Afin de simplifier son dispositif d’accompagnement dédié aux créateurs et repreneurs d’entreprise, la Région Île-de-France a récemment mis en place un nouveau parcours : « Entrepreneur #Leader ».
Faire plus simple et plus clair. Afin de renforcer son action en faveur de la création et de la reprise d’entreprise, la Région Île-de-France a récemment réajusté son dispositif d’accompagnement dédié aux porteurs de projets. Baptisé « Entrepreneur #Leader », ce dernier se présente désormais sous forme d’un véritable parcours, conçu pour s’inscrire dans la durée.
Un appui sur-mesure à chaque étape du projet
Construit avec le concours de plusieurs partenaires (le réseau d’accompagnement BGE PaRIF, le réseau associatif Initiative Île-de-France et la Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France), le nouveau parcours se décline en trois temps, correspondant aux différents stades de développement d’une activité entrepreneuriale : bâtir son projet, financer son projet et piloter son entreprise.
En pratique, si le premier volet se concentre sur un suivi sur-mesure pendant la phase précédant la création d’entreprise, le deuxième se compose d’une offre d’accompagnement et de financement complète, apportant à l’entrepreneur un soutien précieux pour concrétiser son projet. Enfin, le troisième volet propose, quant à lui, de suivre la jeune entreprise pendant ses premières années d’activité, sur une durée maximale de 36 mois.
À travers la mise en place de ce nouveau parcours, la Région Île-de-France vise à renforcer encore davantage sa politique d’accompagnement dédiée aux créateurs-repreneurs d’entreprise. L’objectif étant d’atteindre un taux de pérennité des entreprises de 60 % à 5 ans et d’accroître sensiblement le nombre de porteurs de projets accompagnés, pour passer de 9 600 dossiers à 15 000 par an.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.iledefrance.fr
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Selon une récente étude Insee Première, l’année 2017 a été marquée par la plus forte hausse du nombre de créations d’entreprises depuis 2010 : +7 %.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 591 000 entreprises ont été créées en 2017, soit 37 000 de plus que l’année précédente (+7 %). Une hausse importante, amenant le nombre de créations d’entreprises à son plus haut niveau depuis 2010, selon l’institut.
Dans le détail, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+9 %), mais aussi par une évolution particulièrement dynamique du côté des créations d’entreprises individuelles classiques (+6 %) et de sociétés (+5 %). L’Insee précise, par ailleurs, que le nombre de créations a non seulement progressé dans la plupart des régions françaises, mais aussi dans la majorité des secteurs d’activité, et notamment dans le domaine des activités spécialisées, scientifiques et techniques (+14 % en 2017, après +10 % en 2016).
Quant au profil des nouveaux entrepreneurs, l’Insee révèle qu’en 2017 l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles était de 36 ans (contre 37 ans en 2016 et 38 ans en 2015), la part des moins de 30 ans ayant continué d’augmenter pour atteindre désormais les 37 % (contre 35 % en 2016).
Enfin, en 2017 comme en 2016, 40 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes, la part des créatrices étant la plus élevée dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (73 %), ainsi que dans les services aux ménages (69 %).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Organisé par l’association Transtech et l’incubateur Les Premières Nouvelle-Aquitaine, l’appel à projets dédié aux femmes porteuses d’un projet innovant se clôturera le jeudi 15 février 2018.
Récemment lancé par l’association Transtech, ayant pour vocation d’aider les inventeurs à transformer leurs idées, et par l’incubateur Premières Nouvelle-Aquitaine, dédié aux femmes entrepreneures, un nouvel appel à projets vise à soutenir l’écosystème entrepreneurial innovant.
Baptisé « Les Inventives », il s’adresse aux femmes ou équipes mixtes porteuses d’un projet de création d’entreprise et souhaitant valider la faisabilité de leur idée, non seulement d’un point de vue technique, mais aussi au niveau juridique.
