Covid-19 : une prime exceptionnelle pour les entrepreneurs des quartiers

Pour atténuer l’impact de la crise sanitaire sur les porteurs de projets issus des quartiers prioritaires, le gouvernement a récemment annoncé la mise en place d’une prime d’urgence exceptionnelle.

Une prime exceptionnelle de 1 500 € pour aider 5 000 entrepreneurs à garder le cap malgré la crise sanitaire : récemment dévoilée par Nadia Hai, ministre de la Ville, cette nouvelle enveloppe financière (dont le montant global s’élèvera donc à 7,5 M€) sera dédiée aux porteurs de projets installés dans les quartiers prioritaires de politique de la ville (QPV) et aura vocation à venir compléter les dispositifs de soutien déjà existants (fonds de solidarité, prêts d’honneur…). L’objectif étant d’offrir un appui supplémentaire à ces entrepreneurs qui se reposent, pour la très grande majorité d’entre eux, uniquement sur leurs ressources personnelles pour développer leur projet.


À noter : selon

une étude Bpifrance publiée en juin 2020

, 32 % des entrepreneurs implantés dans un quartier dit « prioritaire » rencontrent des difficultés d’accès aux services bancaires. Seuls 22 % des créateurs d’entreprise issus d’un QPV ont ainsi bénéficié d’un crédit bancaire pour financer leur projet, contre 29 % au niveau national.

Lancement d’un appel à manifestation d’intérêt

En pratique, pour s’assurer que la distribution de la nouvelle prime se déroule dans les meilleures conditions, le gouvernement a choisi de lancer un appel à manifestation d’intérêt ouvert aux réseaux d’accompagnement et de financement de la création d’entreprise. Quant aux conditions d’attribution de cette aide exceptionnelle (qui, selon les informations déjà communiquées, ne devrait s’adresser qu’aux entreprises sans salariés), des précisions sont encore à venir.

Pour en savoir plus et connaître les moyens complémentaires mobilisés par le gouvernement pour soutenir l’emploi dans les quartiers prioritaires, rendez-vous sur :

www.cohesion-territoires.gouv.fr

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Entrepreneuriat technologique : Initiative France et France Digitale unissent leurs forces

Pour développer encore davantage l’accompagnement des porteurs de projets du secteur numérique, les associations Initiative France et France Digitale ont récemment signé une convention de partenariat.

Accélérer la transformation numérique de l’économie française et favoriser l’émergence de jeunes entreprises travaillant sur des projets en div avec les nouvelles technologies : c’est l’objectif d’une nouvelle convention de partenariat, récemment signée par les associations

Initiative France

et

France Digitale

. Un rapprochement qui se traduira, en pratique, par la mise en place de plusieurs actions conjointes, ayant pour ambition de créer de nouvelles synergies et de renforcer encore davantage le soutien apporté aux entrepreneurs.

Une collaboration déployée à plusieurs niveaux

Concrètement, Initiative France sera ainsi amenée à identifier les porteurs de projets du numérique qui pourront bénéficier du programme French Tech Tremplin, soutenu par France Digitale et la French Tech Grand Paris, dont le but consiste à épauler des entrepreneurs en situation « fragile » (ressortissants des quartiers prioritaires, refugiés, bénéficiaires des minimas sociaux…).


Bon à savoir : les porteurs de projets participant au programme French Tech Tremplin seront également intégrés au parcours de financement et d’accompagnement de l’association Initiative France du territoire sur lequel ils créent leur entreprise.

De son côté, France Digitale mobilisera son réseau d’experts du numérique et de l’entrepreneuriat technologique pour aider les associations du réseau Initiative France à monter en compétences dans l’accompagnement des entrepreneurs issus de l’écosystème numérique.

Enfin, les experts de France Digitale seront également invités à s’engager, en tant que bénévoles au sein des associations Initiative France, pour participer aux comités qui octroient les prêts d’honneur, mais aussi pour intervenir comme « marraines ou parrains » aux côtés des porteurs de projets soutenus.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Créateurs d’entreprise en 2018 : 61 % ont adopté le régime de micro-entrepreneur

Dans une récente publication statistique, l’Insee analyse le profil des créateurs d’entreprise ayant démarré leur activité au premier semestre 2018 en adoptant le statut de micro-entrepreneur.

