Les brevets français dopent la création de start-up

Selon la dernière étude de l’Observatoire des brevets et des technologies de l’Office européen des brevets (OEB), la France est la championne européenne des brevets, ayant permis à quelque 550 start-up de se lancer.

L’étude de l’Observatoire des brevets et des technologies de l’Office européen des brevets (OEB), réalisée à l’échelle de 39 pays, indique que le nombre de demandes de brevets déposées par des organismes de recherche publics français (ORP) a presque doublé entre 2001 et 2020, passant de 2 000 à plus de 3 500. Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), le Commissariat français à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) représentent, à eux seuls, 14 % des demandes de dépôts de brevet en France depuis 20 ans.

Biotechnologie, pharmacie, semi-conducteurs

Grâce à ces brevets issus des organismes de recherche, des universités et des hôpitaux universitaires, ce sont 550 jeunes pousses qui ont vu le jour en France en deux décennies. Ce bon résultat hisse la France en tête en termes de spin-off créées (sociétés distinctes créées à partir de la propriété intellectuelle d’une organisation plus grande) dans les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, des semi-conducteurs ou d’autres domaines stratégiques. À l’échelle européenne, 2 800 start-up ont déposé des demandes de brevets impliquant des inventeurs issus d’universités, d’OPR ou d’hôpitaux universitaires.

Pour consulter l’étude :

www.epo.org/fr/about-us/observatory-patents-and-technology

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L’événement 24H Pour Créer

La 5 édition des 24H Pour Créer se tiendra les 21 et 22 novembre 2025 dans trois régions en simultané. Cet événement permetttra à 50 jeunes de ces régions de participer à un concours où il faudra créer en équipe un projet d’entreprise à impact, viable et inventif.

Cette année, ce sont Arras, Maisons-Alfort et Poitiers qui recevront l’événement 24H Pour Créer organisé par Bpifrance en partenariat avec les acteurs locaux. Sont visés les étudiants entre 18 et 30 ans, qui veulent entreprendre ou qui sont simplement curieux. Il leur suffit de s’inscrire d’ici le 15 novembre. Les jeunes sélectionnés auront une journée et une nuit non-stop pour élaborer un projet de création d’entreprise, accompagnés par des coachs et des experts des domaines juridiques, financiers ou encore marketing, avant une présentation devant un jury composé de professionnels.

Une expérience entrepreneuriale inédite

Cette formation-action leur permettra de vivre une expérience entrepreneuriale inédite, de bénéficier de conseils de chefs d’entreprise, d’utiliser des outils et des contenus pour se mettre dans la posture d’un entrepreneur… et de rencontrer une vraie communauté sur laquelle compter pour lancer son projet entrepreneurial. Des récompenses et des surprises attendent les participants.

Pour en savoir plus :

https://evenements.bpifrance.fr/24h-pour-creer-2025

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Le programme « Entreprendre au cœur des territoires » relancé pour 3 ans

Bpifrance et la Banque des territoires renouvellent pour 3 ans le programme « Entreprendre au cœur des territoires ». Cette reconduction bénéficiera d’un doublement de l’enveloppe de financement, portée à 20 millions d’euros.

Le programme « Entreprendre au Cœur des Territoires » (ECT) a été créé en 2022 pour structurer l’offre d’accompagnement des porteurs de projets et des entrepreneurs dans les territoires relevant des programmes nationaux Action Cœur de Ville (ACV) et Petites villes de demain (PVD). Financé à hauteur de 10 M€ pour la première édition par la Banque des Territoires dans le cadre du Plan de relance pour le Commerce, il est dirigé par Bpifrance au travers d’offres d’accompagnement par des acteurs locaux, et a pour objet de détecter les porteurs de projets et de les aider à finaliser leur projet et à créer leur entreprise.

14 600 porteurs de projets accompagnés

42 opérateurs ont été ainsi déployés dans 13 régions, permettant d’accompagner 14 600 porteurs de projets et entrepreneurs et de lancer 3 400 créations ou reprises d’entreprises. Compte tenu des bénéfices engendrés sur la revitalisation des territoires, le renforcement du tissu économique et la pérennité des activités, ce programme est reconduit pour 3 ans et voit son budget doublé. Et il vise non seulement les territoires Action Cœur de Ville et Petites villes de demain, mais aussi, cette fois-ci, les zones rurales et de montagne.

Un appel à projets sera lancé d’ici la fin de l’année afin de sélectionner les opérateurs qui porteront cette nouvelle édition.

Pour en savoir plus :

www.bpifrance.fr

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Un simulateur pour connaître le coût de ses futures cotisations sociales

Pour permettre aux porteurs de projet d’étudier toutes les options en termes de statut juridique, et notamment son impact sur le coût des cotisations et le niveau de sa protection sociale, Bpifrance, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur gratuit.

