Initié en 2017, le guichet unique « Ici je monte ma boîte » a pour objectif d’offrir aux entrepreneurs un accompagnement personnalisé. Un an plus tard, c’est l’heure d’un premier bilan.
Offrir un accompagnement personnalisé pour mieux sécuriser le parcours des créateurs d’entreprise : lancé par la Région Normandie, en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Ouest Normandie et la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA) Normandie, le guichet unique « Ici je monte ma boîte » vise à améliorer le soutien apporté aux porteurs de projets. Aujourd’hui, un an plus tard, il est temps d’analyser son impact concret.
1 000 projets financés depuis septembre 2017
Dans le détail, depuis la mise en place du guichet unique en septembre 2017, pas moins de 12 000 porteurs de projets ont été reçus. 6 000 ont pu bénéficier d’un diagnostic personnalisé, 2 500 créateurs et repreneurs d’entreprise ont été accompagnés dans leurs démarches, et 1 000 projets ont été financés par le biais de ce dispositif.
Précision : l’enveloppe budgétaire accordée par la Région Normandie s’élève, depuis le lancement de l’initiative, à près de 4,13 millions d’euros.
Selon des chiffres officiels, depuis le début de l’année 2018, le nombre de créations et de reprises d’entreprise a, par ailleurs, augmenté de 6,2 % dans la région : une croissance supérieure à la moyenne nationale, portée notamment par la création de sociétés (+7,4 % sur les 12 derniers mois).
Quel est le profil des bénéficiaires du dispositif ?
Parmi les porteurs de projets ayant pu se faire accompagner grâce à l’initiative « Ici je monte ma boîte », 70 % sont des demandeurs d’emploi, 15 % des salariés, 10 % des bénéficiaires de minimas sociaux et 5 % des indépendants.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.normandie.fr
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Pour aider les (futurs) entrepreneurs dans leurs démarches, le portail en ligne www.impots.gouv.fr s’est récemment doté d’un nouvel espace entièrement dédié aux enjeux liés à la création d’entreprise.
Formalités, statuts juridiques, obligations fiscales… Au moment de créer leur entreprise, les porteurs de projets se voient généralement confrontés à bon nombre d’interrogations et de démarches à effectuer. Pour les accompagner au mieux dans cette étape cruciale pour le lancement de leur nouvelle activité, le portail www.impots.gouv.fr s’est récemment doté d’un nouvel espace numérique.
Fiches pratiques, formations et services en ligne
Dans le détail, cette nouvelle interface propose ainsi non seulement des fiches pratiques dédiées aux différentes thématiques liées à la création d’entreprise (formalités administratives, choix du statut juridique, obligations et aides fiscales…), mais aussi des informations complémentaires telles que des vidéos de formation s’adressant plus particulièrement aux porteurs de micro-projets.
Par ailleurs, en plus d’offrir un accès direct aux divers services en ligne et aux formulaires administratifs numérisés, le nouveau portail propose, pour chaque thématique entrepreneuriale, une série de questions-réponses utiles. De quoi permettre aux internautes de se renseigner en quelques clics seulement sur les enjeux phares de la création d’entreprise, tout en trouvant des explications plus précises sur des sujets fréquemment abordés !
Pour en savoir plus et visiter le nouvel espace dédié aux créateurs d’entreprise, rendez-vous sur : www.impots.gouv.fr
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Présenté par le gouvernement, le nouveau Pacte de croissance de l’ESS a notamment pour objectif de soutenir la création et l’amorçage des jeunes entreprises par des outils de financement adaptés.
200 000 entreprises, 2,3 millions de salariés et 10 % du PIB en France : le potentiel de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ne fait, aujourd’hui, plus de doute. Or, force est de constater que ce secteur économique, en quête d’un modèle de développement à la fois plus durable et plus humain, rencontre encore de nombreuses difficultés. Parmi les raisons fréquemment évoquées : des leviers d’action pas encore assez ambitieux, mais aussi un certain manque de stabilité et de reconnaissance.