En 2018, 420 000 créateurs d’entreprise ont choisi le régime de micro-entrepreneur pour lancer leur activité, l’équivalent de 61 % des créations d’entreprises enregistrées sur l’année : c’est ce qui ressort d’

une récente étude Insee Première

, portant sur les immatriculations de micro-entreprises au premier semestre 2018. Selon l’institut, 57 % des micro-entrepreneurs ayant démarré leur activité au cours de cette période se sont ainsi lancés à titre d’activité principale (soit 3 points de plus qu’en 2014), tandis que 43 % d’entre eux ont choisi de concrétiser leur projet sous forme d’activité de complément.


Précision : 63 % des micro-entrepreneurs en activité de complément déclarent qu’ils n’auraient pas créé d’entreprise sans ce régime, contre 48 % de ceux en activité principale.

Dans le détail, l’exercice en activité principale est le plus fréquent dans le secteur de la construction (74 %), suivi par les activités de services aux ménages (63 %) et le commerce (60 %). Le micro-entrepreneuriat sous forme d’activité de complément est, quant à lui, majoritaire dans les arts, spectacles et activités récréatives (56 %), l’enseignement (54 %), les transports (52 %) et la santé humaine et l’action sociale (51 %).

Les micro-entrepreneurs, une population de plus en plus jeune

Autre enseignement de l’étude : 38 % des micro-entrepreneurs immatriculés au premier semestre 2018 étaient des (anciens) salariés du secteur privé, 26 % des chômeurs, 13 % des étudiants ou scolaires (contre 6 % en 2014) et 5 % des agents de la fonction publique.


À noter : sur la période observée, 36 % des micro-entrepreneurs avaient moins de 30 ans au moment de concrétiser leur projet (contre 30 % en 2014) et 45 % étaient diplômés de l’enseignement supérieur (contre 41 % quatre ans auparavant).

Quant à la part des femmes parmi les nouveaux micro-entrepreneurs, l’Insee souligne qu’elle se situe toujours à 37 % : une valeur stable par rapport à 2014. Avec, toutefois, des clivages sectoriels très marqués : les créatrices étant, en effet, très présentes dans la santé humaine et l’action sociale (82 % des immatriculations enregistrées) et les services aux ménages (71 %), mais quasiment absentes de la construction (2 %) et des transports (6 %).

Internet et les réseaux sociaux au cœur de l’activité

Communiquer, rechercher des informations, gérer des formalités administratives, passer des commandes, envoyer des devis, explorer des nouveaux marchés… D’après les chiffres publiés par l’institut, pas moins de 86 % des micro-entrepreneurs se sont appuyés sur des services numériques, et notamment le web, lors du démarrage de leur activité.


Précision : 43 % des micro-entrepreneurs s’étant lancés au premier semestre 2018 déclarent qu’ils utilisent les réseaux sociaux pour leur travail (contre 31 % en 2014).

Enfin, un nouveau micro-entrepreneur sur six ayant démarré son activité au cours de la période observée travaille par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation : une démarche encore plus fréquente dans le secteur des transports, où elle concerne près de deux entrepreneurs sur trois.

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaire, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Un nouveau parcours d’accompagnement pour les créateurs d’entreprise franciliens

Proposé par le réseau d’incubateurs La Ruche et Pôle Emploi Île-de-France, le nouveau dispositif « Parcours Créateurs » s’adresse aux demandeurs d’emploi qui souhaitent lancer leur activité.

Renforcer l’employabilité et faire émerger de nouveaux projets au sein des territoires prioritaires : c’est l’objectif d’un

nouveau dispositif d’accompagnement

imaginé par le réseau d’incubateurs La Ruche et Pôle Emploi Île-de-France.

Baptisé « Parcours Créateurs », il s’adresse aux demandeurs d’emploi porteurs d’un projet de création d’activité (entreprise, association, travail indépendant) dans la région Île-de-France et aura pour ambition de venir compléter les différentes actions de soutien menées par les agences Pôle Emploi locales. L’objectif ? Donner aux (futurs) entrepreneurs les clés nécessaires pour transformer leurs idées en projets concrets, porteurs de sens et créateurs de valeur économique.

Un programme décliné en trois étapes

En pratique, le nouveau parcours d’accompagnement se composera de trois étapes successives : une première, d’abord, qui se déroulera entre novembre et décembre 2020, et qui se traduira par une dizaine d’ateliers organisés dans toute la région pour permettre aux participants de cadrer leurs projets. Une deuxième, ensuite, étalée sur une période de trois mois (janvier – mars 2021), qui prendra la forme d’un suivi personnalisé à distance, grâce à une plateforme en ligne. Une troisième, enfin, qui permettra aux participants d’échanger avec des acteurs de l’accompagnement et du financement dans le cadre d’une demi-journée de rencontres prévue entre mars et mai 2021.


