Créé en novembre 2020 par Contentsquare, l’Atomic Labs accompagne les jeunes start-up en phase de création. Il vient de dévoiler ses 10 dernières recrues. Comment postuler et quels sont les profils retenus ?
Le programme Atomic Labs Incubate de Contentsquare, société spécialisée dans l’Expérience Analytics, vise à aider les porteurs d’idées innovantes à développer leur projet en adéquation avec le marché de leurs produits. Les start-up choisies vont pouvoir bénéficier d’un mentorat à la fois technique (par des experts R&D et l’équipe produit) et commercial (vente/marketing) ainsi que d’un sponsor exécutif (au sein de l’équipe dirigeante de Contentsquare ou de celle d’un partenaire). Un programme personnalisé leur sera proposé pour répondre à leurs besoins stratégiques. Et elles pourront accéder au vaste réseau de cdivts et de partenaires de Contentsquare.
Pour postuler, il s’agit dans un premier temps de
remplir une fiche de projet en ligne
. Les projets retenus sont ceux qui disposent d’un siège en France, évoluent dans les domaines du Martech, Retail, ou Social Impact et sont menés par une équipe de fondateurs ambitieuse possédant une première version du produit réalisée pour formaliser l’idée.
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Du 4 au 8 octobre prochains, l’Adie proposera à nouveau partout en France des évènements gratuits pour encourager, informer et conseiller les créateurs d’entreprise, en particulier les jeunes, sur les financements alternatifs au crédit bancaire.
Tout le monde peut créer son entreprise, même sans diplôme, et sans capital, quel que soit son âge. C’est le leitmotiv de l’Adie, l’Association pour le droit à l’initiative économique, qui compte quelque 160 agences réparties sur toute la France pour accompagner et aider financièrement les porteurs de projet d’entreprises. Elle propose notamment un accès au micro-crédit (maximum 10 000 € au taux de 7,45 % remboursable en 6 à 36 mois) pour les personnes qui se sont vu refuser un prêt dans le système bancaire traditionnel.
Et pendant une semaine (du 4 au 8 octobre prochains), elle mettra en place avec ses partenaires des ateliers thématiques, des forums, des journées portes ouvertes, des cafés créateurs, des webconférences, partout en France, pour sensibiliser les personnes sur l’entrepreneuriat et le rendre accessible au plus grand nombre.
Pour en savoir plus :
www.adie.org
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Le Concours i-Nov, lancé par l’État via le Programme d’investissements d’avenir (PIA), permet de soutenir les projets de recherche, de développement et d’innovation des start-up françaises. La 8 édition vient de s’ouvrir.
Le gouvernement vient d’annoncer le lancement de la 8e vague du concours i-Nov. Les candidatures sont ouvertes aux start-up jusqu’au 5 octobre 2021 pour des projets de recherche, de développement et d’innovation, dont les coûts totaux se situent entre 600 000 € et 5 M€. Les lauréats pourront obtenir un cofinancement allant jusqu’à 45 % des montants. Mais pour cela, ces projets doivent s’intégrer dans l’une des 10 thématiques visées, à savoir :– Santé – Outils de modélisation et de simulation numérique pour le développement de biomédicaments– Santé – Dispositifs médicaux innovants avec une composante hardware– Adaptation de l’agriculture au changement climatique et gestion des aléas– Numérique Deep tech– French Fab – Industrie du futur– Économie circulaire y compris recyclage des métaux critiques– Performance environnementale des bâtiments– Adaptation des territoires au changement climatique– Réduction de l’empreinte environnementale du numérique– Transformer les industries culturelles et créatives et l’évènementiel par le numérique.
Pour candidater, rendez-vous sur :
www.bpifrance.fr/nos-appels-a-projets-concours/appel-a-projets-concours-dinnovation-i-nov
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À la fois souple et sécurisant, le portage salarial est une possibilité pour créer son activité. Mais basé sur une relation à trois, il peut parfois paraître complexe à mettre en place. Weepo propose une plate-forme pour faciliter l’opération.
Vous voulez lancer votre activité, mais vous hésitez encore à créer une entreprise ? Le portage salarial est peut-être fait pour vous. À mi-chemin entre le statut d’entrepreneur et celui de salarié, il permet de développer une activité professionnelle indépendante via une relation tripartite : les cdivts règlent les prestations à une société de portage qui reverse au travailleur indépendant les sommes sous forme de salaire, dans le cadre d’un contrat de travail, moyennant le paiement d’une commission.