Des sessions organisées dans plusieurs villes
Dans le détail, plusieurs sessions d’émergence d’une durée de 3 jours seront organisées entre mars et avril 2018 sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, et plus précisément dans les villes d’Angoulême, de Poitiers et de Limoges. À la clé : des conférences, des ateliers et des rencontres entrepreneuriales, ainsi qu’une soirée de pitch, permettant aux participantes de présenter leurs projets devant des organismes locaux.
L’appel à projets « Les Inventives », soutenu par le secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, est ouvert jusqu’au jeudi 15 février 2018. Pour y postuler, il suffit de remplir le dossier de candidature disponible en ligne afin de présenter son projet, son parcours individuel et ses motivations entrepreneuriales.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.inventifs-transtech.fr
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Mis en place par la Région Grand Est, le nouveau dispositif « Be Est Entreprendre » vise à accompagner les porteurs de projets tout au long de leur parcours entrepreneurial.
Officiellement lancé le 22 janvier 2018, le nouveau dispositif « Be Est Entreprendre » traduit la volonté de la Région Grand Est d’accompagner les porteurs de projets dans la globalité de leur parcours : de la préparation du dossier jusqu’au suivi post-création ou reprise d’entreprise.
Une démarche qui, en pratique, répond à plusieurs enjeux majeurs, dont notamment l’amélioration de l’accès au financement bancaire, l’accompagnement des populations fragilisées (demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux, jeunes…), ainsi qu’une meilleure lisibilité de l’offre d’accompagnement et de financement à la création d’entreprise.
Plusieurs propositions complémentaires
Selon les typologies des projets soutenus, quatre offres de services distinctes seront ainsi proposées :– Be Est Entreprendre #Parcours : module dédié aux porteurs de projets ayant des difficultés d’accès au système bancaire classique, proposant un parcours d’accompagnement complet (préparation, suivi, coaching) pour sécuriser leur démarche ;– Be Est Entreprendre #Financement : formule conçue pour les porteurs de projets dont le plan de financement dépasse un montant de 20 000 €, comprenant une expertise financière et un suivi post-financement sur une durée de 3 ans ;– Be Est Entreprendre #Formation : dispositif composé de plusieurs modules de formation consacrés au domaine de la gestion, aux techniques bureautiques, aux ressources humaines et à l’économie sociale et solidaire (ESS) ;– Be Est Entreprendre #Booster TPE : initiative destinée aux chefs d’entreprise confrontés à une forte croissance dans les 3 premières années de leur activité, proposant un appui personnalisé au développement de la jeune entreprise.
À travers ce nouveau dispositif de soutien, la Région Grand Est prévoit d’accompagner pas moins de 5 000 projets sur la période 2018-2019. De quoi donner un coup de pouce important à l’écosystème entrepreneurial régional !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.grandest.fr/actualites
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À compter du 1 janvier 2019, tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise pourront bénéficier, sous condition de revenus, d’une exonération de cotisations de Sécurité sociale.
C’est une bonne nouvelle pour les futurs entrepreneurs ! Pour encourager la création d’entreprise, le gouvernement a récemment annoncé la mise en place prochaine d’un dispositif d’exonération de cotisations de Sécurité sociale en début d’activité, applicable à l’ensemble des créateurs d’entreprises.
Précision : à ce jour, seuls les créateurs d’entreprises bénéficiant de l’Aide au chômeur créant ou reprenant une entreprise (Accre) peuvent bénéficier d’une exonération de cotisations sociales. Cette dernière étant totale ou partielle, selon les revenus des professionnels.
Instauré par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, le nouveau dispositif d’exonération, baptisé « Exonération de début d’activité de création ou de reprise d’entreprise », étend le bénéfice de l’Accre à l’ensemble des créations et reprises d’entreprise, et ce à compter du 1er janvier 2019.
Dans le détail, la durée de l’exonération demeure fixée à 12 mois. Seule exception : les micro-entrepreneurs, qui peuvent toujours, sous certaines conditions, bénéficier d’une prolongation de la mesure sur les 3 premières années de développement de leur activité (exonération partielle et progressive).
