L’EIT Urban Mobility et le Moove Lab s’associent pour favoriser le développement des start-up spécialisées dans la mobilité. L’objectif ? Améliorer le paysage de la mobilité urbaine en Europe.
L’EIT Urban Mobility (EITUM) est une initiative de l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT), un organe de l’Union européenne, qui vise à accélérer les solutions et la transition vers un système de transport multimodal centré sur l’utilisateur. Le Moove Lab, de son côté, a pour mission d’accélérer le développement des start-up de la mobilité via un accompagnement sur mesure au sein de la Station F. Tous deux ont choisi de s’associer pour investir dans des start-up ayant des projets innovants à haut potentiel pour la mobilité de demain afin de les accompagner dans le développement de leur produit et de leur activité.
Un accès à des fonds européens à hauteur de 500 000 euros
Ce partenariat permettra à la fois aux jeunes entreprises françaises d’accéder à diverses opportunités à l’échelle européenne, mais aussi aux entreprises du portefeuille d’EITUM de se développer en France. L’EITUM choisira d’investir dans certaines startup du Moove Lab, qui auront ainsi accès à des fonds européens à hauteur de 500 000 euros et au plus grand réseau de mobilité paneuropéen. Quant aux start-up EITUM, elles pourront bénéficier des services du Moove Lab. Cette collaboration devrait permettre de développer en France l’écosystème des start-up de la mobilité française mais aussi européenne.
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L’association solidaire Adie veut rendre la création d’entreprise accessible à tous et propose pour cela des ateliers, des événements et des conférences pendant 5 jours, début octobre, partout en France.
Spécialiste de l’accompagnement dans le lancement de projets notamment des plus défavorisés, l’Adie a décidé d’aller à la rencontre des futurs créateurs d’entreprise et des entrepreneurs en activité. Elle mobilise en effet ses salariés et bénévoles du 3 au 7 octobre prochains pour faire connaître ses services et ses offres d’accompagnement, partout en France, en propageant l’idée que tout le monde peut devenir entrepreneur !
Rencontrer des entrepreneurs accompagnés par l’Adie
Sont particulièrement visés les femmes, les jeunes et les seniors qui n’osent pas toujours aller vers les structures traditionnelles de l’insertion et de l’emploi ni sauter le pas de la création d’entreprise. Pendant ces 5 jours, des rendez-vous gratuits seront proposés : webconférences, ateliers, échanges… dont un certain nombre se dérouleront chez des entrepreneurs qui ont été financés et accompagnés par l’association. Les porteurs de projet pourront ainsi échanger avec ces personnes qui ont osé se lancer et avec des spécialistes de la création.
Pour en savoir plus, rendez vous sur
le site de l’Adie
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Le nouveau programme spécialisé, French Tech DeepNum 20, propose de soutenir, dès cet automne, le développement d’une vingtaine de startups de la DeepTech issues de domaines variés, mais requérant une recherche poussée.
Calqué sur les programmes French Tech Green 20 et Agri 20, le French Tech DeepNum 20 veux accompagner les jeunes pousses de la DeepTech, jugée stratégique pour la souveraineté technologique. De nombreux secteurs sont ainsi concernés : semi-conducteurs, robotique, 5G, informatique quantique, cloud, IA ou encore cybersécurité. Pour bénéficier de cet accompagnement, les entreprises doivent disposer d’un siège social français et être indépendantes (posséder au moins 51 % de leur propre capital). Et déposer leur candidature avant le 21 septembre prochain.
Des projets disruptifs à forte composante technologique
Sont visées les « startups jeunes, portant des projets disruptifs à forte composante technologique » ayant un « potentiel de développement et une capacité à apporter des solutions en réponse à de grands enjeux ». Les dossiers seront instruits par la Mission French Tech, en div avec la direction générale des Entreprises et du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Les lauréates se verront octroyer un accompagnement d’un an, avec un accès privilégié aux acteurs clé de l’écosystème français et aux administrations publiques.
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Dans certaines conditions, les créateurs d’entreprise peuvent bénéficier des allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE), ainsi que l’explique le ministère de l’Économie et des Finances dans une nouvelle fiche pratique.
Il est bien entendu possible de mettre à profit une période de chômage pour créer ou reprendre une entreprise. Comme l’explique Bercy, le créateur ou le repreneur peut alors, dans certaines conditions, continuer à bénéficier de son allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) pour faciliter la réalisation de son projet. Pour rappel, l’ARE est une allocation journalière versée chaque mois aux salariés involontairement privés d’emploi, calculée à partir des salaires perçus dans les 24 ou dans les 36 mois précédant la fin de leur contrat, primes comprises.
