat. Les chiffres indiquent qu’en 2025, ils n’ont jamais été aussi nombreux à rêver d’entrepreneuriat.
La nouvelle édition du baromètre du CIC et du Moovjee révèle que 57 % des étudiants français envisagent de créer ou de reprendre une entreprise. Un chiffre en hausse de 16 points en 2 ans ! À la question « Pourquoi ? », ils répondent pour être libres de leurs choix (46 %), de leurs idées (43 %), de leurs décisions (46 %), pour vivre de leur passion, pour avoir un impact positif sur la société (27 %) ou pour innover dans un domaine qui les inspire (33 %). Cette demande de liberté est particulièrement présente chez les étudiantes qui, à 49 %, veulent être libres de leurs décisions, et à 47 % concrétiser leurs idées.
Bénéficier d’un mentor
90 % des étudiants estiment toutefois la démarche difficile et identifient d’ores et déjà certains obstacles comme le manque de financement (59 %) ou la peur de l’échec (47 %).
Mais 31 % ont déjà pris l’initiative de chercher des informations sur les dispositifs d’aide. Pour 88 % des sondés, les dispositifs d’aide à la création d’entreprise ne sont pas accessibles à tous et 84 % aimeraient la mise en place d’aides spécifiques pour les jeunes des zones rurales ou populaires. 81 % appellent à des politiques publiques plus équitables. Enfin, ils sont 83 % à vouloir bénéficier d’un mentor pour leur ouvrir des portes, leur donner confiance et les aider à grandir.
Pour consulter l’étude :
www.moovjee.fr
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La Métropole Européenne de Lille (MEL) lance, au cœur de la Ruche de Tourcoing, un Espace Métropolitain de l’Entrepreneuriat qui ouvrira le 1 septembre 2025. Un nouveau lieu de ressources au service des entrepreneurs du territoire.
La MEL voulait un lieu fédérateur pour entreprendre, innover et mieux orienter les porteurs de projets du territoire. C’est chose faite avec l’Espace Métropolitain de l’Entrepreneuriat, ouvert dans le cadre de la Stratégie Métropolitaine de l’Entrepreneuriat (SME) adoptée en juin 2024. Dans cet espace, les porteurs de projet trouveront une porte d’entrée unique et un accès simplifié à l’ensemble des services et dispositifs d’accompagnement de la MEL.
Développer ses compétences entrepreneuriales
Destiné à toute personne motivée par la création d’entreprise, en quête d’orientation, de conseils ou de soutien à la structuration de son projet, ce lieu permettra d’informer sur les opportunités économiques et les acteurs du territoire, de sensibiliser aux savoir-faire essentiels à la création d’activité (modèles économiques, aides, numérique, etc.) via des ateliers pratiques et des témoignages, de développer ses compétences entrepreneuriales à travers des modules d’accompagnement…
En outre, les jeunes entreprises pourront être hébergées au sein de la Ruche de Tourcoing, dans des conditions propices à leur développement.
Pour en savoir plus :
https://entreprises.lillemetropole.fr/
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Pour foviser la reprise d’entreprises et lever les freins qui pourraient exister, le gouvernement vient de lancer une « Mission Reprise » qui va réunir tous les acteurs de la transmission-reprise et proposer des solutions concrètes.
Ce sont près de 500 000 entreprises qui seront à céder dans les 10 prochaines années. Ces entreprises représentent la vitalité des territoires et détiennent souvent un vrai savoir-faire. Malheureusement, plusieurs freins existent à la reprise d’entreprise, notamment le manque de repreneurs et les difficultés inhérentes au marché des transmissions. Pour apporter des réponses, le gouvernement s’est saisi du sujet. Il relance tout d’abord les travaux d’analyse de la publication annuelle des données sur la transmission, réalisée par la Direction générale des Entreprises (DGE) « Les transmissions d’entreprises : tendances, défis et enjeux pour l’économie française ».
Quatre groupes de travail
Pour aller plus loin, il met en place une mission dédiée à la transmission-reprise qui rassemble, sous la coordination de la DGE, les principaux acteurs nationaux de la transmission-reprise. Objectif : favoriser une culture de la transmission et du repreneuriat à travers un plan d’actions concrètes réalisé par ces spécialistes répartis en 4 groupes de travail. Un groupe se chargera de la sensibilisation, information et formation, un autre de l’appariement entre l’offre et la demande, un troisième travaillera sur les freins fiscaux, réglementaires et financiers, et le dernier sur l’animation territoriale et la coordination.
Les premiers travaux devraient être restitués fin 2025 et constituer les fondations d’une future feuille de route « Mission Reprise ».
