Dans une récente étude, la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur fait le point sur l’ancrage au territoire revendiqué par une grande majorité des dirigeants d’entreprise français.
Le verdict est sans appel. Selon une étude récemment menée par la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, les dirigeants français n’ont pas choisi la situation géographique de leur entreprise au hasard et cultivent, pour la très grande majorité d’entre eux, des as forts avec leur territoire. Pas moins de 89 % s’y disent, en effet, attachés (voire très attachés, pour 47 % des sondés) ; un chiffre dépassant même les 91 % chez les petits commerçants.
Interrogés sur la signification de cette notion de « territoire », 32 % des entrepreneurs l’identifient à la ville dans laquelle ils ont choisi d’implanter leur activité, 21 % à la communauté de communes, 15 % au département et 15 % à la région. Uniquement 11 % des participants citent la France, et seuls 4 % se réfèrent à l’Europe. Autant dire que l’idée s’inscrit avant tout au niveau local.
Mais quel est le poids de cet ancrage territorial pour le développement de leur activité ? Selon les chiffres publiés, pas moins de 37 % des dirigeants consultés estiment qu’ils n’auraient pas pu s’implanter ailleurs : un choix motivé, pour 69 % d’entre eux, par des raisons personnelles. 29 % des sondés citent, par ailleurs, le dynamisme économique ou encore les qualités associées au territoire en lui-même (22 %), telles que le cadre de vie, la situation géographique, la qualification du personnel et la présence de certaines infrastructures (gare TGV, aéroport, autoroutes).
Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.fondation-entrepreneurs.mma
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Récemment lancé par la CCI Seine Estuaire, le réseau « Femmes & Challenges » tend à fédérer toutes les énergies au service de l’entrepreneuriat féminin dans la région Normandie.
Pour fédérer les moyens et toujours mieux accompagner les entrepreneures, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Seine Estuaire a récemment annoncé la création d’un nouveau réseau. Baptisé « Femmes & Challenges – L’audace d’entreprendre by CCI », ce dernier a pour ambition de soutenir les porteuses de projets et d’augmenter sensiblement le nombre de créations d’entreprises initiées par des femmes.
Un objectif que la CCI Seine Estuaire souhaiterait atteindre grâce à la mise en place d’un programme d’actions concrètes, composé de 5 volets : Femmes & Challenges Promotion (sensibilisation des publics à l’audace d’entreprendre), Femmes & Challenges Mentoring (parrainage d’une porteuse de projet par une chef d’entreprise expérimentée), Femmes & Challenges Fund (création d’un fonds de soutien dédié à l’entrepreneuriat féminin), Femmes & Challenges Academy (organisation de séances de coaching, d’ateliers et de formations pratiques) et, enfin, Audace by Femmes & Challenges (promotion des femmes entrepreneures dirigeantes, de leur expertise et de leurs compétences).
Selon la Présidente de la CCI Seine Estuaire, Léa Lassarat, la création de ce nouveau réseau de soutien traduit la volonté de « fédérer toutes les énergies au service de l’entrepreneuriat au féminin ». Sans oublier l’ambition d’accélérer le développement économique du territoire en hissant la Normandie de la 8e à la 5e place parmi les régions comptant le plus de créations d’entreprises menées par des femmes.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.seine-estuaire.cci.fr
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Selon un récent sondage Odoxa pour Initiative France, 90 % des Français estiment qu’il est important de disposer d’un réseau relationnel pour créer et développer une entreprise.
Le réseau relationnel, ingrédient essentiel de la réussite entrepreneuriale ? C’est en tout cas ce que révèle un récent sondage réalisé par l’institut d’études Odoxa pour Initiative France, réseau associatif de financement et d’accompagnement des entrepreneurs.
D’après les chiffres publiés, 90 % des Français estiment ainsi qu’il est important d’être bien entouré, conseillé et accompagné pour assurer la viabilité d’un projet de création et de développement d’entreprise. 45 % des sondés considèrent même qu’il s’agit d’un facteur quasiment incontournable.
