Après avoir travaillé dans la gestion d’actifs, Clément Joly a eu envie de se reconvertir et d’entreprendre en reprenant, avec son associé Philippe Paroissien, un professionnel de la restauration rochelais, la société Cousin Traiteur, fondée en 1975 à Poitiers. Son objectif : relever le défi de la RSE et moderniser l’image et la production des 2 structures : la partie traiteur sur Poitiers et La Rochelle, ainsi que les 2 restaurants sur Poitiers.
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Après une carrière dans la fusion-acquisition, Frédéric Delpeuch a souhaité relancer la société familiale créé en 1890, en rajeunissant l’image du cognac et l’univers des liqueurs, avec un produit d’exception, moderne et qui s’adapte aux tendances de consommation actuelle, la Deljoy, liqueur d’agrumes et de cognac 100 % naturelle.
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Début 2024, Nanterre va accueillir FIND Climate, un lieu de 10 000 m² dédié aux start-up du secteur de la greentech pour accélérer leur passage à l’échelle industrielle et le déploiement de leurs innovations.
Parce que les innovations permettant d’atteindre les objectifs 2030 de décarbonation existent déjà mais qu’elles peinent à se déployer massivement, le futur FIND Climate propose d’accélérer le passage à l’échelle des greentech industrielles et de fédérer un écosystème de start-up, corporates et experts. 10 start-up greentech pourront ainsi profiter d’ateliers industriels modulables de 50 à 270 m² à côté de bureaux classiques, d’un fablab pour faciliter le prototypage, ainsi que d’une micro-usine gérée par un partenaire, le Paris Saclay Hardware Accelerator.
Se sourcer en priorité en France
Ces 10 000 m² ne sont qu’un début. L’immeuble comptera 55 000 m² en tout et proposera aussi de nombreux espaces de vie avec un café, un restaurant interentreprises, une salle de sport, et peut-être même des logements. Objectif : mettre des start-up et des corporates sous le même toit pour favoriser des cdivts early adopters qui partageront le risque sur des produits en cours de mise au point sur des cycles longs. Ce projet devrait également amener les membres de cet écosystème à se sourcer en priorité en France, pour une question de souveraineté, mais aussi d’impact environnemental.
L’appel à candidatures pour rejoindre la première promotion de FIND Climate est encore ouvert.
Pour en savoir plus :
www.find-climate.com
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L’Observatoire de la Création d’Entreprise a dévoilé sa dernière étude portant sur la création d’entreprise ces 10 dernières années. Elle révèle un dynamisme, notamment dans les petites villes et les zones rurales françaises.
Sur les 10 dernières années, la France compte 8,2 millions de nouvelles entreprises enregistrées, avec plus d’un million de créations rien qu’en 2021 et en 2022, un nombre presque deux fois plus élevé qu’en 2012 et 2013. Pour l’Observatoire de la Création d’Entreprise, trois raisons expliquent ce dynamisme : l’alimentation constante des énergies entrepreneuriales en provenance de tous les territoires, y compris les plus fragiles, la résidivce, même face à l’imprévu, d’une crise sanitaire et une grande plasticité pour tirer le meilleur parti des transformations sociétales à l’œuvre.
Un effet dynamisant de la crise du Covid-19
Si l’Île-de-France reste la région moteur de la création d’entreprise en France (+8,2 % en moyenne de 2012 à 2022), notamment grâce à l’attractivité de la métropole de Paris, la crise du Covid-19 semble avoir redynamisé la création d’entreprise dans les zones rurales et les petites villes. À partir de 2020, le nombre de créations y a augmenté respectivement de +11 % et +10 % par an en moyenne de 2020 à 2022 (contre +4 % de 2012 à 2020 dans ces deux zones). À noter que de 2012 à 2022, les zones de revitalisation rurale (ZRR) ont connu une augmentation de 12 % du nombre d’entreprises créées sur leur territoire, soit près d’un million d’entreprises en 10 ans.
Pour consulter l’étude :
https://bpifrance-creation.fr/
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Pour accélérer le développement de l’écosystème français quantique, une première « Maison du Quantique » a été inaugurée à Station F à Paris. Exclusivement dédiée à l’informatique quantique, elle devrait réunir une dizaine de start-up clés du secteur.
La Maison du Quantique se veut comme un espace commun entre start-up et industriels, et devrait permettre de favoriser et renforcer les synergies entre les différents acteurs de l’écosystème pour mutualiser les ressources et fédérer les équipes de recherche. Lancée par le Lab Quantique, avec l’appui du fonds d’investissement Quantonation et l’association Teratec, elle favorisera l’interdisciplinarité nécessaire à l’émergence d’un calcul quantique utile.