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Pour la 4 année, l’entreprise Newrest, leader dans la restauration hors foyer, et le réseau d’accompagnement à la création d’entreprise Initiative France proposent leur concours de pitch des jeunes entrepreneurs à Toulouse le 18 novembre prochain.
Révéler le potentiel des moins de 30 ans, inspirer et mettre en lumière les nouvelles pépites entrepreneuriales, c’est ce que vise le Concours de pitch des jeunes entrepreneurs organisé par Initiative France et Newrest. À travers ce partenariat, les deux organismes veulent favoriser l’accès des jeunes à l’entrepreneuriat, notamment ceux issus de territoires fragilisés, pour faire de la création-reprise un levier d’insertion et d’émancipation économique.
Des prix allant de 3 000 à 5 000 €
Ce concours est ouvert aux entrepreneurs de moins de 30 ans accompagnés et financés par le réseau Initiative France, qui peuvent postuler jusqu’au 10 septembre en envoyant une vidéo de pitch pour espérer être sélectionnés parmi les 10 finalistes. Un webinaire « Pitcher pour convaincre », disponible sur le site d’Initiative France, propose des conseils pour réussir son intervention. Les lauréats auront 2 minutes pour convaincre le jury et tenter de remporter l’un des 5 prix remis par les partenaires : le Prix du meilleur pitch (5 000 € par Newrest), le Prix du pitch engagé (4 000 € par la Maaf), le Prix du pitch audacieux (4 000 € par Mutlog), le Prix Réseaux sociaux (3 000 € par le Crédit Agricole) et le Prix Coup de cœur de la salle (3 000 € par Initiative France).
Pour en savoir plus :
https://initiativefrance.wiin.io/fr/applications/concours-de-pitch-4
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Le Fighters Program entend révéler les talents sous-estimés et leur donner les moyens de bâtir des projets ambitieux via un accompagnement gratuit. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2025.
Le campus de start-up Station F à Paris propose plus de 30 programmes d’accompagnement, dont le Fighters Program qui vise plus particulièrement « ceux qui ne rentrent pas dans les cases », c’est-à-dire les personnes issues d’environnements moins privilégiés qui veulent devenir entrepreneur, sans considération de leur parcours personnel ou de leur formation. Ce programme leur apporte les ressources adaptées et les clés du monde de l’entrepreneuriat.
Challenger son projet
L’accompagnement proposé par le Fighters Program se déroule en deux temps. Une première partie est consacrée à la validation de l’idée et se déroule sur une durée d’un mois. Elle permet de créer ou de challenger son projet via une mise en réseau, des modules professionnalisants et des événements impactants. La deuxième partie s’attache à tester et affiner sa solution. Pendant 6 mois, le porteur de projet peut structurer sa start-up, tester son marché, consolider son modèle et gagner en autonomie entrepreneuriale. À la fin, l’entrepreneur peut pitcher son projet devant les acteurs qui gèrent les autres programmes de Station F et ainsi postuler à d’autres sessions sur le campus.
Pour en savoir plus :
https://stationf.co/apply?program=fighters
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La Fondation Entreprendre et l’Avise dressent le bilan du programme « Entrepreneuriat culturel d’utilité sociale et territoriale » qui accompagne les porteurs de projets culturels en milieu rural, en expérimentation pendant un an.
La culture joue un rôle fondamental dans la vitalité des territoires. Mais les porteurs de projets qui s’engagent dans cette voie font souvent face à d’importants défis : comprendre les enjeux locaux, impliquer les partenaires et les habitants, assurer un équilibre entre accessibilité financière et viabilité économique, convaincre les institutions et les financeurs de les soutenir, etc. Et peu d’entre eux trouvent un accompagnement adapté à leurs besoins. C’est pourquoi la Fondation Entreprendre et l’Avise ont lancé, en 2023, un programme baptisé « Entrepreneuriat culturel d’utilité sociale et territoriale » afin de tester et développer de nouvelles approches d’accompagnement.
Une ressource concrète pour ces initiatives
Pendant un an, ce programme a soutenu 4 expérimentations d’accompagnement de projets, puis a retranscrit les enseignements de cette expérimentation dans une publication qui vient de sortir. Cette publication constituera une ressource concrète pour favoriser le développement de ces initiatives. Parmi les enseignements tirés de ce programme, il est question notamment d’encourager le développement de coopérations territoriales via la mutualisation et la valorisation des ressources et des savoir-faire locaux, ou encore d’adapter les dispositifs d’accompagnement aux réalités des territoires ruraux et des projets avec, par exemple, une certaine souplesse face aux contraintes saisonnières.
Pour en savoir plus :
www.fondation-entreprendre.org
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