Création d’entreprise et immatriculation au RCS : attention aux arnaques !

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment mis en garde contre une nouvelle arnaque à l’immatriculation des entreprises.

Diffusée le 28 mai dernier

via le portail en ligne www.economie.gouv.fr

, une publication officielle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) appelle à la vigilance face à une nouvelle arnaque qui vise les professionnels venant de créer leur entreprise.

En effet, la DGCCRF s’est récemment vu adresser de nombreux signalements émanant d’entrepreneurs ayant reçu un courrier intitulé « formulaire d’enregistrement », envoyé par la Chambre Nationale du Registre du Commerce et des Sociétés (CNRCS) et leur demandant de verser, en contrepartie, une certaine somme d’argent.

Or, comme le rappelle la DGCCRF, la CNRCS est une société privée qui n’a aucun div avec le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Par ailleurs, bien qu’elle utilise plusieurs caractéristiques propres aux documents officiels envoyés par les organismes d’État (logo Cerfa, couleurs bleu-blanc-rouge…), la CNRCS n’agit pas dans le cadre d’une délégation de service public.

Par conséquent, le paiement demandé aux créateurs d’entreprise n’a aucun caractère obligatoire !


Pour rappel : l’enregistrement au RCS doit être effectué soit auprès du greffe du tribunal de commerce compétent, soit directement en ligne grâce à la plate-forme

www.infogreffe.fr

ou via le portail

www.guichet-entreprises.fr

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Pour en savoir plus et consulter le communiqué officiel de la DGCCRF, rendez-vous sur :

www.economie.gouv.fr/dgccrf

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S’associer pour se lancer : un nouveau livre blanc vient de paraître

Publié par Réseau Entreprendre, un nouveau livre blanc propose des pistes de réflexion concrètes pour faire de l’association de plusieurs personnes un atout de taille pour la réussite d’une aventure entrepreneuriale.

La création d’entreprise est d’abord une aventure humaine, dont le succès repose sur la pérennité de l’équipe des fondateurs : c’est le constat soulevé par l’organisme associatif Réseau Entreprendre. Et pour cause, puisque les entreprises gérées par une équipe composée de plusieurs dirigeants affichent souvent une croissance supérieure à celles qui sont dirigées par un entrepreneur isolé.


À noter : 83 % des porteurs de projets soutenus depuis 2004 par Réseau Entreprendre se sont lancés avec un, voire plusieurs associés.

Une tendance de fond, mais aussi un enjeu stratégique, que le réseau d’accompagnement né en 1986 a récemment mis en lumière à travers

la réalisation d’un livre blanc

.

Pistes de réflexion et retours d’expérience

Disponible gratuitement sur le portail internet du réseau associatif, ce livre blanc développe de nombreuses pistes de réflexion autour de ce sujet. Comment trouver la bonne personne ? Faut-il rechercher en priorité une complémentarité de compétences ou plutôt une complémentarité « humaine » ? Comment instaurer un climat de confiance entre associés ? Et quels sont les secrets pour faire durer cette relation ? Autant de questions, parmi d’autres, qui sont abordées au fil des pages. Sans oublier, bien sûr, les aspects juridiques et patrimoniaux d’une aventure entrepreneuriale portée par plusieurs associés (répartition du capital, choix de la forme sociale…) qui sont successivement traités dans un chapitre dédié.

Enfin, ce livre donne l’occasion à des entrepreneurs chevronnés de prendre la parole pour partager leurs conseils et leurs retours d’expérience. Autant d’éléments concrets et pragmatiques qui pourront accompagner les (futurs) créateurs d’entreprise dans la concrétisation de leurs projets.

Pour en savoir plus et consulter le livre blanc « L’association, premier actif de votre entreprise », publié par Réseau Entreprendre, rendez-vous sur :

www.reseau-entreprendre.org

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Près d’un jeune chercheur sur deux envisage l’entrepreneuriat comme choix de carrière

Selon une enquête récemment dévoilée par Bpifrance et l’association PhDTalent, 44 % des jeunes chercheurs considèrent la création d’une start-up comme une option dans la poursuite de leur carrière.