Trois axes fondamentaux
Afin d’amener le secteur à franchir une nouvelle étape, le gouvernement a récemment présenté un nouveau Pacte de croissance spécialement dédié à l’ESS. Son objectif ? Poser pour la première fois une stratégie globale de développement pour aider les entreprises du secteur à bénéficier d’une meilleure visibilité et d’un environnement plus stable, leur permettant de révéler pleinement leur potentiel de transformation.
Dans le détail, ce nouveau pacte se compose de 3 axes distincts :– un premier, visant à libérer les énergies des entreprises de l’ESS, y compris en soutenant la création et l’amorçage des jeunes entreprises par des outils de financement adaptés ;– un deuxième, ayant pour ambition de renforcer l’influence et le pouvoir d’agir de l’ESS à travers la mise en place d’une bannière nationale, baptisée « Le French Impact » ;– un troisième, formalisé à travers l’objectif de placer l’ESS au cœur de l’agenda international, poursuivant notamment l’objectif de défendre l’enjeu à l’échelle européenne.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ecologique-solidaire.gouv.fr
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Dans l’édition 2018 de son baromètre sur l’attractivité des territoires, la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur analyse de nouveau le poids de l’ancrage territorial pour les entreprises.
Selon une étude récemment menée par la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, les dirigeants d’entreprises français cultivent, pour la très grande majorité d’entre eux, des as forts avec leur territoire. En effet, 84 % s’y disent attachés, que ce soit pour des raisons personnelles (54 %) ou des motifs liés au dynamisme économique de leur région (42 %).
Par ailleurs, si cet attachement semble particulièrement prononcé dans les territoires disposant d’une identité culturelle forte, tels que la Bretagne ou encore l’Occitanie, 32 % des sondés considèrent que ce sentiment s’est encore renforcé depuis le début de leur activité entrepreneuriale, les amenant, par conséquent, à s’impliquer davantage au niveau local.
Un contexte économique plus tendu
Interrogés sur le contexte économique, 40 % des entrepreneurs le jugent, en revanche, moins propice à la création d’entreprise qu’il y a 12 mois. En effet, si 69 % des entrepreneurs continuent de percevoir leur territoire comme étant plutôt (voire très) dynamiques, pas moins de 70 % estiment qu’il est à ce jour de plus en difficile de recruter des profils qualifiés.
Néanmoins, force est de constater que les entrepreneurs demeurent plutôt confiants, et ce non seulement dans l’économie de leur région (61 %), mais aussi dans l’activité de leur entreprise (71 %). Une tendance qui se confirme également à moyen terme : 57 % des entrepreneurs se voient, en effet, toujours exercer la même activité dans 10 ans, tout en restant, pour 63 % d’entre eux, implantés sur le même territoire.
Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.mma.fr
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À l’avenir, il serait plus facile d’adopter le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée.
Instauré il y a plusieurs années (en 2011), le dispositif d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) n’a pas rencontré le succès escompté. Les pouvoirs publics envisagent donc de le rendre plus attractif. Des mesures à cette fin ont été intégrées dans le projet de « loi Pacte », qui a été voté en première lecture par l’Assemblée nationale et qui devrait être examiné par le Sénat au début de l’année 2019.
Rappel : lorsqu’il choisit le statut d’EIRL, un entrepreneur individuel affecte à son activité professionnelle les biens qui sont nécessaires à celle-ci (local, matériel, véhicule…) et il les sépare ainsi de son patrimoine privé. Du coup, ses créanciers professionnels ne peuvent plus agir que sur les seuls biens affectés à l’activité. Les biens personnels de l’entrepreneur étant donc, quant à eux, à l’abri des poursuites de ces derniers.
Ainsi, à l’avenir, les entrepreneurs individuels seraient incités à choisir le statut d’EIRL. En effet, ils seraient tenus, lors de la création de leur entreprise, de déclarer s’ils décident d’exercer en tant qu’EIRL ou en tant qu’entrepreneur individuel classique. Ils seraient donc contraints de choisir, ou au contraire, d’écarter volontairement le statut d’EIRL.