Article 13, loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017, JO du 31
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Les inscriptions pour la 7 édition du concours « 100 jours pour entreprendre » sont désormais ouvertes. L’enjeu ? Concrétiser l’envie d’entreprendre chez les jeunes de moins de 30 ans.
Pour la 7e année consécutive, le concours « 100 jours pour entreprendre » invite les jeunes de 18 à 30 ans à concrétiser leur envie d’entreprendre. Lancé en 2012 par un mouvement d’entrepreneurs, l’appel à projets se déroule cette année encore sur une durée de 100 jours, du 15 janvier au 25 avril 2018.
Pour participer, il suffit de poster une vidéo sur la plate-forme dédiée à cet effet. L’enjeu ? Décrocher un maximum de votes pour faire partie des 40 candidats présélectionnés, pouvant présenter leur projet devant un jury de professionnels, qui désignera ensuite les 10 lauréats de l’année.
Des outils indispensables à gagner
À la clé, la « Boîte 100 jours », d’une valeur de 15 000 €. Véritable « kit » du jeune entrepreneur, elle offrira aux lauréats un soutien de taille pour les accompagner dans la création de leur future entreprise : un appui financier, un parrainage, une formation au crowdfunding, l’accès à des espaces de travail…
Enfin, cette nouvelle édition du concours ne manquera pas d’intégrer quelques nouveautés, telles que la création de 2 prix spéciaux (« Alimentation solidaire » et « Start-upeuse de l’année ») et la mise en place de 2 après-midis de formation, accessibles à tous les candidats.
Pour en savoir plus et participer à l’édition 2018 du prix « 100 jours pour entreprendre », rendez-vous sur : www.100jourspourentreprendre.fr
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Une fin d’année peu dynamique. Après 3 mois de hausse, le nombre de créations d’entreprises a légèrement diminué en décembre : -1,9 %, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés, 53 437 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de décembre 2017 : -1,9 % par rapport au mois de novembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Insee, cette évolution s’explique essentiellement par un repli important du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-7,1 %), qui n’est que partiellement compensé par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+2,2 %).
Au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période octobre-novembre-décembre, les chiffres témoignent, en revanche, d’une tendance nettement plus dynamique : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 16,7 %, tous types d’entreprises confondus (dont +23,3 % pour les micro-entrepreneurs, +21,1 % pour les entreprises individuelles classiques et +6,1 % pour les créations de sociétés). Une fois de plus, ce sont les secteurs du soutien aux entreprises et du transport qui contribuent le plus à cette hausse globale.
Le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue, lui aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 6,7 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Ceci s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+8,5 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+6,5 %) et des créations de sociétés (+4,8 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Récemment publiées, 9 feuilles de route thématiques tendent à inciter les membres de l’écosystème entrepreneurial innovant français à s’engager dans une dynamique collective.
9 réseaux thématiques, 9 feuilles de route. Pour encourager les membres de l’écosystème entrepreneurial innovant (start-up, investisseurs, organismes d’accompagnement…) à participer à des actions collectives, l’initiative French Tech a récemment publié une série de recommandations. L’enjeu ? Produire, au travers d’un engagement commun sur des opérations à fort impact – en France et sur le plan international – un effet levier sur la croissance des start-up françaises.
Rappel : créés en juillet 2016, les 9 réseaux thématiques de la French Tech (HealthTech, IoT & Manufacturing, Sports, Cleantech & Mobility, FinTech, Security & Privacy, Retail, EdTech & Entertainment, FoodTech) ont pour objectif de regrouper les entrepreneurs spécialisés dans un même domaine pour les aider à gagner en visibilité et à surmonter, ensemble, leurs problématiques communes.