Et si l’entrepreneuriat permettait de changer le monde ? Selon une récente enquête menée par Bpifrance et l’organisme associatif PhDTalent auprès de 1 700 jeunes chercheurs résidant sur le territoire français, 44 % des sondés envisagent de se lancer, un jour, dans la création d’une start-up à fort potentiel technologique et innovant. Une démarche perçue, par une majorité d’entre eux, comme un moyen de valoriser leurs travaux de recherche, tout en ayant un impact concret sur la société.

Une motivation bien réelle, mais une information souvent défaillante

Or, si les jeunes chercheurs sont nombreux à voir la création d’entreprise comme la poursuite d’une carrière attrayante qui pourrait mettre à profit leur autonomie et leur persévérance, force est de constater que seulement 20 % d’entre eux se sentent encouragés par leur environnement académique à valoriser leurs travaux par ce biais.

Sans surprise, 70 % des jeunes chercheurs s’estiment ainsi peu familiarisés avec l’écosystème start-up et 66 % se déclarent très peu avertis des différents programmes ou structures d’accompagnement à la création d’entreprise qui existent en France. Autre difficulté : 74 % considèrent, par ailleurs, qu’il est difficile de financer sa start-up. Et pour cause, puisqu’ils ne connaissent, pour la très grande majorité d’entre eux, aucun dispositif ou organisme dédié.

La formation comme levier d’action ?

Il y a donc un réel besoin d’information… et de formation en la matière. Un levier d’action qui, selon les résultats de l’enquête, pourrait non seulement aider les jeunes chercheurs à acquérir une meilleure connaissance de l’écosystème d’accompagnement et de financement, mais aussi les amener à nourrir encore davantage leur volonté d’entreprendre.

Pour en savoir plus et connaître le détail de l’enquête « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat », menée par Bpifrance et PhDTalent, rendez-vous sur :

www.phdtalent.org

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Créations d’entreprises : une baisse dans toutes les régions en avril 2020

Pour le deuxième mois consécutif, l’Observatoire de Bpifrance a récemment fait le point sur les créations d’entreprises enregistrées au niveau régional, mettant ainsi en lumière un repli généralisé.

Sans surprise, le contexte économique et sanitaire actuel aura fortement impacté la dynamique entrepreneuriale partout en France : c’est le constat amer formulé par l’Observatoire de Bpifrance Création dans une récente série de publications statistiques relatives aux créations d’entreprises enregistrées dans les différentes régions métropolitaines. Si, au niveau national, le nombre de créations a baissé de 49 % au mois d’avril 2020 (par rapport au mois d’avril 2019), cet effondrement se reflète également, et de manière toute aussi violente, au niveau régional.

Une forte chute des créations d’entreprises dans toutes les régions

Ainsi, en comparant le nombre d’entreprises créées au mois d’avril 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’observatoire font état d’une baisse particulièrement forte en Corse (-72 % par rapport à mars 2019), en Occitanie (-53,2 %) et en Nouvelle-Aquitaine (-51,5 %), suivies de près par la région Centre-Val de Loire (-50,8 %), l’Île-de-France et la Normandie (-50,1 %, pour les deux). Bien que fortement impactée sur la même période, la région Pays de la Loire affiche, au contraire, le plus faible repli (-39,2 %).

Une évolution plus hétérogène sur la période novembre-avril

En observant l’évolution sur les 6 derniers mois, les chiffres témoignent, cependant, d’une évolution plus hétérogène dans les différentes régions métropolitaines : en effet, si une hausse légère à modérée du nombre de créations d’entreprises a été constatée dans certains territoires (+4 % en Bourgogne-Franche-Comté et +1,7 % dans la région Grand Est, notamment), d’autres font état, en revanche, d’un repli important. À ce titre, ce sont notamment la Corse (-12 % par rapport au cumul de novembre 2018 à avril 2019), l’Île-de-France (-9,1 %), la Nouvelle-Aquitaine (-4,6 %) et l’Occitanie (-3,4 %) qui affichent, sur la période observée, la baisse la plus prononcée

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Se former à distance : le réseau des CMA déploie une nouvelle plate-forme numérique

Pour répondre aux besoins de formation des artisans et des créateurs d’entreprises artisanales, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat a récemment lancé un nouvel espace en ligne.

