L’Accre désormais soumise à une condition de revenu

Les créateurs ou repreneurs d’entreprise qui gagnent un revenu au moins égal à 39 228 € en 2017 n’ont pas droit à l’Accre.

L’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise, plus connue sous le nom d’Accre, permet à la personne qui s’installe (qu’elle ait un statut de salarié ou de travailleur indépendant) de bénéficier, pendant sa première année d’activité, d’une exonération de cotisations d’assurances sociales et d’allocations familiales.

Jusqu’alors, cette exonération de cotisations s’appliquait sur la partie du revenu professionnel inférieure ou égale à 120 % du Smic, soit 21 119 € en 2016. Et tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise pouvaient y prétendre, peu importait le montant de leur revenu d’activité.

La loi de financement de la Sécurité sociale change les règles pour les personnes qui créent ou reprennent une entreprise à compter du 1er janvier 2017. En effet, l’exonération de cotisations est totale pour les revenus inférieurs ou égaux à 75 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass), soit 29 421 €. Au-delà, cette exonération devient dégressive pour s’annuler lorsque le revenu atteint le montant du Pass (39 228 €).


En pratique : les créateurs ou repreneurs d’entreprise qui gagnent un revenu au moins égal à 39 228 € en 2017 n’ont pas droit à l’Accre.

Une bonne nouvelle toutefois, l’Accre peut à présent être accordée à la personne salariée d’une entreprise en difficulté lorsqu’elle crée ou reprend une entreprise autre que celle dans laquelle elle travaille. De même, peut désormais en bénéficier la personne qui reprend une entreprise implantée au sein d’un quartier prioritaire de la politique de la ville.


Article 6, loi n° 2016-1827 du 23 décembre 2016, JO du 24

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Mouvement Raize, la consommation communautaire à valeur ajoutée

Raize est une plate-forme web mettant en lumière les offres « socio-conso » des entreprises, où le consommateur et la communauté s’engagent pour des causes sociales. Des actes d’achats 2.0 plein de sens !

Inciter les consommateurs à changer leur manière d’acheter… : c’est la belle ambition du mouvement Raize, une jeune entreprise venue tout droit du Québec et qui s’est vue attribuer le prix International au dernier concours Moovjee en France. Créée par deux jeunes entrepreneurs, Raphaëlle-Ann Samson, 26 ans, et Jonathan Labbé, 36 ans, Raize incite les consommateurs à changer leurs habitudes de consommation en les dirigeant vers des entreprises qui redonnent une partie de leurs recettes à des organismes de charité. Une sorte de communauté de consommation sociale innovante !

Aujourd’hui, Mouvement Raize rassemble environ 200 entreprises partenaires s’engageant à financer des organismes à vocation sociale en leur reversant un pourcentage de leurs ventes. Les consommateurs ont ainsi la garantie que leurs achats ont quelque chose en plus, une vocation philanthropique vers des projets bien identifiés. Côté entreprises partenaires, c’est aussi bénéfique car la mise en avant sur la plate-forme Raize leur permet de se faire connaître, de promouvoir leurs actions tout en mettant en avant un produit ou un service. Le Mouvement Raize tire ses revenus des adhésions annuelles des entreprises engagées ainsi que d’un pourcentage de frais de gestion de 2 % appliqué sur les ventes générées sur la boutique en ligne.

Quelques exemples des opérations mises en œuvre sur le site ? Le dirigeant d’un salon de thé et cupcakes, Coquelikot, a choisi d’appuyer la Fondation Ouff qui offre du répit aux parents d’enfant malade. Dans un tout autre domaine, une entreprise d’entretien à domicile s’engage à reverser 15 % du montant de ses prestations à la SPA de Québec. Des cats d’un café de Montréal voient 1 % du montant de leurs consommations redonné à un organisme œuvrant pour l’équilibre alimentaire des enfants québécois. Il y en a pour tous ! Une idée tendance à l’heure où les consommateurs veulent consommer différemment, en donnant du sens à leurs achats. Le prix Moovjee pourrait permettre au mouvement d’essaimer en France. À suivre donc !

