7 700 créations d’entreprises financées par France Active en 2019

Dans son rapport d’engagement 2019, le réseau associatif France Active réaffirme son ancrage social et son action en faveur d’un écosystème entrepreneurial inclusif et engagé.

France Active, organisme associatif dédié au financement de projets de création et de développement d’entreprise, a récemment fait le point sur son activité en 2019. Et force est de constater que les résultats sont plutôt encourageants, tant pour la dynamique entrepreneuriale que pour l’emploi !

Au cours de l’année dernière, plus de 26 500 entrepreneurs ont ainsi été accueillis et orientés par les 40 associations locales et régionales composant le réseau. Ce qui a permis non seulement l’accompagnement de 7 700 projets d’entreprise sur l’ensemble du territoire français, mais aussi la création ou la sauvegarde de 45 000 emplois. Et ce n’est pas tout !

Des projets dotés d’un fort impact social, sociétal et environnemental

À travers ce récent bilan, le réseau associatif souligne également sa volonté d’encourager l’émergence de projets favorisant la transition énergétique et environnementale, tout en réaffirmant son rôle de financeur engagé et solidaire. L’occasion, aussi, de renouveler son soutien aux porteurs de projets se trouvant en situation de grande précarité, désireux d’emprunter la voie de l’entrepreneuriat pour créer leur propre emploi.


À noter : en 2019, 40 % des créateurs d’entreprise financés par France Active étaient des demandeurs d’emploi de longue durée ou encore des bénéficiaires de minimas sociaux.

En outre, selon les chiffres publiés par l’organisme, un tiers des entrepreneurs accompagnés par le réseau associatif avaient moins de 30 ans au moment de concrétiser leur projet et plus d’un quart avaient choisi de le développer au sein des territoires dits « fragiles » (quartiers prioritaires de la politique de la ville, zones rurales…).

Sans oublier, enfin, qu’un entrepreneur sur deux soutenu par France Active en 2019 était une entrepreneure : un chiffre qui se situe bien au-delà de la moyenne nationale et confirme, là aussi, l’action du réseau associatif en faveur d’un écosystème entrepreneurial inclusif et engagé.


Précision : France Active évalue l’enveloppe globale mobilisée au cours de l’année 2019 à 368 M€. Ces fonds ayant bénéficié aux entrepreneurs soutenus sous forme de prêts bancaires garantis, d’investissements, de prêts solidaires et de primes.

Pour en savoir plus et consulter le rapport d’engagement 2019 du réseau France Active, rendez-vous sur :

www.franceactive.org

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En juin, les créations d’entreprises ont retrouvé leur niveau d’avant-crise

Pour le deuxième mois consécutif, les créations d’entreprises ont fortement augmenté en juin 2020 : +38,2 % par rapport au mois de mai, selon les chiffres de l’Insee. Un regain de vitalité important.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 75 246 créations d’entreprises ont été enregistrées en juin 2020 en France : +38,2 % par rapport au mois de mai, tous types d’entreprises confondus. Les créations d’entreprises ont ainsi retrouvé leur niveau d’avant la crise sanitaire.

Une évolution particulièrement dynamique en ce début d’été qui se matérialise, selon l’institut, par une forte augmentation du nombre de créations d’entreprises classiques (+43,2 %), accompagnée d’une hausse sensible des immatriculations de micro-entrepreneurs (+33,6 %).

-18,1 % sur les 3 derniers mois

Sur le moyen terme, la situation reste, en revanche, fortement marquée par le contexte économique et sanitaire actuel. À ce titre, pour la période avril-mai-juin, les chiffres témoignent d’une baisse importante du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : -18,1 %, tous types d’entreprises confondus (dont -28,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire, -21,3 % pour les entreprises individuelles classiques et -10,3 % pour les micro-entrepreneurs).