À chaque secteur ses moyens d’action
Chaque feuille de route réunit plusieurs propositions d’actions concrètes, adaptées aux spécificités de différents domaines d’activité, de la participation aux grands évènements internationaux (CES Las Vegas, Viva Technology Paris, Foire d’Hanovre…) jusqu’aux démarches de proximité (organisation de soirées networking, rencontres avec des investisseurs, interventions auprès d’un public étudiant…).
Un effort de mobilisation qui, en pratique, tend à renforcer les as déjà existants tout en en créant des nouveaux pour prolonger la dynamique des territoires et favoriser le rayonnement de l’environnement entrepreneurial tricolore, en France et à l’international.
Pour en savoir plus et consulter les 9 feuilles de route thématiques, rendez-vous sur : www.lafrenchtech.com
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En France comme à l’étranger, beaucoup de salariés sont tentés par la création d’entreprise, révèle une étude du grossiste Metro sur le commerce indépendant. Mais peu sont prêts à concrétiser leur ambition entrepreneuriale.
D’après une étude internationale sur le commerce indépendant réalisée par le grossiste alimentaire pour professionnels Metro, de nombreuses personnes sont tentées par l’aventure de la création d’entreprise… mais peu d’entre elles sont disposées à franchir le pas !
Cet écart entre l’envie de monter sa boîte et la concrétisation de son projet – ce que Metro appelle le « fossé entrepreneurial » – se retrouve au sein des 10 pays dans lesquels l’enseigne a mené l’enquête : en France, mais également en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, au Portugal, en République tchèque, en Roumanie, en Turquie, en Russie et en Chine. Le grossiste a interrogé près de 10 000 personnes travaillant dans un commerce « non indépendant ». Si près de la moitié souhaitent créer leur propre entreprise, seule une minorité (13 %) considèrent cette ambition comme réaliste.
Deux principaux freins à la création d’entreprise sont cités par les commerçants sondés : l’instabilité de leur environnement économique et l’alourdissement de la fiscalité. Pourtant, le commerce indépendant a de l’avenir car il sait tirer son épingle du jeu vis-à-vis de la concurrence, souligne l’enquête de Metro. Les consommateurs apprécient beaucoup les structures indépendantes en raison de la qualité de leurs produits et/ou services et de leur excellente relation-cat.
Pour en savoir plus sur l’étude menée par Metro (en anglais) : www.metroag.de/en
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Pour la 6 année consécutive, la Fondation pour l’université de Lyon lance Lyon Start Up, qui combine un programme d’accompagnement de 4 mois à la création d’entreprise et un concours.
Une centaine d’heureux élus pourront bientôt bénéficier de Lyon Start Up, l’initiative de la Fondation pour l’Université de Lyon qui promeut l’entrepreneuriat en offrant un accompagnement à la création d’entreprise ainsi qu’un concours. Les jeunes pousses sélectionnées auront l’opportunité de suivre la 6e édition de ce programme de 4 mois qui court cette année de février à juin.
Pour bénéficier du dispositif, tout porteur d’un projet ou d’une innovation, quelle que soit sa situation (salarié, sans emploi, étudiant…), peut s’inscrire en ligne avant le 10 février 2018 à minuit. Seule condition : ne pas encore avoir déposé les statuts de son entreprise ! Un jury d’experts ouvrira gratuitement les portes de la formation et du concours aux 100 candidats dont les idées ont été jugées les plus prometteuses.
Dans le détail, le programme proposé comprend une semaine de cours sur l’entrepreneuriat innovant dispensés à l’EM Lyon Business School, un enseignement dédié au « pitch » (l’exercice de présentation oral pour retenir l’attention des potentiels investisseurs), des ateliers sur les grands concepts de la création d’entreprise (stratégie commerciale, business model…), des recommandations de spécialistes sur des plans d’action, des journées thématiques, ainsi que des retours d’expérience. En parallèle, un concours de pitchs distinguera 3 lauréats qui pourront gagner jusqu’à 15 000 €.
Pour en savoir plus sur Lyon Start Up et tenter sa chance, rendez-vous sur : www.lyonstartup.com
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