En outre, pour simplifier l’accès au statut d’EIRL, il est prévu que l’entrepreneur puisse y recourir même en l’absence de biens affectés à son activité professionnelle. Autrement dit, un entrepreneur pourrait exercer son activité sous le statut d’EIRL avec un patrimoine affecté d’une valeur égale à zéro. Rappelons qu’aujourd’hui, l’entrepreneur qui choisit le statut d’EIRL est tenu d’insérer dans sa déclaration d’affectation un état descriptif des biens, droits, obligations ou sûretés affectés à son activité professionnelle, en nature, qualité, quantité et valeur.
Autre allègement : l’EIRL n’aurait plus l’obligation de faire évaluer par un expert les biens d’une valeur supérieure à 30 000 € qu’il souhaite affecter à son patrimoine professionnel.
Art. 5 ter, Projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises, TA n° 179
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Récemment lancée, l’initiative a pour objectif d’apporter un soutien particulier aux projets de création, de reprise, de développement et de transmission d’entreprise menés au sein de la région Pays de la Loire.
Contribuer à la revitalisation des territoires et encourager l’émergence de projets entrepreneuriaux : récemment lancé par la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire (CAPDL), la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et la Chambre régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS), un nouvel appel à candidatures vise à sélectionner pas moins de 60 projets novateurs au sein de la région des Pays de la Loire. À la clé : un accompagnement sur-mesure, proposé par les 4 institutions partenaires.
Plusieurs thématiques phares
Dans le détail, l’appel à candidatures s’adresse à tous les porteurs de projets souhaitant créer, reprendre, développer ou transmettre, en Pays de la Loire, une entreprise dans les domaines de l’artisanat, du commerce, des services, de l’agriculture et de l’économie sociale et solidaire.
Bon à savoir : en plus des domaines d’activité cités, plusieurs thématiques phares sont d’ores et déjà pressenties par les organisateurs, telles que les nouvelles pratiques de consommation, l’économie circulaire, le vieillissement de la population ou encore la transition numérique et énergétique.
L’appel à candidatures « Entreprendre sur les territoires en Pays de la Loire » est ouvert du 15 novembre 2018 au 30 juin 2019. Les projets soutenus dans le cadre du programme seront choisis sur dossier, le comité de sélection déterminant la nature de l’accompagnement proposé ainsi que sa durée (entre 6 mois et 1 an) en fonction de l’état d’avancement et de maturité du projet.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cress-pdl.org
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Lancée lors de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la nouvelle plate-forme leshandipreneurs.org vise à aider les entrepreneurs en situation de handicap à concrétiser leurs projets.
Permettre aux personnes en situation de handicap de trouver plus facilement les financements nécessaires pour concrétiser leurs projets entrepreneuriaux. Lancée le 19 novembre dernier, à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la nouvelle plate-forme en ligne leshandipreneurs.org a pour vocation de changer le regard sur les entrepreneurs handicapés.
Près de 75 000 handipreneurs en France
En effet, si l’écosystème entrepreneurial français compte à ce jour près de 75 000 handipreneurs et même si « le taux de survie de leurs entreprises après trois ans frise les 75 % », comme le précise Jean-Philippe Murat, fondateur de ce nouveau portail en ligne, force est de constater que les entrepreneurs en situation de handicap rencontrent encore trop souvent des difficultés lorsqu’il s’agit de réunir les financements nécessaires pour monter une activité.
Un constat qui a poussé cet entrepreneur expérimenté, devenu tétraplégique après un accident, à prendre les devants. Au-delà d’un objectif de sensibilisation, le portail leshandipreneurs.org sera ainsi amené à proposer aux publics concernés un dispositif de mécénat participatif, intégrant également une offre de tutorat visant à favoriser le partage de compétences, d’expertises et de savoir-faire.
L’appel à projets pour une présentation sur la nouvelle plate-forme numérique est actuellement en cours. Si aucun secteur d’activité n’est privilégié, la faisabilité financière de chaque projet sera étudiée avant toute mise en ligne. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : leshandipreneurs.org
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Récemment lancé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), le nouveau portail en ligne entreprendre.artisanat.fr a pour objectif de faciliter la reprise et la cession d’entreprises artisanales.