Micro-entreprise, entreprise individuelle,société par actions simplifiée (SAS), société à responsabilité limitée (SARL), EURL… Lorsqu’il monte son projet entrepreneurial, le futur créateur va devoir se questionner sur le choix de la structure juridique la plus appropriée pour son activité. Ce choix est important car il impacte notamment son futur statut social, assimilé salarié (AS) ou travailleur non salarié (TNS), deux possibilités qui n’ont pas le même coût de cotisations, ni tout à fait le même niveau de protection sociale.

Des résultats personnalisés et fiables

Pour pouvoir comparer les différentes options, Bpifrance Création, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur du coût des cotisations sociales en fonction du statut juridique. Simple d’utilisation et couvrant toutes les situations possibles pour le porteur de projet, il est utilisable au travers de questions simples concernant le projet, les objectifs et la situation personnelle du créateur. En fonction des réponses, le simulateur délivre des résultats personnalisés, fiables et facilement compréhensibles.

Pour en savoir plus :

https://bpifrance-creation.fr/

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L’entrepreneuriat, un levier de réinsertion

Avec le programme Entreprendre sa Liberté, la Croix-Rouge française et l’accélérateur d’innovation sociale 21 entendent accompagner les personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général pour réaliser leur projet entrepreneurial.

La réinsertion des personnes condamnées est un véritable enjeu de société. À ce titre, un collectif de mécènes a mis sur pied le programme Entreprendre sa Liberté (Fondation Entreprendre, Fondation d’entreprise du Groupe M6, le Chant des Étoiles, Cegid Solidaire, en partenariat avec le ministère de la Justice – Atigip) pour permettre à des binômes associatifs (entrepreneuriat et justice) de faire émerger des solutions pour accompagner la réinsertion sociale et professionnelle des personnes sous mesure de justice. C’est le cas de la Croix-Rouge française et de l’accélérateur d’innovation sociale 21, qui proposent, à travers ce programme, d’aider ces personnes à reprendre confiance et développer leurs compétences pour, in fine, concrétiser un projet entrepreneurial.

Des ateliers de sensibilisation

Dans ce cadre, deux types d’actions sont proposés. D’abord, des ateliers de sensibilisation à l’entrepreneuriat sur 3 jours, pour identifier les personnes qui ont envie d’entreprendre et celles qui ont déjà une idée d’activité. Puis, pour ces personnes, un programme d’incubation de 12 mois est ensuite proposé afin de concrétiser leur projet au travers d’un accompagnement individuel, un mentorat métier, des sessions collectives et des modules thématiques en fonction des besoins de chacun.

Pour en savoir plus :

www.fondation-entreprendre.org

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Une nouvelle saison pour l’inspirante websérie Talents de BGE

Diffusée tous les jeudis du 11 septembre au 18 décembre 2025, la nouvelle saison de la websérie Talents de BGR nous offre, cette année, 36 parcours d’entrepreneurs sélectionnés dans toute la France. De quoi donner des idées d’entrepreneuriat !

Le réseau d’accompagnement à la création et la reprise d’entreprises BGE propose une saison 5 de sa websérie Talents. 36 entrepreneurs ont ainsi été sélectionnés pour montrer la réalité de l’entrepreneuriat au travers de leur parcours, les défis multiples à relever chaque jour, les obstacles à traverser… Tous ont été choisis pour leur projet authentique et engagé ainsi que pour leur volonté d’apporter des réponses concrètes aux enjeux économiques et sociaux de leur territoire.

Une image plurielle de l’entrepreneuriat

Au hasard des épisodes, on rencontre ainsi des libraires de seconde main, des restaurateurs engagés, des artisans du bien-être ou encore des spécialistes de la mobilité douce ou de l’innovation artisanale. Ils donnent une image plurielle de l’entrepreneuriat d’aujourd’hui, que BGE et ses partenaires souhaitaient mettre en lumière. Ils sont aussi une véritable source d’inspiration pour ceux qui hésitent encore à sauter le pas de l’entrepreneuriat !

Pour en savoir plus :

www.bge.asso.fr

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Un partenariat pour accompagner les créateurs

L’Urssaf et France Travail s’allient au travers d’un partenariat pour améliorer l’accompagnement des créateurs d’entreprise par leurs services, de l’émergence de leur projet à la cessation d’activité.

La création d’entreprise constitue un levier important pour apporter des solutions de retour à l’emploi ou pour créer de l’emploi. À ce titre, pour mieux accompagner les porteurs de projet, l’Urssaf et France Travail viennent de signer un partenariat qui leur permettra de simplifier les démarches transversales, de soutenir les projets professionnels, de sécuriser les parcours, mais aussi de les aider dans les difficultés. Cet accord prévoit plusieurs actions très concrètes.

Des programmes de formations croisées

Il est envisagé, par exemple, de fiabiliser les données entre les deux organismes pour faciliter les échanges concernant les créations, modifications et cessations d’activité et éviter ainsi les redites. Chaque organisme s’engage également à améliorer l’accueil de ses conseillers en organisant des programmes de formations croisées, en favorisant des accueils communs et en diffusant les bonnes pratiques auprès des employeurs et des experts-comptables. Enfin, en partageant plus d’informations ciblées, les deux organismes espèrent améliorer la lutte contre la fraude. Un comité de suivi et de pilotage dédié est d’ailleurs mis en place.

