Un nouveau Prêt d’Honneur Solidaire dédié aux créateurs d’entreprise

Récemment lancé par Bpifrance et ses partenaires, le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire vise à soutenir des projets portés par des créateurs et repreneurs d’entreprise éloignés de l’emploi.

Faciliter l’insertion professionnelle et sociale des demandeurs d’emploi, des jeunes de moins de 26 ans, des entrepreneurs des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) et des bénéficiaires des minima sociaux, ayant créé ou repris une entreprise depuis moins de 3 ans : c’est l’objectif du

nouveau Prêt d’Honneur Solidaire à taux zéro, récemment lancé par Bpifrance

en partenariat avec les pouvoirs publics, les régions et les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise.


Bon à savoir : le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire est garanti à 100 % par le Fonds de Cohésion Sociale (FCS), dispositif de financement créé à l’initiative de l’État et géré, depuis le 1er janvier 2020, par Bpifrance.

Un outil de financement simple et flexible

En pratique, le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire sera octroyé par les réseaux d’accompagnement et distribué via une plateforme digitale. D’un montant compris entre 1 000 et 8 000 €, il n’exige aucune garantie de la part du porteur de projet et pourra s’étendre sur une durée allant de 1 à 5 ans. Les porteurs de projet accompagnés à travers le Prêt d’Honneur Solidaire pourront, en outre, bénéficier d’un différé d’amortissement modulable entre zéro et 18 mois, sans aucun frais de dossier.


Précision : l’appui d’un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise fait toutefois partie des conditions indispensables pour accéder à ce nouveau prêt à taux zéro.

Selon Bpifrance, le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire devra, par ailleurs, être « associé à un prêt complémentaire bancaire ou assimilé afin de constituer les fonds propres de l’entreprise ».

Pour en savoir plus et connaître le détail du dispositif, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Salon SME Paris 2020 : dernière ligne droite pour une édition 100 % digitale

L’édition 2020 du Salon SME se tiendra les lundi 12 et mardi 13 octobre prochains. Mais en raison du contexte sanitaire actuel, la manifestation sera exclusivement organisée en ligne.

Deux jours de rencontres, de conseils et de networking : si la promesse est restée la même, le format, quant à lui, sera amené à changer. Et pour cause, puisque cette 22e édition du Salon SME (qui se tiendra les lundi 12 et mardi 13 octobre prochains) sera 100 % digitale.

Un choix innovant qui permettra, malgré le contexte sanitaire actuel, de rester fidèle à l’objectif premier de la manifestation : celui d’offrir à de nombreux créateurs d’entreprise, fondateurs de start-up et dirigeants de TPE la possibilité d’échanger sur des sujets phares en div avec l’entrepreneuriat.

Conférences, expertises et parcours thématiques

En pratique, c’est donc exclusivement sur le web que le Salon SME ouvrira ses portes pour cette nouvelle édition de l’événement, placée sous le thème du rebond.

Au programme : pas moins de

40 conférences

et 6 parcours thématiques, l’un d’entre eux étant

tout particulièrement dédié aux créateurs d’entreprise

. De quoi permettre aux participants de faire le plein d’informations pour concrétiser leurs projets, dynamiser leur activité et développer leurs réseaux professionnels.


Bon à savoir : malgré le format exceptionnel de cette année, la participation au Salon SME restera entièrement gratuite. Pour recevoir un badge d’invitation, il suffit de s’inscrire

via le formulaire en ligne prévu à cet effet

.

Pour en savoir plus et participer à l’édition 2020 de l’événement, rendez-vous sur :

www.salonsme.com

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Bpifrance Inno Génération 2020 : les moments forts à revivre en ligne

La 6 édition de l’événement entrepreneurial Bpifrance Inno Génération a eu lieu le 1 octobre dernier à Paris. De nombreux ateliers et conférences qui s’y sont tenus sont désormais accessibles en replay.

Placée sous le thème de la liberté, l’édition 2020 du rassemblement entrepreneurial Bpifrance Inno Génération s’est tenue le 1er octobre dernier à Paris. L’occasion a ainsi été donnée aux participants de faire le plein d’informations sur de nombreux sujets en div avec la création et/ou le développement d’une activité. Et pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la possibilité d’y assister en direct, le portail numérique de Bpifrance propose désormais

une sélection de contenus vidéo, accessibles en replay

.