Bon à savoir : au total, 200 demandeurs d’emploi seront accompagnés de novembre 2020 à mai 2021 grâce au dispositif « Parcours Créateurs ».

Les personnes intéressées par le nouveau parcours d’accompagnement peuvent d’ores et déjà déposer leur candidature directement en ligne,

via le formulaire dédié

.

Pour en savoir plus et connaître le détail des actions proposées, rendez-vous sur :

www.la-ruche.net/parcours-pole-emploi

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Exonération de CET : une prolongation pour les créateurs d’entreprise ?

Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit d’étendre l’exonération temporaire de contribution économique territoriale (CET) dont peuvent bénéficier les créateurs d’entreprise.

Accélérer le redressement de l’économie française en favorisant la création d’entreprise et les investissements fonciers productifs : c’est l’objectif que contribue à atteindre

l’article 42 du projet de loi de finances pour 2021

qui prévoit une prolongation facultative de l’exonération de contribution économique territoriale (CET) en cas de création d’entreprise.

Rappelons que la contribution économique territoriale (CET) est un impôt qui est venu remplacer la taxe professionnelle sur les équipements et biens mobiliers. Elle est composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).


Précision : ce nouveau dispositif fiscal serait applicable aux créations d’entreprises intervenues à compter du 1er janvier 2021.

Une délibération préalable des collectivités territoriales

Dans le détail, le projet de loi prévoit notamment de prolonger de trois ans la durée au cours de laquelle les entreprises nouvellement créées pourraient bénéficier d’une exonération temporaire de CET.


Rappel : actuellement, les entrepreneurs bénéficient d’une exonération temporaire de CET pour l’année civile de la création de leur nouvelle activité (voire, sous certaines conditions, pour les deux années suivantes dans le cas d’une création sous le régime de la micro-entreprise).

En pratique, cette nouvelle exonération temporaire pourrait prendre effet à compter de l’année qui suit celle de la création de l’entreprise. Sous condition, toutefois, d’une délibération préalable de la collectivité territoriale concernée.

Mais attention, contrairement à d’autres avantages fiscaux, cette prolongation de l’exonération de CET ne serait pas accordée de façon automatique. En effet, les jeunes entreprises souhaitant en bénéficier devront en faire la demande (dans les délais prévus par l’article 1477 du CGI) auprès du service des impôts dont elles relèvent.


Art. 42, projet de loi de finances pour 2021

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Augmentation des créations d’entreprises au mois de septembre

Pour le cinquième mois consécutif, les créations d’entreprises affichent une hausse, avec une progression de +2,3 % entre août et septembre 2020, selon l’Insee.

La dynamique se confirme et se poursuit ! Selon l’Insee, pas moins de 83 825 créations d’entreprises ont été enregistrées en septembre 2020 en France, soit +2,3 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Selon l’institut, la hausse la plus forte concerne les activités d’enseignement, de santé et d’action sociale (+9,4 %), qui se positionnent avant les secteurs de la restauration (+5,1 %) et du soutien aux entreprises (+4,5 %).

+21,5 % sur les trois derniers mois

Sur la période juillet-août-septembre, les chiffres publiés par l’Insee témoignent également d’une forte augmentation du nombre cumulé de créations d’entreprises par rapport au même trimestre de l’année dernière : l’institut fait état d’une hausse de 21,5 %, tous types d’entreprises confondus (dont +23,7 % pour les entreprises individuelles et +15,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

+4,3 % sur les 12 derniers mois

C’est également une hausse que l’on observe sur les 12 derniers mois, avec une augmentation de +4,3 % par rapport aux 12 mois précédents, et ce malgré une évolution plutôt contrastée selon les différents types d’entreprises. Dans le détail, l’Insee constate, en effet, une augmentation notable des créations d’entreprises individuelles (+6,8 %), qui se voit toutefois atténuée par une baisse du côté des créations de sociétés (-2,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Un nouveau Prêt d’Honneur Solidaire dédié aux créateurs d’entreprise

Récemment lancé par Bpifrance et ses partenaires, le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire vise à soutenir des projets portés par des créateurs et repreneurs d’entreprise éloignés de l’emploi.