Par ailleurs, si les Français sont de plus en plus nombreux à être tentés par l’aventure entrepreneuriale, uniquement 27 % pensent disposer d’un réseau suffisant pour se lancer, et parmi eux, seuls 4 % en sont réellement certains. Des chiffres qui révèlent également un clivage important entre les différentes catégories socioprofessionnelles. 37 % des CSP+ (chefs d’entreprise, artisans et commerçants, cadres, professions intellectuelles supérieures et professions intermédiaires) estiment, en effet, avoir le réseau nécessaire, contre 24 % seulement pour les populations moins favorisées.
Enfin, le sondage Odoxa – Initiative France souligne le potentiel non négligeable du parrainage pour l’accompagnement des porteurs de projets. Dans le détail, pas moins de 78 % des Français y voient un moyen efficace pour aider les créateurs d’entreprise, 88 % considèrent que l’on ne parle pas assez de cette possibilité et 29 % – soit près de 15 millions de personnes – auraient envie de devenir eux-mêmes parrain ou marraine pour partager leur expérience et leur réseau relationnel.
Pour en savoir plus et consulter le détail du sondage « Création d’entreprise : l’importance du réseau relationnel », rendez-vous sur : www.odoxa.fr
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Organisée par la CCI Paris Île-de-France, la Soirée des créateurs d’entreprise tend à offrir aux futurs entrepreneurs un moment privilégié pour faire avancer leurs projets.
Pour aider les futurs entrepreneurs à concrétiser leurs projets, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Île-de-France organise, le mardi 5 décembre 2017, une soirée spécialement dédiée à la création et à la reprise d’entreprise. Au programme : des ateliers thématiques et des entretiens individuels, permettant aux participants d’échanger non seulement avec des experts, mais aussi avec d’autres créateurs ou dirigeants d’entreprise.
En pratique, 7 pôles d’information, répondant à des enjeux précis, seront ainsi proposés : accompagnement conseil, formalités, financement, protection sociale et assurance, hébergement d’entreprises, emploi, formations… L’occasion de faire le plein d’informations, de se renseigner sur les démarches incontournables, de connaître les aides disponibles et d’identifier les interlocuteurs essentiels pour consolider ou finaliser son projet !
La participation à la Soirée des créateurs d’entreprise est gratuite.
Pour en savoir plus, rendez-vous dès-à-présent sur : www.entreprises.cci-paris-idf.fr
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L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et la Caisse Solidaire s’allient pour faciliter l’accès aux prêts à la création d’entreprise. À la clé, un nouveau mode de garantie dédié aux porteurs de projets isolés.
Caution physique ou dépôt de garantie sur un compte d’épargne solidaire ? Désormais, les entrepreneurs qui sollicitent l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) pour financer leurs projets se verront proposer 2 modes de garantie différents.
En effet, si la caution physique constitue, à ce jour, le principal mode de garantie proposé, force est de constater que cette exigence peut devenir un obstacle de taille, pouvant empêcher l’accès au crédit. C’est le cas notamment pour les personnes isolées, ne bénéficiant pas d’un cercle familial ou ne pouvant pas mobiliser de garant solvable dans leur entourage.
Pour répondre à cette problématique et ouvrir l’accès aux prêts à la création d’entreprise au plus grand nombre, l’Adie et la Caisse Solidaire proposent désormais un mode de garantie alternatif, le dépôt de garantie sur un compte d’épargne solidaire.
Lors de la signature du contrat de prêt, les entrepreneurs financés par l’Adie se verront ainsi offrir la possibilité de déposer sur un compte à terme, géré par la Caisse Solidaire, une somme représentant 25 % du montant du prêt accordé. Ce dépôt de garantie remplacera alors la caution. Une fois le prêt remboursé, l’emprunteur pourra soit récupérer la somme déposée, soit l’utiliser pour solliciter un nouveau microcrédit permettant de financer le développement de son activité.