Pour simplifier la mise en place de ce processus et diminuer le temps passé par le travailleur indépendant en interactions administratives avec le cdivt et l’entreprise de portage, Weepo a imaginé le portage salarial « nouvelle génération » : tous les process sont automatisés pour garantir un fonctionnement simple et rapide via une plate-forme où collaborent les différents intervenants. Ce qui permet, en outre, une plus grande transparence dans les coûts. Cette start-up, qui est reconnue comme la première EPS labellisée French Tech et comme Jeune Entreprise Innovante, est incubéee chez Station F et soutenue par Bpifrance.
Pour en savoir plus :
https://weepo.fr/
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À l’occasion de la 7 édition de Bpifrance Inno Génération (BIG), le 7 octobre prochain, une Masterclass animée par l’Adie sera consacrée à la micro-entreprise. L’occasion de mieux connaître ce statut, idéal pour lancer son activité.
Le Bpifrance Inno Génération est le plus grand rassemblement business d’Europe. Il propose pendant une journée des ateliers et conférences à destination des entrepreneurs sur des thématiques variées (relance, climat, deeptech, création d’entreprise, international, innovation). Cette année, une Masterclass sera consacrée spécialement à la micro-entreprise, et plus précisément à son fonctionnement et son intérêt pour tester son idée et se lancer dans l’entrepreneuriat. Selon Bpifrance, en effet, le statut de la micro-entreprise est peu risqué. Il permet d’exercer son activité indépendante facilement, de façon régulière ou ponctuelle, en minimisant les démarches et les coûts.
Pour en savoir plus et s’inscrire :
https://www.bpifrance.fr/nos-evenements/bpifrance-inno-generation-le-7-octobre-2021
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Alors que la crise sanitaire et économique sévit depuis plusieurs mois, l’envie d’entreprendre est toujours présente chez les jeunes. C’est ce que démontre une étude publiée par le CIC et le Moovjee consacrée à la vision qu’ont les étudiants de l’entrepreneuriat.
Selon l’étude réalisée par l’institut OpinionWay pour Moovjee et CIC publiée en juin dernier, 42 % des étudiants sondés déclarent vouloir un jour créer ou reprendre une entreprise. 70 % pensent d’ailleurs le faire rapidement après la fin de leurs études. Pour 91 %, il est en effet difficile de mener de front entrepreneuriat et cours. Leurs atouts pour créer résident principalement dans leur capacité de travail (44 %), leur autonomie (38 %) et leur enthousiasme (37 %), pour compenser leur manque de moyens financiers (64 %), d’expérience (49 %) et de confiance du marché (37 %).
Leur volonté d’entreprendre provient principalement de leur besoin de s’engager et d’agir pour un monde et une économie plus durables, qu’il s’agisse d’égalité femmes-hommes (34 %), de bien-être au travail (32 %) ou de lutte contre le réchauffement climatique (26 %). 79 % pensent que créer son entreprise est un moyen efficace pour changer l’économie.
49 % voient tout de même l’entrepreneuriat comme une prise de risques, mais pour 49 % qu’il est aussi source d’opportunités. Enfin, 4 étudiants sur 6 connaissent le mentorat et 16 % pensent qu’il est nécessaire d’être aidé d’un entrepreneur pour avancer dans leur démarche.
Pour consulter l’étude :
www.cic.fr
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L’Observatoire du Financement des Entreprises vient de diffuser son dernier rapport sur les fonds propres des TPE et PME françaises. On y apprend notamment que les schémas de financement varient fortement selon la nature du projet.
Le rapport de l’Observatoire, relayant une enquête d’Initiative France, indique que le plan de financement d’une entreprise en reprise est près de deux fois plus élevé (167 500 €) qu’en création (91 000 €). Il est composé en moyenne de 24 % d’apport personnel (ou de love money), 8 % de prêt d’honneur et 68 % de prêt bancaire.
Mais globalement le rapport note que les entreprises françaises doivent renforcer leurs fonds propres, c’est un facteur important de résistance à la crise. Près d’une TPE sur 5 présente des fonds propres négatifs ou nuls, et cette fragilisation est plus marquée pour les entreprises de moins de 18 mois d’existence. Le rapport rappelle également que les petites structures confrontées à des besoins de consolidation de leurs apports pour obtenir un prêt bancaire peuvent bénéficier de prêts d’honneur et d’un accompagnement spécifique par des réseaux d’accompagnement à la création et la reprise d’entreprise.