Fiche de l’entreprise

Le conseil : parce que les bons sentiments ne suffisent pas, Mouvement Raize a su mettre en place une stratégie de développement très professionnelle, tant auprès des entreprises, avec des offres calibrées, que des consommateurs, avec l’animation de communauté sur les réseaux sociaux.
Le chiffre : 186 634 dollars ont été récoltés depuis le lancement du site fin 2014
Le contact :
www.mouvementraize.com

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CielMonRadis, un potager pour du team building autrement

Cultiver herbes fraîches et mini-légumes dans l’open space ou près de la machine à café : avec son potager de bureau, CielMonRadis innove dans les services aux entreprises !

Un potager au bureau ? C’est la folle idée d’une jeune entreprise, CielMonRadis. Le concept est pour le moins atypique : la start-up propose aux entreprises d’installer un potager qui s’assemble en moins de 10 minutes dans n’importe quel espace. Nul besoin donc de terrasse ou de grand balcon, un open space peut parfaitement faire l’affaire. À la clé, dans ces bacs, les salariés apprentis jardiniers formés par CielMonRadis peuvent faire pousser des plantes aromatiques. Mixer potager et team building, il fallait oser, mais le pari est prometteur.

Le bac, fabriqué en France à partir de bois français, s’assemble comme un puzzle 3D. Bien évidemment, il est étanche et la lampe à photosynthèse promet même une lumière chaleureuse au milieu des bureaux ou près de la machine à café. CielMonRadis propose de former les collaborateurs à la culture de plantes aromatiques comme la menthe, le basilic, des fleurs comestibles ou encore des mini-légumes, etc. Ensuite, il ne manque que du terreau et du compost, de l’eau et un peu d’attention pour voir les herbes prendre possession des locaux.

Son créateur, Charles de la Boulaye, diplômé de l’EMLyon, explique : « Romain, mon associé, et moi sommes tous les deux originaires de la campagne. Etant jeune, je ne m’intéressais guère au potager de mes parents, c’est seulement en vivant à Paris, que j’ai ressenti l’envie de mettre les mains dans la terre. Nous nous retrouvions pour cultiver notre jardin partout où cela était possible. En sortant de l’école, nous avons décidé de créer notre entreprise et d’apporter une parcelle de campagne dans les bureaux. » Au-delà de l’installation du bac, la jeune entreprise apporte aussi services et savoir-faire : « Autour du potager, nous animons des ateliers de jardinage avec les salariés tous les deux mois. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie au travail en apportant un dispositif convivial et ludique. Nous travaillons avec les ressources humaines, les services généraux et les directions du développement durable. » Leurs cats ? Majoritairement des grands groupes : Roche, PwC, Engie, L’Oréal. « Nous intervenons également dans des co-working (par exemple pour Nextdoor, filiale de Bouygues Immobilier) pour faciliter les rencontres entre start-up grâce au potager. »

Il a fallu un an de travail de prototypage et de projet pilote pour que l’idée des deux jeunes entrepreneurs se transforme en entreprise, en 2015. Côté financement, les créateurs ont pu compter sur des prix tels que le Startup Weekend ou encore le 101Projets, un concours financé par Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques Antoine Granjon. « Leur prêt de 25 000 € nous a permis d’assurer nos premiers investissements. Le développement technique de notre potager d’intérieur a également été rendu possible grâce la bourse French Tech de la BPI. Depuis 2015, nous nous auto-finançons. »

Objectif ? Étendre le concept au-delà de la région parisienne à d’autres grandes villes comme Marseille, Nantes, Lyon, Bruxelles et Londres. « Nous cherchons à développer un réseau d’acteurs locaux du paysagisme qui souhaitent se diversifier en proposant plus de services à leurs cats »

Aujourd’hui, la jeune pousse compte 4 associés et 2 stagiaires. En effet, CielMonRadis a intégré deux autres associés aux compétences complémentaires : Constance, architecte, qui a aidé à la conception du potager, et Mathieu, biologiste et ancien créateur d’entreprise. L’équipe a réalisé 60 000 € de chiffres d’affaire en 2016 avec un objectif de 200 000 € en 2017.

Fiche de l’entreprise
Le conseil : « Mettre en place des pilotes ! Car c’est en confrontant notre idée aux potentiels utilisateurs que l’on avance. Et s’inscrire à des concours, car ils nous offrent des possibilités de s’exposer, ils ouvrent des portes et parfois apportent du financement. »Le chiffre : 200 000 € de chiffre d’affaire prévisionnel en 2017Le contact :
www.cielmonradis.com

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La « Génération Y » et la création d’entreprise : l’Observatoire de l’AFE fait le point !