De nombreuses ressources autour de la création d’entreprise

Ateliers, conférences, master-classes… Pour revivre gratuitement les moments forts de l’événement, il suffit de se connecter à son compte Bpifrance Inno Génération ou d’en créer un en remplissant

le formulaire d’inscription en ligne

. Grâce au moteur de recherche intégré au site web, il est ensuite possible de faire une recherche par mots-clés afin de cibler plus précisément les contenus correspondant aux thématiques visées.


Bon à savoir : à ce jour, la rubrique replay de l’évènement Bpifrance Inno Génération permet de visionner

une quinzaine d’ateliers et de conférences

tout particulièrement dédiés aux porteurs de projets et aux créateurs d’entreprise.

Le portail numérique devrait par la suite s’enrichir de contenus complémentaires, mettant en lumière des témoignages d’entrepreneurs emblématiques ou encore des interviews donnant la parole aux professionnels de l’accompagnement, issus de réseaux associatifs généralistes ou encore représentants de structures spécialisées (entrepreneuriat féminin, jeunes créateurs, rebond…).

Pour en savoir plus et consulter les différentes ressources disponibles en ligne, rendez-vous sur :

www.big.bpifrance.fr

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Créateurs d’entreprise : l’indépendance comme première source de motivation

Niveau d’études, ressources, motivations… S’appuyant sur les données du premier semestre 2018, une récente étude Insee Première dresse le profil-type des créateurs d’entreprise.

Dans une récente publication statistique, l’Insee s’est penché sur le profil-type des créateurs d’entreprise ayant concrétisé leur projet au premier semestre 2018. Hors micro-entrepreneurs, pas moins de 119 000 entreprises ont, en effet, été créées au cours de cette période. Mais qui sont ces hommes et ces femmes qui ont décidé de sauter le pas pour se mettre à leur compte ? Et quelles ont été leurs motivations ? La réponse en quelques chiffres.

Créer son entreprise, une démarche assez solitaire

Premier constat soulevé par l’Insee : pour deux créations d’entreprises sur trois (68 %), une seule personne a été à l’origine de la démarche, alors que 22 % des projets ont été initiés par deux personnes et 10 % par trois personnes ou plus. Des chiffres qui mettent en lumière une démarche souvent solitaire et portée, dans une majorité de cas, par l’envie d’être indépendant (motivation citée par 62 % des créateurs d’entreprise), le désir d’affronter de nouveaux défis (44 %) ou encore la perspective d’augmenter ses revenus (24 %). 13 % des porteurs de projets ayant, eux, fait le pari de créer leur entreprise pour sortir du chômage.

Souvent diplômés du supérieur et déjà expérimentés

Toujours selon l’Insee, 56 % des porteurs de projets ayant lancé leur entreprise au premier semestre 2018 étaient diplômés de l’enseignement supérieur, une proportion en hausse par rapport à 2014 (46 %). Seulement 13 % n’avaient aucun diplôme qualifiant. Autre constat : 35 % des créateurs d’entreprise n’en étaient pas à leur premier essai : une majorité d’entre eux (59 %) étaient, en effet, déjà indépendants ou chefs d’entreprise juste avant de créer leur nouvelle activité. Et plus de 40 % d’entre eux continuaient, d’ailleurs, à diriger leur précédente entreprise parallèlement à la nouvelle.

Des ressources financières souvent faibles

Autre enseignement de l’étude : une part importante des jeunes entreprises ayant vu le jour au premier semestre 2018 a dû composer avec des ressources financières relativement faibles. Sur la période observée, 51 % des créateurs d’entreprises ont ainsi démarré avec moins de 8 000 €, dont 13 % sans aucun moyen financier. De plus, en dehors de leurs ressources personnelles, 63 % des porteurs de projets n’ont eu recours à aucune autre source de financement. 39 % des créateurs d’entreprises ont toutefois bénéficié d’au moins un dispositif d’aide.


Précision : dans le détail, 33 % des porteurs de projets ont perçu l’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (Accre) et 9 % ont bénéficié de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce).

Les femmes toujours sous-représentées

Enfin, force est de constater que les femmes restent toujours minoritaires parmi les créateurs d’entreprise : selon l’Insee, seulement 29 % des créations d’entreprises classiques du premier semestre 2018 ont, en effet, été portées par une entrepreneure. Une proportion relativement stable par rapport à 2014 (28 %). Si les créatrices ont, en effet, lancé une entreprise individuelle sur deux, leur part est toutefois plus faible au niveau des sociétés, avec moins d’une société sur quatre créée par une femme. À ce niveau, des progrès restent donc à faire.