Des partenariats avec les grands groupes industriels
La Maison du Quantique est également soutenue par HQI (France Hybrid Quantum Initiative), un programme national doté d’un budget global de 72,3 M€ dans le cadre du plan France 2030, pour promouvoir la diffusion des usages. Elle devrait ainsi proposer 45 postes de travail dédiés aux équipes de recherche des start-up et aux étudiants en thèse des groupes industriels partenaires. Parmi ces derniers, on compte, par exemple, Boston Consulting Group, EDF, Eviden (Atos), Janssen, OVHcloud ou encore Thales. D’autres Maisons du Quantique devraient suivre.
Pour en savoir plus :
www.francequantum.fr/
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L’Union des entreprises de proximité (U2P) vient d’ouvrir une plate-forme d’information pour aider les personnes souhaitant exercer une activité artisanale, commerciale ou artisanale à se lancer.
Le site Créer-reprendre s’adresse aux personnes qui souhaitent exercer une activité indépendante, qu’elle soit artisanale, commerciale ou libérale. Les porteurs de projet pourront y trouver gratuitement deux outils d’estimation : un simulateur « Votre futur marché » qui, une fois renseignés le métier souhaité (parmi une liste de 96 proposés par l’U2P) et la commune d’implantation de l’activité, permet d’obtenir des informations sur le niveau de concurrence, ainsi que des indicateurs socio-démographiques, qui peuvent être envoyés sous forme de rapport par mail.
Calculer le futur revenu net annuel ou mensuel
Le second outil de simulation estime « Votre future rémunération ». Après avoir mentionné le chiffre d’affaires (CA) annuel hors taxes espéré et le taux de charges (matières premières, salaires, frais professionnels, etc.) anticipé, il calcule le revenu net annuel ou mensuel avant impôt sur le revenu en fonction du statut ou du régime choisi (assimilé salarié, micro-entrepreneur pour une activité de vente de marchandises, etc.). L’U2P propose également de prodiguer gracieusement des conseils personnalisés pour permettre au futur entrepreneur de finaliser son projet.
Pour consulter le site :
www.creer-reprendre.u2p-france.fr/
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Après 5 ans de R&D, l’entreprise a inventé un casque urbain homologué alliant sécurité, design soigné et technologie, et qui peut se connecter à une application mobile, véritable assistant à la mobilité décarbonée pour les utilisateurs de vélos ou de trotinettes en ville notamment. Ainsi un feu arrière intelligent permet de signaler automatiquement un freinage, ou de mettre son clignotant avant de tourner, via une télécommande au guidon, et ainsi d’être visible jusqu’à 400 mètres par les autres véhicules.
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Avec son kit solaire connecté d’une puissance de 420 W, la start-up Beem veut accélérer la transition énergétique à la maison en donnant aux foyers le pouvoir et le plaisir de maîtriser leur énergie.
Start-up pionnière dans le domaine de la maîtrise de l’énergie, Beem propose un produit innovant : un kit solaire connecté permettant de produire sa propre énergie bas carbone. « Grâce à l’app connectée, vous pouvez suivre votre production mais aussi votre consommation, vous redonnant ainsi le pouvoir sur votre consommation d’énergie », expliquent les cofondateurs Arthur Kenzo, Ralph Feghali et Pierre-Emmanuel Roger.
Ceux-ci avaient, en effet, constaté que pour réellement engager la transition énergétique dans les foyers, les Européens avaient besoin de mieux maîtriser et mieux comprendre leur énergie. Pour permettre aux « Beemers » de passer à l’action en simplicité, Beem commercialise une solution de panneaux photovoltaïques en kit très facile à monter soi-même, respectant les normes françaises, garantie 10 ans, pour produire leur propre électricité. La start-up propose également d’accompagner le cdivt de manière personnalisée pour déterminer ses besoins, calculer son talon de consommation et lui recommander l’installation idéale pour son foyer.
Proposer des panneaux qui sortent du commun
Soutenu par l’incubateur Imagination Machine, les cofondateurs ont conçu un modèle de kit solaire qu’ils veulent pratique, simple, esthétique et accessible. « La plus grande difficulté pour nous a été de trouver les bons partenaires techniques afin de produire des kits à la hauteur de nos exigences. Nous souhaitions développer notre propre technologie de suivi de data (la Beembox) et proposer des panneaux qui sortent du commun et répondent davantage aux exigences d’esthétique des consommateurs ». Avec déjà plusieurs dizaines de milliers de foyers équipés en France et en Europe, Beem a levé 20 M€ en mai dernier pour accélérer son développement. Prochaine étape : équiper 500 000 foyers en Europe d’ici 2030. « C’est un véritable écosystème de la maîtrise de l’énergie que nous développons, le kit et l’app n’en étant qu’une première brique ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 270 € d’économies en moyenne par an avec le kit Beem.– Un conseil : garder ses valeurs au cœur de tous ses choix est essentiel. Chez Beem par exemple, la sécurité n’a pas de prix. Nous ne poussons pas à la vente de trop de kits comme d’autres acteurs, car au-delà de 900 W par circuit de prise, cela peut être dangereux pour le consommateur. Rester fidèle à nos valeurs se traduit en opportunité business : nos Beemers nous font confiance grâce à ce gage de sécurité.– Un contact : Arthur Kenzo, Ralph Feghali et Pierre-Emmanuel Roger, https://beemenergy.fr/
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Savaoo est une application qui simplifie le recyclage des objets usagés tout en redonnant du pouvoir d’achat aux ménages français, créant ainsi un lien essentiel entre la préservation de l’environnement et le consommateur.
