Lancer son entreprise grâce au microcrédit : l’Adie publie son étude d’impact social 2017

Révélée début février à l’occasion de la semaine du microcrédit, la dernière étude d’impact social de l’Adie dresse le bilan de l’action menée auprès des créateurs d’entreprise.

Depuis 1989, l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) accompagne les créateurs d’entreprise n’ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel. Un engagement récemment évalué dans le cadre d’une étude d’impact social, menée auprès de 2 071 entrepreneurs financés par le réseau.


Précision : association reconnue d’utilité publique, l’Adie aide les personnes éloignées du marché du travail et du système bancaire à créer leur entreprise et donc leur propre emploi.

Selon les chiffres publiés par l’association, 76 % des entreprises créées avec l’appui de l’Adie sont toujours actives deux ans après, et pas moins de 84 % des micro-entrepreneurs accompagnés par l’association sont désormais insérés professionnellement, soit au sein de leur propre structure, soit à travers un emploi trouvé dans une autre entreprise.

L’étude révèle, par ailleurs, que certaines entreprises financées par le réseau sont aujourd’hui elles-mêmes créatrices d’emplois : selon l’Adie, le nombre moyen d’emplois ainsi créés est évalué à 1,3 par entreprise soutenue.

Pour en savoir plus et consulter la dernière étude d’impact social de l’Adie, rendez-vous sur : www.adie.org

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Financement : le nouveau site internet aides-entreprises.fr est en ligne !

Réalisée avec le soutien de l’État et consultable gratuitement, la nouvelle base de données recense plus de 2 000 aides financières, classées par besoin, par zone géographique ou encore par secteur.

L’institut supérieur des métiers (ISM) et la Direction générale des entreprises (DGE) viennent de lancer un nouveau portail internet dédié au financement de projets entrepreneuriaux. Baptisé aides-entreprises.fr, il propose une base de données recensant, à ce jour, plus de 2 000 dispositifs publics, accessibles aux entreprises en quête de ressources financières.

Aides locales, dispositifs nationaux, programmes d’accompagnement européens… Construite dans une approche collaborative et en partenariat avec les organismes publics délivrant des aides aux PME, TPE, créateurs et repreneurs d’entreprise, la nouvelle plateforme offre des informations non seulement fiables, mais aussi complètes et régulièrement réactualisées.

En pratique, tous les dispositifs d’aide sont ainsi classés par besoin de financement (création, reprise, développement national ou international, innovation, emploi et formation…), par zone géographique ou encore par secteur d’activité, permettant ainsi à l’internaute d’accéder facilement aux aides qui lui correspondent. Chaque dispositif est présenté sous le même format, organisé de la même manière (montant de l’aide, conditions d’attribution…) et précise l’organisme qu’il convient de contacter pour en bénéficier. De quoi obtenir des renseignements ciblés et pertinents !

Pour consulter la nouvelle base de données, accessible gratuitement, rendez-vous dès à présent sur : www.aides-entreprises.fr

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Travail indépendant : la Fédération des Auto-entrepreneurs s’invite dans le débat électoral

À deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, la Fédération des Auto-entrepreneurs interpelle les candidats à travers la publication d’un livre blanc dédié au travail indépendant.

Plus de flexibilité, moins de contraintes et un fonctionnement plus simple : récemment publié par la Fédération des Auto-entrepreneurs (FEDae), un nouveau livre blanc tend à interpeller les candidats à l’élection présidentielle afin de replacer le travail indépendant au cœur du débat.

Largement diffusée au sein des états-majors politiques, la publication contient une quinzaine de mesures issues d’un sondage mené auprès des adhérents de l’organisation professionnelle. L’objectif ? Relancer la dynamique du travail indépendant en levant certains freins pouvant entraver la démarche des créateurs d’entreprise.

Parmi les pistes de réflexion énoncées :

– la réinstauration du nom « auto-entrepreneur » et un retour à l’esprit originel du régime ;

– une simplification du formulaire d’inscription ;

– l’élargissement des activités éligibles ;

– la suppression du prorata temporis en première année (ajustement des seuils de chiffre d’affaires au prorata du temps d’exercice de l’activité lorsque l’entreprise a été créée en cours d’année) ;

– une augmentation des plafonds de chiffre d’affaires à 50 000 € (prestations de services) et à 120 000 € (achat/vente) ;

– une modification du mode de calcul de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) ;

– l’introduction d’une indemnité pour perte de gain en cas de coup dur.