Chaque année, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) accompagne plus de 260 000 porteurs de projets sur l’ensemble du territoire français. Pour renforcer encore cet appui auprès des artisans et des créateurs d’entreprises artisanales, y compris à travers des formations dédiées, l’organisme consulaire a récemment déployé une nouvelle plate-forme en ligne.

S’adapter aux besoins individuels de chaque porteur de projet

Dans le détail, le nouveau portail

e-formation.artisanat.fr

propose notamment l’intégralité des contenus pédagogiques compris dans le dispositif « Parcours créateur », lancé en 2019 par le réseau des CMA. Ayant pour vocation de s’adapter non seulement aux besoins individuels de chaque porteur de projet ou dirigeant d’entreprise, mais aussi à son emploi du temps, cette « offre à la carte » se décline en 12 modules et 5 packs thématiques. L’occasion d’aborder des enjeux aussi diversifiés que la création d’une micro-entreprise (fondements du régime, démarches administratives, obligations déclaratives…), les principes de gestion (choix du statut, financement, organisation administrative…) ou encore le développement commercial d’une activité artisanale (positionnement sur le marché, choix du circuit de distribution…).


Bon à savoir : les différentes formations composant le « Parcours créateur » mis en place par les CMA peuvent bénéficier d’une prise en charge financière à 100 % via le compte personnel de formation (CPF) de chaque participant.

Dans un contexte économique en mutation, ayant amené de nombreuses personnes à éprouver le désir d’une reconversion professionnelle, les CMA entendent, grâce à cette nouvelle plate-forme en ligne, accueillir et former de nouveaux publics en appui à la création d’une entreprise artisanale.

Pour en savoir plus et consulter le nouveau portail de formation à distance, rendez-vous dès à présent sur :

www.e-formation.artisanat.fr

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Déconfinement : 80 % des autoentrepreneurs reprendront leur activité « comme avant »

Selon un récent sondage OpinionWay, la majorité des autoentrepreneurs prévoit une reprise rapide de leur activité en cette période post-confinement. Seulement 19 % d’entre eux se montrent plus réticents.

Si 83 % des autoentrepreneurs ont été obligés d’arrêter ou de réduire leur activité pendant la période de confinement liée à l’épidémie du Covid-19, ils sont aujourd’hui quasiment autant à envisager un retour rapide à la normale. C’est du moins ce qu’affirme un récent sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs, en y apportant toutefois quelques précisions plus nuancées.

Face au déconfinement, une reprise « sous conditions »

Alors que 80 % des sondés envisagent aujourd’hui de poursuivre ou de reprendre leur activité « comme avant le confinement », 19 % des sondés se montrent, en revanche, plus sceptiques. Du moins pour le moment. Parmi les principales raisons évoquées, figurent l’attente d’une reprise progressive de l’activité du côté de leurs cdivts (pour 48 % des répondants), la crainte d’une insuffisance de cdivts (44 %) ou encore un manque de moyens financiers et/ou l’absence de fonds de roulement (30 %).

Interrogés sur les facteurs qui pourraient, au contraire, favoriser une reprise rapide de l’activité, les participants ont non seulement évoqué la nécessité de retrouver leur liberté de déplacement sans restriction (45 %), mais aussi exprimé leurs attentes en matière de simplification administrative (44 %). Par ailleurs, de nombreux professionnels font état d’un besoin de réaliser des investissements pour modifier leur activité et la rendre compatible avec la situation sanitaire actuelle (32 %).

Vers un nouveau dispositif de prêt garanti par l’État ?

