3 200 nouveaux entrepreneurs d’ici à 2027 : c’est l’objectif d’Initiative France dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Le réseau entend ainsi révéler les potentiels et donner à chacun les moyens de réaliser ses ambitions.
Initiative France, le réseau d’accompagnement à la création, lance un programme renforcé pour pouvoir accompagner 3 200 nouveaux entrepreneurs des quartiers en 2 ans, répondant ainsi à l’appel à projets « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » lancé par Bpifrance. Il propose notamment un nouveau prêt d’honneur « Quartier » qui peut s’ajouter au prêt d’honneur Initiative existant. À taux 0 %, sans garantie demandée et sans frais de dossier, le prêt « Quartier » peut aller jusqu’à 15 000 €.
Les « Makers », une communauté d’entrepreneurs des quartiers
Outre l’accompagnement classique des porteurs de projet pour les faire monter en compétences et leur faire rencontrer des experts qui pourront leur apporter des conseils constructifs, le réseau crée une communauté de « Makers ». Ces « Makers » sont des entrepreneurs des quartiers déjà accompagnés par le réseau Initiative, qui peuvent inspirer et déclencher l’envie d’entreprendre auprès de ceux qui hésiteraient à se lancer. Ils seront valorisés à travers une communication spécifique et notamment un spot vidéo.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr/nos-solutions/les-makers.html
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L’Insee vient de publier ses dernières statistiques concernant l’activité des indépendants. Elles révèlent notamment qu’entre 2021 et 2023, une partie d’entre eux étaient dépendants économiquement d’un seul partenaire.
Fin 2022, 4 millions de personnes exerçaient en France une activité non salariée, principale ou en complément d’une activité salariée. Hors micro‑entrepreneurs, elles gagnaient en moyenne 4 030 € par mois, soit 11,7 % de plus qu’en 2013, en euros constants. Les secteurs les moins rémunérateurs étant le commerce de détail hors magasin, les activités de taxi et de voiture de transport avec chauffeur (VTC), les services personnels, les arts, spectacles et activités récréatives, et l’enseignement. En revanche, les médecins et les dentistes sont ceux qui perçoivent les revenus les plus élevés devant les juristes, les comptables et les pharmaciens. Quant aux micro‑entrepreneurs, ils ont gagné 670 € en moyenne par mois en 2022.
Services aux entreprises, agriculture et transports
Contrairement aux salariés qui travaillent sous l’autorité d’un employeur, les indépendants sont, par principe, exclus d’une situation de subordination. Mais cette distinction semble plutôt fragile dans la réalité. Selon l’Insee, en effet, entre 2021 et 2023, un quart des indépendants déclaraient qu’au moins 50 % de leur activité des 12 derniers mois provenait d’un seul partenaire économique (un cdivt, un fournisseur, une plate-forme ou un intermédiaire permettant d’accéder à des cdivts). C’est encore plus fréquent chez les micro‑entrepreneurs où un tiers serait concerné. On retrouve cette situation de domination économique principalement dans les secteurs des services aux entreprises et services mixtes, de l’agriculture ou encore dans les transports.
Pour consulter l’étude :
www.insee.fr
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La Direction générale des entreprises (DGE) et Entreprendre.Service-Public.fr travaillent à la réalisation d’un kit de démarrage pour les créateurs d’entreprise. Pour que cet outil réponde au maximum aux besoins des utilisateurs, un questionnaire est mis en place.
Pour faciliter la vie des entrepreneurs dès le démarrage de leur activité, la DGE, en partenariat avec la Direction de l’information légale et administrative (DILA), s’est lancée dans la réalisation d’un guide pratique à destination des créateurs d’entreprise. Ce guide permettra de structurer l’information publique concernant les grandes étapes de la création et de la gestion d’entreprise, et de proposer des outils fiables, accessibles en ligne, utilisables au moment opportun.
Désigner les ressources qui aident ou qui manquent
Pour que ce guide réponde véritablement aux besoins des futurs créateurs et entrepreneurs, la DGE a mis en ligne un questionnaire pour faire remonter leurs besoins, suggestions et expérience. Il sera, par exemple, demandé, anonymement, d’identifier les étapes clés de la création/gestion de son entreprise, d’indiquer celles qui semblent manquer dans la liste proposée, de livrer ses conseils à une personne qui va vivre certaines étapes pour la première fois ou encore de désigner les ressources qui aident ou qui manquent le plus pour mener à bien son projet entrepreneurial.
Pour en savoir plus :
https://entreprendre.service-public.fr/
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Le réseau de business angels Défense Angels et la Gendarmerie nationale s’associent pour accompagner et financer les entrepreneurs qui innovent dans le domaine de la sécurité intérieure.
