Pour contrer le manque d’accès au crédit bancaire des entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de la ville (QPV), BGE et France Active proposent un nouveau programme comprenant notamment un parcours e-learning centré sur le financement de leur projet.
Si l’envie d’entreprendre est forte dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), la création d’entreprise n’aboutit pas toujours, notamment par manque d’accès au crédit bancaire. Pour mieux accompagner ces entrepreneurs en manque de crédit, sécuriser leur financement et les rendre autonomes dans le pilotage de leur entreprise, BGE et France Active, deux acteurs de l’accompagnement et du financement des créateurs d’entreprise, lancent un nouveau programme d’aide.
Préparer son entretien avec le banquier
À travers ce programme, les porteurs de projet pourront travailler la viabilité de leur projet et monter en compétences pour gérer et développer leur entreprise. Ils pourront, en outre, bénéficier d’un parcours e-learning spécialement dédié au financement de leur projet. Ils apprendront ainsi à choisir leur banque, à comprendre les termes bancaires et les outils de financement proposés par les banques, à préparer leur demande de financement, à maîtriser les cautions et à connaître les différents engagements financiers et enfin à préparer leur entretien avec le banquier. Au total, ce sont 6 000 créateurs qui vont pouvoir bénéficier de ce programme d’appui.
Pour en savoir plus :
www.franceactive.org
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Le deuxième volet de l’étude du réseau d’accompagnement BGE et du Crédit Mutuel sur le profil des entrepreneurs dévoile de fortes envies d’entreprendre, mais illustre aussi la réalité entrepreneuriale avec les risques qu’elle comporte.
Initiée en 2022 et enrichie en 2025, l’étude réalisée par L’ObSoCo auprès de 10 000 personnes après leur passage chez BGE entend ne rien cacher de la réalité entrepreneuriale. Pour 42 % des sondés, l’objectif des créateurs d’entreprise était de devenir indépendant et d’éviter le salariat, pour 18 %, d’être utile et de contribuer au bien commun, et pour 15 %, de vendre un produit ou de saisir une opportunité. 78 % ont choisi la voie de l’entreprise individuelle ou unipersonnelle (22 % en société). À 68 %, ils fournissent une cdivtèle locale (18 % seulement vont à l’international).
Attirer et fidéliser les cdivts
Si 93 % des participants aux programmes BGE considèrent que l’expérience de la création d’entreprise a été bonne (90 % indiquent même que « si c’était à refaire, ils le referaient »), ils n’occultent pas les difficultés rencontrées. Attirer et fidéliser les cdivts restent la principale problématique rencontrée (34 % des sondés), suivie par la conjoncture défavorable (21 %) et les contraintes administratives et réglementaires (18 %). L’étude révèle enfin que le taux d’activité est multiplié par 3 pour les entrepreneurs ayant été accompagnés par le réseau d’accompagnement BGE.
Pour consulter l’étude :
www.bge.asso.fr/
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La Communauté Coq Créa donne la parole aux entrepreneurs qui ont été accompagnés dans leur parcours de création ou de reprise d’entreprise. Ils partageront leur retour d’expérience lors d’un webinaire le jeudi 27 novembre à 11h.
Lancé sous l’impulsion de la banque publique d’investissement Bpifrance, Cap Créa est un réseau constitué de 27 associations d’accompagnement de porteurs de projet et de créateurs d’entreprise. Le Coq Créa est leur emblème. Il valorise les entrepreneurs qui ont été accompagnés par le réseau. Son objectif : montrer que l’accompagnement est important pour réussir son projet d’entreprise.
La valeur du collectif
Pour ceux qui hésitent encore à passer la porte d’un réseau d’accompagnement, la Communauté Coq Créa propose un webinaire, accessible gratuitement sur inscription, qui donnera la parole à des entrepreneurs accompagnés. Ils viendront témoigner de leurs réussites et des défis surmontés grâce à l’aide dont ils ont bénéficié, de la valeur du collectif et de la manière dont la communauté les a aidés à se développer.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Ce nouveau programme d’accompagnement gratuit, proposé par Force Femmes, s’adresse aux entrepreneures de plus de 40 ans dont l’entreprise a un impact territorial, sociétal, social ou environnemental positif.
Depuis 2005, Force Femmes agit pour l’emploi et pour l’entrepreneuriat des femmes de plus de 40 ans. Et c’est parce que de nombreuses femmes accompagnées par cet organisme créent des entreprises à impact souvent sans en avoir conscience que Force Femmes a voulu lancer un programme dédié de 100 jours d’accompagnement (de janvier à avril 2026, avec 4 sessions de 2 jours en présentiel à Paris) à leur intention. Objectif : leur faire bénéficier de l’expertise de professionnels et de témoignages inspirants de personnalités issues de l’entrepreneuriat à impact.