+3,3 % sur les 12 derniers mois

Sans surprise, l’impact du confinement se fait également ressentir sur les 12 derniers mois. En dépit d’une légère hausse sur la période concernée (+3,3 % par rapport aux 12 mois précédents), l’Insee constate ainsi un ralentissement important par rapport aux mois précédents. Dans le détail, l’institut fait notamment état d’une augmentation des créations d’entreprises individuelles classiques (+7,6 %) et d’une hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+5,1 %), qui se voient toutefois atténuées par une baisse des créations de sociétés (-3,4 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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La DGCCRF publie un vademecum à destination des créateurs d’entreprise

Pour répondre aux diverses interrogations des professionnels en matière de droit de la consommation et de la concurrence, la DGCCRF a récemment publié un manuel dédié.

Vous venez de créer votre entreprise et vous vous posez des questions sur la règlementation régissant votre activité ? Pour vous apporter des éléments de réponse et vous éclairer sur vos droits et vos obligations, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment publié un manuel dédié.

Une quinzaine de pages et de nombreuses informations utiles

Intitulée « Vademecum des entreprises », la publication est disponible gratuitement au format PDF

sur le portail internet de la DGCCRF

. Elle aborde, en une quinzaine de pages, de nombreux aspects ayant trait à la protection du consommateur, aux relations commerciales et au respect de la concurrence.

Obligation d’information vis-à-vis du consommateur, exécution loyale du contrat de vente, relations commerciales entre entreprises, pratiques anticoncurrentielles, risques d’arnaques… Autant de sujets, parmi d’autres, qui sont traités au fil des chapitres proposés dans le guide.


Bon à savoir : en complément, la DGCCRF a récemment

mis en ligne un document annexe

, plus spécifiquement dédié à la reprise de l’activité post-Covid-19.

Enfin, au-delà des informations fournies directement dans le guide, de nombreux divs cliquables viennent compléter les différents chapitres existants et permettent ainsi aux lecteurs d’approfondir, si besoin, les thématiques abordées.

Pour en savoir plus et consulter les publications de la DGCCRF à destination des créateurs d’entreprise, rendez-vous sur :

www.economie.gouv.fr/dgccrf

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Entrepreneuriat : l’Adie renforce son engagement dans les territoires d’Outre-mer

Après une première convention de partenariat signée en 2019, l’Adie et le ministère des Outre-mer ont récemment validé le deuxième volet de leur plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat ultramarin.

Soutenir le tissu économique local des territoires ultramarins, durement frappés par la crise sanitaire, et créer une impulsion forte pour l’emploi local : c’est l’objectif d’un nouveau plan d’action, récemment signé par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et le ministère des Outre-mer.


Rappel : signée en 2019, une première convention de partenariat entre les deux entités avait notamment permis de mobiliser une enveloppe globale de 1,8 M€ pour développer l’accompagnement des porteurs de projets dans les territoires d’Outre-mer.

Un défi ambitieux dans un contexte inédit

Dans le détail, ce deuxième volet de coopération entre l’Adie et le ministère des Outre-mer prévoit notamment d’accompagner plus de 2 000 entrepreneurs supplémentaires d’ici 2021. Un défi ambitieux que l’organisme associatif entend relever en renforçant son réseau de conseillers sur place. Sans oublier que cette démarche se verra, par ailleurs, complétée par l’implantation de plusieurs nouvelles agences, et ce notamment en Guadeloupe, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion.


Bon à savoir : avec plus de 8 500 prêts accordés en 2019 à travers son réseau de proximité en Outre-mer, l’Adie y réalise pas moins d’un tiers de son activité.

Dans un contexte à la fois inédit et préoccupant, ce nouvel engagement devrait permettre à l’organisme associatif de poursuivre sa mission auprès des entrepreneurs ultramarins désireux de créer leur propre emploi, tout en apportant un soutien précieux à la dynamique économique locale.

Pour en savoir plus sur l’action de l’Adie en faveur de l’entrepreneuriat dans les territoires d’Outre-mer, rendez-vous sur :

www.adie.org

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Créations d’entreprises : une nouvelle baisse dans toutes les régions en mai 2020

Selon les chiffres publiés par l’Observatoire de Bpifrance, comparant le mois de mai 2020 au même mois un an auparavant, les créations d’entreprises ont subi une baisse importante au niveau régional.