Faciliter l’insertion professionnelle et sociale des demandeurs d’emploi, des jeunes de moins de 26 ans, des entrepreneurs des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) et des bénéficiaires des minima sociaux, ayant créé ou repris une entreprise depuis moins de 3 ans : c’est l’objectif du

nouveau Prêt d’Honneur Solidaire à taux zéro, récemment lancé par Bpifrance

en partenariat avec les pouvoirs publics, les régions et les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise.


Bon à savoir : le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire est garanti à 100 % par le Fonds de Cohésion Sociale (FCS), dispositif de financement créé à l’initiative de l’État et géré, depuis le 1er janvier 2020, par Bpifrance.

Un outil de financement simple et flexible

En pratique, le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire sera octroyé par les réseaux d’accompagnement et distribué via une plateforme digitale. D’un montant compris entre 1 000 et 8 000 €, il n’exige aucune garantie de la part du porteur de projet et pourra s’étendre sur une durée allant de 1 à 5 ans. Les porteurs de projet accompagnés à travers le Prêt d’Honneur Solidaire pourront, en outre, bénéficier d’un différé d’amortissement modulable entre zéro et 18 mois, sans aucun frais de dossier.


Précision : l’appui d’un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise fait toutefois partie des conditions indispensables pour accéder à ce nouveau prêt à taux zéro.

Selon Bpifrance, le nouveau Prêt d’Honneur Solidaire devra, par ailleurs, être « associé à un prêt complémentaire bancaire ou assimilé afin de constituer les fonds propres de l’entreprise ».

Pour en savoir plus et connaître le détail du dispositif, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Salon SME Paris 2020 : dernière ligne droite pour une édition 100 % digitale

L’édition 2020 du Salon SME se tiendra les lundi 12 et mardi 13 octobre prochains. Mais en raison du contexte sanitaire actuel, la manifestation sera exclusivement organisée en ligne.

Deux jours de rencontres, de conseils et de networking : si la promesse est restée la même, le format, quant à lui, sera amené à changer. Et pour cause, puisque cette 22e édition du Salon SME (qui se tiendra les lundi 12 et mardi 13 octobre prochains) sera 100 % digitale.

Un choix innovant qui permettra, malgré le contexte sanitaire actuel, de rester fidèle à l’objectif premier de la manifestation : celui d’offrir à de nombreux créateurs d’entreprise, fondateurs de start-up et dirigeants de TPE la possibilité d’échanger sur des sujets phares en div avec l’entrepreneuriat.

Conférences, expertises et parcours thématiques

En pratique, c’est donc exclusivement sur le web que le Salon SME ouvrira ses portes pour cette nouvelle édition de l’événement, placée sous le thème du rebond.

Au programme : pas moins de

40 conférences

et 6 parcours thématiques, l’un d’entre eux étant

tout particulièrement dédié aux créateurs d’entreprise

. De quoi permettre aux participants de faire le plein d’informations pour concrétiser leurs projets, dynamiser leur activité et développer leurs réseaux professionnels.


Bon à savoir : malgré le format exceptionnel de cette année, la participation au Salon SME restera entièrement gratuite. Pour recevoir un badge d’invitation, il suffit de s’inscrire

via le formulaire en ligne prévu à cet effet

.

Pour en savoir plus et participer à l’édition 2020 de l’événement, rendez-vous sur :

www.salonsme.com

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Bpifrance Inno Génération 2020 : les moments forts à revivre en ligne

La 6 édition de l’événement entrepreneurial Bpifrance Inno Génération a eu lieu le 1 octobre dernier à Paris. De nombreux ateliers et conférences qui s’y sont tenus sont désormais accessibles en replay.

Placée sous le thème de la liberté, l’édition 2020 du rassemblement entrepreneurial Bpifrance Inno Génération s’est tenue le 1er octobre dernier à Paris. L’occasion a ainsi été donnée aux participants de faire le plein d’informations sur de nombreux sujets en div avec la création et/ou le développement d’une activité. Et pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la possibilité d’y assister en direct, le portail numérique de Bpifrance propose désormais

une sélection de contenus vidéo, accessibles en replay

.

De nombreuses ressources autour de la création d’entreprise

Ateliers, conférences, master-classes… Pour revivre gratuitement les moments forts de l’événement, il suffit de se connecter à son compte Bpifrance Inno Génération ou d’en créer un en remplissant

le formulaire d’inscription en ligne

. Grâce au moteur de recherche intégré au site web, il est ensuite possible de faire une recherche par mots-clés afin de cibler plus précisément les contenus correspondant aux thématiques visées.