Enfin, si 37 % des autoentrepreneurs interrogés ont récemment formulé une demande de prêt garanti par l’État, seulement 13 % déclarent avoir obtenu une réponse positive, tandis que 15 % se sont vus opposer un refus et 9 % demeurent toujours dans l’attente d’une réponse. 76 % des sondés se déclarent d’ailleurs favorables à la mise en place d’un dispositif complémentaire de financement garanti par l’État. Un enjeu de taille, puisque ce dernier pourrait, pour bon nombre d’entre eux (41 %), s’avérer indispensable à la relance de leur activité…

Pour en savoir plus et consulter le sondage réalisé par OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Roch – Les Mousquetaires, rendez-vous sur :

www.opinion-way.com

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La prochaine session live du Salon SME Online, c’est dans un mois !

La 5 édition du Salon SME Online, dédié aux créateurs et dirigeants de TPE, aura lieu le 23 juin 2020. 100 % en ligne, l’évènement proposera notamment des webinars et des échanges en direct.

Alors que la crise sanitaire du Covid-19 a obligé toutes les manifestations physiques de suspendre temporairement leur activité, la prochaine édition du Salon SME Online se tiendra, comme prévu, le mardi 23 juin 2020. Et pour cause, puisque l’évènement se déroulera, comme tous les ans, entièrement en ligne. De quoi faire le plein d’informations et de conseils, sans avoir à se déplacer !

Une formule gratuite et 100 % en ligne

Cette année encore, les internautes pourront, non seulement, participer à des webinars (séminaires virtuels accessibles en ligne) pour se former sur des enjeux stratégiques en div avec la création et le développement de leur activité, mais aussi échanger, via une messagerie instantanée, avec des experts issus de l’écosystème entrepreneurial pouvant leur apporter des conseils pragmatiques sur la concrétisation de leur projet.

En outre, de nombreux exposants (réseaux d’accompagnement, organismes de formation et de conseil…) seront présents grâce aux stands virtuels et proposeront notamment des éléments de documentation et des vidéos informatives sur diverses thématiques en div avec l’entrepreneuriat.

La participation à la prochaine session live du Salon SME Online est entièrement gratuite. Il suffit de s’inscrire

grâce au formulaire dédié

à cet effet.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.salonsme-online.com

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Le nombre de créations d’entreprises en chute libre au mois d’avril

Frappées de plein fouet par la crise du Covid-19, les créations d’entreprises ont continué de s’effondrer au mois d’avril 2020 : -33,5 %, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

Illustration du contexte de crise sanitaire et du confinement de la population, les créations d’entreprises se sont littéralement écroulées au mois d’avril 2020. Seulement 34 425 nouvelles créations d’entreprises ont ainsi été enregistrées : l’équivalent d’une baisse de 33,5 % par rapport au mois de mars, tous types d’entreprises confondus. Une évolution marquée, selon l’Insee, à la fois par un effondrement des créations d’entreprises classique (-42,1 %) et par un repli important du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-24,0 %).

-21,6 % sur les 3 derniers mois

Pas de surprise pour la période février-mars-avril, qui connaît également une forte tendance à la baisse : par rapport au même trimestre un an auparavant, le nombre cumulé de créations brutes a ainsi diminué de 21,6 %, tous types d’entreprises confondus (dont -23,4 % pour les micro-entrepreneurs, -21,6 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire et -18,3 % pour les entreprises individuelles classiques).

+5,4 % sur les 12 derniers mois

La tendance demeure, du moins pour le moment, plus positive sur les 12 derniers mois. En effet, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période continue de s’accélérer, affichant une augmentation de 5,4 % par rapport aux 12 mois précédents. Selon l’Insee, cette évolution est portée à la fois par une hausse des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+8,6 %) et par une augmentation du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+7,1 %), et ce malgré un léger ralentissement au niveau des créations de sociétés (-0,4 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Créations d’entreprises : Bpifrance décline ses fiches statistiques au niveau régional

Pour mieux suivre l’impact de la crise du Covid-19 sur la dynamique entrepreneuriale dans chaque territoire, l’Observatoire de Bpifrance Création a récemment étoffé sa série de publications mensuelles.