Challenger son modèle économique
Cet accompagnement leur permettra de challenger leur modèle économique, de structurer leur stratégie, de valoriser l’impact de leur activité et de se projeter dans les prochaines étapes. Le programme s’adresse aux femmes entrepreneuses ayant créé leur activité après 40 ans, dont l’entreprise a un impact territorial, sociétal, social ou environnemental positif et qui réalise plus de 50 000 € de chiffre d’affaires annuel.
Pour en savoir plus :
www.forcefemmes.com
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Pour la première fois, la mission French Tech présente son audit de l’écosystème des start-up à travers différents prismes tels que l’emploi, les secteurs stratégiques, les financements ou encore les partenariats avec les grands groupes.
Créée en 2013, la Mission French Tech est chargée par l’État de déployer les politiques publiques à destination des start-up et de fédérer l’écosystème des start-up françaises, en France et à l’international. Elle vient de dévoiler le panorama de cet écosystème porté par 18 000 start-up actives. Premier constat : les start-up et scale-up françaises créent des emplois, avec pas moins de 450 000 emplois directs générés en 2025, et une forte croissance en région : 56 % des start-up se développent hors Île-de-France.
Répondre aux enjeux de demain
Les secteurs choisis répondent principalement aux grands enjeux de demain, mais aussi aux transformations de la société, avec 31 % des start-up lancées dans le domaine des logiciels, 11 % dans les greentech, 9 % dans l’industrie, 9 % dans le marketing tech, 7 % dans la santé et 7 % dans les deeptech. Pour financer ces investissements, 5,8 Md€ ont été levés entre janvier et septembre 2025, principalement en Île-de-France (47 % des opérations), mais aussi dans le sud de l’Hexagone (36 %), porté par les secteurs de l’industrie, la greentech/agritech et la deeptech (spatial, santé). À noter également qu’en 4 ans, les divs entre start-up et grands groupes ont été multipliés par 10.
Pour consulter le panorama :
https://lafrenchtech.gouv.fr
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Selon la dernière étude de l’Observatoire des brevets et des technologies de l’Office européen des brevets (OEB), la France est la championne européenne des brevets, ayant permis à quelque 550 start-up de se lancer.
L’étude de l’Observatoire des brevets et des technologies de l’Office européen des brevets (OEB), réalisée à l’échelle de 39 pays, indique que le nombre de demandes de brevets déposées par des organismes de recherche publics français (ORP) a presque doublé entre 2001 et 2020, passant de 2 000 à plus de 3 500. Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), le Commissariat français à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) représentent, à eux seuls, 14 % des demandes de dépôts de brevet en France depuis 20 ans.
Biotechnologie, pharmacie, semi-conducteurs
Grâce à ces brevets issus des organismes de recherche, des universités et des hôpitaux universitaires, ce sont 550 jeunes pousses qui ont vu le jour en France en deux décennies. Ce bon résultat hisse la France en tête en termes de spin-off créées (sociétés distinctes créées à partir de la propriété intellectuelle d’une organisation plus grande) dans les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, des semi-conducteurs ou d’autres domaines stratégiques. À l’échelle européenne, 2 800 start-up ont déposé des demandes de brevets impliquant des inventeurs issus d’universités, d’OPR ou d’hôpitaux universitaires.
Pour consulter l’étude :
www.epo.org/fr/about-us/observatory-patents-and-technology
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La 5 édition des 24H Pour Créer se tiendra les 21 et 22 novembre 2025 dans trois régions en simultané. Cet événement permetttra à 50 jeunes de ces régions de participer à un concours où il faudra créer en équipe un projet d’entreprise à impact, viable et inventif.
Cette année, ce sont Arras, Maisons-Alfort et Poitiers qui recevront l’événement 24H Pour Créer organisé par Bpifrance en partenariat avec les acteurs locaux. Sont visés les étudiants entre 18 et 30 ans, qui veulent entreprendre ou qui sont simplement curieux. Il leur suffit de s’inscrire d’ici le 15 novembre. Les jeunes sélectionnés auront une journée et une nuit non-stop pour élaborer un projet de création d’entreprise, accompagnés par des coachs et des experts des domaines juridiques, financiers ou encore marketing, avant une présentation devant un jury composé de professionnels.
Une expérience entrepreneuriale inédite
Cette formation-action leur permettra de vivre une expérience entrepreneuriale inédite, de bénéficier de conseils de chefs d’entreprise, d’utiliser des outils et des contenus pour se mettre dans la posture d’un entrepreneur… et de rencontrer une vraie communauté sur laquelle compter pour lancer son projet entrepreneurial. Des récompenses et des surprises attendent les participants.