Pour le deuxième mois consécutif, la dynamique entrepreneuriale se voit fortement impactée par le contexte économique et sanitaire actuel, et ce partout en France : c’est le constat dressé par l’Observatoire de Bpifrance Création dans une récente série de publications statistiques relatives aux créations d’entreprises enregistrées dans les différentes régions métropolitaines. En effet, si le nombre de créations a baissé de 23,6 % au mois de mai 2020 (par rapport au mois de mai 2019) au niveau national, cette tendance se traduit également au niveau régional.

Les créations d’entreprises reculent dans toutes les régions

Ainsi, en comparant le nombre d’entreprises créées au mois de mai 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’observatoire font état d’un repli particulièrement important en Corse (-29,8 % par rapport à mai 2019), en Centre-Val de Loire (-29,0 %) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-27,0 %), régions suivies de près notamment par l’Occitanie (-26,4 %) et les Pays de la Loire (-25,2 %). De son côté, bien que fortement impactée, la région Bourgogne-Franche-Comté affiche la baisse la plus modérée (-17,7 %).

Un repli qui se dessine également sur les 6 derniers mois

Sur la période décembre 2019-mai 2020, les chiffres témoignent d’une évolution similaire, mais toutefois plus modérée : en effet, si la baisse du nombre de créations d’entreprises est importante dans certaines régions (notamment en Corse avec -19,0 %, ou en Île-de-France avec -14,3 %), force est de constater que certains territoires résistent mieux à la crise. À ce titre, c’est la région Bourgogne-Franche-Comté qui affiche le repli le plus faible (-1,1 %) sur la période observée.

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Entrepreneuriat dans les quartiers : une récente étude fait le point !

Selon une étude publiée par Bpifrance Le Lab, les entreprises créées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont tout aussi pérennes que celles ayant émergé ailleurs en France.

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont des territoires où se créent de nombreuses entreprises pérennes : c’est l’un des constats majeurs soulevés par

une récente étude

, menée par Bpifrance Le Lab avec le soutien de l’association Terra Nova et de la fondation J.P. Morgan.


Rappel :

identifiés par les pouvoirs publics

, les quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficient de différentes mesures économiques et sociales ayant pour objectif de compenser les écarts de niveau de vie avec le reste du territoire.

77 % des entreprises passent le cap des 3 ans

Selon les chiffres publiés par cette étude, le taux de pérennité à 3 ans des entreprises créées au sein d’un quartier dit « prioritaire » s’établit ainsi à 77 % (versus 74 % hors QPV). Autant dire qu’un projet entrepreneurial ayant vu le jour au sein d’un QPV a autant, voire plus de chances de survie qu’ailleurs.


Précision : l’écart se creuse davantage du côté des micro-entrepreneurs. En effet, près de la moitié (48 %) d’entre eux passent le cap des 3 ans après s’être lancés au sein d’un QPV, contre 36 % ailleurs en France.

Des chiffres plutôt encourageants qui, toutefois, s’accompagnent du constat que le taux de création demeure toujours plus faible au sein des quartiers prioritaires (où il représente 1,7 % de la population active) que dans le reste du territoire national (2,2 %).

Des obstacles importants, mais aussi des ressources clés

Un décalage notable qui s’explique, selon Bpifrance, par différents facteurs : moins sensibilisés à la création d’entreprise, les habitants des QPV sont également plus éloignés des réseaux professionnels et rencontrent souvent des difficultés à se faire accompagner, y compris d’un point de vue financier.


À noter : seuls 22 % des entrepreneurs issus de ces quartiers ont pu obtenir un crédit bancaire pour financer leur projet. Un chiffre qui s’élève à 29 % sur le reste du territoire…

Des obstacles importants que les entrepreneurs des QPV arrivent à surmonter, du moins partiellement, grâce à leur détermination, leur bonne connaissance du marché local ou encore la solidarité de leur entourage. Selon les porteurs de projets interrogés, ces ressources constituent, non seulement un capital social fort, mais aussi un avantage clé pour la pérennisation de leur activité.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude menée par Bpifrance Le Lab, rendez-vous sur :

www.bpifrance-lelab.fr

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Nouveaux webinaires : créateurs d’entreprise, se préparer pour réussir

À compter du 1 juillet 2020, une nouvelle série de webinaires, proposée par le réseau BGE et les antennes régionales de Pôle emploi, abordera les enjeux clés de la création d’une entreprise.