Cumuler nouveau revenu et allocation
Si le futur entrepreneur reçoit déjà l’ARE, il peut continuer à la percevoir sous réserve de maintenir chaque mois ses démarches d’actualisation de sa situation à Pôle emploi en déclarant, en outre, ses nouveaux revenus de créateur. L’allocation est alors diminuée d’un pourcentage du nouveau revenu perçu (70 %). En revanche, si l’intéressé ne recevait pas déjà l’ARE, il peut en faire la demande auprès de Pôle emploi et il percevra alors l’allocation s’il répond aux conditions d’attribution.
À noter : le cumul du nouveau revenu avec la perception de l’ARE ne peut pas dépasser le montant de l’ancien salaire brut.
Pour consulter la fiche pratique, rendez vous sur
la page dédiée du site du ministère de l’Économie et des Finances
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La plate-forme collaborative Slack lance, sur le campus Station F, le premier programme d’incubateur dédié au « Future of Work ». Il vise des start-up françaises qui veulent innover autour de l’organisation du travail de manière générale.
Alors que le monde du travail est en pleine transformation, accélérée par la crise du Covid-19 et les confinements, les entreprises se posent beaucoup de questions : comment gérer présentiel et distanciel, comment collaborer efficacement à distance, peut-on recruter en ligne, ou encore comment faire pour que les réunions en ligne soient efficaces… C’est pour apporter des réponses concrètes permettant de rendre le travail plus simple et agréable que Slack s’associe à Station F pour lancer ce nouveau programme d’incubation pour start-up innovantes.
Un programme de 6 mois renouvelable
Les 36 start-up incubées auront la possibilité d’assister à plusieurs ateliers par an sur des sujets divers de gestion et de technologie et auront accès aux grands comptes de Slack lors d’événements. Elles seront coachées par des dirigeants clefs de Slack et pourront également profiter de l’écosystème de Station F, notamment des 300 fonds de capital-risque, pour se développer. La première session démarrera le 1er septembre et se tiendra jusqu’au 30 mars 2023. Ce programme de 6 mois est renouvelable une fois.
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Cet été, France Active lance une grande campagne de communication pour mettre en avant son accompagnement en faveur des créateurs d’entreprise les plus fragiles, notamment les jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans.
Pour faciliter l’accès à la création d’entreprise pour tous, y compris aux personnes fragilisées sur le marché du travail, le gouvernement a lancé un programme « Inclusion par le travail indépendant ». Ce dispositif permet aux personnes en difficulté d’insertion professionnelle de devenir entrepreneur grâce à un accompagnement gratuit, dès l’émergence du projet jusqu’à la création de l’entreprise voire jusqu’aux premiers mois d’existence pour consolider l’activité. 7 réseaux nationaux ont été sélectionnés pour répondre à cette offre d’accompagnement, dont France Active.
Pour les entrepreneurs de 18-30 ans
Pour valoriser l’aide proposée dans le cadre du programme « Inclusion par le travail indépendant », France Active a lancé une vaste campagne de communication, notamment sur les réseaux sociaux. Cette communication met en avant la dimension conseil et accompagnement de son Pacte Création pour les entrepreneurs de 18-30 ans les plus éloignés de l’emploi et du financement bancaire. Elle cible plus particulièrement les jeunes qui peuvent prétendre à une prime de l’État de 3 000 €, octroyée pour le lancement de leur activité.
Pour en savoir plus :
www.franceactive.org
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La Commission européenne lance un nouveau programme pour favoriser les start-up des deep tech. Objectif : replacer l’Europe aux cœurs des innovations mondiales, pour notamment concurrencer les États-Unis et la Chine.
L’Europe veut stimuler les écosystèmes d’innovation pour qu’ils développent des technologies centrées sur l’humain. Sont visées les innovations de nombreux secteurs d’activité comme les énergies renouvelables, l’agriculture, la construction, la mobilité ou encore la santé et la cybersécurité. Le nouveau programme doit permettre aux porteurs de projets innovants de devenir des leaders mondiaux et faire de l’Europe le premier créateur mondial d’innovations et de start-up deep tech.
Favoriser l’accès au financement
Pour mettre en œuvre ces objectifs, la commission européenne a dévoilé la feuille de route du nouveau programme. Ce dernier prévoit notamment de favoriser l’accès au financement des start-up et des scale-up en mobilisant des sources inexploitées de capitaux privés et en simplifiant les règles de cotation en bourse. Il est également question d’aider les échanges entre les différents acteurs de l’innovation en Europe, via des vallées régionales de l’innovation financées par le programme qui aidera les États et les régions à consacrer au moins 10 milliards d’euros à des projets d’innovation. Ou encore de soutenir les femmes innovatrices sous-représentées dans ces secteurs…
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Selon la troisième édition du baromètre annuel de Bpifrance et PhDTalent sur l’intérêt des jeunes chercheurs et leurs encadrants pour l’entrepreneuriat Deeptech, la dynamique entrepreneuriale se confirme.