Si plus de 300 000 entreprises artisanales devraient être transmises d’ici 2028 en France, force est de constater que de nombreux cédants peinent à trouver un repreneur pour leur activité. De même, il n’est pas rare que les porteurs de projets rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit d’identifier les offres pouvant correspondre aux envies entrepreneuriales qu’ils souhaitent concrétiser.
C’est pourquoi la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) a récemment lancé une nouvelle plate-forme en ligne. Son objectif ? Faciliter la mise en relation entre les cédants et les repreneurs potentiels.
Plusieurs milliers d’annonces disponibles
Baptisée « La bourse nationale des créateurs, des repreneurs, des cédants pour entreprendre dans l’artisanat », ce nouveau portail numérique rassemble d’ores et déjà plusieurs milliers d’annonces, classées par zone géographique – région et département – et par secteur d’activité. Les porteurs de projets intéressés par la reprise d’une entreprise peuvent, par ailleurs, effectuer des recherches selon des critères plus précis, tels que le prix de vente, le chiffre d’affaires ou encore l’effectif actuel.
Sans oublier que cette nouvelle plate-forme en ligne dispose également d’une rubrique « Ressources », proposant non seulement des informations utiles, mais aussi des guides pratiques ainsi que des témoignages d’entrepreneurs ayant choisi de céder ou de reprendre une activité artisanale.
Pour en savoir plus et consulter les annonces proposées, rendez-vous sur : entreprendre.artisanat.fr.
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Organisée par la Direction générale des entreprises (DGE) et le Réseau Transmettre & Reprendre, la 3e édition de l’évènement se tiendra du 21 novembre au 4 décembre 2018 dans toute la France.
Si plus de 75 000 entreprises sont transmises chaque année en France, pas moins de 90 % d’entre elles sont des TPE-PME comptant moins de 50 salariés. Autant dire que la transmission d’entreprise est une problématique pouvant concerner tous les acteurs du tissu économique français, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité !
Un constat qui a amené la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie et des Finances à organiser, pour la 3e année de suite, un évènement dédié. L’objectif ? Sensibiliser les entrepreneurs – potentiels cédants ou repreneurs – aux différents enjeux de la transmission et de la reprise d’entreprise, et notamment aux multiples opportunités qui en découlent.
Des événements proposés partout en France
Baptisée La Quinzaine de la Transmission-Reprise et pilotée en partenariat avec le Réseau Transmettre & Reprendre, la manifestation se tiendra cette année du 21 novembre au 4 décembre et se traduira par des événements proposés dans toute la France.
Au programme : conférences, témoignages et tables rondes, mais aussi rencontres avec des professionnels du conseil et de l’accompagnement, tels que l’Agence France Entrepreneur, les Chambres des Métiers et de l’Artisanat, Bpifrance, le réseau des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou encore le conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.entreprises.gouv.fr
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Après un mois de septembre plutôt dynamique, le nombre de créations d’entreprises a de nouveau rebondi en octobre : + 4,3 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres de l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 62 365 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’octobre 2018 : + 4,3 % par rapport au mois de septembre, tous types d’entreprises confondus. Une évolution qui s’explique, selon l’Institut, non seulement par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 0,8 %), mais aussi par une accélération, bien plus significative, du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 8,4 %).
+ 20 % sur août-septembre-octobre
Le bilan est encore plus dynamique sur la période août-septembre-octobre, où les chiffres témoignent d’une accélération très forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 20 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 34,2 % pour les micro-entrepreneurs, + 15,7 % pour les entreprises individuelles classiques et + 3,4 % pour les entreprises sous forme sociétaire).
Même tendance sur les douze derniers mois, où le nombre cumulé d’entreprises créées continue, lui aussi, de s’accélérer considérablement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 18,5 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 30,4 %), mais aussi par une forte accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 22,4 %) et une progression – cependant plus faible – du côté des créations de sociétés (+ 1,5 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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