L’Observatoire du Financement des Entreprises vient de diffuser son dernier rapport sur les fonds propres des TPE et PME françaises. On y apprend notamment que les schémas de financement varient fortement selon la nature du projet.
Le rapport de l’Observatoire, relayant une enquête d’Initiative France, indique que le plan de financement d’une entreprise en reprise est près de deux fois plus élevé (167 500 €) qu’en création (91 000 €). Il est composé en moyenne de 24 % d’apport personnel (ou de love money), 8 % de prêt d’honneur et 68 % de prêt bancaire.
Mais globalement le rapport note que les entreprises françaises doivent renforcer leurs fonds propres, c’est un facteur important de résistance à la crise. Près d’une TPE sur 5 présente des fonds propres négatifs ou nuls, et cette fragilisation est plus marquée pour les entreprises de moins de 18 mois d’existence. Le rapport rappelle également que les petites structures confrontées à des besoins de consolidation de leurs apports pour obtenir un prêt bancaire peuvent bénéficier de prêts d’honneur et d’un accompagnement spécifique par des réseaux d’accompagnement à la création et la reprise d’entreprise.
Pour consulter le rapport :
https://mediateur-credit.banque-france.fr
© Les Echos Publishing 2021
Selon le 2 baromètre international Veuve Clicquot sur l’entrepreneuriat féminin, la crise n’a en rien modifié la volonté des femmes d’entreprendre. Au contraire ! Et leur objectif est clair : gagner de l’argent.
Si l’on pensait que la crise sanitaire allait freiner les velléités de création d’entreprise chez les femmes, c’est raté. Selon le baromètre Veuve Cliquot réalisé en ligne entre novembre 2020 et janvier 2021 dans 17 pays (France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, États-Unis, Canada, Mexique, Nigéria, Afrique du Sud, Japon, Hong Kong, Corée du Sud, Australie), elles sont 38 % à souhaiter entreprendre, soit +10 % par rapport à 2019. Un tiers d’entre elles pensent même au contraire que la crise a renforcé leur envie de monter leur boîte ! Du point de vue motivations, elles citent en premier lieu gagner de l’argent (30 %), puis gagner en reconnaissance sociale (27 %) et donner du sens à leur vie professionnelle (22 %).
Elles reconnaissent tout de même être confrontées à certaines difficultés, notamment la conciliation vie professionnelle/vie personnelle. Et elles déplorent aussi l’absence des femmes dans certains secteurs comme la tech, où elles ne sont que 2 % à percer…
© Les Echos Publishing 2021
Une enquête de ChooseMyCompany, qui accompagne les entreprises dans l’amélioration de la relation au travail, a établi un classement des start-up qui motivent le mieux leurs salariés en 2021.
Tous les ans, le baromètre HappyIndex®AtWork de ChooseMyCompany mesure la motivation des collaborateurs de start-up. Cette année 2021, 678 personnes ont été sondées pour savoir comment elles avaient traversé la crise et dans quel état d’esprit elles étaient aujourd’hui, notamment pour comprendre comment se construit leur engagement. Il ressort de l’enquête que 70 % des salariés se disent heureux au travail en cette sortie de crise, soit +4 % par rapport à 2020.
Autres enseignements : ils estiment que leur performance est mieux évaluée (+6,5 % entre 2020 et 2021), sont satisfaits des avantages offerts par leur entreprise et ont une meilleure confiance dans la direction (+5 %), les salariés trouvant que la crise a même permis de partager doutes et interrogations avec les dirigeants, donc fait émerger une communication plus vraie, plus humaine.
Au final, l’enquête établit un classement des start-up qui ont su le mieux motiver leurs salariés. Pour la catégorie des moins de 50 salariés, il s’agit de Mozoo (Communication/Medias/Information), On est chiche (Biens de consommation) et Enioka (IT/Digital). Pour la catégorie des plus de 50-100 salariés, sont en tête Matera, BeTomorrow (IT/Digital) et HRConseil.
© Les Echos Publishing 2021
Flowers est un programme d’open innovation proposé par Bouygues Telecom pour accompagner des entrepreneurs dans la mise en œuvre de leur projet dans l’intention de les racheter une fois qu’ils ont atteint certains objectifs.
Pour accompagner les créateurs d’entreprise qu’il pourra ensuite intégrer au sein du groupe, Bouygues Telecom s’appuie sur xCUB, une méthodologie « d’excubation » originale qui consiste à soutenir la création d’entreprises qu’il va financer entièrement et dont il va suivre le développement pendant les premières années. Les candidats sont accompagnés dans la construction de leur projet par des experts et bénéficient d’un soutien financier et matériel pour suivre une feuille de route précise. Un salaire est même versé au porteur du projet dès la création de son entreprise.