Dans une récente publication, l’Observatoire de l’Agence France Entrepreneur (AFE) résume les chiffres clés de l’entrepreneuriat pour les jeunes Français âgés de moins de 30 ans.

Selon l’Observatoire de l’Agence France Entrepreneur (AFE), la majorité des jeunes Français considère que l’entrepreneuriat occupe une place importante dans leurs projets de carrière professionnelle.

Concrètement, 52 % des moins de 30 ans estiment que le fait de travailler à son compte et d’être son propre patron constitue un choix de carrière plus intéressant que d’être salarié d’une TPE ou d’une grande entreprise (33 %) ou encore employé de la fonction publique (15 %). Selon les chiffres publiés, 32 % des jeunes souhaitent ainsi se lancer dans une aventure entrepreneuriale, 8 % sont déjà passés à l’étape de la construction d’un projet et 11 % ont même pu créer leur propre activité. À savoir que 8 % des moins de 30 ans ont, par ailleurs, déjà été chefs d’entreprise par le passé.

Mais quelles sont leurs motivations ? D’après l’Observatoire de l’AFE, pour 48 % des Français appartenant à la « Génération Y » c’est tout d’abord la volonté de s’épanouir qui les pousse vers l’aventure entrepreneuriale. Viennent ensuite le désir d’être indépendant (31 %), l’envie de se lancer un défi (30 %) ou encore le fait de gagner plus d’argent (28 %).

Tout compte fait, entre l’évolution des mentalités et la mise en place de nombreuses mesures – locales et nationales – de soutien à la création d’entreprise, force est de constater que l’entrepreneuriat a la cote chez les jeunes Français de moins de 30 ans ! En 2014, ils étaient ainsi plus de 135 000 à avoir créé leur propre entreprise : l’équivalent d’une progression de 208 % depuis 2002 !

Pour en savoir plus et consulter le détail de la publication AFE, rendez-vous sur : www.afecreation.fr

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Christophe Itier, président de l’association Mouves

Six ans après son lancement, le Mouves (mouvement des entrepreneurs sociaux) est une association de près de 500 entrepreneurs sociaux à travers toute la France, qui fédère les dirigeants d’entreprises sociales. Des entrepreneurs qui ont choisi de placer l’efficacité économique au service de l’intérêt général pour défendre des causes sanitaires, sociales ou environnementales.

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Lyon Ville de l’Entrepreneuriat récompensé par la Commission européenne

Créé en 2002 par la Métropole de Lyon, le réseau d’accompagnement Lyon Ville de l’Entrepreneuriat a récemment décroché le Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise.

Depuis son lancement en 2002, Lyon Ville de l’Entrepreneuriat (LVE), réseau d’accompagnement à la création, reprise et transmission d’entreprise de la Métropole de Lyon, soutient chaque année plus de 10 000 entrepreneurs, de l’idée jusqu’à la réalisation du projet, tous secteurs d’activités confondus.

Un engagement au plus près du tissu entrepreneurial régional qui a été récemment récompensé, puisque le réseau LVE fait partie des lauréats 2016 du Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise, décerné par la Commission européenne !


Précision : créé en 2005, le Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise récompense chaque année les meilleures politiques et pratiques dans le domaine du soutien aux entreprises. À travers cette distinction, la Commission européenne vise à encourager les lauréats à jouer un rôle de modèle au sein de l’Europe, afin de créer un environnement favorable à l’initiative entrepreneuriale et à la promotion de la culture d’entreprise.

En s’inscrivant au palmarès 2016, le réseau Lyon Ville de l’Entrepreneuriat succède ainsi à Zomer Ondernemer, initiative néerlandaise récompensée par la Commission européenne en 2015.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ec.europa.eu

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Petites annonces : avec Gens de confiance, finies les arnaques grâce à la recommandation !

Sur le secteur en plein boom de l’économie collaborative, trois entrepreneurs ont décidé de miser sur le parrainage pour restaurer la confiance au sein des transactions.