Pour en savoir plus :
https://evenements.bpifrance.fr/24h-pour-creer-2025
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Bpifrance et la Banque des territoires renouvellent pour 3 ans le programme « Entreprendre au cœur des territoires ». Cette reconduction bénéficiera d’un doublement de l’enveloppe de financement, portée à 20 millions d’euros.
Le programme « Entreprendre au Cœur des Territoires » (ECT) a été créé en 2022 pour structurer l’offre d’accompagnement des porteurs de projets et des entrepreneurs dans les territoires relevant des programmes nationaux Action Cœur de Ville (ACV) et Petites villes de demain (PVD). Financé à hauteur de 10 M€ pour la première édition par la Banque des Territoires dans le cadre du Plan de relance pour le Commerce, il est dirigé par Bpifrance au travers d’offres d’accompagnement par des acteurs locaux, et a pour objet de détecter les porteurs de projets et de les aider à finaliser leur projet et à créer leur entreprise.
14 600 porteurs de projets accompagnés
42 opérateurs ont été ainsi déployés dans 13 régions, permettant d’accompagner 14 600 porteurs de projets et entrepreneurs et de lancer 3 400 créations ou reprises d’entreprises. Compte tenu des bénéfices engendrés sur la revitalisation des territoires, le renforcement du tissu économique et la pérennité des activités, ce programme est reconduit pour 3 ans et voit son budget doublé. Et il vise non seulement les territoires Action Cœur de Ville et Petites villes de demain, mais aussi, cette fois-ci, les zones rurales et de montagne.
Un appel à projets sera lancé d’ici la fin de l’année afin de sélectionner les opérateurs qui porteront cette nouvelle édition.
Pour en savoir plus :
www.bpifrance.fr
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Pour permettre aux porteurs de projet d’étudier toutes les options en termes de statut juridique, et notamment son impact sur le coût des cotisations et le niveau de sa protection sociale, Bpifrance, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur gratuit.
Micro-entreprise, entreprise individuelle,société par actions simplifiée (SAS), société à responsabilité limitée (SARL), EURL… Lorsqu’il monte son projet entrepreneurial, le futur créateur va devoir se questionner sur le choix de la structure juridique la plus appropriée pour son activité. Ce choix est important car il impacte notamment son futur statut social, assimilé salarié (AS) ou travailleur non salarié (TNS), deux possibilités qui n’ont pas le même coût de cotisations, ni tout à fait le même niveau de protection sociale.
Des résultats personnalisés et fiables
Pour pouvoir comparer les différentes options, Bpifrance Création, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur du coût des cotisations sociales en fonction du statut juridique. Simple d’utilisation et couvrant toutes les situations possibles pour le porteur de projet, il est utilisable au travers de questions simples concernant le projet, les objectifs et la situation personnelle du créateur. En fonction des réponses, le simulateur délivre des résultats personnalisés, fiables et facilement compréhensibles.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Avec le programme Entreprendre sa Liberté, la Croix-Rouge française et l’accélérateur d’innovation sociale 21 entendent accompagner les personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général pour réaliser leur projet entrepreneurial.
La réinsertion des personnes condamnées est un véritable enjeu de société. À ce titre, un collectif de mécènes a mis sur pied le programme Entreprendre sa Liberté (Fondation Entreprendre, Fondation d’entreprise du Groupe M6, le Chant des Étoiles, Cegid Solidaire, en partenariat avec le ministère de la Justice – Atigip) pour permettre à des binômes associatifs (entrepreneuriat et justice) de faire émerger des solutions pour accompagner la réinsertion sociale et professionnelle des personnes sous mesure de justice. C’est le cas de la Croix-Rouge française et de l’accélérateur d’innovation sociale 21, qui proposent, à travers ce programme, d’aider ces personnes à reprendre confiance et développer leurs compétences pour, in fine, concrétiser un projet entrepreneurial.
Des ateliers de sensibilisation
Dans ce cadre, deux types d’actions sont proposés. D’abord, des ateliers de sensibilisation à l’entrepreneuriat sur 3 jours, pour identifier les personnes qui ont envie d’entreprendre et celles qui ont déjà une idée d’activité. Puis, pour ces personnes, un programme d’incubation de 12 mois est ensuite proposé afin de concrétiser leur projet au travers d’un accompagnement individuel, un mentorat métier, des sessions collectives et des modules thématiques en fonction des besoins de chacun.
Pour en savoir plus :
www.fondation-entreprendre.org
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