Pour consulter le rapport :
https://mediateur-credit.banque-france.fr
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Selon le 2 baromètre international Veuve Clicquot sur l’entrepreneuriat féminin, la crise n’a en rien modifié la volonté des femmes d’entreprendre. Au contraire ! Et leur objectif est clair : gagner de l’argent.
Si l’on pensait que la crise sanitaire allait freiner les velléités de création d’entreprise chez les femmes, c’est raté. Selon le baromètre Veuve Cliquot réalisé en ligne entre novembre 2020 et janvier 2021 dans 17 pays (France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, États-Unis, Canada, Mexique, Nigéria, Afrique du Sud, Japon, Hong Kong, Corée du Sud, Australie), elles sont 38 % à souhaiter entreprendre, soit +10 % par rapport à 2019. Un tiers d’entre elles pensent même au contraire que la crise a renforcé leur envie de monter leur boîte ! Du point de vue motivations, elles citent en premier lieu gagner de l’argent (30 %), puis gagner en reconnaissance sociale (27 %) et donner du sens à leur vie professionnelle (22 %).
Elles reconnaissent tout de même être confrontées à certaines difficultés, notamment la conciliation vie professionnelle/vie personnelle. Et elles déplorent aussi l’absence des femmes dans certains secteurs comme la tech, où elles ne sont que 2 % à percer…
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Une enquête de ChooseMyCompany, qui accompagne les entreprises dans l’amélioration de la relation au travail, a établi un classement des start-up qui motivent le mieux leurs salariés en 2021.
Tous les ans, le baromètre HappyIndex®AtWork de ChooseMyCompany mesure la motivation des collaborateurs de start-up. Cette année 2021, 678 personnes ont été sondées pour savoir comment elles avaient traversé la crise et dans quel état d’esprit elles étaient aujourd’hui, notamment pour comprendre comment se construit leur engagement. Il ressort de l’enquête que 70 % des salariés se disent heureux au travail en cette sortie de crise, soit +4 % par rapport à 2020.
Autres enseignements : ils estiment que leur performance est mieux évaluée (+6,5 % entre 2020 et 2021), sont satisfaits des avantages offerts par leur entreprise et ont une meilleure confiance dans la direction (+5 %), les salariés trouvant que la crise a même permis de partager doutes et interrogations avec les dirigeants, donc fait émerger une communication plus vraie, plus humaine.
Au final, l’enquête établit un classement des start-up qui ont su le mieux motiver leurs salariés. Pour la catégorie des moins de 50 salariés, il s’agit de Mozoo (Communication/Medias/Information), On est chiche (Biens de consommation) et Enioka (IT/Digital). Pour la catégorie des plus de 50-100 salariés, sont en tête Matera, BeTomorrow (IT/Digital) et HRConseil.
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Flowers est un programme d’open innovation proposé par Bouygues Telecom pour accompagner des entrepreneurs dans la mise en œuvre de leur projet dans l’intention de les racheter une fois qu’ils ont atteint certains objectifs.
Pour accompagner les créateurs d’entreprise qu’il pourra ensuite intégrer au sein du groupe, Bouygues Telecom s’appuie sur xCUB, une méthodologie « d’excubation » originale qui consiste à soutenir la création d’entreprises qu’il va financer entièrement et dont il va suivre le développement pendant les premières années. Les candidats sont accompagnés dans la construction de leur projet par des experts et bénéficient d’un soutien financier et matériel pour suivre une feuille de route précise. Un salaire est même versé au porteur du projet dès la création de son entreprise.
Services digitaux et écologie
Deux entreprises ont bénéficié du programme Flowers en 2020. Pour cette nouvelle édition, Bouygues Telecom recherche de nouveaux porteurs de projets dans l’une des thématiques suivantes : la réinvention des services digitaux du quotidien ; l’Internet des Objets et son application sur des thématiques porteuses (industrie 4.0, santé, surveillance vidéo, tracking d’assets etc.) ; la décarbonation et la responsabilité sociétale pour favoriser des usages plus responsables et plus durables du numérique.
Pour candidater, il suffit de s’inscrire sur le site de xCUB.eu et de renseigner plusieurs questionnaires (informations personnelles, motivation entrepreneuriale, profil de personnalité, projet d’entreprise).
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