Services digitaux et écologie
Deux entreprises ont bénéficié du programme Flowers en 2020. Pour cette nouvelle édition, Bouygues Telecom recherche de nouveaux porteurs de projets dans l’une des thématiques suivantes : la réinvention des services digitaux du quotidien ; l’Internet des Objets et son application sur des thématiques porteuses (industrie 4.0, santé, surveillance vidéo, tracking d’assets etc.) ; la décarbonation et la responsabilité sociétale pour favoriser des usages plus responsables et plus durables du numérique.
Pour candidater, il suffit de s’inscrire sur le site de xCUB.eu et de renseigner plusieurs questionnaires (informations personnelles, motivation entrepreneuriale, profil de personnalité, projet d’entreprise).
© Les Echos Publishing 2021
BeeMyDesk, spécialisé dans l’accompagnement des entreprises, lance un nouveau parcours à destination des start-up grâce auquel elles bénéficieront d’un programme personnalisé de 8 semaines pour accélérer le développement de leur projet.
En 2022, BeeMyDesk souhaite accompagner 100 projets pour créer une communauté d’entrepreneurs apprenants. Mais dès cette année, 28 porteurs profiteront d’un accompagnement personnalisé à travers un nouveau parcours. Au programme : ateliers collaboratifs, rendez-vous individuels et sessions e-learning choisis en fonction de l’évolution des projets et de leurs besoins. L’objectif est de donner aux participants les outils nécessaires pour structurer leurs projets de manière pérenne et obtenir leurs premiers cdivts.
Concrètement, ce seront au total 27 heures d’accompagnement personnalisé en visioconférence et 10 heures de e-learning qui seront proposées, sur des thèmes comme l’étude de leur marché, la structuration du business model et de la stratégie de prix, le pitch du projet, la stratégie de communication sur les réseaux sociaux, la mise en place d’une stratégie d’acquisition cdivt ou encore l’identification des meilleurs leviers de financement pour le projet.
Pour poser votre candidature, rendez-vous sur
le site de BeeMyDesk
© Les Echos Publishing 2021
À l’occasion, le 27 juin dernier, de la journée des micros, petites et moyennes entreprises, le ministère de l’Économie a publié une fiche qui explique comment obtenir un prêt pour financer la création ou la reprise de son entreprise.
Même si vous vous lancez avec des fonds propres, la création ou la reprise d’entreprise nécessite bien souvent de faire appel à des financements extérieurs, de type bancaire, pour finaliser le projet. Pour réussir cette étape et avoir toutes les chances de décrocher un prêt bancaire, il est indispensable de bien préparer sa demande en amont. Et pour vous y aider, le ministère de l’Économie vient de proposer une fiche répondant aux principales questions que peut se poser le porteur de projet à cette occasion. Comment constituer son dossier ? Quels sont les éléments qui sont pris en compte pour l’obtention du prêt ? Quelles alternatives s’offrent à vous en cas de refus ? Cette fiche permet également grâce à différentes définitions de refaire le point sur les notions de financement d’une création d’entreprise.
Pour consulter la fiche :
www.economie.gouv.fr
© Les Echos Publishing 2021
Bpifrance vient de publier un panorama des pratiques d’entrée au capital des start-up deeptech par les offices de transfert de technologie (OTT). Résultat : ces start-up ont plus de facilité à lever des fonds.
Les start-up qui proposent des produits ou des services basés sur des innovations de rupture, dites deeptech, se caractérisent par leur fort besoin en capital dès leur création. Les structures d’accompagnement (start-up studios, incubateurs, accélérateurs…), mais aussi de transfert de technologie investissent de plus en plus souvent dans les projets qu’elles accompagnent. Or selon le panorama que Bpifrance a publié récemment, les start-up qui sortent d’un office de transfert de technologie sont 47 % à lever des fonds, tandis que celles qui se sont développées toutes seules ne sont que 23 % à l’avoir fait. Pour info, les montants levés en France s’élèvent à 1,5 Md€ en 2019, soit +60 % par rapport à 2018. Les start-up deeptech françaises représentent 1/3 des levées de fonds, alors qu’elles représentent moins de 10 % des start-up.