Défense Angels est un réseau de business angels spécialisé dans le financement et l’accompagnement d’entreprises évoluant dans les secteurs stratégiques de la défense et de la sécurité. Pour renforcer la coopération autour des enjeux de souveraineté technologique et soutenir le développement de solutions innovantes pour les forces de sécurité, ce réseau s’est allié à la Gendarmerie nationale dans le cadre d’un partenariat.
Mise en adéquation des entreprises avec les besoins
C’est l’ONISTS (Observatoire national de veille stratégique des innovations scientifiques et des technologies de rupture pour la sécurité intérieure) de la Gendarmerie nationale qui sera l’interlocuteur pour identifier les avancées technologiques à fort potentiel. Le partenariat avec la Gendarmerie nationale permettra de travailler sur des actions concrètes, comme le partage d’informations, l’organisation d’événements et la mise en adéquation des entreprises avec les besoins opérationnels du terrain.
Pour en savoir plus :
https://defenseangels.org/
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L’association Live for Good lance son 15 appel à projets Start for Good pour aider les jeunes entrepreneurs à impact. Au programme, un accompagnement de 6 mois pour se structurer.
Le programme Start for Good vise les porteurs de projets âgés de 18 à 30 ans qui veulent créer leur propre solution pour un monde plus juste à travers un entrepreneuriat à impact, sincère et engagé. Les lauréats bénéficieront pendant 6 mois d’un coaching sur-mesure par des professionnels de l’entrepreneuriat à impact, de masterclass pour monter en compétences, de 3 campus immersifs pour accélérer leur projet et de l’appui d’une communauté engagée pour ne pas avancer seul.
Avoir moins de 30 ans
Pour candidater, et ce jusqu’au 13 juin 2025, il faut être âgé de moins de 30 ans à la date de clôture de l’appel à projets, porter un projet à impact social ou environnemental, être en phase de démarrage ou de développement et aimer l’esprit de groupe. Le programme démarrera en septembre 2025.
Live for Good a déjà accompagné plus de 600 entrepreneurs depuis son démarrage en 2015.
Pour en savoir plus :
https://aap-15.live-for-good.org/
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Du 12 au 23 mai 2025, se tiendra l’événement national « RDV TPE ». Lancé par le réseau d’accompagnement à la création d’entreprises BGE, il a pour objet de valoriser le rôle des TPE dans l’économie locale et de booster leur développement dans les territoires.
82 % des entreprises en France sont des TPE. Elles emploient 18 % des salariés du secteur privé et tiennent une place incontournable dans le dynamisme économique des territoires. Mais elles rencontrent aussi des difficultés qui peuvent freiner les entrepreneurs qui veulent se lancer, qu’il s’agisse de rompre l’isolement, de financer son projet de développement, d’embaucher un salarié… Pour aider les TPE à surmonter ces défis, BGE, le réseau d’accompagnement tà la création d’entreprises, propose que les acteurs se mobilisent pour échanger autour de ce sujet, et ce pendant deux semaines.
Des témoignages d’entrepreneurs
Ainsi, partout en France, de la Normandie à la région PACA, en passant par l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes ou encore l’Occitanie, se tiendront des conférences et tables-rondes alimentées par des témoignages d’entrepreneurs qui porteront sur les sujets de la création d’entreprise, du développement des TPE et de leur rôle dans l’économie locale. Deux webinaires seront également organisés, l’un traitant de la prévoyance de l’entrepreneur et l’autre du financement de l’entreprise.
Pour en savoir plus :
bge.asso.fr/rdv-tpe
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La 5 édition du baromètre Odoxa pour Capital et Abeille Assurances vient de paraître. Elle indique que si les Français sont un peu moins nombreux qu’avant à se lancer dans la création d’entreprise, les entrepreneurs bénéficient à 85 % d’une excellente image dans l’opinion publique.
Les Français ont une très bonne image des entrepreneurs. Ainsi, selon le dernier baromètre Odoxa, « travailleurs indépendants » représente le terme le plus apprécié (90 %) devant les « professions libérales » (87 %), les « entrepreneurs » (86 %) et les « chefs d’entreprise » (79 %). Selon le baromètre, l’entrepreneur est le plus souvent un homme (55 %, contre 45 % de femmes), quarantenaire ou cinquantenaire (42 % ont entre 35-49 ans, 36 % entre 50-64 ans), qui a créé son activité (75 %, contre 25 % de reprise) depuis moins de 10 ans (60 %). Il est plus diplômé que la moyenne des Français (58 % ont un diplôme supérieur au bac).