Annonces immobilières, échanges d’objets entre particuliers, propositions de services… : ces dernières années, la Toile a vu se multiplier les sites d’annonces en tout genre. Avec une vraie adhésion de la part du public, mais aussi avec des ratés, la crainte des arnaques en étant la plus courante. Échaudé par une mauvaise expérience, Nicolas Davoust, jeune entrepreneur, a identifié avec ce problème de confiance un créneau pour lancer son entreprise : Gensdeconfiance.fr.

« Une sorte de LeBonCoin, la confiance en plus » : c’est ainsi que Nicolas Davoust décrit sa start-up. Son originalité ? Ce site de petites annonces (immobilier, services…) est basé sur la cooptation : ne peuvent publier ou répondre à une annonce que les personnes cooptées par trois membres. Pour développer son concept, Nicolas s’associe avec deux amis, Ulric Legrand et Enguerrand Léger. Lancé en 2014, GensDeConfiance rencontre le succès, avec aujourd’hui 140 000 membres et 15 000 nouvelles annonces par mois. Logement, travail, occasion : sur tous ces secteurs, GensDeConfiance souhaite devenir un véritable réseau entre amis, membres d’une même famille, connaissances où règnent le savoir-vivre et la confiance. Pour poster une annonce, ou y avoir accès, chaque utilisateur doit recevoir la recommandation de trois parrains. Oubliées les petites annonces peu fiables et les internautes douteux : en cas d’arnaques, non seulement le membre est exclu, mais ses parrains aussi. De quoi rassurer !

Sur cette idée de base, les trois associés apportent une touche innovante via un business model audacieux : « Au départ, nous ne savions pas comment nous rémunérer, les petites annonces étant gratuites, explique Nicolas Davoust. Au bout d’un an, nous avons voulu tester une autre approche : nous proposons aux membres de fixer leur prix pour faire remonter leur annonce. Depuis, ce test est devenu notre marqueur. » Au final, les utilisateurs versent en moyenne 3,90 €. Les créateurs vont même aujourd’hui plus loin en proposant aux internautes satisfaits de « financer le site, un peu dans l’esprit du crowdfunding. Et cela fonctionne puisque nous sommes à l’équilibre. » Désormais, le site est financé à 60 % par des dons, et à 40 % par l’option payante de remontée d’annonces. Preuve de son bon démarrage, la jeune entreprise de 10 salariés, réalisant 300 000 € de chiffre d’affaires, se lance aujourd’hui à l’international : Espagne depuis septembre 2016, puis un pays européen tous les 3 mois prévu en 2017.

Convaincu d’avoir déniché un marché porteur, les trois entrepreneurs veulent aller plus loin en déclinant ce concept à d’autres sites de la sphère de l’économie collaborative. Ils proposent en effet leur marque « Gens de Confiance » afin de sécuriser les transactions entre leurs membres sur d’autres sites comme Ouicar, BabySittor, Cariboo, Click & Boat. De quoi booster encore davantage le secteur de l’économie collaborative en quête de confiance.

Fiche de l’entreprise

Le conseil du créateur : ne pas avoir peur d’innover via un business model audacieux et se servir de son expérience afin d’identifier un creux de marché
Le chiffre : 140 000 membres
Le contact :
www.gensdeconfiance.fr

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Immatriculation des sociétés en Europe : la France rapide et peu onéreuse !

Une récente étude compare les conditions d’immatriculation des entreprises dans les 28 États constituant l’Union européenne.

L’attractivité d’un territoire réside dans un certain nombre de variables, comme une fiscalité avantageuse ou un bon réseau. Sans être déterminants, la rapidité et un tarif réduit pour immatriculer une entreprise jouent aussi leur rôle.Dernière étape dans la création d’une entreprise qui lui confère officiellement une existence juridique, l’immatriculation a fait l’objet de mesures d’harmonisation au sein de l’Union européenne (UE). Mais force est de constater qu’elle présente encore des disparités entre les pays.

C’est pourquoi le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce (CNGTC) a décidé de mener une étude comparative sur l’immatriculation des Sociétés anonymes à responsabilité limitée (SARL) qui constituent la forme la plus utilisée par les entrepreneurs européens. Pour ce faire, trois critères ont été retenus : le délai d’immatriculation, son tarif et le prix d’un extrait authentique d’immatriculation.