Valentin Millot et Laure Clerget, cofondateurs de la start-up Maat Data qui a lancé Savaoo, ont voulu créer une application très simple d’utilisation pour aider les consommateurs dans leur recyclage. « Concrètement, il suffit de prendre en photo un objet, explique Valentin. L’application indique aux utilisateurs les points de collecte dédiés au tri de cet objet à proximité. Une fois l’objet déposé, nous leur attribuons des points convertibles en réductions chez des partenaires ». L’idée est issue d’un constat métier établit pendant le confinement lié au Covid-19 : « Alors que l’ensemble des ménages ont profité de cette période pour faire du rangement, nous savions en tant que professionnel du déchet que les taux de collecte de nos objets usagés quels qu’ils soient, stagnaient ces dernières années. Nous avons voulu nous attarder sur ce problème : les consommateurs ne savent pas comment bien recycler leurs objets ou ne sont pas motivés à le faire. »
Des objets recyclés, réutilisés ou donnés
Les deux créateurs développent alors leur concept eux-mêmes sans sous-traiter le développement. Incubée à la Technopole de l’Aube en Champagne, leur start-up devient membre du Réseau Entreprendre Champagne-Ardenne. Distinguée par les réseaux Initiative Aube et Femmes Entrepreneuses avec Orange, elle bénéficie du soutien de la bourse French Tech de Bpifrance. Grâce à ce dispositif, les objets déposés dans les bacs de collecte sont récupérés et retraités par des éco-organismes agréés tels qu’Écosystem, Refashion ou Écomaison. Selon leur typologie, les objets sont recyclés, réutilisés ou donnés à des associations caritatives.
Aujourd’hui, l’application propose plus de 2 400 points de collecte stratégiquement répartis sur tout le territoire et comptabilise près de 13 000 objets recyclés en un an. À court terme, le projet est d’augmenter le nombre de partenaires notamment sur des catégories de déchets tels que l’ameublement ou le textile. « À long terme, nous souhaitons étendre Savaoo à l’Europe, puis à l’international ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 25 000 utilisateurs, c’est le nombre d’utilisateurs qui se sont inscrits sur Savaoo sur les 5 derniers mois seulement.– Un conseil : ne jamais perdre espoir, la vie d’entrepreneur est faite de hauts et de bas, et même plus souvent de bas ! Mais avec un mental d’acier et une volonté à toute épreuve, nous sommes capables de réaliser les plus grandes choses. La pire erreur que l’on puisse faire serait de ne pas essayer.– Un contact : Valentin Millot, https://savaoo.fr/
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Le dernier rapport annuel de la Banque de France livre une synthèse détaillée de l’état financier des start-up françaises en 2022. Une année qui présente un nouveau record de levées de fonds et des chiffres d’affaires en hausse.
La Banque de France s’est penchée sur la situation financière des start-up, les entreprises qu’elle identifie comme ayant un fort potentiel de croissance, qui utilisent ou qui ont créé une technologie nouvelle et qui ont un besoin de financement souvent assuré par des levées de fonds. Ainsi ,les bilans de 2 445 start-up ont été scrutés. L’étude révèle que le chiffre d’affaires de ces start-up a progressé de 25 % en moyenne en 2022 et qu’il s’élève à 21,7 Md€. Le taux de progression de ce chiffre d’affaires étant plus de deux fois supérieur à celui des TPE et PME classiques.
La dette bancaire progresse
Les levées de fonds atteignent des montants records (13,5 Md€ pour l’ensemble de l’écosystème). Parallèlement, la dette bancaire progresse de 26 % (à 5,4 Md€), comme source de financement additionnelle de plus en plus utilisée. 83 % des start-up ont recours à l’endettement, avec une valeur médiane de 703 k€. Malgré la forte croissance d’activité et d’emploi, la trésorerie des start-up étudiées reste préservée (en cumul, elle s’élève à 10,8 Md€ fin 2022, contre 11,2 Md€ en début d’année). 37 % affichent un résultat d’exploitation positif, dont le cumul s’élève à 0,9 Md€, contre 63 % en résultat d’exploitation négatif avec près de 4,6 Md€ de pertes cumulées.
Pour consulter l’étude, rendez-vous sur
le site de la Banque de France
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