Pour Bpifrance, la présence au capital des acteurs du transfert peut faciliter le développement technologique des start-up deeptech et rassurer les parties prenantes éloignées du monde de la recherche. Bpifrance souhaite qu’un rapprochement significatif de ces acteurs du transfert et des fonds d’investissement s’opère pour mener à bien le Plan Deeptech et faire de la France une Deeptech Nation.
Pour consulter le panorama :
www.bpifrance.fr
© Les Echos Publishing 2021
Alors que la crise sanitaire sévit depuis plus d’un an, près d’un million d’entreprises se sont créées ces 12 derniers mois, un record ! La majorité d’entre elles sont des entreprises individuelles.
Malgré un contexte économique difficile, la création d’entreprise séduit toujours ! C’est ce que démontrent les derniers chiffres publiés par l’Insee : 996 217 créations d’entreprises (contre 848 164 en 2020) sur les 12 derniers mois, soit une progression de 31 %.
Trois créations sur quatre sont des entreprises individuelles, qui ont adopté principalement le régime de micro-entrepreneur, c’est-à-dire des entrepreneurs qui créent leur propre emploi. Sur les premiers mois de l’année 2021, le secteur de la livraison représente une immatriculation d’entreprise sur six, ce qui est lié à la fermeture des salles de restaurant. Autre secteur en hausse : les freelances, qu’ils soient de la formation, du digital ou des services à la personne. Les créations sous forme de société progressent elles aussi, avec plus 256 000 entités sur les 12 derniers mois (contre 218 000 en 2019 et 2020).
Ces bons chiffres s’inscrivent dans une tendance de fond et non conjoncturelle, soit le résultat d’une politique favorable depuis 20 ans. Depuis 2010, le nombre de PME de plus de 10 salariés et de moins de 250 salariés a progressé de 12 000 unités à 148 000 en 2018. De leur côté, les ETI de plus de 250 personnes et de plus de 50 M€ de chiffre d’affaires sont passées de 1 000 à près de 5 800.
Pour en savoir plus :
www.insee.fr
© Les Echos Publishing 2021
Parce que les start-up créent de l’emploi sur les territoires et mettent la technologie au service du bien commun, France Digitale donne la parole aux start-up en vue de faire des propositions aux présidentielles 2022.
Pour France Digitale, première organisation de start-up en Europe, les start-up ne proposent pas des innovations « gadget », au contraire. Pour preuve, pendant la crise sanitaire, Doctolib a permis la prise de 42 millions de rendez-vous de vaccination, Lifen a accéléré la transmission des données du Covid-19 entre les hôpitaux, Klaxoon a permis la continuité du travail en équipe dans les entreprises, OVH et Scaleway ont assuré des services de cloud malgré une demande en forte croissance, etc.
Alors qu’elles sont 27 000 en France, France Digitale veut donner la parole aux jeunes pousses et met à leur disposition une plate-forme pour collecter leurs propositions pour les présidentielles de 2022. Création d’emploi, autonomie stratégique, souveraineté technologique, entrepreneuriat et innovation responsable, financement de l’écosystème… tout type de propositions sont attendues. Sur cette même plate-forme, France Digitale fait aussi ses propres propositions et invite les start-up à donner leur avis sur celles-ci.
Pour participer :
https://francedigitale.org/presidentielles/
© Les Echos Publishing 2021
Infogreffe, qui regroupe tous les greffes des tribunaux de commerce de France, lance une nouvelle plate-forme pour mettre en relation des cédants d’entreprises avec des repreneurs et investisseurs intéressés.
Pour accompagner la cession d’entreprises, notamment dans les secteurs de la distribution, du commerce et de l’hôtellerie-restauration, qui ont particulièrement souffert de la crise sanitaire, Infogreffe propose un nouveau service en ligne dédié à la transmission d’entreprises : la marketplace Infogreffe. Grâce à son moteur de recherche permettant d’accéder à de nombreuses fiches d’entreprises, mises à jour en continu grâce aux données certifiées par les greffiers des tribunaux de commerce, cette plate-forme doit permettre de faciliter et de fluidifier la transmission d’entreprises. La recherche peut se faire sur des critères chiffrés (données bilantielles), qualitatifs (exemples : bio, made in France, etc.) ou avancés (secteur d’activité, localisation, prix de vente, motif de cession, etc.).
Un service d’alertes mails permet même de se tenir informé pour optimiser la détection de l’entreprise recherchée. Tout cela de manière totalement sécurisée grâce au service d’authentification MonIdenum et aux informations légales des annonces garanties grâce au numéro SIREN.
Pour en savoir plus :
www.marketplace.infogreffe.fr
© Les Echos Publishing 2021