Selon l’Adie, ce nouveau mode de garantie tend, non seulement à rapprocher l’initiative économique des personnes en situation de précarité, mais vise également à valoriser des comportements d’épargne dont l’objectif consiste à pérenniser les entreprises et les emplois créés.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.adie.org
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38 % des jeunes créateurs d’entreprise envisagent de financer leur projet via une plate-forme de financement participatif.
Baptisé « les jeunes et l’entrepreneuriat », un récent sondage, réalisé par OpinionWay pour Ulule auprès d’un échantillon représentatif de la population âgée de 18 à 35 ans, met en lumière que 54 % des personnes interrogées ont déjà eu envie de créer leur entreprise ou à 27 % d’en reprendre une. Et si 33 % d’entre elles estiment « qu’il s’agit plutôt d’un rêve que d’un projet précis », 21 % affirment y avoir réfléchi concrètement ou être déjà en phase de création.
Le recours au financement participatif
Lorsqu’on les interroge sur les moyens qu’ils entendent mettre en œuvre pour financer leur projet, sans surprise, les jeunes créateurs d’entreprise répondent à 70 % l’emprunt bancaire et à 61 % un apport personnel. Seuls 30 % d’entre eux comptent sur des aides et des financements publics et 9 % sur les apports des business angels. En revanche, fait nouveau, 38 % de ces jeunes créateurs envisagent de privilégier les plates-formes de crowdfunding pour entamer, voire boucler leur financement. Interrogés sur les atouts du financement participatif comparé au financement bancaire, 54 % jugent qu’il « donne davantage sa chance aux projets innovants », 37 % qu’il est plus simple à mobiliser et 32 % qu’il est « plus adapté au lancement de son projet ». A contrario, pour 53 % des personnes interrogées, le financement bancaire est considéré comme étant plus fiable. 46 % des jeunes créateurs d’entreprise estiment, en outre, qu’il permet d’obtenir des montants financiers plus importants.
Enfin, 59 % des personnes interrogées envisagent de cumuler les deux modes de financement s’ils venaient à créer une entreprise.
Pour rappel, en 2016, près de 97 M€ de prêt et 69 M€ d’investissement ont été mobilisés en France via des plates-formes de crowdfunding, selon le baromètre publié par l’association professionnelle Financement Participatif France.
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Selon un récent sondage OpinionWay, plus d’un étudiant sur trois envisage de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Néanmoins, des freins importants persistent.
Les étudiants sont de plus en plus séduits par l’idée de créer leur entreprise : c’est ce que révèle un récent sondage OpinonWay, réalisé pour Moovjee (Mouvement pour les Jeunes et les Étudiants Entrepreneurs), le réseau bancaire CIC et l’Agence France Entrepreneur (AFE).
D’après les chiffres publiés, l’entrepreneuriat bénéficie, en effet, d’une très bonne perception générale auprès des jeunes sondés. 44 % imaginent l’entrepreneur comme quelqu’un de passionné, 43 % le voient comme un leader et 36 % comme une personne créative. 36 % des répondants envisagent eux-mêmes de créer une entreprise (+2 % par rapport à l’étude précédente, réalisée en 2015), et ce, pour 20 % d’entre eux, soit pendant, soit juste après les études (+7 %).
Interrogés sur les motivations qui les poussent à devenir chef d’entreprise, 87 % évoquent l’envie d’être libres de leurs décisions, de se faire leurs propres expériences (87 %) ou encore de montrer tout leur potentiel (85 %). En somme : la perspective de travailler différemment, en dehors de la sphère « classique » du salariat.
Néanmoins, malgré cet enthousiasme apparent pour l’aventure entrepreneuriale, force est de constater que des freins persistent. Pour 95 % des jeunes interrogés, la création d’entreprise soulève, en effet, bon nombre de difficultés qu’il s’agit de surmonter. Parmi les obstacles les plus fréquemment cités : des moyens financiers limités (71 %) ainsi qu’un manque d’expérience (50 %).