Autant de conditions indispensables, selon la FEDae, pour adapter l’auto-entreprise aux mutations du monde du travail et libérer l’énergie d’entreprendre !

Pour en savoir plus et consulter le livre blanc de la FEDae, intitulé « Pour un renouveau du travail indépendant », rendez-vous sur : www.federation-auto-entrepreneur.fr

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La CCI Paris Île-de-France et la CRMA s’engagent ensemble en faveur de l’entrepreneuriat

Récemment signée par les représentants des deux chambres consulaires, une nouvelle convention cadre vise notamment à améliorer et à développer l’offre de services dédiée aux entreprises.

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Île-de-France et la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA) Île-de-France renforcent leurs relations pour mieux accompagner les entrepreneurs, établis ou en devenir. En témoigne une récente convention cadre, signée le 2 février 2017 par les représentants des deux chambres consulaires. Son objectif ? Améliorer et développer l’offre dédiée aux entreprises, aux jeunes et aux partenaires territoriaux.

En pratique, plusieurs champs d’action ont ainsi été définis :

– l’accompagnement des entreprises dans le cadre de la mutation des territoires (en a avec les chantiers initiés par la Société du Grand Paris) ;

– un appui particulier à l’émergence de projets éligibles aux fonds européens ;

– une collaboration pour favoriser le développement international des entreprises francianes ;

– la production d’études et de travaux statistiques communs sur les enjeux régionaux en matière de développement économique.

Bien que fortement symbolique, ce nouveau rapprochement entre la CCI Paris Île-de-France et la CRMA ne constitue pas la première démarche de collaboration entre les deux établissements : les actions définies dans la présente convention cadre s’ajoutent, en effet, à l’accord inter-consulaire mis en œuvre en 2015 pour la collecte de la taxe professionnelle.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cci-paris-idf.fr

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Dan Benech, fondateur de Linkshor

Linkshor est une jeune start-up marseillaise qui mise sur une application pour optimiser l’activité professionnelle des entrepreneurs. Son objectif ? Développer les opportunités d’affaires tout en fiabilisant l’information et en créant des communautés par secteur d’activité, zone géographique et affinités. Dan Benech, fondateur, nous en explique le fonctionnement.

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Créations d’entreprises : l’année 2017 commence de façon dynamique

Après une fin d’année 2016 plutôt morose, le nombre de créations d’entreprises a rebondi en janvier : +1,5 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 47 008 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de janvier 2017 : +1,5 % par rapport au mois de décembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par un redressement du nombre de créations d’entreprises classiques (+1,1 %), mais aussi par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,0 %).

Sur la période novembre-décembre-janvier, les chiffres témoignent également d’une forte accélération du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 7,7 %, tous types d’entreprises confondus (dont +9,3 % pour les entreprises sous forme sociétaire, +7,5 % pour les créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs et +6,4 % pour les micro-entrepreneurs). De nouveau, ce sont les secteurs du transport et du soutien aux entreprises qui contribuent le plus à cette hausse globale.

Par ailleurs, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue, là aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 6,2 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Ceci s’explique principalement par une hausse significative des créations de sociétés (+9,8 %) et d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+9,6 %). De même, pour la première fois depuis deux ans, les immatriculations de micro-entrepreneurs se redressent (+1,4 %).

Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 40,2 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des douze derniers mois, contre 42,1 % un an auparavant.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Stage de préparation à l’installation des artisans : des assouplissements

Pour que le SPI ne soit précisément pas un frein à l’installation professionnelle des artisans, la loi Sapin II a modifié certaines de ses modalités d’application.

Les futurs artisans doivent, en principe, suivre un stage de 4 à 5 jours, dit « de préparation à l’installation » (SPI), préalablement à leur immatriculation au répertoire des métiers (RM).Toutefois, les délais avant de recevoir cette formation peuvent être assez longs (de 3 à 6 mois selon les chambres de métiers). Aussi, la récente loi Sapin II a-t-elle imposé aux chambres de métiers de faire débuter le SPI dans un délai de 30 jours à compter de la demande du futur artisan. Passé ce délai, l’immatriculation du porteur de projet ne peut être refusée ou différée dès lors qu’il remplit les autres conditions requises. Autrement dit, 30 jours après le dépôt de leur demande d’immatriculation, les artisans peuvent désormais commencer leur activité même s’ils n’ont pas suivi le SPI.