Bon à savoir : à ce jour, la rubrique replay de l’évènement Bpifrance Inno Génération permet de visionner

une quinzaine d’ateliers et de conférences

tout particulièrement dédiés aux porteurs de projets et aux créateurs d’entreprise.

Le portail numérique devrait par la suite s’enrichir de contenus complémentaires, mettant en lumière des témoignages d’entrepreneurs emblématiques ou encore des interviews donnant la parole aux professionnels de l’accompagnement, issus de réseaux associatifs généralistes ou encore représentants de structures spécialisées (entrepreneuriat féminin, jeunes créateurs, rebond…).

Pour en savoir plus et consulter les différentes ressources disponibles en ligne, rendez-vous sur :

www.big.bpifrance.fr

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Créateurs d’entreprise : l’indépendance comme première source de motivation

Niveau d’études, ressources, motivations… S’appuyant sur les données du premier semestre 2018, une récente étude Insee Première dresse le profil-type des créateurs d’entreprise.

Dans une récente publication statistique, l’Insee s’est penché sur le profil-type des créateurs d’entreprise ayant concrétisé leur projet au premier semestre 2018. Hors micro-entrepreneurs, pas moins de 119 000 entreprises ont, en effet, été créées au cours de cette période. Mais qui sont ces hommes et ces femmes qui ont décidé de sauter le pas pour se mettre à leur compte ? Et quelles ont été leurs motivations ? La réponse en quelques chiffres.

Créer son entreprise, une démarche assez solitaire

Premier constat soulevé par l’Insee : pour deux créations d’entreprises sur trois (68 %), une seule personne a été à l’origine de la démarche, alors que 22 % des projets ont été initiés par deux personnes et 10 % par trois personnes ou plus. Des chiffres qui mettent en lumière une démarche souvent solitaire et portée, dans une majorité de cas, par l’envie d’être indépendant (motivation citée par 62 % des créateurs d’entreprise), le désir d’affronter de nouveaux défis (44 %) ou encore la perspective d’augmenter ses revenus (24 %). 13 % des porteurs de projets ayant, eux, fait le pari de créer leur entreprise pour sortir du chômage.

Souvent diplômés du supérieur et déjà expérimentés

Toujours selon l’Insee, 56 % des porteurs de projets ayant lancé leur entreprise au premier semestre 2018 étaient diplômés de l’enseignement supérieur, une proportion en hausse par rapport à 2014 (46 %). Seulement 13 % n’avaient aucun diplôme qualifiant. Autre constat : 35 % des créateurs d’entreprise n’en étaient pas à leur premier essai : une majorité d’entre eux (59 %) étaient, en effet, déjà indépendants ou chefs d’entreprise juste avant de créer leur nouvelle activité. Et plus de 40 % d’entre eux continuaient, d’ailleurs, à diriger leur précédente entreprise parallèlement à la nouvelle.

Des ressources financières souvent faibles

Autre enseignement de l’étude : une part importante des jeunes entreprises ayant vu le jour au premier semestre 2018 a dû composer avec des ressources financières relativement faibles. Sur la période observée, 51 % des créateurs d’entreprises ont ainsi démarré avec moins de 8 000 €, dont 13 % sans aucun moyen financier. De plus, en dehors de leurs ressources personnelles, 63 % des porteurs de projets n’ont eu recours à aucune autre source de financement. 39 % des créateurs d’entreprises ont toutefois bénéficié d’au moins un dispositif d’aide.


Précision : dans le détail, 33 % des porteurs de projets ont perçu l’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (Accre) et 9 % ont bénéficié de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce).

Les femmes toujours sous-représentées

Enfin, force est de constater que les femmes restent toujours minoritaires parmi les créateurs d’entreprise : selon l’Insee, seulement 29 % des créations d’entreprises classiques du premier semestre 2018 ont, en effet, été portées par une entrepreneure. Une proportion relativement stable par rapport à 2014 (28 %). Si les créatrices ont, en effet, lancé une entreprise individuelle sur deux, leur part est toutefois plus faible au niveau des sociétés, avec moins d’une société sur quatre créée par une femme. À ce niveau, des progrès restent donc à faire.

Pour en savoir plus et consulter l’étude Insee Première, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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