Pour en savoir plus et consulter l’étude Insee Première, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Business plan : le portail Bpifrance Création propose un nouveau service gratuit

Le portail numérique Bpifrance Création s’est récemment enrichi d’une nouvelle fonctionnalité permettant aux porteurs de projets de construire et de partager leur business plan en ligne.

Véritable acte de foi du créateur d’entreprise, le business plan fait partie des étapes incontournables de tout parcours entrepreneurial. Et pour cause, puisqu’il permet non seulement d’analyser la faisabilité du projet (objectifs et moyens, marché, perspectives de développement…), mais aussi de démontrer sa solidité d’un point vue financier. Il constitue, de ce fait, un outil indispensable pour convaincre les investisseurs et rassembler les fonds nécessaires au lancement de sa future activité.

Pour accompagner les créateurs d’entreprise dans cette démarche décisive, le portail numérique Bpifrance Création s’est récemment doté d’un nouveau service gratuit.

Partager son business plan en toute sécurité

Désormais, les porteurs de projets ayant préalablement créé leur compte sur

bpifrance-creation.fr

pourront ainsi partager, en toute sécurité, une version numérique du business plan de leur future entreprise avec leurs proches, leurs conseillers bancaires, leurs investisseurs et leurs partenaires. Ces derniers pourront alors consulter le document en ligne et même y apporter des modifications.


Bon savoir : la création d’un compte « Entrepreneur » sur le site Bpifrance Création est entièrement gratuite. Elle permet au porteur de projet d’accéder à de nombreuses ressources utiles (actualités, informations pratiques, contacts…).

Ce nouveau service numérique vient ainsi compléter les fonctionnalités déjà proposées sur le portail Bpifrance, à savoir la possibilité, pour le créateur d’entreprise, de construire son business plan en ligne, de le télécharger au format PDF, de visualiser les tableaux financiers essentiels et de dupliquer son prévisionnel financier pour étudier et comparer des hypothèses différentes.

Pour en savoir plus et créer gratuitement votre compte « Entrepreneur », rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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L’initiative French Tech Tremplin s’enrichit d’un nouveau programme d’incubation

Pour mieux accompagner les créateurs d’entreprise issus de populations sous-représentées dans l’écosystème innovant français, l’initiative French Tech a mis en place un nouveau volet d’incubation.

Offrir aux entrepreneurs de tous horizons la possibilité de concrétiser leurs projets dans les meilleures conditions : c’est l’objectif du nouveau programme d’incubation lancé par l’initiative French Tech Tremplin. Tout particulièrement destiné aux créateurs de start-up issus de populations sous-représentées dans l’univers technologique et innovant français, il entend valoriser la diversité et les talents de chacun. À la clé : une aide de 30 000 € pour soutenir le lancement du projet entrepreneurial, ainsi que la prise en charge d’un an d’accompagnement au sein d’un incubateur ou d’un accélérateur préalablement sélectionné par la Mission French Tech.

Une procédure d’admission en deux temps

En pratique, pour être éligible au nouveau programme d’incubation de l’initiative French Tech, les candidats doivent soit répondre aux critères d’admissibilité définis dans le cadre du dispositif Tremplin (bénéficiaires des minimas sociaux, étudiants ou anciens étudiants boursiers sur critères sociaux, bénéficiaires du statut de réfugié reconnu par l’OFPRA, résidents des quartiers sensibles…), soit présenter une lettre de recommandation délivrée par l’une des associations partenaires du réseau.


Bon à savoir : les porteurs de projets ne remplissant pas les critères initiaux peuvent également

prendre contact avec la Mission French Tech

pour demander un accord d’éligibilité de principe.

Pour postuler au prochain programme d’incubation, les candidats doivent

remplir un dossier en ligne

en présentant non seulement leur projet entrepreneurial mais aussi les personnes qui composent leur équipe.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 octobre 2020. Ensuite, les porteurs de projets présélectionnés seront contactés à partir de la fin du mois d’octobre (les dates exactes pouvant varier selon l’implantation géographique des candidats) pour un entretien avec un jury local. Enfin, les participants sélectionnés par le jury recevront leurs courriers d’admission courant décembre.