Un besoin de « plus de cdivts »
Du point de vue des motivations qui les poussent à créer une entreprise, les entrepreneurs placent en premier critère l’indépendance (48 %) devant le pouvoir d’exercer un « métier qui les passionne » (42 %). Seuls 20 % des sondés indiquent qu’ils ont fait ce choix pour « gagner plus d’argent ». À ce sujet, toujours selon le baromètre Odoxa, les entrepreneurs gagnent globalement moins que les cadres. Seuls 41 % mentionnent des revenus supérieurs à 3 500 € nets mensuels pour leur foyer. Et 60 % disent avoir besoin de « plus de cdivts ».
Aujourd’hui, compte tenu du contexte macroéconomique et de l’incertitude géopolitique, seuls 18 % des Français révèlent qu’ils aimeraient devenir entrepreneurs. Un pourcentage en baisse (22 % en 2024, 28 % en 2017).
Pour consulter le baromètre :
www.odoxa.fr
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La banque publique d’investissement Bpifrance vient de publier une étude sur les bienfaits de l’entrepreneuriat chez les seniors. Elle révèle que l’entrepreneuriat n’est pas une voie de secours, mais bien un véritable choix.
L’âge ne serait pas un frein, mais au contraire un véritable moteur pour créer son entreprise. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée par Bpifrance Le Lab, intitulée « Entrepreneurs seniors, il n’y a pas d’âge pour entreprendre ! ». Elle livre le constat qu’entreprendre procure un bien-être croissant avec l’âge. Grâce à son vécu (peut-être un licenciement, une démission, voire un contenteux aux prud’hommes), l’entrepreneur de plus de 50 ans serait mieux capable de gérer son stress et de prendre du recul en cas de coup dur.
Une meilleure santé mentale
Parmi les atouts cités pour créer, 64 % des créateurs interrogés évoquent les contacts développés tout au long de leur carrière, facilitant les partenariats et l’accès aux premiers cdivts. 62 % étaient cadres dirigeants avant de se lancer et bénéficient ainsi d’une expertise importante pour gérer leur entreprise. Avec une situation financière souvent plus stable, ils sont plus à même de prendre des décisions réfléchies, minimisant les risques. Résultat : les seniors qui entreprennent sont positifs et optimistes, en meilleure santé mentale et dormant mieux !
Pour consulter l’étude :
https://lelab.bpifrance.fr
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Initiative France, réseau associatif de proximité en soutien aux créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise, vient de publier ses chiffres sur la dynamique entrepreneuriale qu’il a accompagnée en 2024.
Composé de 205 associations locales et de 790 lieux d’accueil, le réseau Initiative France entend proposer un accueil bienveillant et professionnel aux entrepreneurs, partout en France métropolitaine et en Outre-mer. En 2024, malgré un contexte d’incertitude, il a accompagné 25 413 porteurs vers la concrétisation de leur projet. Il a versé 186 M€ de prêts d’honneur (avec un montant moyen de 8 711 €) et a permis la création ou le maintien de 57 190 emplois.
Tous les secteurs d’activité
Initiative France aide tous les secteurs d’activité et tout type d’entrepreneurs. Ainsi, en 2024, l’accompagnement a concerné notamment 5 347 commerces, 4 171 hôtels, cafés, restaurants, 2 565 entreprises de services aux entreprises, 2 006 de services aux particuliers et 1 550 artisans. Il a permis à 11 462 demandeurs d’emploi de se lancer, dont 9 431 femmes et 418 personnes en situation de handicap.
À noter : depuis 2020, 637 des entreprises accompagnées par Initiative France ont été labellisées Initiative Remarquable.
Pour consulter le bilan :
www.initiative-france.fr
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Le célèbre club de football parisien lance, en France, le programme PSG Labs, un accélérateur de start-up pour soutenir l’industrie du sport, mais aussi pour profiter des innovations afin d’améliorer le bien-être et la performance de ses équipes.
Intégré à la pépinière Station F à Paris, le PSG Labs permettra aux entrepreneurs sélectionnés d’accéder aux infrastructures du PSG et à son réseau international pour développer et tester des solutions à grande échelle. Trois axes de recherche seront favorisés : la performance et le bien-être des joueurs, l’optimisation des équipements et des infrastructures du club, et l’expérience des supporters.
3 mois en mode « Boot Camp »
Le programme sur 3 mois, de type « Boot Camp », prévoit une évaluation rapide du projet au sein de l’écosystème PSG, une exploration et des tests de marché (de la part de la base de supporters et des unités commerciales du Club), ainsi qu’une innovation collaborative pour perfectionner son produit dans un environnement agile grâce à un coaching d’experts du secteur. Des PSG Labs régionaux pourraient aussi voir le jour, sachant qu’un premier Labs a déjà vu le jour à Doha, au Qatar.
Pour en savoir plus :
www.psg.fr/labs
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