La loi a également étendu les cas de dispense de ce stage aux personnes ayant bénéficié d’un accompagnement à la création d’entreprise d’au moins 30 heures, assuré par l’un des réseaux d’aide à la création d’entreprise, sous réserve que cet accompagnement propose une formation à la gestion d’un niveau au moins équivalent à celui du SPI et soit inscrit au répertoire national des certifications professionnelles.Un arrêté doit prochainement fixer la liste des actions d’accompagnement concernées.


Article 125, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

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L’Agence France Entrepreneur et Bpifrance unissent leurs forces pour encourager l’entrepreneuriat

Signé à l’occasion du Salon des Entrepreneurs de Paris, un nouvel accord de coopération entre l’AFE et Bpifrance vise à développer l’action nationale de soutien à l’entrepreneuriat.

Bonne nouvelle pour les porteurs de projets ! Deux acteurs importants de l’écosystème entrepreneurial français – l’Agence France Entrepreneur (AFE) et Bpifrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’État – ont récemment signé un partenariat de coopération. L’objectif ? Renforcer l’action nationale de soutien à l’entrepreneuriat.

Officiellement annoncé le 1er février 2017 à l’occasion du Salon des Entrepreneurs de Paris, l’accord s’articule autour de quatre axes de collaboration :

  • – 
  • la mobilisation commune de l’Observatoire de l’AFE et de Bpifrance Le LAB, laboratoire d’idées lancé en 2014, notamment en faveur de l’entrepreneuriat dans les territoires fragiles ;

  • – 
  • la promotion commune des offres de services aux Régions à destination des porteurs de projets, des entrepreneurs et des réseaux d’accompagnement ;

  • – 
  • le renforcement des partenariats avec les Régions et les Métropoles via des actions communes et cofinancées (lancement d’un appel à manifestation d’intérêt d’un montant de 7 M€) ;

  • – 
  • la promotion mutuelle des ressources numériques, disponibles sur les sites internet des deux organismes, dédiées à la transmission et à la reprise d’entreprise.

    Autant de pistes et de champs d’actions pour développer encore davantage les actions de coopération menées par l’AFE et Bpifrance en faveur de la politique nationale de soutien à l’entrepreneuriat !

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bpifrance.fr

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    Benjamin Gaignault, fondateur d’Ornikar

    Créée en 2014, cette start-up nantaise vise à démocratiser la formation au permis de conduire. L’objectif d’Ornikar : diviser par deux le prix de formation du permis, en révisant son code et en passant son permis en ligne ! Accessible de partout, Ornikar est présent dans 42 villes françaises, avec des moniteurs diplômés indépendants. Benjamin Gaignault souhaite s’étendre sur l’ensemble du territoire national d’ici fin 2017, et se tourner vers l’international en 2018.

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    Lancement du programme French Tech Visa : c’est pour très bientôt !

    Annoncé pour le printemps 2017, le nouveau dispositif French Tech Visa aura pour objectif d’attirer des talents internationaux pouvant doper la croissance des jeunes pousses françaises.

    Et si la chasse aux talents se pratiquait désormais à l’échelle mondiale ? Partant du constat que l’accès à des profils prometteurs et atypiques constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour la compétitivité de l’écosystème de l’innovation en France, l’initiative French Tech a récemment annoncé le lancement imminent d’un nouveau programme : le French Tech Visa.

    S’appuyant sur le titre de séjour Passeport-talent déjà existant, ce dispositif original vise, en effet, à attirer des talents internationaux de la Tech en facilitant leur accueil en France.


    Rappel : mis en place fin 2016, le Passeport-talent est une carte de séjour d’une validité maximale de 4 ans. Il vise à rendre plus lisible le droit au séjour des talents accueillis en France.

    Le French Tech Visa offrira aux talents étrangers éligibles – entrepreneurs, employés ou investisseurs – une procédure simplifiée et accélérée pour obtenir un titre de séjour (notamment le Passeport-talent). En pratique, il pourra être proposé par des acteurs identifiés de l’écosystème de la French Tech (incubateurs, accélérateurs de start-up, fonds d’investissement en capital-risque…) à des talents étrangers accompagnés ou recrutés dans l’Hexagone. De quoi permettre aux jeunes pousses françaises en quête de renforts internationaux de se développer plus facilement !

    Le lancement du dispositif French Tech Visa aura lieu avant la fin du printemps 2017.

    Pour en savoir plus, rendez-vous d’ores et déjà sur : visa.lafrenchtech.com

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