Le baromètre « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat Deeptech » fait partie intégrante du Plan Deeptech, déployé par Bpifrance depuis 2019 à la demande des pouvoirs publics, qui vise à faire éclore quelque 500 start-up Deeptech par an. Il a vocation à permettre de suivre des indicateurs clés sur la motivation et sur le niveau d’information et de formation des jeunes chercheurs vis-à-vis de l’entrepreneuriat Deeptech, de façon à bénéficier d’éléments objectifs permettant d’orienter les actions à mener en faveur de la création de start-up par ce public.
Près d’un jeune chercheur sur 2 intéressé pour créer une entreprise
Réalisée entre mars et mai 2022, la 3e édition du baromètre révèle à nouveau l’image très positive de l’entrepreneuriat qu’ont les jeunes chercheurs et leurs encadrants. Ainsi, 49 % des jeunes se disent intéressés pour fonder ou co-fonder une start-up (soit +5 points par rapport à 2021). Et pour 72 %, leur environnement recherche n’est pas un frein à la création d’entreprise. L’étude note également l’influence importante des encadrants dans cette sensibilisation à la création d’entreprise. 81 % des jeunes docteurs ont, en effet, été conseillés dans leur choix par leurs encadrants. 69 % des encadrants estiment tout de même ne pas être suffisamment outillés pour accompagner un projet entrepreneurial…
Pour en savoir plus :
www.bpifrance.fr
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Crédit Agricole Immobilier, associé au Village by CA Paris, a lancé un appel à candidatures sur la ville de demain. Objectif : accompagner les grands défis posés par la densification de l’urbanisation et l’urgence climatique. 4 start-up viennent d’être récompensées.
Le Village by CA Paris, accélérateur de start-up qui accompagne les grands groupes/ETI, et le Crédit Agricole Immobilier ont lancé, en avril dernier, leur premier appel à candidatures à destination des start-up pour créer la ville de demain. Deux grandes thématiques étaient visées : les usages avec l’évolution des modes de vie (par exemple le maintien à domicile, le télétravail, la création de communautés, l’adhésion des utilisateurs, la mobilité, la rationalisation du stationnement, la qualité sanitaire de l’air…) et le bas carbone (les matériaux bio et géo-sourcés, le réemploi, la récupération d’eau, les îlots de fraîcheur, la connectivité…).
Une expérimentation à grande échelle
Sur les quelque 70 start-up qui ont postulé, 4 start-up ont été récompensées par le jury final dans les locaux du Village by CA Paris début juillet. Un prix a notamment été attribué à Vestalis, qui permet aux acteurs de l’immobilier d’améliorer l’attractivité et la rentabilité de leurs biens grâce à la location de mobilier et d’électroménager clé en main. Ou encore à ThermiUp, qui permet d’économiser 30 % d’énergie sur le chauffage de l’eau sanitaire en utilisant la chaleur des eaux usées. Les lauréats ont reçu une dotation financière et pourront proposer au Crédit Agricole Immobilier leur solution pour une expérimentation à grande échelle sur un ou plusieurs projets du groupe.
Pour en savoir plus :
www.ca-immobilier.fr
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L’Entrepreneur Lifestyle est le premier podcast spécialement conçu pour apprendre à entreprendre et à réussir autrement. Créé par un serial entrepreneur, Thierry Henry, il donne rendez-vous aux porteurs de projet tous les dimanches à 17 heures.
Parce que l’entrepreneuriat séduit de plus en plus, mais que certains hésitent à se lancer dans l’aventure car c’est complexe ou risqué financièrement, certains profils talentueux se retrouvent exclus de la création d’entreprise. C’est à ces hésitants que Thierry Henry s’adresse, depuis 2018, dans son podcast l’Entrepreneur Lifestyle. Objectif : parler à tous ceux et toutes celles qui cherchent des solutions alternatives à l’entrepreneuriat classique. Et ce mois-ci, il propose son 200e épisode.
Des solutions accessibles à tous
Pendant une heure, se succèdent des interviews d’entrepreneurs et d’investisseurs qui vivent de leur passion, sans chercher à édulcorer la réalité, axées sur le concret et les solutions accessibles à tous. Une démarche importante pour Thierry Henry qui précise que : « Parce que j’ai eu la chance de créer plusieurs sociétés dans différents secteurs, j’ose dire tout ce qu’on ne dit pas ! Je n’ai pas peur d’être vulnérable en parlant de mes échecs, afin d’aider mon audience à ne pas faire les mêmes erreurs. »
Pour en savoir plus :
https://thierry-henry.fr/podcast
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