À quel point la crise sanitaire actuelle influence-t-elle la dynamique entrepreneuriale au sein des différents territoires de France ? C’est la question soulevée par l’Observatoire de Bpifrance Création. Pour essayer d’y répondre de manière précise, l’organisme a récemment fait le choix d’enrichir sa série de publications mensuelles en déclinant sa fiche statistique nationale pour chacune des 13 régions métropolitaines.

Un effondrement généralisé des créations d’entreprises au mois de mars

Publiée le 11 mai dernier, la première série de fiches statistiques régionales récapitule notamment les données enregistrées dans chaque territoire pour le mois de mars 2020. Et sans surprise, le bilan est plutôt sinistre, révélant une forte chute généralisée des créations d’entreprises partout en France.

En comparant le nombre d’entreprises créées au mois de mars 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’Observatoire font ainsi état d’une baisse particulièrement forte en Occitanie (-24,9 % par rapport à mars 2019), en Nouvelle-Aquitaine (-24,2 %), en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-23,6 %) et en Bretagne (-23,0 %). Bien que fortement impactés, l’Île-de-France (-16,0 %), la Normandie (-16,3 %) ainsi que le Grand Est (-17,6 %) figurent, en revanche, parmi les régions affichant, sur la même période, le plus faible repli.

Une dynamique entrepreneuriale préservée sur la période octobre-mars

En observant l’évolution sur les 6 derniers mois, les chiffres demeurent, du moins pour le moment, positifs : c’est, en effet, une hausse relativement importante du nombre de créations d’entreprises qui a été enregistrée dans toutes les régions métropolitaines. À ce titre, ce sont notamment la Bourgogne-Franche-Comté (+14,8 % par rapport au cumul d’octobre 2018 à mars 2019), le Grand Est (+13,1 %) et les Hauts-de-France (+12,4 %) qui affichent une hausse particulièrement prononcée, tandis que l’Île-de-France (+1,4 %), la Corse (+6,1 %) et la Nouvelle-Aquitaine (+7,5 %) connaissent, sur la même période, une accélération plus modérée.

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Surmonter la crise et amorcer la relance : France Active renforce son engagement

Pour aider les entrepreneurs à réussir la reprise de leur activité en cette période de crise sanitaire, le réseau associatif France Active a récemment mis en place une série de mesures d’accompagnement dédiées.

Après les mesures d’urgence, place aux actions favorisant la relance ! Fidèle à son engagement auprès des entrepreneurs de l’Économie sociale et solidaire (ESS), l’association France Active a récemment annoncé le renforcement de son dispositif d’accompagnement « Pacte Relance ». L’ambition ? Aider les porteurs de projets fortement impactés par l’épidémie de Covid-19 à amorcer progressivement la reprise de leur activité.

Un prêt sans intérêts et un suivi personnalisé

Porté par le réseau associatif avec l’appui de ses nombreux partenaires (la Banque des Territoires, le Haut-Commissariat à l’Économie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale, la Fondation de France…), le développement du « Pacte Relance » se traduira, en pratique, par la mise en place de plusieurs mesures concrètes.

D’abord, la création d’un prêt sans intérêts, baptisé « Relève Solidaire ». Pouvant s’élever jusqu’à 100 000 € sur une durée de 12 à 18 mois, ce nouveau dispositif de financement aura pour objectif de permettre aux entrepreneurs de l’ESS frappés par la crise de reconstituer leur trésorerie et de combler les pertes non couvertes par les aides exceptionnelles de l’État.


Bon à savoir : doté d’un montant global de 30 millions d’euros, le prêt « Relève Solidaire » pourra accompagner, dans les prochains mois, au moins 500 entreprises à fort impact social.

Ensuite, le réseau France Active s’est récemment engagé à étoffer encore davantage les démarches d’accompagnement menées au profit des porteurs de projets. Seront notamment proposés : un diagnostic détaillé et sur-mesure, un appui à la définition d’une feuille de route de « sortie de crise », une aide à l’évaluation des besoins de financement, ainsi qu’un suivi rapproché et régulier.

Pour en savoir plus sur le nouveau « Pacte Relance » mis en place par le réseau associatif France Active et ses partenaires, rendez-vous sur :

www.franceactive.org

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