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Changement des codes APE des entreprises au 1 janvier 2027

Le 1 janvier 2027, une nouvelle nomenclature d’activités française entrera en vigueur. Les entreprises se verront donc attribuer un nouveau code APE.

Le 1er janvier 2027, une nouvelle nomenclature d’activités française (NAF) entrera en vigueur. Établie à la suite de la mise à jour de la nomenclature des activités économiques dans l’Union européenne, avec laquelle elle partage la même structure, cette NAF nouvelle version (NAF 2025) remplacera donc celle en vigueur en France depuis 2007.


Rappel : la nomenclature d’activités française (NAF) sert principalement à faciliter l’organisation de l’information économique et sociale en permettant le classement des activités économiques. En référence à cette nomenclature, un code correspondant à l’activité principale exercée (le fameux code APE) est attribué par l’Insee à chaque entreprise et à chaque établissement inscrit au

répertoire national d’identité des entreprises (le répertoire Sirene)

. Ce code permet notamment aux administrations fiscales et sociales de connaître l’activité d’une entreprise et donc d’identifier les règlementations, la fiscalité ou encore les formalités auxquelles elle est soumise. Il doit figurer sur les bulletins de salaire émis par l’entreprise.

Un nouveau code APE

En pratique, un nouveau code APE sera donc attribué par l’Insee aux entreprises.


À noter : afin de faciliter la préparation de ce changement, l’Insee a mis en ligne

sur son site internet

un certain nombre de documents, notamment une table de correspondance entre la NAF actuelle et la NAF 2025. En outre, le Sirene affichera, pendant toute l’année 2026, le code APE actuel de chaque entreprise ainsi que son futur code selon la nouvelle NAF 2025.

Décret n° 2025-736 du 31 juillet 2025, JO du 1er août

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Un outil interactif pour trouver son financement

La banque publique d’investissement Bpifrance propose un outil interactif pour aider les créateurs d’entreprise à identifier les solutions de financements adaptées à leur situation et à leurs besoins.

De nombreux dispositifs existent pour aider les créateurs et les repreneurs d’entreprise à financer leurs projets. Mais ces derniers n’en ont pas forcément connaissance ou peuvent avoir du mal à s’y retrouver entre les prêts d’honneur, les subventions, le crowdfunding ou encore les concours. Pour orienter les futurs entrepreneurs vers les solutions qui leur conviendraient, un nouvel outil interactif est mis en place par Bpifrance.

Des conditions d’éligibilité

En pratique, afin d’identifier les solutions financières qui peuvent être mobilisées pour son projet, l’entrepreneur doit répondre à une succession de questions, telles que la date de création de son entreprise, le montant de son apport personnel, le type de projet qu’il souhaite financer… mais qui portent aussi sur sa situation personnelle ou encore sur le lieu de création. Le résultat affiche les différentes typologies de financement qui peuvent lui convenir avec, pour chacune, une explication des conditions d’éligibilité et la marche à suivre pour effectuer la demande.

Pour accéder à l’outil :

https://bpifrance-creation.fr

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Le Portail du Rebond aide les entrepreneurs en difficulté

Parce que l’aventure entrepreneuriale n’est pas toujours de tout repos, le Portail du Rebond, créé par plusieurs associations, propose d’aider les entrepreneurs en difficulté à mieux rebondir.

Le Portail du Rebond des Entrepreneurs est composé d’une appli mobile gratuite et d’un site, lesquels incitent les entrepreneurs à exposer les difficultés qu’ils rencontrent. En fonction des réponses qu’il apporte aux questions qui lui sont posées, l’entrepreneur est orienté vers la structure la plus adaptée à ses besoins, qu’il s’agisse de l’Observatoire Amarok, spécialiste de la santé physique et mentale des travailleurs non-salariés, de Re-créer, un club de soutien mutuel pour rebondir après un échec, de 60 000 rebonds, qui apporte un accompagnement aux entrepreneurs ayant liquidé leur entreprise et les accompagne vers un nouveau projet professionnel, ou de Second Souffle, qui aide les entrepreneurs en difficulté jusqu’à leur rebond, gratuitement et sans limite de temps.

Un numéro vert d’urgence

Le dispositif met en place également un numéro vert, accessible 7j/7 et 24h/24, pour une écoute et un accompagnement d’urgence : le 0 805 691 880. Quel que soit le problème rencontré par l’entrepreneur, il lui est conseillé de prendre contact dès les premières difficultés sans attendre que la situation s’aggrave. Les appuis proposés peuvent consister à engager une procédure, à trouver une solution face à un refus de financement, à aider en cas d’impayés, à étaler une dette fiscale et/ou sociale, à régler des litiges par la médiation ou encore à faire face à une réduction d’activité. Bref, tout ce qui peut aider l’entrepreneur en difficulté à repartir du bon pied !

Pour en savoir plus :

https://portaildurebond.eu/

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