Vous souhaitez créer votre entreprise et vous cherchez des renseignements pour accompagner votre projet ? Pour épauler les (futurs) entrepreneurs dans leurs démarches et leur apporter des éléments de réponse, le réseau associatif BGE et les antennes régionales de Pôle emploi proposeront, à compter du 1er juillet 2020, une nouvelle série de séminaires en ligne.

Les bonnes questions à se poser et les étapes clés à ne pas manquer

Baptisés « Créateurs d’entreprise, se préparer pour réussir », ces rendez-vous numériques seront entièrement accessibles à distance et permettront aux participants de découvrir les étapes incontournables pour réussir leur projet entrepreneurial. L’occasion, notamment, d’aborder les enjeux phares du démarrage d’une nouvelle activité, tout en identifiant les divers écueils qu’il s’agira d’éviter.

D’une durée d’une heure environ, chaque séance comportera, par ailleurs, un volet régional, ayant pour objectif d’exposer les différents dispositifs d’aide (financement, accompagnement…) accessibles aux créateurs d’entreprise s’installant sur le territoire considéré.


Bon à savoir : les deux premières séances se tiendront le 1er et le 2 juillet prochains et seront respectivement dédiées à la région Bretagne et à la région Hauts-de-France. Quant aux rendez-vous suivants, les dates seront communiquées prochainement.

Enfin, au cours de chaque session, les participants auront la possibilité d’intervenir pour interroger les experts BGE et Pôle emploi, exposer leurs questions et obtenir des réponses en direct.

Pour en savoir plus sur la nouvelle série de webinaires autour de la création d’entreprise et vous inscrire à l’une des séances proposées, rendez-vous sur :

www.bge.asso.fr

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Covid-19 : un nouveau plan de soutien public pour la French Tech

Plusieurs mesures de soutien seront prochainement mises en place par le gouvernement pour permettre aux entrepreneurs de la French Tech de continuer à se lancer, à croître et à innover.

Des investissements, des prêts et des aides : récemment annoncé par le gouvernement, un nouveau plan de soutien public aura pour objectif d’accompagner la relance de l’écosystème French Tech, durement frappé par la crise sanitaire actuelle, afin de permettre aux entrepreneurs innovants de continuer à se lancer et à développer leur activité.

Financé pour l’essentiel par le Programme d’investissement d’avenir (PIA), le dispositif devrait mobiliser une enveloppe de plus de 600 M€ et venir compléter les mesures déjà prises grâce au

premier plan d’urgence, présenté le 24 mars dernier

.

Aider les jeunes entreprises prometteuses à traverser la crise

Dans le détail, le nouveau plan de soutien se traduira notamment par la mise en place d’un fonds d’investissement baptisé « French Tech Souveraineté » et par la création de plusieurs dispositifs financiers apportant une aide en matière de trésorerie, tels qu’une offre de prêts Bpifrance à destination des jeunes entreprises prometteuses ne pouvant accéder au prêt garanti par l’État (PGE).

Par ailleurs, plusieurs mesures de soutien à la maturation et à l’incubation de projets à fort potentiel technologique seront mises en œuvre « afin de ne pas compromettre la création de nouvelles start-up ». Un volet qui sera également amené à inclure plusieurs appels à projets ainsi que des financements permettant de valoriser les résultats de la recherche académique.

Enfin, pour accélérer le développement des usages numériques et favoriser l’emploi au sein de l’écosystème technologique, le gouvernement prévoit de lancer un appel à contributions, visant à identifier les éventuels « blocages » législatifs et/ou règlementaires, et d’initier, avant la fin de l’été, plusieurs actions d’information sur le thème des carrières dans la French Tech.

Pour en savoir plus sur le nouveau plan de soutien public annoncé par le gouvernement, rendez-vous sur :

www.entreprises.gouv.fr

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L’envie d’entreprendre a-t-elle résisté à la crise sanitaire ?