Pour en savoir plus et consulter le détail du sondage « Les étudiants et l’entrepreneuriat », rendez-vous sur : www.moovjee.fr
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Après un mois de septembre relativement stable, les derniers chiffres publiés par l’Insee indiquent une augmentation de 2,6 % du nombre de créations d’entreprises en France au mois d’octobre 2017.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 51 547 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’octobre 2017 : +2,6 % par rapport au mois de septembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation importante du nombre de créations d’entreprises classiques (+4,2 %), mais aussi par un léger redressement au niveau des immatriculations de micro-entrepreneurs (+0,3 %).
Sur la période août-septembre-octobre, les chiffres témoignent d’une accélération encore plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 10,6 %, dont +13,8 % pour les immatriculations de micro-entrepreneurs, +9,9 % pour les entreprises individuelles classiques et +6,8 % pour les sociétés. Une fois de plus, ce sont les secteurs du soutien aux entreprises et du commerce qui contribuent le plus à cette hausse globale.
Enfin, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue également de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,3 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents : une évolution qui s’explique à la fois par une hausse significative du côté des créations de sociétés (+5,8 %), des immatriculations de micro-entrepreneurs (+5,2 %) et des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+4,8 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Téléchargeable via le site web de l’Agence France Entrepreneur (AFE), le petit guide « Décrire son modèle économique » tend à aider les futurs entrepreneurs à formuler leur stratégie de rentabilité.
Comment ma future entreprise va-t-elle générer de la rentabilité ? Quelle est mon offre ? À qui s’adresse-t-elle ? Quels sont les canaux de distribution et de communication dont je compte me servir ? Élément incontournable de chaque business plan, la définition du modèle économique représente une étape pour le moins cruciale du parcours entrepreneurial.
Pour amener les porteurs de projets à se poser les bonnes questions, l’Agence France Entrepreneur (AFE) a récemment publié un petit guide gratuit. Téléchargeable via le site web de l’organisme, ce dernier s’appuie sur une méthode développée par Alexander Osterwalder et Yves Pigneur, auteurs du livre « Business Model : Nouvelle Génération ».
Offre, activités clés, partenaires, cats, ressources, coûts, revenus… Baptisée « Business Model Canvas », la démarche proposée consiste notamment à réunir, sur une seule page, l’ensemble des critères définissant le modèle économique de la future entreprise. En remplissant une grille composée de 9 briques, traduisant les principaux aspects économiques de l’activité, les porteurs de projets seront ainsi amenés à définir leurs priorités, tout en évaluant le potentiel de leur idée.
Pour en savoir plus et télécharger le petit guide gratuit, rendez-vous sur : www.afecreation.fr
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Le réseau d’accompagnement à la création d’entreprise BGE Loiret a récemment inauguré sa première boutique école, dédiée à la formation des porteurs de projets envisageant une activité commerciale.
Une boutique école implantée au cœur du centre-ville d’Orléans. Parce que le métier de commerçant ne s’improvise pas, le réseau de soutien à la création d’entreprise BGE Loiret a récemment ouvert son premier lieu de formation grandeur nature. Baptisé « Boutik’école » et animé en partenariat avec la couveuse d’entreprises PES 45, ce dernier tend à accompagner des porteurs de projets envisageant de créer une entreprise dans le domaine du commerce.
Organiser une boutique, gérer un stock, agencer une vitrine, mettre en valeur les produits, communiquer sur son offre, conseiller les cats… Installé dans un local commercial mis à disposition par la ville d’Orléans, le nouveau dispositif réunit, en pratique, 4 stagiaires pour des séances de formation d’une durée de 6 semaines. L’occasion, pour les participants, de se mettre en situation et d’expérimenter le quotidien d’un commerçant, tout en étant encadrés par une équipe d’experts !
Une école au plus près du terrain et une approche pédagogique qui conjugue théorie et pratique : de quoi permettre aux futurs entrepreneurs d’agréger les compétences nécessaires pour valider leur projet et, pourquoi pas, acquérir leurs premiers cats !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.pes45.org
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