Précision : selon les structures d’accompagnement choisies, le programme d’incubation commencera entre le mois de décembre 2020 et le mois de février 2021.

Pour en savoir plus sur le nouveau programme d’incubation mis en place par l’initiative French Tech Tremplin, rendez-vous sur :

www.lafrenchtech.com

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Dons familiaux : un coup de pouce fiscal pour les créateurs d’entreprise

Jusqu’au 30 juin 2021, les porteurs de projets peuvent bénéficier d’un abattement de 100 000 € sur les dons familiaux de sommes d’argent lorsque ces sommes sont affectées à la création d’une entreprise.

Bonne nouvelle pour les créateurs d’entreprise en quête de ressources financières pour concrétiser leur projet ! Adoptée cet été, la 3e loi de finances rectificative pour 2020 prévoit, en effet, d’exonérer jusqu’à 100 000 € les dons familiaux consentis entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021 au profit d’une personne qui affecte ces sommes à la création d’une entreprise.


Rappel : en principe, l’exonération de droits de mutation sur les dons familiaux de sommes d’argent est limitée à 31 865 €, consentis par le même donateur, tous les 15 ans.

Une exonération temporaire et soumise à conditions

Dans le détail, cet abattement fiscal temporaire de 100 000 € peut ainsi s’appliquer aux dons de sommes d’argent consentis à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descendance, à un neveu ou une nièce. À condition, toutefois, que les sommes transmises soient affectées, dans les 3 mois, à la création ou à la souscription au capital d’une petite entreprise (moins de 50 salariés, en activité depuis moins de 5 ans, n’ayant pas encore distribué de bénéfices et bilan inférieur à 10 M€).


Précision : la direction de cette entreprise devra être assurée par le donataire pendant une durée minimale de 3 ans.

Bon à savoir également : le nouveau plafond temporaire de 100 000 € s’applique aux donations, quel que soit leur nombre, consenties par un même donateur. Ce dernier peut ainsi effectuer plusieurs dons à des donataires différents, mais à condition que leur montant global n’excède pas 100 000 €.

En revanche, un même donataire peut recevoir plusieurs dons de 100 000 € de donateurs différents et donc bénéficier, à chaque fois, d’une exonération des droits de mutation.


Article 19, loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020, JO du 31

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Créations d’entreprises : une légère hausse au mois d’août

Après trois mois de forte hausse, les créations d’entreprises ont continué d’augmenter légèrement en août 2020 : +0,4 % par rapport au mois de juillet, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

Si les précédents mois ont connu une véritable envolée des créations d’entreprises, la tendance à la hausse s’est poursuivie, mais de manière plus modérée, en cette fin d’été. Selon l’Insee, pas moins de 82 052 créations d’entreprises ont ainsi été enregistrées en août 2020 en France, soit +0,4 % par rapport au mois de juillet, tous types d’entreprises confondus.


Précision : la hausse la plus forte concerne les activités d’hébergement et de restauration (+4,8 %), qui se positionnent juste avant les secteurs de la construction (+4,2 %) et de l’industrie (+3,7 %).

+19 % sur les 3 derniers mois

Pour la période juin-juillet-août, les chiffres publiés par l’Insee témoignent, cette fois, d’une forte augmentation du nombre cumulé de créations d’entreprises par rapport au même trimestre de l’année dernière : l’institut fait état d’une hausse de 19 %, tous types d’entreprises confondus (dont +22,5 % pour les entreprises individuelles et +9,8 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

+3,6 % sur les 12 derniers mois

C’est également une tendance à la hausse que l’on observe sur les 12 derniers mois, avec une augmentation de +3,6 % par rapport aux 12 mois précédents, et ce malgré une évolution plutôt contrastée selon les différents types d’entreprises. Dans le détail, l’Insee constate, en effet, une augmentation notable des créations d’entreprises individuelles (+6,1 %), qui se voit toutefois atténuée par une baisse du côté des créations de sociétés (-3 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Créateurs d’entreprise : et si vous concrétisiez votre projet grâce au Cape ?

Le contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape) permet aux porteurs de projets de se faire accompagner par une entreprise ou par une association spécialisée pendant une durée maximale de 3 ans.

Vous avez un projet de création d’entreprise dont vous voulez tester la faisabilité tout en étant accompagné dans vos démarches ? Avec le contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape), vous pouvez bénéficier du soutien d’une entreprise ou d’une association spécialisée en la matière, telle qu’une couveuse d’entreprises, par exemple. Explications.