Selon une étude publiée par la Fondation Entreprendre, pas moins de 50 % des Français considèrent la création d’entreprise comme une alternative professionnelle intéressante dans le contexte actuel.

Si la crise sanitaire liée au Covid-19 a bousculé les comportements, les attitudes et les projets des Français, elle n’a pas pour autant effacé leur envie d’entreprendre : c’est l’une des conclusions d’

une récente enquête menée par Harris Interactive pour la Fondation Entreprendre

.

Réalisée entre le 29 mai et le 2 juin 2020, l’étude révèle notamment que si 86 % des Français considèrent la création d’entreprise comme une aventure périlleuse, 50 % d’entre eux y voient toujours une alternative professionnelle intéressante, y compris dans le contexte actuel.

76 % des personnes interrogées estiment, en effet, que la création d’entreprise permet de se réaliser personnellement tout en donnant du sens à son travail. Spontanément, l’entrepreneuriat est alors associé à la notion d’indépendance et au gain de liberté. De quoi faire de la création d’entreprise une démarche jugée « tentante » par 45 % des sondés.

Faire évoluer son projet face à la crise

Quant aux participants qui avaient déjà un projet entrepreneurial avant la crise du Covid-19, 48 % d’entre eux prévoient de redoubler d’efforts pour lancer leur activité comme prévu, 39 % se déclarent incités à reporter leur projet et seulement 13 % envisagent de l’abandonner.

Autre constat : le contexte actuel a amené une majorité d’entrepreneurs potentiels (60 %) à faire évoluer leur projet, en le faisant mûrir ou en l’adaptant. 49 % déclarent, par ailleurs, que la crise a même accentué leur envie d’entreprendre, renforçant encore davantage leur volonté de s’en sortir par eux-mêmes en créant leur propre emploi.

Enfin, l’envie d’exercer une activité respectueuse de l’environnement et tournée vers l’intérêt collectif figure également parmi les motivations les plus largement citées (38 % des porteurs de projets interrogés). En plus d’être un levier de réalisation personnelle, la création d’entreprise se positionne ainsi comme un vecteur de transformation en faveur d’une société plus juste et plus durable.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’enquête « L’esprit entrepreneurial en temps de crise », rendez-vous sur :

www.fondation-entreprendre.org

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Les créations d’entreprise ont pris un nouvel élan en mai 2020

Dans le contexte du déconfinement et après deux mois de forte baisse, les créations d’entreprises ont nettement rebondi en mai 2020 : +59,9 % par rapport au mois d’avril, selon l’Insee.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 54 967 créations d’entreprises ont été enregistrées en mai 2020 en France : +59,9 % par rapport au mois d’avril, tous types d’entreprises confondus. Un regain de vitalité qui succède à deux mois de forte baisse, compte tenu du confinement de la population en raison de l’épidémie du Covid-19.

Selon l’institut, cette reprise dynamique se caractérise à la fois par une augmentation importante du nombre de créations d’entreprises classiques (+64,4 %) et par une accélération sensible des immatriculations de micro-entrepreneurs (+56 %).

-31 % sur les 3 derniers mois

Malgré cette éclaircie au mois de mai, l’évolution sur le moyen terme reste, en revanche, fortement marquée par la crise sanitaire. Pour la période mars-avril-mai, les chiffres témoignent ainsi d’une baisse considérable du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : -31 %, tous types d’entreprises confondus (dont -35,6 % pour les entreprises sous forme sociétaire, -33,5 % pour les entreprises individuelles classiques et -26,9 % pour les micro-entrepreneurs).

+2,3 % sur les 12 derniers mois

L’impact du confinement est également de plus en plus tangible lorsque l’on observe l’évolution sur les 12 derniers mois. Malgré une légère hausse sur la période concernée (+2,3 % par rapport aux 12 mois précédents), l’Insee constate, en effet, un ralentissement important par rapport aux mois précédents. Dans le détail, l’institut fait ainsi état d’une augmentation des créations d’entreprises individuelles classiques (+6,2 %) et d’une hausse, plus légère, des immatriculations de micro-entrepreneurs (+3,9 %), qui se voient cependant atténuées par une baisse déjà perceptible du côté des créations de sociétés (-4,0 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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