Que montre cette étude ? Contrairement à certaines idées reçues, la France se situe parmi les pays les plus rapides et les plus attractifs pour immatriculer une entreprise.Concernant le délai d’immatriculation (qui a gagné en vitesse grâce à l’enregistrement en ligne), de nombreux pays permettent d’inscrire une entreprise dans les 24 heures : Pays-Bas, Royaume-Uni, Italie, France, mais également Estonie ou Malte. Quand cette procédure requiert 3 ou 4 jours dans une majorité de pays, 2 ou 3 semaines en Pologne, en République Tchèque ou au Portugal, ou, pire, plusieurs semaines dans certains pays généralement considérés comme très accueillants pour les entreprises (Allemagne, Suède…).

La comparaison sur les tarifs n’est, quant à elle, pas aisée car les situations sont difficilement comparables, certains pays exigeant l’intervention d’un notaire ou l’envoi postal… En synthèse, on relève que la tarification varie entre la gratuité dans quelques pays et plusieurs centaines d’euros dans la majorité des États (contre un peu moins de 90 euros en France).

Enfin, le prix d’un extrait authentique d’immatriculation (le fameux « extrait K-bis » en France), véritable passeport de l’entreprise, oscille, lui aussi, entre la gratuité en Slovénie, Belgique, Lituanie, à quelques euros en France, Espagne, Slovaquie, Malte, et à plusieurs dizaines d’euros au Portugal ou au Royaume-Uni.

Vers une harmonisation européenne ?

Nous avons pu voir que les exigences en matière de création d’entreprises diffèrent d’un pays à l’autre au sein de l’Union européenne, laquelle poursuit ses efforts afin d’orienter ses membres vers des objectifs communs :– la naissance d’une entreprise sous 3 jours ouvrables ;– un tarif d’immatriculation inférieur à 100 euros ;– l’accomplissement de toutes les formalités auprès d’une autorité unique ;– un parcours d’immatriculation totalement digital ;– la possibilité d’enregistrer en ligne une entreprise dans un autre pays de l’UE à travers les points de contact nationaux ; – la garantie de la protection des données personnelles.

Pour en savoir plus, consultez l’étude sur le site du CNGTC.

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Pascal Lorne, co-fondateur de GoJob

Ancien entrepreneur à succès de la Silicon Valley, Pascal Lorne est revenu en France où il a lancé GoJob, une plate-forme de recherche d’emploi sur le modèle collaboratif. Le Blablacar de l’emploi en quelque sorte, qui met en relation des demandeurs d’emploi motivés avec des entreprises ayant besoin d’embaucher. Une agence d’intérim 100 % numérique avec près de 8 000 personnes inscrites !

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Créer une entreprise du commerce : l’Insee fait le bilan de l’année 2014

Selon une récente étude Insee Première, pas moins de 108 000 entreprises ont été créées en 2014 dans le secteur du commerce. Retour sur les principales tendances de l’année.

Au cours de l’année 2014, 108 000 entreprises ont été créées dans le secteur du commerce : l’équivalent de 20 % des créations tous secteurs confondus, selon une étude récemment publiée par l’Insee.

Mais concrètement, quelles sont leurs caractéristiques ? D’après les chiffres relevés, 57 000 des créations enregistrées en 2014 ont été déclarées sous le régime d’auto-entrepreneur. Quant aux 51 000 entreprises classiques immatriculées au cours de la même année, 68 % d’entre elles se sont constituées en société, mobilisant, par ailleurs, un investissement financier relativement important.

De plus, l’Insee révèle que les entreprises classiques du commerce s’implantent le plus souvent dans le sud de la France, dans des zones urbaines ou encore dans des agglomérations de taille moyenne. En termes de visibilité dans la sphère numérique, 39 % d’entre elles s’étaient dotées d’un site internet dès le lancement de leur activité, 16 % proposant même un service de vente en ligne.

Enfin, quant au profil des créateurs d’entreprise du commerce, force est de constater qu’il ressemble à celui que l’on peut observer dans les autres secteurs d’activité : ainsi, selon l’Insee, 17 % des créateurs ont moins de 30 ans, tandis que 23 % sont âgés de 50 ans ou plus. Par ailleurs, sept créateurs sur dix sont des hommes, et pas moins d’un tiers des porteurs de projet n’en sont pas à leur première expérience entrepreneuriale.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr



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