Le Cape, qu’est-ce que c’est ?

Le contrat d’appui au projet d’entreprise n’est pas un contrat de travail, mais un dispositif d’aide dédié aux créateurs et repreneurs d’entreprise. À travers le Cape, la structure spécialisée s’engage à offrir au porteur de projet signataire du contrat un programme de préparation à la création d’entreprise et à la gestion d’une activité économique. Une aide qui, en pratique, peut se traduire par la mise à disposition de moyens techniques, financiers et/ou matériels, mais aussi par des séances de formation et des conseils « sur-mesure », adaptés aux besoins spécifiques des (futurs) entrepreneurs.


À noter : le Cape fait l’objet d’un écrit, signé par le porteur de projet et la structure accompagnatrice. Sa durée maximale est de 12 mois, renouvelable deux fois.

Qui peut bénéficier du Cape ?

Le Cape est accessible aux personnes physiques, porteuses d’un projet de création ou de reprise d’entreprise (à l’exception des salariés à temps plein, qui sont exclus du dispositif), ainsi qu’aux dirigeants associés uniques d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

Pourquoi est-ce intéressant ?

Pour le porteur de projet, signer un contrat d’appui au projet d’entreprise peut être intéressant à de nombreux égards. En effet, en plus d’encadrer la prestation d’accompagnement fournie par la structure spécialisée, le Cape permet au (futur) entrepreneur de bénéficier d’un « hébergement » juridique pour « tester » son projet en toute sécurité et amorcer le démarrage opérationnel avant même que l’entreprise soit légalement constituée.


Précision : pendant la durée du contrat d’accompagnement, le porteur de projet peut ainsi vendre ses produits et facturer ses prestations avec le numéro SIRET de la couveuse d’entreprises, sans avoir besoin de s’immatriculer.

Par ailleurs, le Cape permet à l’entrepreneur « couvé » d’être affilié aux assurances sociales du régime général de la Sécurité sociale et d’accéder à la couverture obligatoire au titre des accidents du travail.

Enfin, pendant l’exécution du contrat d’appui au projet d’entreprise, le porteur de projet signataire peut non seulement bénéficier du maintien de ses éventuelles allocations chômage (aide au retour à l’emploi), mais aussi acquérir de nouveaux droits en cas de rémunération pendant le Cape.

Pour en savoir plus sur le contrat d’appui au projet d’entreprise, rendez-vous sur

www.economie.gouv.fr

ou connectez-vous au portail

www.service-public.fr

. Et pour identifier une structure accompagnatrice, consultez le site web du réseau national des couveuses d’entreprises :

www.jetestemonentreprise.com

.

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Relance économique : l’Adie se mobilise auprès des créateurs d’entreprise

Du 5 au 9 octobre 2020, l’Adie propose une série d’ateliers gratuits ayant pour objectif d’aider les porteurs de projets à créer leur entreprise dans les meilleures conditions, malgré le contexte actuel.

Accompagner le « regain de l’envie d’entreprendre » et permettre aux porteurs de projets de se lancer dans les meilleures conditions, malgré les incertitudes du moment : du lundi 5 au vendredi 9 octobre 2020,

l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie)

proposera une série d’ateliers dédiés à toutes celles et tous ceux qui voudraient sauter le pas et créer leur entreprise.

Des conseils concrets pour un démarrage réussi

Qu’il s’agisse de donner vie à un projet entrepreneurial longuement réfléchi (et peut-être différé et/ou modifié suite au confinement) ou de sortir du chômage tout en valorisant ses compétences, les rendez-vous de l’Adie offriront aux participants l’occasion de bénéficier de nombreux conseils utiles pour réussir le démarrage de leur nouvelle activité.

Choisir le bon statut juridique, construire un business plan solide, définir sa stratégie digitale… Autant d’enjeux, parmi bien d’autres, qui seront abordés lors de ces ateliers. De quoi apporter aux (futurs) entrepreneurs les clés de compréhension nécessaires pour concrétiser au mieux leurs idées !

Les ateliers « création d’entreprise » de l’Adie se tiendront dans toute la France et seront également, pour bon nombre d’entre eux,

accessibles en ligne

. Pour en savoir plus et trouver un atelier organisé près de chez vous, rendez-vous dès à présent sur :

www.adie.org

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